Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi présentement je
regarde la série The Eddy sur l’histoire d’une boîte de jazz à Paris,
excellente musique mais on rate pas les clichés comme celui du musicien toxicomane
et la boîte contrôlée par le crime organisé. Ça me rappelle mon époque nocturne
où je fréquentais le 2080 rue Clark, j’y ai entendus de grands musiciens… Avec
le confinement y’a plus de vie nocturne possible la nuit c’est les ennuis. La
série télévisée me rappelle le film Around Midnight et aussi le film Bird, les
clubs de jazz c’était souvent la musique l’alcool et la drogue… Je savais que
les musiciens jouaient ce qu’ils appellent des « standards » mais j’étais
bien embêté de nommer les pièces et les différents styles de jazz… Avec la
COVID-19 y’a plus de night life possible c’est mort… À l’époque y’avait aussi l’air
du temps dans le vieux Montréal et je pourrais vous en nommer plusieurs autre
que j’ai fréquenté pendant mes années d’alcoolisme actif… Bon! Maintenant j’y
vais avec mon senti accompagné du chef d’œuvre de Miles Davis, Ascenseur pour l’échafaud
en anglais je dirais « It goes with the flow »… Souvenir d’avoir bu
jusqu’à être saoul mort et me faire mettre à la porte sans savoir ce que je
faisais… C’est vrai que l’alcool endormait les inhibitions… C’était pas
tellement de belles années après la soirée, psychotique, je me retrouvais
souvent à l’urgence de l’hôpital… J’avais du plomb dans l’âme et je savais pas
trop… Ça fait longtemps que j’ai abandonné la vie nocturne, au bistro parfois
les soirs de week-end y’avait des musiciens, on veillait tard dans la nuit…
Maintenant la nuit je vous écris, je suis vieux et j’ai peur de sortir… Souvent
quand j’avais beaucoup bu je pleurais mon univers était tellement déprimant…
Boire et mourir voilà où j’allais… Dans ces univers j’ai cessé de rire très
tôt, pendant que les gens sérieux construisais moi je débâtissait… Je cherchais
toujours où j’étais, j’allais voir si je pouvais me trouver. Je crois que c’était
la schizophrénie… Je vous écris ça et j’ai le sentiment de ces années qui
reviens, l’alcool calmait mon angoisse et mes peurs… Maintenant même sans
confinement je reste chez moi… Je pense aux guitares électriques, Fender Stratocaster,
Télécaster, Gibson Lespaul, SG, Johnny Smith, Grestch… Ouais! J’aurai beaucoup
écouté le White Rabbitt de Georges Benson… Je sais pas si je peux écrire que c’est
un vocabulaire musical… C’est toujours la même chose j’aurai essayé de vous
dire mon senti mon humeur du moment. Je brasse les mots… C’est pas facile de
nommer l’émotion… Je veux écrire et je suis pas foutu de faire la différence
entre un lapsus et une métaphore… Voilà ma conclusion pour cette nuit… Quelques
mots encore toujours de la même manière, j’avais écrit mabière… La nuit à pas
été trop triste… Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! J’étire ça vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard