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Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai commencé par la douche et le parfum, hier la police est
venue chez la voisine elle respecte pas les consignes parfois j’ai peur de pas
vivre assez vieux pour voir le pays rétablis… Quelques minutes encore et il
sera minuit… C’est difficile cette nuit de mettre en mots l’espoir… Côté
commerce tout est toujours fermés. Je sais pas lesquels vont survivre à la
pandémie, à Montréal c’est mort… Cette crise fait le bonheur de certains poètes
qui y voient la fin d’un monde, pour contrer ça j’essaye de penser fort à l’amour…
Je me suis promis de vous écrire au moins une fois par jour, de vous distraire
en vous emmenant dans mon monde… Qui est celui du senti qui regarde la mer de
mots s’échouer sur les plages de l’ignorance… Y’a beau avoir la COVID-19 les
itinérants souffrent moins quand le temps est doux. Je comprends qu’ils ont été
trahis par plusieurs pour en venir à coucher dehors, à être misanthrope… Y’a de
ça aussi dans la maladie mentale, le refus le dénie, la voisine est certaine d’avoir
raison elle refuse même l’évidence. Je l’évite… J’ai hâte de recevoir ce chèque
dont je vous ai pas encore parlé il devrait arriver bientôt… Je crois que je
vais me taper une télésérie sur Netflix, les librairies sont fermées j’irais
bien m’acheter de la lecture. J’aime pas les livres virtuel je préfère les bons
vieux bouquins… Pour les voyages on remet ça, le dernier c’était à Québec pour
un colloque sur la santé mentale. Je crois qu’avec l’épidémie tout est a
recommencé… Je racontais comment dans le plus « fort » de la
schizophrénie tout étais difficile pourtant le confinement… Je veux bien rester
chez moi mais on m’a toujours dis que ma santé mentale passait par la rencontre
de l’autre. À deux mètres? Si vous me
lisez et de votre désespoir vous souffrez, rassurez-vous tout à une fin la douleur
un jour va disparaitre… La douleur mentale je dirais. Je suis à court de mots,
j’ai plus d’imagination, j’essais de rêver… Je me fais vieux, j’espère juste qu’ils
auront pas besoin de me placer dans un centre hospitalier et de soins de longue
durée. Pour prévenir ça je reste chez moi et évite les contacts… J’ai mis de l’eau
de toilette ça me rappelle toujours mes départs en voyage mes attentes à l’aéroport,
semble que ça va prendre deux ou trois ans pour revenir au niveau de deux milles
dix-neuf, deux milles vingt avant la pandémie… Hier on a eu une rencontre
virtuelle de mon groupe d’entraide c’était bien… J’ai presque terminé, quelques
mots encore parfois à la fin j’étire, en ce moment je sais pas pourquoi je
pense à l’hôpital… Lâchez-pas on y est presque, à trop chercher le normal on
devient fou… Voilà avec quoi je vous accompagne cette nuit, conclusion j’espère
que ça vous a plu. Comme toujours je vous remercie d’avoir-lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Beaucoup apprécié la réunion zoom d’hier par contre j’ai pas eu beaucoup
de réaction sur mon texte d’hier… Enfin… J’hésite à vous écrire de mon senti. C’est
la soirée du dimanche à lundi, ce matin j’espère avoir du courrier… Me reste
que les communications à payer. Je cherche quel angle prendre et ne pas être un
béotien muet… La difficulté de dire est toujours présente, la dernière fois que j’ai pris l’avion mes confrères
passagers croyaient que j’étais médecin. Je m’ennuis déjà de l’époque d’avant
la COVID-19 ou on pouvait partir quand on voulait , mon dernier départ auras
été pour San-Francisco … Je pense au musée Beat, à la librairie City Lights…
Des pans d’histoire… Dehors je sais pas pourquoi un chien jappe… J’aimais bien
flâner dans le câble car ça donne rien de retourner en arrière à part peut-être
cette nostalgie que me fait vivre le parfum ça me place dans un mood très
agréable… Les hippies ça n’existe plus ce n’étais qu’une mode, je sais pas sous
qu’elle dénomination vont les jeunes d’aujourd’hui, hipster? Ils prennent
beaucoup moins de place que nous, me
souviens de cette chanson. « Almost cut my hair » https://www.youtube.com/watch?v=p1M3-m9VDqc c’étais très peace and love pas
longtemps après surgirais les crânes rasés et les anarchistes nihilistes du
mouvement punk… C’est vieux toute cette musique et toutes ces modes, j’aurai
passé au travers tout ça pour me rendre à la menace mortelle de la COVID-19… C’est
l’autre qui racontais je voudrais pas crever… Je pense à ce représentant du lobby
des armes canadiens qui parlait de ses membres comme des grassroots people,
évidemment je traduirais ça par gens du terroir qui évoquent de bonne grosse
pâte qui feraient pas de mal à une mouche… On nous vendait la musique comme si
elle changerait le monde pourtant toutes ces années les guerres n’ont pas cessé
les gens ont toujours faim… Avec le temps on est devenus plus sophistiqués, on
écoutais du jazz en faisant les dandys à la manière d’Oscar Wilde… On se
prenait pour Dorian Gray, on croyait avoir vendus notre âme dans une conception
très petite bourgeoise du démon, de satan… Hé oui! On est resté jeune tout
autour de nous à pris la patine de l’âge mais pas nous on avait trouvé la
fontaine de jouvence… Est venus un moment où l’alcool ne nous grisait plus, on
ne dormais plus… Voilà! Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus, j’ai
abandonné mes rêves d’éternité, j’accepte de devenir vieux le pire est derrière
moi, tout à coup y’a un parfum de tabac pourtant je ne fume plus… Je vais
terminer comme ça dans le silence de celui qui essais de « dire ».
Quelques mots encore avec la peur de la mort, je reste chez moi confiné. Je
pourrai pas raconter ailleurs qu’ici… J’espère que celui-là vous a plu moi j’ai
eu bien du plaisir à l’écrire. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Je vais être scatologique, je suis dans la merde. La cuvette des
toilettes, la bolle comme on dis, est bloquée… J’ y ai vidé deux bouteilles de
débloquant ça a rien donné. J’ai fait mes besoins en croyant qu’elle étais débloquée
maintenant elle est pleine de merde, c’est répugnant ce que je fais… Les étrons flottent… Ces
conneries là c’est pas de la littérature ça prend quand même de l’humilité pour
la débloquer… Y’a rien a faire, j’ai essayé avec un siphon, un vieux cintre, ça
veux rien savoir. J’attends en espérant qu’avec le temps elle se vide un peu… C’est
pas très délicat cette nuit… Ça m’écoeure j’avais pas besoin de ça! Je passerai
pas la nuit à contempler la cuvette en attendant qu’elle se débloque…Ça me
paralyse cette histoire là… Je sais pas comment faire, c’est peut-être bloqué
chez le gars d’en bas… Juste signaler à mon lecteur de Deux-Montagnes que j’ai
acheté le téléphone qu’il m’a conseillé, j’attends juste qu’on me le livre…
Entre les fécès et le téléphone c’est pas très poétique, je vais dire comme
Lisa Leblanc mais au premier degré « Ma vie c’est de la marde! » https://www.youtube.com/watch?v=kF7DW_mZatA Quand viens le temps de me torcher je suis
plus capable, ça risque pas de débloquer aujourd’hui les épiceries sont fermées
et je peux pas acheter de débloquant… J’essais de me trouver une façon de vider
la cuvette sans tirer la chaîne… Je pensais prendre le sceau et le remplir avec
l’eau sale mais je sais pas où le vider… Je laisse ça la, je préfère vous
écrire, ces accidents là ça développe ma paranoïa… Je me demande qui est venus
boucher ça? Pourtant je vie seul… Ma salle de bain ressemble aux toilettes mal
entretenus des cafés ouvert vingt-quatre heures avant la COVID-19… Je crois que
les toxicomanes y jetaient des seringues souillées, j’avais écris se dingue…
Pour ceux qui dorment pas voilà une superbe chanson, Insomnie Blues https://www.youtube.com/watch?v=Ijwt9BxKkmo une interprétation de Luce Dufault… Café,
restaurant, bistro, bars tout est fermé faut rester isolé confinement oblige. J’ai dormis un peu , ai rêvé que j’étais avec une
jeune fille et son père c’étais l’hiver, à Montréal ils essaient de reprendre
le contrôle sur la COVID-19… La nuit est presque terminé, je rêve encore de région
française ce seras pas possible d’y aller avant un bon moment… Tous les pays
victimes du coronavirus se replient sur eux même on pense achat et
développement local… La cuvette est encore complètement bouché, ça m’irrite et
ça m’ennuis. Plus tard ce matin je vais emprunter le siphon du concierge… J’aimerais
beaucoup réussir à débloquer, tout ça brise le confinement je suis obligé d’approcher
les voisins… Six heure du matin j’ai emprunté le siphon du voisin ça fonctionne
pas. Je vais attendre un peu et m’y
remettre, c’est la conclusion quelques mots encore pour terminer. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Yes sir!!! J’ai réussis à
débloquer!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’y vais tout de suite avec mon senti sinon mon ressenti, les mains ne
sont que démangeaisons c’est fatigant mais puisqu’il faut les laver souvent. La
voisine tousse comme si elle avait la COVID-19 je vais me tenir loin… Ça
deviens de plus en plus difficile de vous écrire… J’ai pas envie de vous
raconter mes problèmes de plomberie… Cette semaine je réfléchissais sur le fait
de n’être pas du bon milieu pour être écrivain, l’expression de la sensibilité
humaine c’est pas fort dans les machines shops, on a affaire à du métal du compound
de l’huile et des machines… la poésie ça tiens de l’antithèse dans les
usines, le décalage entre ce qu’on voulait que je sois et ce que je suis… J’essais
de m’accomplir par l’écriture, je sais c’est de la folie mais puisque les « asiles »
n’existent plus on fait avec… Y’a longtemps déjà j’ai quitté la banlieue pour
recevoir des soins ça a pas empêché ma débâcle. Je pense à mes problèmes
téléphoniques je crois être sous écoute mais ma connexion fonctionne mal qu’avec
un seul de mes lecteurs, ce sont de petits ennuis… Bien que j’aime beaucoup
quand je sens bon je vais essayer d’économiser le parfum… Je sais vous croyez
que je serais mieux d’aller m’occuper des vieux plutôt que d’écrire mais j’en
suis un vieux dans le dé-confinement ma job c’est de m’occuper de moi tout
faire pour ne pas alourdir la machine de soins. Hier j’ai eu un souper en
cadeau, une croquette de saumon sur une macédoine de légumes c’étais bon… Tous
les soirs comme ça je rajoute à mon « édifice littéraire »… Voilà
minuit approche, je sais pas quand vous aller me lire, je pense à cette
assurance domicile que j’ai. J’espère ne jamais avoir à m’en servir… Je sais
pas si elle me lis mais je tiens à féliciter ma petite cousine qui a reçu une
bourse d’étude, bravo! Je reviens à comment je me suis trompé d’institution
plutôt que l’université j’ai eu besoin de soins dans la bâtisse vétuste de l’hôpital…Fou
oui! Mais un fou cultivé pardonnez-moi. Je trouve pas, je trouve plus dans mon
grand vide cérébral… Avec la COVID-19 tout s’est arrêtez on reste chez soi, y’a
un voisin qui gueule je ne sais pourquoi… C’est le printemps, il a fait assez
chaud pour que j’ouvre la porte… Je dois rester confiné… Ce que j’écris c’est
pas une grande avancée dans le monde « littéraire » J’ aurais étudié
je serais devenu prof qui selon moi ont rien à voir avec les enjeux de la
littérature… Voilà! Encore quelques mots de ma prétention, je veux bien qu’il y
ais autant de façon d’aborder ça que d’écrivains. J’arrive à la très difficile
conclusion, j’arrive pas à terminer avec quelque chose qui a su sens, ça y est!
C’est fait! J’y arrive, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Je prends mon souffle, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore avec ma folie d’écriture un journal de confinement…
Prisonnier de la météo, du temps qu’il fait et de la distanciation sociale… Je
réfléchis à ce que je vais vous écrire, avec mon lecteur de Deux-Montagnes la
ligne téléphonique est très mauvaise. Je vais donc sur ses conseils acheter un
autre téléphone… J’ai juste envie de me recoucher, souvenir de cette enfance où
je ne lisais que des illustrés… On pourras pas partir en voyage avant
longtemps, je crois que c’est l’appareil de mon lecteur qui est sous écoute…
Pourquoi? Je sais pas on est pas des menaces à la sécurité nationale… On
complote pas, le complot je le vie il est contre moi, toujours de la folie… C’est
le senti de mon énorme et inutile sentiment de culpabilité… Toujours à la
recherche du comment dire… Pour arriver à l’expression sans me détruire… J’ai
dormis un peu, je crois que vous attendez avec impatience la parution de ce
texte. Je me souviens plus quel repas j’ai fait, j’ai pas de raison d’écrire d’ailleurs
je sais plus pourquoi? Au départ je crois que je cherchais une délivrance, je
sais que plusieurs d’entre vous pourraient faire la même chose… J’ai vu à la
télé un type bénéficiaire de la sécurité du revenu qui remplissait tous les
clichés du prestataire, les journalistes devaient le savoir c’était pathétique…
Cette semaine j’ai contacté l’amie médecin de la journée d’éthique, je devrais
recevoir le dédommagement dans quelques jours. J’ai regardé dehors si la
voisine attendait pas ses « copains » y’avait personne… Ça dors dur les
prestataires, j’oublie souvent que la voisine a un problème de santé mentale,
je l’entends ronfler… Je suis trop vieux les plus jeunes pourront pas se
reconnaitre dans ce que j’écris, ce soir je vous illustre ça avec l’édifice qui
a remplacé les Twins Towers… Je reviens à mon senti essais de vous le faire
voir, de vous faire balancer une sorte de douleur intérieure. Je suis malheureux
je ne peux plus partir y’a déjà une difficulté
à rester confiné, comme un hamster je courre dans ma cage sans jamais
aller loin… L’édifice c’est le One World Trade Center… On s’entend que pendant
le confinement les villes dorment c’est le désert humain. Hier j’ai parlé parfum avec l’intervenante,
lui ai raconté comment j’aimais mon eau de toilette… La travailleuse sociale a
téléphoné pour prendre des nouvelles, je lui ai signalé que j’aimerais avoir
des masques… J’ai une mélodie de Fauré dans la tête… Je me répète j’aurai écris et souvent dans la
nuit avec de la difficulté à qualifier ces écritures nocturnes… La conclusion
approche, la semaine prochaine graduellement ce seras le dé-confinement, moi je
vais rester chez moi… Voilà! On y est presque n’ hésitez pas à commenter, comme
le premier ministre dis les beaux jours sont devant. Je termine c’est l’épilogue,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous tiens encore un
peu, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je suis paralysé, je crois que quelqu’un qui me veux du mal m’a
contacté. Ça fait trop longtemps je sais pas ce qu’elle vient faire dans ma
vie, virtuelle mais quand même… Y’a des gens tout ce qu’ils veulent faire c’est
détruire pourtant ils ont qu’à laisser faire le COVID-19… Je m’étais fait voler
mon portefeuille dans son atelier quelqu’un m’avait téléphoner pour me dire qu’il l’avait retrouvé… J’ai pas
besoin de gens malhonnêtes autour de moi… Quand même je sais pas si c’est elle
ou pas, je préfère m’en tenir loin… Son
compte exige une vérification ça m’en dis beaucoup… Je me suis fait un sandwich
au creton, il était bon… Je me cacherai pas, je sais qu’elle m’aime pas… Ce
soir c’est comme ça je me sens victime d’un vol et même d’un viol… Voilà ce que
j’avais écrit pour elle https://usineapaysage.blogspot.com/2008/05/bernard-saulnier-lusine.html Ça fait déjà douze ans y’a de l’eau qui a
coulé sous les ponts… Vaux mieux que j’oublie cette vieille histoire…
L’humoriste a fait le journal d’un confiné https://www.youtube.com/watch?v=bToREcfSc0E moi l’humour j’aime pas ça probablement parce
que je m’y retrouve. J’ai toujours l’impression qu’on se paye ma gueule… Bon!
Faute de mieux je reviens avec mon senti, je sais pas pourquoi je pense aux
motards criminels… Tout à coup y’a l’odeur de fumée de cigarettes… Ce soir j’ai
lu que c’est pas nécessaire d’avoir vécu des abus dans son enfance pour devenir
alcoolique, juste un penchant pour l’alcool est suffisant… Me suis remis à la
lecture sur le rétablissement… Ça me rend triste qu’on prenne contact avec moi
pour me faire du mal… Je sais vous allez dire que je suis paranoïaque… C’est
vrai je me méfie et je vieillis j’aimerais qu’on me dise que je suis dans
l’erreur mais j’ai peur… L’ami préférait m’entendre dire la prudence plutôt que
la paranoïa… Je crois qu’il pleut… J’attends un dédommagement, ça devrais
arriver bientôt l’amie médecin s’en est occupé… Je devrais pas écrire ça c’est
de l’ordre de l’intime comme nos pères qui refusaient de dire le montant de
leurs paye…. J’ai pas encore réalisé pourquoi j’écris autant, oui j’aime ça
mais c’est plus profond faute d’avoir de l’ordre dans mon studio j’aimerais en
avoir un peu dans la tête… Viens d’écouter Baudelaire dis par Reggiani, faut
rester humble devant du génie pareil… Lentement tout est au confinement, on y a
gardé les amis de Gatineau… J’ai peur d’une deuxième vague, je vais rester chez
moi, je regarde certaines personnes passées elles font comme si il se passait
rien!!! Voilà c’est jeudi je termine c’est toujours difficile… Le gars d’en bas
gueule je ne sais quoi, y’a quelques années j’aurais été bouleversé… Quelques
mots encore avant d’aller au lit… Y’a pas que les politiciens qui remercient,
moi aussi je vous remercie tous et toutes tant que vous êtes pour vos lectures
attentives. Comme toujours encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui il a fait très beau, ce soir on annonce de la pluie,
démarrez comme ça c’est frôlé l’insignifiance… Quand on sait plus comment
qualifier quelqu’un on dit de lui qu’il est poète… J’ai remarqué qu’on parlait
beaucoup plus des jeunes poètes que des vieilles barbes comme moi, c’est l’affaire
de la jeunesse bientôt ils seront plus sérieux… Quoi que l’art en général soit
affaire de jeunes les gros sous viendront plus tard avec les mécènes. En
attendant on gribouille quelques mots en espérant passés à la postérité, on est
pas sortis de l’auberge… Je pense que tout ça a affaire avec l’orgueil on
oublie l’humilité… Quand on dis ça tout est dit, il a pas de vrai boulot c’est
un naze, un bon à rien poète! Faut voir! Le peuple d’Hochelaga-Maisonneuve
préfère beaucoup les cols bleus aux poètes… La poésie c’est du décervelage de
prolétaire jean foutre… Va! Va! Prend ta serpillière et ferme ta gueule pense
pas aux honneurs fait du boulot d’honnête homme… C’est comme ça mon senti ce
soir… On se voit immense traversant la langue française comme un désert pour
arriver à un oasis taris qui ne nous a laissé que quelques mots au royaume de l’indicible…
On nous demande de faire du télétravail, ça ressemble un peu à ça… Je pense au
Cantouque du regretté Gérald Godin, ils lui ont laissé un mur métro Mont-Royal.
Je suis pas certain que les gens qui passent par-là sachent qui c’est… C’est
pour vous que j’écris tout ça dans la solitude du confinement, je veille… On
peut plus se serrer la main ni se faire un câlin je vous en fais un virtuel en
pensant à la super-maman et aux enfants quand au père qu’il se débouche une
bière en mon honneur… J’entends les ignorants dire que la poésie c’est une affaire
d’efféminé, mais non c’est brut et crû de langage ordinaire… Je pense aussi à
tous mes neveux et nièces et à leurs enfants, j’ai hâte pour eux d’aller jouer
dehors… J’aime bien être libre d’écrire ce que je veux sans pensés à un éditeur
pour qui je devrais écrire sur commande… J’entends un avion qui passe, pense à
Airbus, à Boeing à Embraer à Bombardier
à tous ces avions cloués au sol… Y’a aussi mon lecteur technicien à la
Rolls-Royce qui entretien les moteurs, je me sent en sécurité sur les vols, j’ai
hâte au prochain départ mais je crois pas que ce seras de si tôt… Mon senti je
peut pas l’écrire autrement que dans ce que vous venez de lire… Voilà! Vous y
êtes presque c’est la conclusion… Ce soir la schizophrénie s’est pas laissé écrire,
soyez indulgent je vous écris toujours amicalement… J’ai de plus en plus de
cheveux blanc, pense au courrier ce matin. J’ai pas à sortir j’irai prendre une
marche autour du parc, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard