dimanche 10 mai 2020

Chic


Bonsoir! Bonjour! Il va pleuvoir des millions sur la santé mentale.  J’ai un doute sur les valeurs que véhiculent  ces subsides comme d’habitude on va payer grassement les soignants mais les « malades » vont rester dans la misère. Je cherche comment dire le besoin financier du soigné en considérant que l’argent, la richesse matérielle ne sont pas des valeurs primordiales… Avoir assez pour payer ses besoins de bases c’est bien mais la valeur de succès que véhicule la fortune financière c’est moins fort… Trompez vous pas, je suis pas riche et toutes ces années  à courir après l’argent m’ ont pas rendue heureux maintenant je considère qu’une fois payer mes obligations, le loyer et la bouffe et quelques vêtements c’est suffisant… Je suis de ceux qui essayent de développer un contact spirituel pour un rétablissement qui a du sens… Cette nuit je veux rester en contact avec mon senti c’est important pour me rétablir. Je vous raconte pas mon rapport difficile avec l’argent comme je dis avec les copains à soixante-trois ans si j’avais eu à être riche y’a longtemps que ça serait fait… Cette valeur de richesse financière que prône la société je la refuse, je crois que le rétablissement ne se vie bien que dans le dépouillement…. Je pense à cet espèce de « double bind » entre la richesse spirituelle et la financière… Y’a aussi la distance entre le monde du soignant et celui du soigné parfois on nous traite comme d’éternels étudiant fauché, j’ai quand même toujours trouvé humiliant de me présenter à la banque alimentaire, ça aussi c’est contradictoire prôné une certaine simplicité et le refus d’être aidé…. Je suis pas capable d’élaborer plus là-dessus, je remercie l’amie qui a écris ce texte https://www.facebook.com/notes/catherine-lachance/la-santé-mentale-nest-pas-une-affaire-de-million/10219993361557862/?notif_id=1589058995026936&notif_t=notify_me , ça m’aide, j’ai souvent de la difficulté à expliquer certains concepts. Mon senti c’est souvent celui d’une personne qui a passée une partie de sa vie à se débattre avec des problèmes de santé mentale dans mon cas la schizophrénie, je suis toujours étonné de pas être mort… En ces temps de pandémie où on est confiné, où on ne peut plus sortir ni voyager faut en profiter pour méditer et peut-être revoir certains principes de sa manière de pensée… Je vous fait pas la leçon, je l’écris pour me rappeler… Ma santé mentale ça a été et c’est encore une aventure douloureuse toujours, pour être simple, une question d’équilibre… Cette nuit je respire par le nez… Écrire pour moi c’est encore un artisanat en anglais je crois qu’on dis « craft » c’est dimanche de la fête des mères j’en souhaite une bonne à toutes celles qui me lisent, vous savez pas comment vous êtes importantes, je vous aime… Voilà! C’est toujours cette partie difficile du texte où je dois vous quitter conclure, épiloguer, quelques mots encore, je penses aux soignants qui discutent de mon cas… J’ai toujours eu peur des bureaux de travailleurs sociaux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 8 mai 2020

Troc


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis perturbé par l’excellente série israélienne Fauda, il ne me reste que la troisième saison a regarder… Je voyais des agents partout ça me dérange vraiment, ma paranoïa au visionnement de ce genre de série deviens plus grande, je suis pas un terroriste, c’est toujours mon senti qui fait des siennes… Je pense à cet homme d’affaire dans l’avion entre Barcelone et Madrid, il lit son journal, El Pais comme d’autre le font dans l’autobus… Ce soir je me suis couché tôt, j’ai dormis et maintenant je vous écris… Je vais visionner la troisième saison… Israël et la Palestine sont de beaux pays dommage que la guerre y sévissent… J’irais bien en voyage là… Je pense que les Palestiniens veulent Jérusalem, je sais pas où ils en sont avec la lutte armée, maintenant DAESH est mêlé à ça, ça complexifie les choses enfin je suis pas diplomate… Demain c’est samedi avec le chômage et le confinement pour plusieurs ça change pas grand-chose… Je les vois prier devant le mur, plusieurs sont tout simplement content d’avoir un pays un endroit où cesser d’errer à travers le monde… J’arrête ça la, la question juive est tellement difficile… Je laisse la place à mon senti, je me suis calmé parfois j’ai de la difficulté entre le rêve, le cauchemar et la réalité… Ça fait deux jours que je suis pas sortis dehors, j’ai peur… Je suis un reclus de toute façon on peux pas aller prendre un café… Je sais pas pourquoi j’ai l’air des Parapluies de Cherbourg dans la tête, je crois que quand ça iras mieux ils vont me revoir en France… Quand je parlais de chômage et de confinement, je parlais de mes concitoyens… Lentement je me perds dans la rédaction de ce senti… Muet je suis muet j’essais d’exprimer avec un long babil… Y’en a plus paranoïaque que moi qui se prennent pour des soldats en mission, ils font la révolution dans des taxis en attendant le grand soir, c’est de la maladie mentale… Pour moi c’est toujours le silence j’essais de fouiller au plus profond de mes entrailles et essayer de vous dire quelque chose de viscéral… L’exil encore une fois me semble pas la solution, je devrais recommencer ma vie à mon âge c’est difficile. Je suis trop bien ancré à Montréal… Lentement je crève dans ce confinement… Ça commence à être long mais je garde mes précautions… Je mange des bonbons comme un enfant gâté, j’arrête pas c’est l’un après l’autre comme si j’en avais été privé toute ma vie… Je les croque, je devrais pas… Je trouve plus quoi vous raconter, hier j’ai pas reçu de courrier, j’attends s’agit d’être patient. Je m’étouffe avec les friandises… Voilà! Bientôt j’arrive au passage difficile qu’est la conclusion. J’espère que ça vous plait sinon que ça remue quelques émotions en vous… J’aurai passé la soirée à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 7 mai 2020

Honnête


Bonsoir! Bonjour! Ça a pas toujours été comme ça mais aujourd’hui je suis honnête ça fait plus de vingt-cinq ans. Je veux pas écrire là-dessus c’est ma vie noire… C’est toujours le confinement y’en a encore pour quelques semaines… J’ai rêvé à un copain patron et à son frère, ils me faisaient l’honneur de m’offrir un travail, on était au centre-ville de Montréal, ça fait plusieurs années que je les ai pas vus… C’est difficile d’écrire sur ses tourments, sur son senti… Je psalmodie une longue répétition, en ce moment je reste confiné… Présentement je regarde Fauda une excellente série israélienne… J’essais de regarder les trois saisons. Je suis triste de ne plus pouvoir partir, les voyages semblent être terminer… Je pense à Kalifat, une autre série, suédoise celle-là… Je vais essayer d’écrire l’émotion… C’est difficile d’écrire l’image de cette souffrance je vois cette pandémie comme une fin du monde, l’apocalypse… J’ai peur, parfois j’imagine des bouts de ma vie qui ne se réalisent pas des espèces d’hallucinations… Je suis quand même heureux de réaliser que ma vie ne se passe pas dans le sang… Hier je suis allé faire des courses, j’ai été étonné de pas croiser de policiers, c’est tant mieux… Cette nuit dans l’édifice c’est tranquille… Je respire un doux parfum… Je vous écris ça et je retourne au visionnement. Je pense à tous ces « freaks » du retour à la terre, aux amateurs de produits du terroir, moi j’ai pas les moyens mais je suis pas contre la vertu. Je pense à ceux qui ont fait couler un solage en béton et qui faute de moyens pour terminer la maison vivent dedans… Je sais pas comment nommer cet état d’esprit qu’on entend surtout le samedi matin sur Radio-Canada, c’est assez snob je crois. J’ai jamais rêvé de la ferme je suis essentiellement urbain mangeur de hot-dogs… C’est le docteur Destouches qui je crois parlait du petit commerce avec talent, sinon génie… Moi mon commerce je fais boutique de mon expérience, par où je suis passé comment j’ai vécu et mon rétablissement… Dehors tout est calme, je pense au bonhomme qui pour passer le temps regardais les voitures sur la rue, il serait malheureux… Ça fait toute une galerie, c’est déjà vendredi, les jours passent j’ai de la difficulté à croire que je vais finir mes jours comme ça… Quand je suis malheureux je pense à mes années en maison de chambres ça me replace… Les arbres verdissent lentement c’est le printemps, hier j’ai vu un épisode émouvant de la série j’ai pleuré… La comédienne qui joue le rôle de médecin est d’une grande beauté… Ouais! J’essaye de terminer franc, je veux pas rien inventer et simplement vous dire comment je me sent heureux d’être loin de l’hôpital, les mots ne veulent plus ne coulent plus… C’est presque terminé pour cette nuit, voilà! Quelques mots encore pour vous dire comment j’apprécie de vous savoir là. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 6 mai 2020

Bagarre


 Bonjour! Bonsoir! Je termine ça et ensuite je visionne la deuxième année  de la série Fauda… C’est encore confinement, ça m’épuise, cette semaine deux rencontres de groupes virtuelles… Je réalise que je préfère toujours les rencontres physiques… Bientôt jeudi et les semaines passent dans la routine quotidienne du confinement, quoi dire du double enfermement maladie mentale et confinement… J’ai peur, je veux plus sortir, éviter de me faire infecter… La ville dort doublement y’a plus de repères pour les oiseaux de nuit, c’est la distanciation sociale… Ceux qui veulent en savoir plus sur mon histoire vous pouvez acheter https://www.facebook.com/florence.meney/posts/10157378154549952?notif_id=1588807173525467&notif_t=notify_me  Je prends mon temps, je sais pas si le marché noir à cesser je crois que les autochtones vendent plus de cigarettes pour ceux qui boivent en cherchant bien ils vont trouver un endroit ou consommer, un local désaffecté ou toutes les épaves du centre-ville se retrouvent pour se geler ça existais avant, ça existe pendant, ça existeras après… J’ai pris une douche, le parfum ça fait du bien. Je réalise que je vous ai pas beaucoup parlé de l’intervenante. J’aime pas beaucoup dire que je vie en appartement supervisé, l’intervenante donc une gentille jeune fille d’Agen en France, je m’entends bien avec elle quoi dire d’autre je l’écoute elle est de bon conseil… Ça fait plus de vingt ans que je vie ici, je crois que j’y suis encore pour un bon bout… On apprécie quand je partage mon vécu de schizophrène même si je sais qu’il y a des personnes qui préfèrent ne pas être associé avec moi. Parfois c’est extrêmement difficile d’écrire, la nuit comme le jour je reste encabané y’a pas d’endroit où aller. Je suis content d’être abstinent, l’argent de la drogue ça sert aussi à l’achat d’armes à feu, je participe pas à ça. C’est toujours loin de mon senti… Ces jours ci j’aimerais pas être perdus dans un hôpital avec personne pour prendre soin de moi dans ces énormes machines de mort qu’on souhaiterais associé au vivant… Le plus souvent on en sort les pieds devants. J’ai connus les ailes psychiatriques des hôpitaux, les personnes incontinentes… Je crois pas que je vais m’engager dans un centre hospitalier de soins de longues durées, je regarde les politiciens ils réussissent à me faire sentir coupable de pas m’engager enfin je résisterais pas ça tournerais vite à la psychose… Plutôt qu’être soignant je serais soigné… Et ça couterais cher… Je me confine je résiste, j’en écoute d’autre c’est aidant… Est-ce que je vais vraiment me rendre à l’hôpital quand on va me dire qu’il est temps, non je préfèrerai souffrir chez moi quitte à y attendre la mort. Grande annonce hier on débloque des millions pour la santé mentale, les médias semblent en avoir que pour les psychologues pourtant y’a d’autre chose… Je sais pas si ils vont avoir un peu d’argent pour moi? Voilà, c’est la conclusion l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard
 

mardi 5 mai 2020

Moyen


Bonsoir! Bonjour! Je réussis pas à dormir un peu surexcité  par la magnifique série Fauda que je regarde en rafale. Ça me change de tous ces discours sur la COVID-19… Tout ces visionnements ça valait la peine de s’abonner à NETFLIX… Souvenir de cette femme qui avait pas hésité à me prêter son portable après que je lui eux expliqué que je voulais parler à mon frère, je l’attendais à l’entrée d’un show hommage  à Black Sabbath et Led Zeppelin, j’avais peur qu’il se présente pas pour ceux qui auraient pas deviné c’est mon lecteur de Deux-Montagnes… Je suis encore tout émus par cette première saison, si la réalité dépasse la fiction faut faire attention… C’est une série israélienne sur fond terroriste, je vous le dis encore je voulais m’évader j’en ai pour mon argent, je m’y croyais… C’est fascinant de voir qu’il y a pas que les américains qui produisent de bonnes séries… J’ai sommeil, j’essaye de rester réveillé… Le goulag occidental dors profondément dans la rue y’a pas de circulation… Je réfléchissais à toutes ces armes qu’on voit dans ces émissions c’est un peu à partir de là que les enfants jouent à la guerre et que les plus vieux achetaient des armes automatiques… Tout va vite à la télé, les morts meurent plusieurs fois et dans la vie on a droit qu’à une chance… Je suis toujours content de découvrir une série… Cette nuit  ça tourne beaucoup autour de ça… Hier avec l’intervenante on parlait de soupe au cou de canard et moi j’ai mangé de la soupe au pois canadienne comme dans « french pea soup ». Parfois avec la pandémie j’ai peur de manquer de nourriture quand même les supermarchés sont pleins… Je vous vends pas les punchs de la série ils sont trop bons… Mon écriture est un peu différente cette nuit, j’oublie mon senti et vous conseille cette série. Je crois que mon bôf lecteur aimerait, mes lecteurs de Mascouche et de Deux- Montagnes aussi. Ce matin j’ai une réunion sur Zoom de ma communauté de pratique ça risque d’être intéressant… Je croyais pas arriver à vous écrire cette nuit, je comprends un peu plus pourquoi les policiers anti-terroristes sont masqué ils veulent pas se faire reconnaitre dans les quartiers pour les missions délicates… J’ai des migraines c’est désagréables, je me demande ou vont ces voitures tout est fermés… Je vais essayer de vous décrire ce que ressent mon âme, je pense au dé-confinement et j’ai peur… Je reste caché chez moi… Hier avec le copain on s’est dit que quand ce serais possible ce serait quand même amusant d’aller ensemble à Paris… Je nous vois sur une terrasse de bistro à discuter et à reluquer les passantes… Voilà! C’est presque la conclusion… Je me suis placés un rêve pour que le confinement passe plus vite enfin j’espère… Je termine comme toujours en vous remerciant chaleureusement d’avoir lu jusque-là!!! C’est peut-être idiot d’écrire comme ça mais j’aime ça!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 4 mai 2020

Dormance


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai commencé par la douche et le parfum, hier la police est venue chez la voisine elle respecte pas les consignes parfois j’ai peur de pas vivre assez vieux pour voir le pays rétablis… Quelques minutes encore et il sera minuit… C’est difficile cette nuit de mettre en mots l’espoir… Côté commerce tout est toujours fermés. Je sais pas lesquels vont survivre à la pandémie, à Montréal c’est mort… Cette crise fait le bonheur de certains poètes qui y voient la fin d’un monde, pour contrer ça j’essaye de penser fort à l’amour… Je me suis promis de vous écrire au moins une fois par jour, de vous distraire en vous emmenant dans mon monde… Qui est celui du senti qui regarde la mer de mots s’échouer sur les plages de l’ignorance… Y’a beau avoir la COVID-19 les itinérants souffrent moins quand le temps est doux. Je comprends qu’ils ont été trahis par plusieurs pour en venir à coucher dehors, à être misanthrope… Y’a de ça aussi dans la maladie mentale, le refus le dénie, la voisine est certaine d’avoir raison elle refuse même l’évidence. Je l’évite… J’ai hâte de recevoir ce chèque dont je vous ai pas encore parlé il devrait arriver bientôt… Je crois que je vais me taper une télésérie sur Netflix, les librairies sont fermées j’irais bien m’acheter de la lecture. J’aime pas les livres virtuel je préfère les bons vieux bouquins… Pour les voyages on remet ça, le dernier c’était à Québec pour un colloque sur la santé mentale. Je crois qu’avec l’épidémie tout est a recommencé… Je racontais comment dans le plus « fort » de la schizophrénie tout étais difficile pourtant le confinement… Je veux bien rester chez moi mais on m’a toujours dis que ma santé mentale passait par la rencontre de l’autre. À deux mètres?  Si vous me lisez et de votre désespoir vous souffrez, rassurez-vous tout à une fin la douleur un jour va disparaitre… La douleur mentale je dirais. Je suis à court de mots, j’ai plus d’imagination, j’essais de rêver… Je me fais vieux, j’espère juste qu’ils auront pas besoin de me placer dans un centre hospitalier et de soins de longue durée. Pour prévenir ça je reste chez moi et évite les contacts… J’ai mis de l’eau de toilette ça me rappelle toujours mes départs en voyage mes attentes à l’aéroport, semble que ça va prendre deux ou trois ans pour revenir au niveau de deux milles dix-neuf, deux milles vingt avant la pandémie… Hier on a eu une rencontre virtuelle de mon groupe d’entraide c’était bien… J’ai presque terminé, quelques mots encore parfois à la fin j’étire, en ce moment je sais pas pourquoi je pense à l’hôpital… Lâchez-pas on y est presque, à trop chercher le normal on devient fou… Voilà avec quoi je vous accompagne cette nuit, conclusion j’espère que ça vous a plu. Comme toujours je vous remercie d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!

Bernard


dimanche 3 mai 2020

Colimateur


Bonsoir! Bonjour! Beaucoup apprécié la réunion zoom d’hier par contre j’ai pas eu beaucoup de réaction sur mon texte d’hier… Enfin… J’hésite à vous écrire de mon senti. C’est la soirée du dimanche à lundi, ce matin j’espère avoir du courrier… Me reste que les communications à payer. Je cherche quel angle prendre et ne pas être un béotien muet… La difficulté de dire est toujours présente, la dernière  fois que j’ai pris l’avion mes confrères passagers croyaient que j’étais médecin. Je m’ennuis déjà de l’époque d’avant la COVID-19 ou on pouvait partir quand on voulait , mon dernier départ auras été pour San-Francisco … Je pense au musée Beat, à la librairie City Lights… Des pans d’histoire… Dehors je sais pas pourquoi un chien jappe… J’aimais bien flâner dans le câble car ça donne rien de retourner en arrière à part peut-être cette nostalgie que me fait vivre le parfum ça me place dans un mood très agréable… Les hippies ça n’existe plus ce n’étais qu’une mode, je sais pas sous qu’elle dénomination vont les jeunes d’aujourd’hui, hipster? Ils prennent beaucoup moins de place  que nous, me souviens de cette chanson. « Almost cut my hair » https://www.youtube.com/watch?v=p1M3-m9VDqc c’étais très peace and love pas longtemps après surgirais les crânes rasés et les anarchistes nihilistes du mouvement punk… C’est vieux toute cette musique et toutes ces modes, j’aurai passé au travers tout ça pour me rendre à la menace mortelle de la COVID-19… C’est l’autre qui racontais je voudrais pas crever… Je pense à ce représentant du lobby des armes canadiens qui parlait de ses membres comme des grassroots people, évidemment je traduirais ça par gens du terroir qui évoquent de bonne grosse pâte qui feraient pas de mal à une mouche… On nous vendait la musique comme si elle changerait le monde pourtant toutes ces années les guerres n’ont pas cessé les gens ont toujours faim… Avec le temps on est devenus plus sophistiqués, on écoutais du jazz en faisant les dandys à la manière d’Oscar Wilde… On se prenait pour Dorian Gray, on croyait avoir vendus notre âme dans une conception très petite bourgeoise du démon, de satan… Hé oui! On est resté jeune tout autour de nous à pris la patine de l’âge mais pas nous on avait trouvé la fontaine de jouvence… Est venus un moment où l’alcool ne nous grisait plus, on ne dormais plus… Voilà! Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus, j’ai abandonné mes rêves d’éternité, j’accepte de devenir vieux le pire est derrière moi, tout à coup y’a un parfum de tabac pourtant je ne fume plus… Je vais terminer comme ça dans le silence de celui qui essais de « dire ». Quelques mots encore avec la peur de la mort, je reste chez moi confiné. Je pourrai pas raconter ailleurs qu’ici… J’espère que celui-là vous a plu moi j’ai eu bien du plaisir  à l’écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard