jeudi 23 avril 2020

Esprit


Bonsoir! Bonjour! Je débute avec un merci pour les bons mots de tout le monde à propos de ce blog. Je pense au masque qu’il va falloir porter, au dé-confinement après des semaines d’enfermement j’ai compris qu’il fallait sortir pour être immunisé. J’ai plus de soixante ans je refuse je reste chez moi. Je viens de regarder la série Freud, en plus d’être coké il avait un de ces inconscients fertiles qui prêtait à l’illustration, il me reste le dernier épisode à regarder… Ce matin je participe à une vidéo conférence sur la résilience, j’ai écrit un court texte que je vais lire… Je vous écris et tout à coup je pense à l’humilité, j’en ai besoin… J’ai un peu le trac… Y’a du monde dehors je sais pas ce qu’ils font on est confiné faut rester chez soi, c’est des gens comme ça qui propagent le COVID-19… Je suis un peu troublé avec les nouvelles directives du gouvernement, je reste avec on tousse dans son coude, la distanciation sociale deux mètres du voisin et pas de sortie je reste chez moi… J’ai peur de cette bibitte là, je me fait vieux … C’est mon senti, je regrette infiniment d’être incapable d’apporter de l’aide au Centre hospitalier de soins de longue durée. Je crois pas que ça aiderais d’aller péter une psychose là… J’ai pas encore reçu de courrier, je pense au confinement à comment c’est devenus difficile voire impossible de voyager… Vendredi c’est le dernier du mois d’avril… Je devrais être à genoux et prier un peu, ça peux pas faire de mal… Après Freud j’ai une autre série à regarder, mes visionnements ont pris une autre direction des séries de voyage je suis passé aux dramatiques… Ça me change les idées je suis loin du COVID-19… Je commence à être vide, je peux pas toucher à mon inconscient ça me prends quelqu’un d’autre… Je vais peut-être aller acheter de l’eau de toilette à la pharmacie et voir en même temps si ils ont pas des masques… L’eau de toilette que je préfère elle est disponible qu’à une seule pharmacie mais je pense que le service des cosmétiques est fermés, distanciation sociale… Si on embaume de parfum l’air à deux mètres de sois est-ce qu’on va mieux? Vendredi c’est presque le week-end j’en connais qui on hâte que le confinement  sois levé pour aller travailler… Je sais pas pourquoi je pense à cette enseignante qui avouait travailler dans le public pour envoyer ses enfants dans le privé, c’est pas rapport…. Voilà!!! On y est presque encore quelques mots, je pense à l’école secondaire y’a presque cinquante ans, ils ne m’en seras rien resté que l’odeur de la taverne pendant les cours que j’avais foxé… Même avec la maladie aujourd’hui je trouve que ça a passé vite… Votre humble serviteur, pauvre vieux fou donne dans l’écriture c’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Désespérez pas ça y est, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 22 avril 2020

Arraché


Bonsoir! Bonjour! J’ai mangé des petits gâteaux au caramel et je bois un café. Je dis merci pour les bons commentaires quelqu’un dans l’édifice s’amuse à claquer les portes… J’ai peur des mauvais esprits quand on me parle de vie spirituelle… Le gouvernement fédéral déploie l’armée pour nous aider dans notre lutte contre la COVID-19… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire j’observe j’entends et j’écoute mon senti… J’essais de nommer ce que je vie, je réalise que j’écris presque toujours la même chose, j’arriverai jamais à faire parler mon inconscient, l’écriture ça va un peu dans cette direction là … C’est la nuit la circulation automobile est pas rétablie. Je veux pas vous insulter en appliquant intégralement mon écriture automatique, une sorte d’analyse écrite, quelqu’un m’a déjà dit être effaré par le non-dit et l’incompréhension de ce genre d’écriture, il trouvait que c’était de vain effort, pourtant je suis certain que vous pouvez voir dans mes textes ce que je ne vois pas, s’agit pas  juste de filer la métaphore mais aussi de dire l’inconscient pour espérer exprimer le rétablissement, c’est important… On lis toujours quelque chose entre les lignes j’espère que ça ne vous fait pas peur… Je pense au ça de Lacan que j’ai jamais compris, c’est un concept trop fort pour ma petite tête, je sais pas si mes fautes de frappe au clavier veulent dire autre chose que l’erreur… Ça vaux rien ce que je vous écris là, je suis pas sur la banquette d’un psychanalyste… C’est quand même dans mon écriture, vous êtes mes interlocuteurs privilégiés parfois quand je l’écris je le réalise… J’ai rencontré un psychiatre pendant des années sans jamais m’ allonger ces rencontres étaient courtes et furtives… J’avais tant à dire mais une fois dans son bureau je réalisais bien qu’il n’y avait rien à dire que c’était une maladie et qu’il fallait laisser passé… Le psy c’était quand même un ami pendant la psychose… Je sais pas comment ils font pour soigner mes pairs en ces temps de confinement, le temps se prête guère à la psychose, à la bipolarité, à la schizophrénie. Je crois que les autorités vont nous parquer tous au même endroit et nous soigner en essayant de détecter l’infection à la COVID-19… Souvenir de ces longues matinées dans l’antichambre du psy, même si j’étais toujours d’avance jamais il ne m’accueillait  avant l’heure… Parfois des bénévoles nous offraient un jus ou un café avec quelques biscuits… Parfois mon rendez-vous était en même temps que mon injection d’antipsychotique retard, ça fait longtemps tout ça je vous en aurai jamais raconté autant… COVID-19 on entends pas beaucoup parler de maladie mentale, le confinement a une grande influence sur l’état d’esprit, c’est l’angoisse de la maladie, la paranoia… Je crois que certain malade ont jamais été aussi heureux d’être confiné chez eux , c’est quand même lourd… Voilà! J’y suis arrivé c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard






mardi 21 avril 2020

Construire


Bonsoir! Bonjour! Les plus sensibles diraient c’est la fin du monde il fait tellement froid et les journées sont tellement sombre… Je crois que ne pas arriver à vendre tout le pétrole est une bonne chose, la planète va se reposer… En partant je parle de fin du monde parce que j’ai peur de ce que je ne connais pas… C’est terribles les démangeaisons que j’ai aux doigts, je mets de la crème… C’est mercredi milieu de la semaine j’attends du courrier j’hésite à l’écrire j’ai peur que ça retarde la réception… Je pense à ce que je vais vous raconter de mon senti cette nuit. Je suis pas grand-chose, je tiens quand même à vous écrire pendant ce confinement de la COVID-19, ça me permet de résister et de garder les mesures, lavage de mains, distanciation, et confinement bien actives. Je pense à la place de la défense à Paris, c’est vide y’a personne… Les voyages que je n’aurai pas fait et tout le temps que ça va prendre avant de pouvoir à nouveau partir… Une pensée à tous mes lecteurs, lectrices confinés… J’essais toujours d’avoir une belle prose, c’est difficile… Je mange trop de bonbons c’est de là que viennent les démangeaisons… Ouais! J’ai pas de grand sujet, mon propos c’est moi, ce que je suis ce que je sent toujours dans la difficulté à nommer, ma prose est bien inutile, la douleur intérieure se laisse pas capturer comme ça dans un lourd désir de dire… Je trouve pas comment qualifier mon senti, lourd? Malheureux? Il est jamais dans le bonheur… Ce que j’écris c’est pas une plainte j’accepte… Je remarque que je qualifie pas souvent, je suis trop triste, pour moi le senti est difficilement qualifiable c’est malheureux… Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à ce tenancier de bistro que je fréquentais, il me démolissait et je prenais les coups… La crise seras longue je crois peut-être assez pour avoir de nouveau lecteurs. J’entends des portes s’ouvrir et se fermer dans le corridor, j’ai vérifié y’a personne… Me suis préparé un café, les rues du Goulag occidental sont désertes… Je sais pas si ça vous réjouis de me lire moi ça me fait plaisir de vous écrire… Présentement je lis un roman qui ressemble à un exercice de style trop parfait c’est pas intéressant. J’ai toute les misères du monde à terminer sa lecture. Ouais! Comment vous écrire à nouveau, c’est comme si j’avais tout dis, y’a une âme vide pourtant… Je tourne en rond voyons! Ce seras l’épilogue pour ce soir, je me suis trouvé quelque chose d’autre à visionner à la télé… Je sais pas si vous écrire comme ça c’est une bonne façon de faire, tout le monde semble beaucoup plus laconique… Y’a beaucoup de one liner moi je suis incapable de tout ramasser dans une phrase… Quelques mots encore et je termine, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je conclus en espérant vous revoir dans une prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 20 avril 2020

Chaise


Bonsoir! Bonjour! C’est une soirée très ordinaire en temps covidien. J’entends le téléphone sonner chez les voisins. Je me rappelle que ça a pris beaucoup de temps avant que j’ais le service téléphonique… Hier j’ai lu un texte que je compte présenter dans un atelier virtuel du Recovery College, le centre d’apprentissage santé et rétablissement. Je suis un peu timide j’espère que je ferai pas un fou de moi… J’ai aussi faIt les courses en gardant une bonne distance avec les gens… Semble que ça se termineras pas de sitôt ce confinement, va falloir apprendre une autre façon de vivre. J’ai assez de provision, je peux rester chez moi un moment… Hier je me disait je sortirai plus jamais de chez moi mais c’est trop difficile,  toujours le souvenir du bonhomme dans la maison de chambres qui passait tout son temps couché et qui ne sortais qu’à la fin du mois pour aller à la banque changer son chèque de pension. Il s’habillait « swell » comme on dis en prenant des allures de millionnaire en taxi… La force du confinement fait que  je ne sors que pour marcher autour du parc… Tout ça c’est loin de l’émotion que j’essais toujours de rattraper… J’écouter le poète scander son texte, il a le rythme, j’y arrive pas… Voilà, voilà la tête en haut le mot en bas je sais pas pourquoi c’est sur  le tas comme un canevas excetera. Et toi et toi le slam ça te dis pas, t’est juste un cas qui sait si tu pourras teinté le beat prendre le pas, la poésie c’est un peu ça, je suis fait comme un rat j’écris trop gras tout un cinéma. Le dollorama pour mettre le mot là, l’ennuis le ça, Oh là! Oh là! Tu verras y’a pas de suite juste des faux pas… Bon! C’étais mon effort pour la poésie ce soir, je suis pas David Goudreault, ni Grand Corps Malade c’est un peu trop c’est de la salade, un verre d’eau de la marmelade un accro à la citronnade… Une fois que je m’amuse comme ça j’ai de la difficulté à en sortir, même si on est en confinement la voisine reçois de la visite, c’est illégal quand même je la laisse faire, je veux pas m’infecter… C’est toujours comme ça je fait un effort, elle le détruit avec ses idioties… Elle et ses visiteurs ne veulent pas comprendre. Je sais pas trop de quoi elle souffre peut être un trouble de la personnalité limite, borderline qui interpelle tous les passants même si elle les connais pas… Je vais m’occuper de ma santé, la sienne je peux pas… Voilà! C’est presque la conclusion, la fermeture du texte. J’espère que vous aimez ça… Quelques mots encore, je vous ai donné ce que j’ai pu, j’ai fait au mieux… J’étire la soupe quelques nouilles alphabet. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Donnez-moi une chance vous y êtes presque arrivée. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard




dimanche 19 avril 2020

Trouvé


Bonsoir! Bonjour! J’ai sommeillé un peu ce soir j’ai de la difficulté à me trouver une thématique  on s’entend que c’est toujours mon senti mais je cherche un point de vue différent. Je continus à faire ce que j’ai à faire, je veux pas qu’on dise des schizophrènes c’est comme le fou du carnage en Nouvelle-Écosse… J’espère que la Gendarmerie Royale du Canada va rapidement faire la lumière là-dessus. J’ai une pensée pour les familles des victimes… Quand arrive des événements comme ça je me sent très vulnérables, c’est pour ça que j’écris, battre la stigmatisation autour de gestes insensés comme ça. Je continus à me soigner, à me rétablir et tout devrait bien aller même si certains ont un regard critique sur les médicaments que je prends, ça me fait de la peine, je croyais pas qu’il y avait encore des red necks pareil. J’appelle ça des intégristes de la sobriété, on accepte que vous soigniez un bras cassé mais pas une maladie mentale… Je cesse cette médication et je me retrouve dans le trouble, la police à mes trousses et ça donneras raison à tous les détracteurs de la maladie mentale plus exactement la schizophrénie. Beaucoup aimé ma rencontre familiale virtuelle hebdomadaire, on s’est bien amusé… Les petits enfants auront des souvenirs informatiques des vieux mononk… J’ai confondus le père des quatre enfants de la super-maman avec mon neveu Vincent Tiger nain… C’est la soirée vous écrire m’aide à la passé de façon constructive. Je sais pas ce que j’ai j’arrive pas à terminer la lecture d’un roman, probablement parce qu’il est pas très bon, faut dire que la télé est très abordable et prends beaucoup de place… Hier avec l’ami on a eu une discussion sur le sens du mot prosodie que j’utilisais à mauvais escient. Je vais me corriger, je vous parle pas ça ne peut être de la prosodie… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a aidé à me procurer  l’application  Zoom je vais pouvoir faire plusieures réunions… Aujourd’hui j’ai une rencontre pour mettre au point un atelier sur le confinement… Je vous écris toujours avec ce malaise de pas avoir étudié, de manquer d’élégance… Je veux pas être comme beaucoup d’autre poète par défaut, l’écriture pour moi c’est viscéral… J’aime bien donnez à lire même si c’est pas le Sélection du Reader’s Digest qu’on peut amener au petit coin et lire en trônant… Voilà c’est lundi, les gars de la construction retournent au travail… Ailleurs des gens qui souffrent de maladie mentale ont besoin d’aide le confinement est trop lourd, la psychose les guette. Parfois juste l’exprimer ça suffit pas, on décompense voilà! Ce soir je me serai pas arracher les tripes c’est toujours une tentative d’expression de mon senti… Quelques mots encore pour en arriver à une conclusion qui, c’est toujours important pour moi, a du sens… J’ai pas dit mais j’ai écrit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


Cactus


Bonsoir! Bonjour! On gagne une bataille, le plateau,  mais la guerre n’est pas gagné. Restez chez vous et si malgré tout vous sortez pratiquez la distanciation sociale… Cette nuit je suis insomniaque je cherche quelque chose qui n’existe pas, c’est ma part d’angoisse… J’aime bien ce moment où je me retrouve devant mon écran à vous écrire, ça m’apaise… J’ai beaucoup regarder la télévision, le film du grand Martin Scorsese The Irishman avec en vedette Robert DeNiro et Al Pacino deux immenses comédiens dans un magnifique et sobre film de gangster… Je crois que je vais revenir à mon senti… Je cherchais un petit sac de couleur rouge mais je réalise que j’en ai jamais eu sauf en rêves… Je pense aux alcooliques actifs, les bars sont fermés, ils sont confiné chez eux et ils boivent leur solitude à en mourir. C’est vraiment le printemps, j’espère que les gens se lâcheront pas lousse dans le confinement, qu’ils n’abandonneront pas… Pour aller dans le plus intime je vous avoue que je prie, un long soupir de prière… Le film que j’ai regardé se passait en partie sur là côte est des États-Unis une bonne partie à New-York je crois, c’étais la vie du syndicaliste Jimmy Hoffa, l’histoire des teamsters des chauffeurs de camion, un syndicat très puissant dont on entends plus parler… J’ai beaucoup  moins de difficulté à écrire la nuit… Parfois la vie de certains hommes fait de bons scénarios… Y’a les pompiers qui passent, c’est dimanche les épiceries sont fermées, je vais y aller demain… J’y arrive pas, j’y arrive plus à nommer ce que je sent et ressent… Écrire la longue plainte du vieil homme qui ne veut pas mourir surtout survivre… Cette nuit je vais regarder ce qu’il y a de films intéressant sur Netflix… Vraiment incapable de nommer ces sentiments qui m’habitent… Bon! J’ai dormis encore un peu, me prépare un café… C’est toujours la pandémie de COVID-19, ai mangé quelques biscuits feuilles d’érables, cette année c’est impossible d’aller à la cabane à sucre… Je pense à la complainte du phoque en Alaska. J’ai jamais quitté le Québec pour longtemps, je rêvais pas d’ailleurs meilleur. J’ai jamais quitté mon pays pour longtemps, la vie s’est chargé de m’alourdir avec la schizophrénie… J’en ai plus tellement à vivre, l’ami me disait que lorsqu’il serait à nouveau possible de voyager que ce serait pas cher… C’est possible, semble qu’en France ils remplissent les avions sans respecter la distanciation sociale… Je trouve pas les mots « l’écrivaine » parlait des mots pour le dire, un grand livre c’est comme ça que je peux ressentir le silence accablant… Il est pas question d’un grand cri faut respecter la nuit… Quelques mots encore pour terminer, la difficulté apparait à la conclusion, à l’épilogue… Je vous aurai encore raconté sans réussir… J’écris et m’exprime comme le cactus qui pique ça a pas de bon sens… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 17 avril 2020

Étonnement


Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux mains, je met de la crème, toujours confiné je suis abattus, désolé… Y’en a encore pour plusieurs semaines… Y’a plus personne en vacance plus de touristes, tout est fermé vide… Je me suis promis de vous écrire à chaque jour, y’a un gars qui gueule dehors, je sais pas ce qu’il fait là… Faut aplatir la courbe des gens meurent, je crois que nous sommes dans le pire de la crise… Comme toujours j’essais de traduire mon senti en mots, c’est difficile… Je devrais être habitué au confinement pour moi la schizophrénie a longtemps été une sorte de confinement vous le savez… J’aime bien vous écrire dans cet état de demi sommeil, hier j’ai fait la lessive ai retrouvé des jeans que je croyais disparus enlevé par l’agent du complot, il me poursuit c’est de la folie… J’ai toujours aimé la nuit, un temps où tout est fermé, où on a finis de chercher quoi que ce soit surtout de l’emploi, la nuit c’est le confinement sans précédent, on reste chez soi, les cafés les bars sont fermés, je trouve ça bon pour le moral… Je partirai pas de si tôt, hier j’ai vu un reportage sur Venise désert, les gens sont très content, ils voient leurs magnifique ville d’un autre œil… Je pense que le tourisme c’est pas mal finis, dans le futur ça va coûter cher, je crois même que certains voyages, certaines visites seront limités… J’ai réussis à voyager un peu avant que tout ça arrive, me reste qu’à regarder mes photos. Cette nuit je réalise que rien ne presse j’ai aucun endroit où aller c’est le vide par confinement… Ouais! Faut rester chez soi… J’aurai bien aimé mes passages dans différents aéroports, dans le moment les avions sont cloués au sol… Je réussis jamais à tenir une ligne éditoriale, c’est toujours à propos de mon senti… J’ai pas besoin d’être conscient de ceux qui n’aiment pas que j’écrive c’est pas pour eux que je le fait c’est surtout pour moi… Je suis incapable de faire de la « bullshit » cette nuit y’a un parfum de croissant chaud. Ça se promène dans ma tête, j’arrive pas à fixer quelque chose qui ressemble à mon senti. Cette nuit dans le goulag occidental on entends des camions hurler, y’a beaucoup plus de circulation, peut-être parce qu’on a sortis certains travailleurs du confinement… Mais non j’irai pas travailler au champ je suis trop vieux, ma part d’aide je la fait en vous écrivant. J’espère que ça vous sort un peu de votre quotidien de confiné… Ma solitude chantait le métèque parfois elle me pèse, j’en sort quand je vous écris, c’est toujours la même chose le même propos de distanciation sociale… Ce que vous lisez est beaucoup plus loin qu’à deux mètres de vous, voilà je termine sur cette bêtise, c’est la conclusion je suis pas assez menteur pour que ce sois bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard