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Bonsoir!
Bonjour! Je débute avec un merci pour les bons mots de tout le monde à propos
de ce blog. Je pense au masque qu’il va falloir porter, au dé-confinement après
des semaines d’enfermement j’ai compris qu’il fallait sortir pour être immunisé.
J’ai plus de soixante ans je refuse je reste chez moi. Je viens de regarder la
série Freud, en plus d’être coké il avait un de ces inconscients fertiles qui
prêtait à l’illustration, il me reste le dernier épisode à regarder… Ce matin
je participe à une vidéo conférence sur la résilience, j’ai écrit un court texte que je vais lire… Je vous écris et tout à coup
je pense à l’humilité, j’en ai besoin… J’ai un peu le trac… Y’a du monde dehors
je sais pas ce qu’ils font on est confiné faut rester chez soi, c’est des gens
comme ça qui propagent le COVID-19… Je suis un peu troublé avec les nouvelles
directives du gouvernement, je reste avec on tousse dans son coude, la distanciation
sociale deux mètres du voisin et pas de sortie je reste chez moi… J’ai peur de
cette bibitte là, je me fait vieux … C’est mon senti, je regrette infiniment d’être
incapable d’apporter de l’aide au Centre hospitalier de soins de longue durée.
Je crois pas que ça aiderais d’aller péter une psychose là… J’ai pas encore
reçu de courrier, je pense au confinement à comment c’est devenus difficile
voire impossible de voyager… Vendredi c’est le dernier du mois d’avril… Je
devrais être à genoux et prier un peu, ça peux pas faire de mal… Après Freud j’ai
une autre série à regarder, mes visionnements ont pris une autre direction des
séries de voyage je suis passé aux dramatiques… Ça me change les idées je suis
loin du COVID-19… Je commence à être vide, je peux pas toucher à mon
inconscient ça me prends quelqu’un d’autre… Je vais peut-être aller acheter de
l’eau de toilette à la pharmacie et voir en même temps si ils ont pas des
masques… L’eau de toilette que je préfère elle est disponible qu’à une seule
pharmacie mais je pense que le service des cosmétiques est fermés,
distanciation sociale… Si on embaume de parfum l’air à deux mètres de sois
est-ce qu’on va mieux? Vendredi c’est presque le week-end j’en connais qui on
hâte que le confinement sois levé pour
aller travailler… Je sais pas pourquoi je pense à cette enseignante qui avouait
travailler dans le public pour envoyer ses enfants dans le privé, c’est pas
rapport…. Voilà!!! On y est presque encore quelques mots, je pense à l’école
secondaire y’a presque cinquante ans, ils ne m’en seras rien resté que l’odeur
de la taverne pendant les cours que j’avais foxé… Même avec la maladie aujourd’hui
je trouve que ça a passé vite… Votre humble serviteur, pauvre vieux fou donne
dans l’écriture c’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! Désespérez pas ça y est, à la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai mangé des petits gâteaux au caramel et je bois un café. Je dis
merci pour les bons commentaires quelqu’un dans l’édifice s’amuse à claquer les
portes… J’ai peur des mauvais esprits quand on me parle de vie spirituelle… Le
gouvernement fédéral déploie l’armée pour nous aider dans notre lutte contre
la COVID-19… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à vous écrire j’observe j’entends
et j’écoute mon senti… J’essais de nommer ce que je vie, je réalise que j’écris
presque toujours la même chose, j’arriverai jamais à faire parler mon
inconscient, l’écriture ça va un peu dans cette direction là … C’est la nuit la
circulation automobile est pas rétablie. Je veux pas vous insulter en
appliquant intégralement mon écriture automatique, une sorte d’analyse écrite,
quelqu’un m’a déjà dit être effaré par le non-dit et l’incompréhension de ce
genre d’écriture, il trouvait que c’était de vain effort, pourtant je suis
certain que vous pouvez voir dans mes textes ce que je ne vois pas, s’agit
pas juste de filer la métaphore mais
aussi de dire l’inconscient pour espérer exprimer le rétablissement, c’est
important… On lis toujours quelque chose entre les lignes j’espère que ça ne
vous fait pas peur… Je pense au ça de Lacan que j’ai jamais compris, c’est un concept
trop fort pour ma petite tête, je sais pas si mes fautes de frappe au clavier
veulent dire autre chose que l’erreur… Ça vaux rien ce que je vous écris là, je
suis pas sur la banquette d’un psychanalyste… C’est quand même dans mon
écriture, vous êtes mes interlocuteurs privilégiés parfois quand je l’écris je
le réalise… J’ai rencontré un psychiatre pendant des années sans jamais m’
allonger ces rencontres étaient
courtes et furtives… J’avais tant à dire mais une fois dans son bureau je
réalisais bien qu’il n’y avait rien à dire que c’était une maladie et qu’il
fallait laisser passé… Le psy c’était quand même un ami pendant la psychose… Je
sais pas comment ils font pour soigner mes pairs en ces temps de confinement,
le temps se prête guère à la psychose, à la bipolarité, à la schizophrénie. Je
crois que les autorités vont nous parquer tous au même endroit et nous soigner
en essayant de détecter l’infection à la COVID-19… Souvenir de ces longues
matinées dans l’antichambre du psy, même si j’étais toujours d’avance jamais il
ne m’accueillait avant l’heure… Parfois
des bénévoles nous offraient un jus ou un café avec quelques biscuits… Parfois
mon rendez-vous était en même temps que mon injection d’antipsychotique retard,
ça fait longtemps tout ça je vous en aurai jamais raconté autant… COVID-19 on
entends pas beaucoup parler de maladie mentale, le confinement a une grande
influence sur l’état d’esprit, c’est l’angoisse de la maladie, la paranoia… Je
crois que certain malade ont jamais été aussi heureux d’être confiné chez eux ,
c’est quand même lourd… Voilà! J’y suis arrivé c’est la conclusion. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Les plus sensibles diraient c’est la fin du monde il fait tellement
froid et les journées sont tellement sombre… Je crois que ne pas arriver à
vendre tout le pétrole est une bonne chose, la planète va se reposer… En
partant je parle de fin du monde parce que j’ai peur de ce que je ne connais
pas… C’est terribles les démangeaisons que j’ai aux doigts, je mets de la crème…
C’est mercredi milieu de la semaine j’attends du courrier j’hésite à l’écrire j’ai
peur que ça retarde la réception… Je pense à ce que je vais vous raconter de
mon senti cette nuit. Je suis pas grand-chose, je tiens quand même à vous
écrire pendant ce confinement de la COVID-19, ça me permet de résister et de
garder les mesures, lavage de mains, distanciation, et confinement bien actives.
Je pense à la place de la défense à Paris, c’est vide y’a personne… Les voyages
que je n’aurai pas fait et tout le temps que ça va prendre avant de pouvoir à
nouveau partir… Une pensée à tous mes lecteurs, lectrices confinés… J’essais
toujours d’avoir une belle prose, c’est difficile… Je mange trop de bonbons c’est
de là que viennent les démangeaisons… Ouais! J’ai pas de grand sujet, mon
propos c’est moi, ce que je suis ce que je sent toujours dans la difficulté à nommer,
ma prose est bien inutile, la douleur intérieure se laisse pas capturer comme
ça dans un lourd désir de dire… Je trouve pas comment qualifier mon senti,
lourd? Malheureux? Il est jamais dans le bonheur… Ce que j’écris c’est pas une
plainte j’accepte… Je remarque que je qualifie pas souvent, je suis trop
triste, pour moi le senti est difficilement qualifiable c’est malheureux… Je
sais pas pourquoi quand j’écris je pense à ce tenancier de bistro que je
fréquentais, il me démolissait et je prenais les coups… La crise seras longue
je crois peut-être assez pour avoir de nouveau lecteurs. J’entends des portes s’ouvrir
et se fermer dans le corridor, j’ai vérifié y’a personne… Me suis préparé un
café, les rues du Goulag occidental sont désertes… Je sais pas si ça vous
réjouis de me lire moi ça me fait plaisir de vous écrire… Présentement je lis
un roman qui ressemble à un exercice de style trop parfait c’est pas
intéressant. J’ai toute les misères du monde à terminer sa lecture. Ouais!
Comment vous écrire à nouveau, c’est comme si j’avais tout dis, y’a une âme
vide pourtant… Je tourne en rond voyons! Ce seras l’épilogue pour ce soir, je
me suis trouvé quelque chose d’autre à visionner à la télé… Je sais pas si vous
écrire comme ça c’est une bonne façon de faire, tout le monde semble beaucoup
plus laconique… Y’a beaucoup de one liner moi je suis incapable de tout
ramasser dans une phrase… Quelques mots encore et je termine, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je conclus en espérant vous revoir dans
une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’est une soirée très ordinaire en temps covidien. J’entends le
téléphone sonner chez les voisins. Je me rappelle que ça a pris beaucoup de
temps avant que j’ais le service téléphonique… Hier j’ai lu un texte que je
compte présenter dans un atelier virtuel du Recovery College, le centre d’apprentissage
santé et rétablissement. Je suis un peu timide j’espère que je ferai pas un fou
de moi… J’ai aussi faIt les courses en gardant une bonne distance avec les gens…
Semble que ça se termineras pas de sitôt ce confinement, va falloir apprendre
une autre façon de vivre. J’ai assez de provision, je peux rester chez moi un
moment… Hier je me disait je sortirai plus jamais de chez moi mais c’est trop
difficile, toujours le souvenir du
bonhomme dans la maison de chambres qui passait tout son temps couché et qui ne
sortais qu’à la fin du mois pour aller à la banque changer son chèque de
pension. Il s’habillait « swell » comme on dis en prenant des allures
de millionnaire en taxi… La force du confinement fait que je ne sors que pour marcher autour du parc…
Tout ça c’est loin de l’émotion que j’essais toujours de rattraper… J’écouter
le poète scander son texte, il a le rythme, j’y arrive pas… Voilà, voilà la
tête en haut le mot en bas je sais pas pourquoi c’est sur le tas comme un canevas excetera. Et toi et
toi le slam ça te dis pas, t’est juste un cas qui sait si tu pourras teinté le
beat prendre le pas, la poésie c’est un peu ça, je suis fait comme un rat j’écris
trop gras tout un cinéma. Le dollorama pour mettre le mot là, l’ennuis le ça,
Oh là! Oh là! Tu verras y’a pas de suite juste des faux pas… Bon! C’étais mon
effort pour la poésie ce soir, je suis pas David Goudreault, ni Grand Corps
Malade c’est un peu trop c’est de la salade, un verre d’eau de la marmelade un
accro à la citronnade… Une fois que je m’amuse comme ça j’ai de la difficulté à
en sortir, même si on est en confinement la voisine reçois de la visite, c’est
illégal quand même je la laisse faire, je veux pas m’infecter… C’est toujours
comme ça je fait un effort, elle le détruit avec ses idioties… Elle et ses
visiteurs ne veulent pas comprendre. Je sais pas trop de quoi elle souffre peut
être un trouble de la personnalité limite, borderline qui interpelle tous les
passants même si elle les connais pas… Je vais m’occuper de ma santé, la sienne
je peux pas… Voilà! C’est presque la conclusion, la fermeture du texte. J’espère
que vous aimez ça… Quelques mots encore, je vous ai donné ce que j’ai pu, j’ai
fait au mieux… J’étire la soupe quelques nouilles alphabet. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Donnez-moi une chance vous y êtes presque
arrivée. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai sommeillé un peu ce soir j’ai de la difficulté à me trouver
une thématique on s’entend que c’est
toujours mon senti mais je cherche un point de vue différent. Je continus à
faire ce que j’ai à faire, je veux pas qu’on dise des schizophrènes c’est comme
le fou du carnage en Nouvelle-Écosse… J’espère que la Gendarmerie Royale du
Canada va rapidement faire la lumière là-dessus. J’ai une pensée pour les
familles des victimes… Quand arrive des événements comme ça je me sent très vulnérables,
c’est pour ça que j’écris, battre la stigmatisation autour de gestes insensés
comme ça. Je continus à me soigner, à me rétablir et tout devrait bien aller
même si certains ont un regard critique sur les médicaments que je prends, ça
me fait de la peine, je croyais pas qu’il y avait encore des red necks pareil.
J’appelle ça des intégristes de la sobriété, on accepte que vous soigniez un
bras cassé mais pas une maladie mentale… Je cesse cette médication et je me
retrouve dans le trouble, la police à mes trousses et ça donneras raison à tous
les détracteurs de la maladie mentale plus exactement la schizophrénie.
Beaucoup aimé ma rencontre familiale virtuelle hebdomadaire, on s’est bien
amusé… Les petits enfants auront des souvenirs informatiques des vieux mononk…
J’ai confondus le père des quatre enfants de la super-maman avec mon neveu
Vincent Tiger nain… C’est la soirée vous écrire m’aide à la passé de façon
constructive. Je sais pas ce que j’ai j’arrive pas à terminer la lecture d’un
roman, probablement parce qu’il est pas très bon, faut dire que la télé est
très abordable et prends beaucoup de place… Hier avec l’ami on a eu une
discussion sur le sens du mot prosodie que j’utilisais à mauvais escient. Je
vais me corriger, je vous parle pas ça ne peut être de la prosodie… Je remercie
mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a aidé à me procurer l’application
Zoom je vais pouvoir faire plusieures réunions… Aujourd’hui j’ai une
rencontre pour mettre au point un atelier sur le confinement… Je vous écris
toujours avec ce malaise de pas avoir étudié, de manquer d’élégance… Je veux
pas être comme beaucoup d’autre poète par défaut, l’écriture pour moi c’est
viscéral… J’aime bien donnez à lire même si c’est pas le Sélection du Reader’s
Digest qu’on peut amener au petit coin et lire en trônant… Voilà c’est lundi,
les gars de la construction retournent au travail… Ailleurs des gens qui
souffrent de maladie mentale ont besoin d’aide le confinement est trop lourd,
la psychose les guette. Parfois juste l’exprimer ça suffit pas, on décompense
voilà! Ce soir je me serai pas arracher les tripes c’est toujours une tentative
d’expression de mon senti… Quelques mots encore pour en arriver à une
conclusion qui, c’est toujours important pour moi, a du sens… J’ai pas dit mais
j’ai écrit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour!
On gagne une bataille, le plateau, mais
la guerre n’est pas gagné. Restez chez vous et si malgré tout vous sortez
pratiquez la distanciation sociale… Cette nuit je suis insomniaque je cherche
quelque chose qui n’existe pas, c’est ma part d’angoisse… J’aime bien ce moment
où je me retrouve devant mon écran à vous écrire, ça m’apaise… J’ai beaucoup
regarder la télévision, le film du grand Martin Scorsese The Irishman avec en
vedette Robert DeNiro et Al Pacino deux immenses comédiens dans un magnifique
et sobre film de gangster… Je crois que je vais revenir à mon senti… Je
cherchais un petit sac de couleur rouge mais je réalise que j’en ai jamais eu
sauf en rêves… Je pense aux alcooliques actifs, les bars sont fermés, ils sont
confiné chez eux et ils boivent leur solitude à en mourir. C’est vraiment le
printemps, j’espère que les gens se lâcheront pas lousse dans le confinement,
qu’ils n’abandonneront pas… Pour aller dans le plus intime je vous avoue que je
prie, un long soupir de prière… Le film que j’ai regardé se passait en partie
sur là côte est des États-Unis une bonne partie à New-York je crois, c’étais la
vie du syndicaliste Jimmy Hoffa, l’histoire des teamsters des chauffeurs de
camion, un syndicat très puissant dont on entends plus parler… J’ai beaucoup moins de difficulté à écrire la nuit… Parfois
la vie de certains hommes fait de bons scénarios… Y’a les pompiers qui passent,
c’est dimanche les épiceries sont fermées, je vais y aller demain… J’y arrive
pas, j’y arrive plus à nommer ce que je sent et ressent… Écrire la longue
plainte du vieil homme qui ne veut pas mourir surtout survivre… Cette nuit je
vais regarder ce qu’il y a de films intéressant sur Netflix… Vraiment incapable
de nommer ces sentiments qui m’habitent… Bon! J’ai dormis encore un peu, me
prépare un café… C’est toujours la pandémie de COVID-19, ai mangé quelques
biscuits feuilles d’érables, cette année c’est impossible d’aller à la cabane à
sucre… Je pense à la complainte du phoque en Alaska. J’ai jamais quitté le
Québec pour longtemps, je rêvais pas d’ailleurs meilleur. J’ai jamais quitté
mon pays pour longtemps, la vie s’est chargé de m’alourdir avec la
schizophrénie… J’en ai plus tellement à vivre, l’ami me disait que lorsqu’il
serait à nouveau possible de voyager que ce serait pas cher… C’est possible,
semble qu’en France ils remplissent les avions sans respecter la distanciation
sociale… Je trouve pas les mots « l’écrivaine » parlait des mots pour
le dire, un grand livre c’est comme ça que je peux ressentir le silence
accablant… Il est pas question d’un grand cri faut respecter la nuit… Quelques
mots encore pour terminer, la difficulté apparait à la conclusion, à l’épilogue…
Je vous aurai encore raconté sans réussir… J’écris et m’exprime comme le cactus
qui pique ça a pas de bon sens… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai des démangeaisons aux mains, je met de la crème, toujours confiné
je suis abattus, désolé… Y’en a encore pour plusieurs semaines… Y’a plus
personne en vacance plus de touristes, tout est fermé vide… Je me suis promis
de vous écrire à chaque jour, y’a un gars qui gueule dehors, je sais pas ce qu’il
fait là… Faut aplatir la courbe des gens meurent, je crois que nous sommes dans
le pire de la crise… Comme toujours j’essais de traduire mon senti en mots, c’est
difficile… Je devrais être habitué au confinement pour moi la schizophrénie a
longtemps été une sorte de confinement vous le savez… J’aime bien vous écrire
dans cet état de demi sommeil, hier j’ai fait la lessive ai retrouvé des jeans
que je croyais disparus enlevé par l’agent du complot, il me poursuit c’est de
la folie… J’ai toujours aimé la nuit, un temps où tout est fermé, où on a finis
de chercher quoi que ce soit surtout de l’emploi, la nuit c’est le confinement
sans précédent, on reste chez soi, les cafés les bars sont fermés, je trouve ça
bon pour le moral… Je partirai pas de si tôt, hier j’ai vu un reportage sur
Venise désert, les gens sont très content, ils voient leurs magnifique ville d’un
autre œil… Je pense que le tourisme c’est pas mal finis, dans le futur ça va
coûter cher, je crois même que certains voyages, certaines visites seront
limités… J’ai réussis à voyager un peu avant que tout ça arrive, me reste qu’à
regarder mes photos. Cette nuit je réalise que rien ne presse j’ai aucun
endroit où aller c’est le vide par confinement… Ouais! Faut rester chez soi… J’aurai
bien aimé mes passages dans différents aéroports, dans le moment les avions
sont cloués au sol… Je réussis jamais à tenir une ligne éditoriale, c’est
toujours à propos de mon senti… J’ai pas besoin d’être conscient de ceux qui n’aiment
pas que j’écrive c’est pas pour eux que je le fait c’est surtout pour moi… Je
suis incapable de faire de la « bullshit » cette nuit y’a un parfum
de croissant chaud. Ça se promène dans ma tête, j’arrive pas à fixer quelque
chose qui ressemble à mon senti. Cette nuit dans le goulag occidental on
entends des camions hurler, y’a beaucoup plus de circulation, peut-être parce
qu’on a sortis certains travailleurs du confinement… Mais non j’irai pas
travailler au champ je suis trop vieux, ma part d’aide je la fait en vous
écrivant. J’espère que ça vous sort un peu de votre quotidien de confiné… Ma
solitude chantait le métèque parfois elle me pèse, j’en sort quand je vous
écris, c’est toujours la même chose le même propos de distanciation sociale… Ce
que vous lisez est beaucoup plus loin qu’à deux mètres de vous, voilà je
termine sur cette bêtise, c’est la conclusion je suis pas assez menteur pour que
ce sois bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard