Bonsoir!
Bonjour! Il va pleuvoir des millions sur la santé mentale.J’ai un doute sur les valeurs que
véhiculentces subsides comme d’habitude
on va payer grassement les soignants mais les « malades » vont rester
dans la misère. Je cherche comment dire le besoin financier du soigné en
considérant que l’argent, la richesse matérielle ne sont pas des valeurs primordiales…
Avoir assez pour payer ses besoins de bases c’est bien mais la valeur de succès
que véhicule la fortune financière c’est moins fort… Trompez vous pas, je suis
pas riche et toutes ces années à courir
après l’argent m’ ont pas rendue heureux maintenant je considère qu’une fois
payer mes obligations, le loyer et la bouffe et quelques vêtements c’est
suffisant… Je suis de ceux qui essayent de développer un contact spirituel pour
un rétablissement qui a du sens… Cette nuit je veux rester en contact avec mon
senti c’est important pour me rétablir. Je vous raconte pas mon rapport
difficile avec l’argent comme je dis avec les copains à soixante-trois ans si j’avais
eu à être riche y’a longtemps que ça serait fait… Cette valeur de richesse
financière que prône la société je la refuse, je crois que le rétablissement ne
se vie bien que dans le dépouillement…. Je pense à cet espèce de « double
bind » entre la richesse spirituelle et la financière… Y’a aussi la
distance entre le monde du soignant et celui du soigné parfois on nous traite
comme d’éternels étudiant fauché, j’ai quand même toujours trouvé humiliant de
me présenter à la banque alimentaire, ça aussi c’est contradictoire prôné une
certaine simplicité et le refus d’être aidé…. Je suis pas capable d’élaborer
plus là-dessus, je remercie l’amie qui a écris ce texte https://www.facebook.com/notes/catherine-lachance/la-santé-mentale-nest-pas-une-affaire-de-million/10219993361557862/?notif_id=1589058995026936¬if_t=notify_me
, ça m’aide, j’ai souvent de la difficulté à expliquer certains concepts. Mon
senti c’est souvent celui d’une personne qui a passée une partie de sa vie à se
débattre avec des problèmes de santé mentale dans mon cas la schizophrénie, je
suis toujours étonné de pas être mort… En ces temps de pandémie où on est
confiné, où on ne peut plus sortir ni voyager faut en profiter pour méditer et
peut-être revoir certains principes de sa manière de pensée… Je vous fait pas
la leçon, je l’écris pour me rappeler… Ma santé mentale ça a été et c’est
encore une aventure douloureuse toujours, pour être simple, une question d’équilibre…
Cette nuit je respire par le nez… Écrire pour moi c’est encore un artisanat en
anglais je crois qu’on dis « craft » c’est dimanche de la fête des mères
j’en souhaite une bonne à toutes celles qui me lisent, vous savez pas comment vous
êtes importantes, je vous aime… Voilà! C’est toujours cette partie difficile du
texte où je dois vous quitter conclure, épiloguer, quelques mots encore, je
penses aux soignants qui discutent de mon cas… J’ai toujours eu peur des
bureaux de travailleurs sociaux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis perturbé par l’excellente série israélienne Fauda, il
ne me reste que la troisième saison a regarder… Je voyais des agents partout ça
me dérange vraiment, ma paranoïa au visionnement de ce genre de série deviens
plus grande, je suis pas un terroriste, c’est toujours mon senti qui fait des
siennes… Je pense à cet homme d’affaire dans l’avion entre Barcelone et Madrid,
il lit son journal, El Pais comme d’autre le font dans l’autobus… Ce soir je me
suis couché tôt, j’ai dormis et maintenant je vous écris… Je vais visionner la
troisième saison… Israël et la Palestine sont de beaux pays dommage que la
guerre y sévissent… J’irais bien en voyage là… Je pense que les Palestiniens veulent
Jérusalem, je sais pas où ils en sont avec la lutte armée, maintenant DAESH est
mêlé à ça, ça complexifie les choses enfin je suis pas diplomate… Demain c’est
samedi avec le chômage et le confinement pour plusieurs ça change pas grand-chose…
Je les vois prier devant le mur, plusieurs sont tout simplement content d’avoir
un pays un endroit où cesser d’errer à travers le monde… J’arrête ça la, la
question juive est tellement difficile… Je laisse la place à mon senti, je me
suis calmé parfois j’ai de la difficulté entre le rêve, le cauchemar et la
réalité… Ça fait deux jours que je suis pas sortis dehors, j’ai peur… Je suis
un reclus de toute façon on peux pas aller prendre un café… Je sais pas
pourquoi j’ai l’air des Parapluies de Cherbourg dans la tête, je crois que
quand ça iras mieux ils vont me revoir en France… Quand je parlais de chômage
et de confinement, je parlais de mes concitoyens… Lentement je me perds dans la
rédaction de ce senti… Muet je suis muet j’essais d’exprimer avec un long babil…
Y’en a plus paranoïaque que moi qui se prennent pour des soldats en mission,
ils font la révolution dans des taxis en attendant le grand soir, c’est de la
maladie mentale… Pour moi c’est toujours le silence j’essais de fouiller au
plus profond de mes entrailles et essayer de vous dire quelque chose de
viscéral… L’exil encore une fois me semble pas la solution, je devrais
recommencer ma vie à mon âge c’est difficile. Je suis trop bien ancré à
Montréal… Lentement je crève dans ce confinement… Ça commence à être long mais
je garde mes précautions… Je mange des bonbons comme un enfant gâté, j’arrête
pas c’est l’un après l’autre comme si j’en avais été privé toute ma vie… Je les
croque, je devrais pas… Je trouve plus quoi vous raconter, hier j’ai pas reçu
de courrier, j’attends s’agit d’être patient. Je m’étouffe avec les friandises…
Voilà! Bientôt j’arrive au passage difficile qu’est la conclusion. J’espère que
ça vous plait sinon que ça remue quelques émotions en vous… J’aurai passé la
soirée à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ça a pas toujours été comme ça mais aujourd’hui je suis honnête ça
fait plus de vingt-cinq ans. Je veux pas écrire là-dessus c’est ma vie noire… C’est
toujours le confinement y’en a encore pour quelques semaines… J’ai rêvé à un
copain patron et à son frère, ils me faisaient l’honneur de m’offrir un
travail, on était au centre-ville de Montréal, ça fait plusieurs années que je
les ai pas vus… C’est difficile d’écrire sur ses tourments, sur son senti… Je
psalmodie une longue répétition, en ce moment je reste confiné… Présentement je
regarde Fauda une excellente série israélienne… J’essais de regarder les trois
saisons. Je suis triste de ne plus pouvoir partir, les voyages semblent être
terminer… Je pense à Kalifat, une autre série, suédoise celle-là… Je vais
essayer d’écrire l’émotion… C’est difficile d’écrire l’image de cette
souffrance je vois cette pandémie comme une fin du monde, l’apocalypse… J’ai
peur, parfois j’imagine des bouts de ma vie qui ne se réalisent pas des espèces
d’hallucinations… Je suis quand même heureux de réaliser que ma vie ne se passe
pas dans le sang… Hier je suis allé faire des courses, j’ai été étonné de pas
croiser de policiers, c’est tant mieux… Cette nuit dans l’édifice c’est
tranquille… Je respire un doux parfum… Je vous écris ça et je retourne au
visionnement. Je pense à tous ces « freaks » du retour à la terre,
aux amateurs de produits du terroir, moi j’ai pas les moyens mais je suis pas
contre la vertu. Je pense à ceux qui ont fait couler un solage en béton et qui
faute de moyens pour terminer la maison vivent dedans… Je sais pas comment
nommer cet état d’esprit qu’on entend surtout le samedi matin sur Radio-Canada,
c’est assez snob je crois. J’ai jamais rêvé de la ferme je suis essentiellement
urbain mangeur de hot-dogs… C’est le docteur Destouches qui je crois parlait du
petit commerce avec talent, sinon génie… Moi mon commerce je fais boutique de
mon expérience, par où je suis passé comment j’ai vécu et mon rétablissement…
Dehors tout est calme, je pense au bonhomme qui pour passer le temps regardais
les voitures sur la rue, il serait malheureux… Ça fait toute une galerie, c’est
déjà vendredi, les jours passent j’ai de la difficulté à croire que je vais
finir mes jours comme ça… Quand je suis malheureux je pense à mes années en
maison de chambres ça me replace… Les arbres verdissent lentement c’est le
printemps, hier j’ai vu un épisode émouvant de la série j’ai pleuré… La comédienne
qui joue le rôle de médecin est d’une grande beauté… Ouais! J’essaye de
terminer franc, je veux pas rien inventer et simplement vous dire comment je me
sent heureux d’être loin de l’hôpital, les mots ne veulent plus ne coulent plus…
C’est presque terminé pour cette nuit, voilà! Quelques mots encore pour vous
dire comment j’apprécie de vous savoir là. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la
prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonjour! Bonsoir! Je termine ça et ensuite je
visionne la deuxième annéede la série
Fauda… C’est encore confinement, ça m’épuise, cette semaine deux rencontres de
groupes virtuelles… Je réalise que je préfère toujours les rencontres physiques…
Bientôt jeudi et les semaines passent dans la routine quotidienne du confinement,
quoi dire du double enfermement maladie mentale et confinement… J’ai peur, je
veux plus sortir, éviter de me faire infecter… La ville dort doublement y’a
plus de repères pour les oiseaux de nuit, c’est la distanciation sociale… Ceux
qui veulent en savoir plus sur mon histoire vous pouvez acheter https://www.facebook.com/florence.meney/posts/10157378154549952?notif_id=1588807173525467¬if_t=notify_meJe prends mon temps, je sais pas si le marché
noir à cesser je crois que les autochtones vendent plus de cigarettes pour ceux
qui boivent en cherchant bien ils vont trouver un endroit ou consommer, un
local désaffecté ou toutes les épaves du centre-ville se retrouvent pour se geler
ça existais avant, ça existe pendant, ça existeras après… J’ai pris une douche,
le parfum ça fait du bien. Je réalise que je vous ai pas beaucoup parlé de l’intervenante.
J’aime pas beaucoup dire que je vie en appartement supervisé, l’intervenante
donc une gentille jeune fille d’Agen en France, je m’entends bien avec elle
quoi dire d’autre je l’écoute elle est de bon conseil… Ça fait plus de vingt
ans que je vie ici, je crois que j’y suis encore pour un bon bout… On apprécie
quand je partage mon vécu de schizophrène même si je sais qu’il y a des
personnes qui préfèrent ne pas être associé avec moi. Parfois c’est extrêmement
difficile d’écrire, la nuit comme le jour je reste encabané y’a pas d’endroit
où aller. Je suis content d’être abstinent, l’argent de la drogue ça sert aussi
à l’achat d’armes à feu, je participe pas à ça. C’est toujours loin de mon
senti… Ces jours ci j’aimerais pas être perdus dans un hôpital avec personne
pour prendre soin de moi dans ces énormes machines de mort qu’on souhaiterais
associé au vivant… Le plus souvent on en sort les pieds devants. J’ai connus
les ailes psychiatriques des hôpitaux, les personnes incontinentes… Je crois
pas que je vais m’engager dans un centre hospitalier de soins de longues
durées, je regarde les politiciens ils réussissent à me faire sentir coupable
de pas m’engager enfin je résisterais pas ça tournerais vite à la psychose…
Plutôt qu’être soignant je serais soigné… Et ça couterais cher… Je me confine
je résiste, j’en écoute d’autre c’est aidant… Est-ce que je vais vraiment me
rendre à l’hôpital quand on va me dire qu’il est temps, non je préfèrerai
souffrir chez moi quitte à y attendre la mort. Grande annonce hier on débloque
des millions pour la santé mentale, les médias semblent en avoir que pour les
psychologues pourtant y’a d’autre chose… Je sais pas si ils vont avoir un peu d’argent
pour moi? Voilà, c’est la conclusion l’épilogue, comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je réussis pas à dormir un peu surexcité par la magnifique série Fauda que je regarde
en rafale. Ça me change de tous ces discours sur la COVID-19… Tout ces visionnements
ça valait la peine de s’abonner à NETFLIX… Souvenir de cette femme qui avait
pas hésité à me prêter son portable après que je lui eux expliqué que je
voulais parler à mon frère, je l’attendais à l’entrée d’un show hommageà Black Sabbath et Led Zeppelin, j’avais peur
qu’il se présente pas pour ceux qui auraient pas deviné c’est mon lecteur de
Deux-Montagnes… Je suis encore tout émus par cette première saison, si la
réalité dépasse la fiction faut faire attention… C’est une série israélienne sur
fond terroriste, je vous le dis encore je voulais m’évader j’en ai pour mon
argent, je m’y croyais… C’est fascinant de voir qu’il y a pas que les
américains qui produisent de bonnes séries… J’ai sommeil, j’essaye de rester
réveillé… Le goulag occidental dors profondément dans la rue y’a pas de
circulation… Je réfléchissais à toutes ces armes qu’on voit dans ces émissions
c’est un peu à partir de là que les enfants jouent à la guerre et que les plus
vieux achetaient des armes automatiques… Tout va vite à la télé, les morts meurent
plusieurs fois et dans la vie on a droit qu’à une chance… Je suis toujours
content de découvrir une série… Cette nuitça tourne beaucoup autour de ça… Hier avec l’intervenante on parlait de
soupe au cou de canard et moi j’ai mangé de la soupe au pois canadienne comme
dans « french pea soup ». Parfois avec la pandémie j’ai peur de
manquer de nourriture quand même les supermarchés sont pleins… Je vous vends
pas les punchs de la série ils sont trop bons… Mon écriture est un peu
différente cette nuit, j’oublie mon senti et vous conseille cette série. Je
crois que mon bôf lecteur aimerait, mes lecteurs de Mascouche et de Deux-
Montagnes aussi. Ce matin j’ai une réunion sur Zoom de ma communauté de
pratique ça risque d’être intéressant… Je croyais pas arriver à vous écrire
cette nuit, je comprends un peu plus pourquoi les policiers anti-terroristes
sont masqué ils veulent pas se faire reconnaitre dans les quartiers pour les
missions délicates… J’ai des migraines c’est désagréables, je me demande ou
vont ces voitures tout est fermés… Je vais essayer de vous décrire ce que
ressent mon âme, je pense au dé-confinement et j’ai peur… Je reste caché chez
moi… Hier avec le copain on s’est dit que quand ce serais possible ce serait
quand même amusant d’aller ensemble à Paris… Je nous vois sur une terrasse de
bistro à discuter et à reluquer les passantes… Voilà! C’est presque la
conclusion… Je me suis placés un rêve pour que le confinement passe plus vite
enfin j’espère… Je termine comme toujours en vous remerciant chaleureusement d’avoir
lu jusque-là!!! C’est peut-être idiot d’écrire comme ça mais j’aime ça!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai commencé par la douche et le parfum, hier la police est
venue chez la voisine elle respecte pas les consignes parfois j’ai peur de pas
vivre assez vieux pour voir le pays rétablis… Quelques minutes encore et il
sera minuit… C’est difficile cette nuit de mettre en mots l’espoir… Côté
commerce tout est toujours fermés. Je sais pas lesquels vont survivre à la
pandémie, à Montréal c’est mort… Cette crise fait le bonheur de certains poètes
qui y voient la fin d’un monde, pour contrer ça j’essaye de penser fort à l’amour…
Je me suis promis de vous écrire au moins une fois par jour, de vous distraire
en vous emmenant dans mon monde… Qui est celui du senti qui regarde la mer de
mots s’échouer sur les plages de l’ignorance… Y’a beau avoir la COVID-19 les
itinérants souffrent moins quand le temps est doux. Je comprends qu’ils ont été
trahis par plusieurs pour en venir à coucher dehors, à être misanthrope… Y’a de
ça aussi dans la maladie mentale, le refus le dénie, la voisine est certaine d’avoir
raison elle refuse même l’évidence. Je l’évite… J’ai hâte de recevoir ce chèque
dont je vous ai pas encore parlé il devrait arriver bientôt… Je crois que je
vais me taper une télésérie sur Netflix, les librairies sont fermées j’irais
bien m’acheter de la lecture. J’aime pas les livres virtuel je préfère les bons
vieux bouquins… Pour les voyages on remet ça, le dernier c’était à Québec pour
un colloque sur la santé mentale. Je crois qu’avec l’épidémie tout est a
recommencé… Je racontais comment dans le plus « fort » de la
schizophrénie tout étais difficile pourtant le confinement… Je veux bien rester
chez moi mais on m’a toujours dis que ma santé mentale passait par la rencontre
de l’autre. À deux mètres? Si vous me
lisez et de votre désespoir vous souffrez, rassurez-vous tout à une fin la douleur
un jour va disparaitre… La douleur mentale je dirais. Je suis à court de mots,
j’ai plus d’imagination, j’essais de rêver… Je me fais vieux, j’espère juste qu’ils
auront pas besoin de me placer dans un centre hospitalier et de soins de longue
durée. Pour prévenir ça je reste chez moi et évite les contacts… J’ai mis de l’eau
de toilette ça me rappelle toujours mes départs en voyage mes attentes à l’aéroport,
semble que ça va prendre deux ou trois ans pour revenir au niveau de deux milles
dix-neuf, deux milles vingt avant la pandémie… Hier on a eu une rencontre
virtuelle de mon groupe d’entraide c’était bien… J’ai presque terminé, quelques
mots encore parfois à la fin j’étire, en ce moment je sais pas pourquoi je
pense à l’hôpital… Lâchez-pas on y est presque, à trop chercher le normal on
devient fou… Voilà avec quoi je vous accompagne cette nuit, conclusion j’espère
que ça vous a plu. Comme toujours je vous remercie d’avoir-lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!
Bonsoir!
Bonjour! Beaucoup apprécié la réunion zoom d’hier par contre j’ai pas eu beaucoup
de réaction sur mon texte d’hier… Enfin… J’hésite à vous écrire de mon senti. C’est
la soirée du dimanche à lundi, ce matin j’espère avoir du courrier… Me reste
que les communications à payer. Je cherche quel angle prendre et ne pas être un
béotien muet… La difficulté de dire est toujours présente, la dernièrefois que j’ai pris l’avion mes confrères
passagers croyaient que j’étais médecin. Je m’ennuis déjà de l’époque d’avant
la COVID-19 ou on pouvait partir quand on voulait , mon dernier départ auras
été pour San-Francisco … Je pense au musée Beat, à la librairie City Lights…
Des pans d’histoire… Dehors je sais pas pourquoi un chien jappe… J’aimais bien
flâner dans le câble car ça donne rien de retourner en arrière à part peut-être
cette nostalgie que me fait vivre le parfum ça me place dans un mood très
agréable… Les hippies ça n’existe plus ce n’étais qu’une mode, je sais pas sous
qu’elle dénomination vont les jeunes d’aujourd’hui, hipster? Ils prennent
beaucoup moins de placeque nous, me
souviens de cette chanson. « Almost cut my hair » https://www.youtube.com/watch?v=p1M3-m9VDqc c’étais très peace and love pas
longtemps après surgirais les crânes rasés et les anarchistes nihilistes du
mouvement punk… C’est vieux toute cette musique et toutes ces modes, j’aurai
passé au travers tout ça pour me rendre à la menace mortelle de la COVID-19… C’est
l’autre qui racontais je voudrais pas crever… Je pense à ce représentant du lobby
des armes canadiens qui parlait de ses membres comme des grassroots people,
évidemment je traduirais ça par gens du terroir qui évoquent de bonne grosse
pâte qui feraient pas de mal à une mouche… On nous vendait la musique comme si
elle changerait le monde pourtant toutes ces années les guerres n’ont pas cessé
les gens ont toujours faim… Avec le temps on est devenus plus sophistiqués, on
écoutais du jazz en faisant les dandys à la manière d’Oscar Wilde… On se
prenait pour Dorian Gray, on croyait avoir vendus notre âme dans une conception
très petite bourgeoise du démon, de satan… Hé oui! On est resté jeune tout
autour de nous à pris la patine de l’âge mais pas nous on avait trouvé la
fontaine de jouvence… Est venus un moment où l’alcool ne nous grisait plus, on
ne dormais plus… Voilà! Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus, j’ai
abandonné mes rêves d’éternité, j’accepte de devenir vieux le pire est derrière
moi, tout à coup y’a un parfum de tabac pourtant je ne fume plus… Je vais
terminer comme ça dans le silence de celui qui essais de « dire ».
Quelques mots encore avec la peur de la mort, je reste chez moi confiné. Je
pourrai pas raconter ailleurs qu’ici… J’espère que celui-là vous a plu moi j’ai
eu bien du plaisir à l’écrire. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!