dimanche 19 avril 2020

Cactus


Bonsoir! Bonjour! On gagne une bataille, le plateau,  mais la guerre n’est pas gagné. Restez chez vous et si malgré tout vous sortez pratiquez la distanciation sociale… Cette nuit je suis insomniaque je cherche quelque chose qui n’existe pas, c’est ma part d’angoisse… J’aime bien ce moment où je me retrouve devant mon écran à vous écrire, ça m’apaise… J’ai beaucoup regarder la télévision, le film du grand Martin Scorsese The Irishman avec en vedette Robert DeNiro et Al Pacino deux immenses comédiens dans un magnifique et sobre film de gangster… Je crois que je vais revenir à mon senti… Je cherchais un petit sac de couleur rouge mais je réalise que j’en ai jamais eu sauf en rêves… Je pense aux alcooliques actifs, les bars sont fermés, ils sont confiné chez eux et ils boivent leur solitude à en mourir. C’est vraiment le printemps, j’espère que les gens se lâcheront pas lousse dans le confinement, qu’ils n’abandonneront pas… Pour aller dans le plus intime je vous avoue que je prie, un long soupir de prière… Le film que j’ai regardé se passait en partie sur là côte est des États-Unis une bonne partie à New-York je crois, c’étais la vie du syndicaliste Jimmy Hoffa, l’histoire des teamsters des chauffeurs de camion, un syndicat très puissant dont on entends plus parler… J’ai beaucoup  moins de difficulté à écrire la nuit… Parfois la vie de certains hommes fait de bons scénarios… Y’a les pompiers qui passent, c’est dimanche les épiceries sont fermées, je vais y aller demain… J’y arrive pas, j’y arrive plus à nommer ce que je sent et ressent… Écrire la longue plainte du vieil homme qui ne veut pas mourir surtout survivre… Cette nuit je vais regarder ce qu’il y a de films intéressant sur Netflix… Vraiment incapable de nommer ces sentiments qui m’habitent… Bon! J’ai dormis encore un peu, me prépare un café… C’est toujours la pandémie de COVID-19, ai mangé quelques biscuits feuilles d’érables, cette année c’est impossible d’aller à la cabane à sucre… Je pense à la complainte du phoque en Alaska. J’ai jamais quitté le Québec pour longtemps, je rêvais pas d’ailleurs meilleur. J’ai jamais quitté mon pays pour longtemps, la vie s’est chargé de m’alourdir avec la schizophrénie… J’en ai plus tellement à vivre, l’ami me disait que lorsqu’il serait à nouveau possible de voyager que ce serait pas cher… C’est possible, semble qu’en France ils remplissent les avions sans respecter la distanciation sociale… Je trouve pas les mots « l’écrivaine » parlait des mots pour le dire, un grand livre c’est comme ça que je peux ressentir le silence accablant… Il est pas question d’un grand cri faut respecter la nuit… Quelques mots encore pour terminer, la difficulté apparait à la conclusion, à l’épilogue… Je vous aurai encore raconté sans réussir… J’écris et m’exprime comme le cactus qui pique ça a pas de bon sens… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 17 avril 2020

Étonnement


Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux mains, je met de la crème, toujours confiné je suis abattus, désolé… Y’en a encore pour plusieurs semaines… Y’a plus personne en vacance plus de touristes, tout est fermé vide… Je me suis promis de vous écrire à chaque jour, y’a un gars qui gueule dehors, je sais pas ce qu’il fait là… Faut aplatir la courbe des gens meurent, je crois que nous sommes dans le pire de la crise… Comme toujours j’essais de traduire mon senti en mots, c’est difficile… Je devrais être habitué au confinement pour moi la schizophrénie a longtemps été une sorte de confinement vous le savez… J’aime bien vous écrire dans cet état de demi sommeil, hier j’ai fait la lessive ai retrouvé des jeans que je croyais disparus enlevé par l’agent du complot, il me poursuit c’est de la folie… J’ai toujours aimé la nuit, un temps où tout est fermé, où on a finis de chercher quoi que ce soit surtout de l’emploi, la nuit c’est le confinement sans précédent, on reste chez soi, les cafés les bars sont fermés, je trouve ça bon pour le moral… Je partirai pas de si tôt, hier j’ai vu un reportage sur Venise désert, les gens sont très content, ils voient leurs magnifique ville d’un autre œil… Je pense que le tourisme c’est pas mal finis, dans le futur ça va coûter cher, je crois même que certains voyages, certaines visites seront limités… J’ai réussis à voyager un peu avant que tout ça arrive, me reste qu’à regarder mes photos. Cette nuit je réalise que rien ne presse j’ai aucun endroit où aller c’est le vide par confinement… Ouais! Faut rester chez soi… J’aurai bien aimé mes passages dans différents aéroports, dans le moment les avions sont cloués au sol… Je réussis jamais à tenir une ligne éditoriale, c’est toujours à propos de mon senti… J’ai pas besoin d’être conscient de ceux qui n’aiment pas que j’écrive c’est pas pour eux que je le fait c’est surtout pour moi… Je suis incapable de faire de la « bullshit » cette nuit y’a un parfum de croissant chaud. Ça se promène dans ma tête, j’arrive pas à fixer quelque chose qui ressemble à mon senti. Cette nuit dans le goulag occidental on entends des camions hurler, y’a beaucoup plus de circulation, peut-être parce qu’on a sortis certains travailleurs du confinement… Mais non j’irai pas travailler au champ je suis trop vieux, ma part d’aide je la fait en vous écrivant. J’espère que ça vous sort un peu de votre quotidien de confiné… Ma solitude chantait le métèque parfois elle me pèse, j’en sort quand je vous écris, c’est toujours la même chose le même propos de distanciation sociale… Ce que vous lisez est beaucoup plus loin qu’à deux mètres de vous, voilà je termine sur cette bêtise, c’est la conclusion je suis pas assez menteur pour que ce sois bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard


jeudi 16 avril 2020

Downtown


Bonsoir! Bonjour! Hier soir j’ai suivi les conseils de mon lecteur technicien à la Rolls Royce et j’ai regardé la magnifique série Unorthodox   une fiction près de la réalité sur une secte juive de New-York on en apprend beaucoup et c’est très touchant… Ça m’a sortie heureusement de ce monde de la COVID-19 où on vie présentement… Mes écrits semblent vous plaire j’apprécie vos commentaires c’est pas le moment d’abandonner je continue, ça m’aide à survivre dans ces temps de pandémie. Toujours en confinement quand je sors, rarement, je respecte la distanciation sociale, je suis de plus en plus isolée mais y’a ces réunions virtuelles qui sont très intéressantes… Juste cette semaine j’en ai eu deux. Ici il est toujours questions de mon senti. J’ai pris une douche, il me reste plus d’eau de toilette je devrai en acheter quoi que en cette époque de distanciation sociale mais j’aime sentir bon… J’ai fait mes push up je suis rendus à six mais je crois que je creuse trop le dos… Je vais attendre quelques jours avant de sortir à  moins de recevoir un chèque que j’attends, je passerais à la caisse… Faut pas que je relâche ma vigilance je limite mes sorties, je reste chez moi comme on dis ça va bien aller. Pour revenir à la série télévisée y’a longtemps que j’en avais regardé une, je prévois regarder le film The Irishman bientôt… Me voilà loin de mon senti, hier soir y’avait un gars qui circulait dans les escaliers du corridor c’est défendus… J’ai lavé la vaisselle c’est quelque chose qui m’aide… L’ami m’a signalé que j’employais mal le mot prosodie quoi que parfois j’écris comme je vous parle… J’essaye de garder mon idée je sais pas si je vais me rendre à la fin de la pandémie, qui est loin… J’ai sommeil, je vous écris et après je retourne au lit, je me trouve d’une insignifiance grave… Vendredi, je sais plus à quel jour de la pandémie on est rendu je commence à faire ma routine dans le confinement, rester enfermé même si c’est chez soi ça peut mener à la psychose… Avec la COVID-19 je sais pas comment les malades psychique sont reçu à l’hôpital, j’espère qu’on les places à deux mètres l’un de l’autre… Comment on se rétablis d’une maladie mentale dans le contexte de la COVID-19, j’ai un texte à écrire là-dessus… Je fouille mon âme mais je reste en surface comme un mauvais plongeur… Je me prépare un café, tout est calme… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui, on nous dis qu’on est presque au pic de l’épidémie… J’ai presque terminé, cette nuit c’est pas trop douloureux. J’aurai encore une fois « écris » mais pour dire quoi? La solitude du confinement? Entre autre, je suis quand même loin de ces nuits fatidiques à l’hôpital à attendre de rencontrer un psychiatre. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est tout, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 15 avril 2020

Mince


Bonsoir! Bonjour! En ce moment je suis dans le vide dans le rien c’est toujours la pandémie… J’ai réussis à dormir quelques heures. Je devrai être patient c’est pas demain qu’elle risque de finir cette histoire-là… La difficulté elle est là trouver à raconter malgré le confinement, la lourdeur de l’enfermement chez soi… Je suis pas un conteur tout le monde s’y adonne avec plus où moins de bonheur. J’essais de développer une façon bien à moi toute « cérébrale » sans pour autant me prendre la tête, la soirée je suis moins triste mais je cherche, on est jeudi ça commence à faire un bail qu’on est sous confinement, je pense à la distanciation sociale ça aussi c’est pas évident… Ce soir y’a une odeur de frites, mon sens olfactif fonctionne c’est bon signe contre l’infection… Je crois que la voisine reçois des toxicomanes quand on lui demande si il y a quelqu’un chez elle, elle répond toujours non pourtant je les entends parler et c’est pas la radio ni la télévision. Je suis quand même pas certain c’est peut-être le voisin du dessous… Une pensée pour les amis de l’émission de radio Folie Douce ça doit pas être évident de produire seul… Des évidences on en cherche on semble pas vivre dans un monde propice à ça…  Aujourd’hui je vais rencontrer l’intervenante et faire une courte marche autour du parc… Ce soir j’ai tellement de difficulté à vous écrire j’en bave littéralement, je pense à l’Espagne au prise elle aussi avec le COVID-19 en fait c’est la pandémie tout les pays sont touchés. Ils parlent de deux à trois ans avant que les vols d’avions reviennent à la « normale ». Je vais me bercer et vous écrire mes jours de confinements. Je suis pas Anne Franck c’est pas un journal d’occupation ni d’isolation, je le répète je reste chez moi, je suis pas infecté et je veux infecter personne… Hier j’ai pas reçu de courrier j’attends avec impatience cette enveloppe. Je sais pas si l’administration de l’hôpital est très occupé… Je m’éloigne un peu de mon senti, je cherche les bons mots dans la nuit. Ça frise la niaiserie ce que j’écris… Je vais essayer la poésie

Sans nuit sans plis

Sans plis j’envie

L’anti le puit

Le fond le rond

Le pas bon

Capturant  le thon

Le poisson la maison

Aux saisons sans ton

À quoi bon

Je veux pas me taire même en confinement, je sais que les paranoïaques  ont quand même de vrais ennemis, vous êtes pas obligé de lire si vous n’aimez pas, je réalise que j’ai pas besoin d’écrire ça… Je reviens à la COVID-19 je sais pas si après beaucoup de chose vont changer, les avares vont toujours protéger leurs fortunes… Ce seras moi le vieux dont on s’occuperas pas… La douleur est partie avec la lenteur de la nuit… C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mardi 14 avril 2020

Contamination


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois avec mon « amour au temps du confinement » j’ai les doigts tout irrités. J’essais de les soigner avec une crème… Déjà mercredi demain, on a libéré pour la semaine prochaine certains secteurs du marché du travail. Je souhaite que tout aille pour le mieux on devrais atteindre le pic bientôt faut quand même pas lâcher… J’écoute ce qu’avec un ami on appelle le rien, même dans ce vide y’a toujours du bruit. Une sorte de discours à lequel on essaye de donner forme, l’ami me demandait si j’écrivais avec la télévision, mais non! J’ai mis de la crème ça apaise un peu les démangeaisons… Parfois je suis désemparé, j’ai parlé avec la voisine qui voulait me donner des livres que j’ai refusé, elle a nié avoir quelqu’un chez elle je sais que c’est faux j’entends le gars parler mais je suis pas certain à cent pour cent… C’est facile d’émettre un doute sur ma santé mentale et de dire que j’entends des voix, on pourrais se lancer la balle c’est elle la folle, c’est lui le fou, ça me discrédite, ma parole est pas respectée… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui c’est une pensée « magique » ça marche jamais… Encore une journée où je reste chez moi, ce soir comme souvent c’est la prosodie… Je reçois dans mon courriel un bulletin de nouvelles de la Fédération des travailleurs du Québec, je sais pas qui m’a abonné y’a des années que j’ai eu affaires à ce syndicat, j’en garde que des mauvais souvenirs… Hier je me suis tenu tranquille pour les nouvelles télévisées sur la COVID-19, je m’en porte pas plus mal… C’est la nuit y’a plus de « night life » les propriétaires de bars sont dévastés. J’ai toujours cru depuis que j’ai arrêté de boire que vendre de l’alcool c’étais pas très honnête… En fait faut pas regarder qui vend l’alcool mais qui la bois… Malgré le coronavirus je reviens toujours à mon thème de prédilection… Une drôle d’entreprise essayer de faire de la littérature pendant une grave crise… Avec les moyens du bord… Je rêve peut-être un peu fort pour la littérature bien que plusieurs de mes lecteurs lectrices y croient, dans tout ça y’a une flamme au cœur bleu qui brûle lentement en gardant les mots les plus précis, les plus précieux… J’ai hâte de voir comment on va se sortir de cette crise, si je vais avoir appris quelque chose. Je rêve encore de voyages mais ils sont de plus en plus improbable, je me rabat sur la télévision… Voilà! Encore quelques mots les derniers toujours les plus difficiles la conclusion… Je termine ceci et je retourne à la nuit, en ce moment y’a une odeur de mets italiens ça sent bon… Je prévois un spaghetti pour demain… Je sais pas pourquoi je pense au pastis, aux gars qui jouent aux dés. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard




lundi 13 avril 2020

Sourire


Bonsoir! Bonjour! Puisque machine il y a, différence fondamentale avec les autres siècles les autres pandémie, je communique… Je pense qu’on verras l’utilité  de tout ça dans plusieurs années où peut-être l’inutilité… Il vente à écorner les bœufs, l’angoisse du confinement me fait croire à une fin du monde… C’est vraiment un grand vent, la matriarche déteste ça… Ce soir j’ai dormis un peu, j’essais comme souvent de vous traduire mon senti, en ce moment c’est la peur reste que j’ai de la difficulté à écrire. Parfois le vent se calme comme mon chamboulement émotif… Je ne veux pas mourir pas comme ça dans une tempête avec la COVID-19… Je pense à la distanciation sociale difficile voire impossible d’inviter quelqu’un à diner… J’aurais besoin d’être rassuré, l’ami col bleu à la retraite prend trop ça à la légère selon moi, je me sent mal de vous l’écrire, c’est quand même vrai que je suis pas le seul anxieux schizophrénique sur la planète en ce moment… Le grand malade que je suis vois ça comme une espèce de châtiment divin, on se croirais au moyen âge…  Pour adoucir le malheur j’ai mangé un petit gâteau feuilleté on dis de moi il est devenus fou il écris… J’essais de mettre de la lumière dans ma nuit… La solitude commence à être aussi lourde qu’en début de schizophrénie c’est quand même possible de rester loin de l’asile de l’hôpital, je me demande comment ils traitent ceux qui souffrent de maladie mentale ces jours ci… J’attends un chèque, justement d’un de ces chers hôpitaux... Aujourd’hui le facteur passe, le vent s’apaise… Plusieurs incapable de vivre la solitude vont rechuter, chez moi y’a un parfum de boulangerie, c’est surement très compliqués la distanciation sociale quand on est en psychose, y’a près de huit mille places d’hôpital, huit mille lits mais c’est pas pour nous de toute façon les souffrants psychiques comprennent que c’est pas leurs place, ils vivent dans la rue, dans le déni et se réfugient dans les ressources pour itinérants… Y’a rien de pire que ceux et celles qui nient leurs maladie deviennent victimes pour parfois utiliser leurs statuts de malade pour avoir des faveurs… En temps de pandémie, la psychiatrie citoyenne bat de l’aile, c’est difficile de respecter le deux mètres de distanciation, le confinement aussi on peut pas vraiment vivre la pleine citoyenneté, ce seras pour après la pandémie, encore faudra-t-il en tirer des leçons… J’ai fait quelques push-ups j’augmente de un à chaque jour j’espère que ça va m’aider… J’ai presque terminé… Heureusement j’ai pas à sortir, une pensée toute spéciale pour les snowbirds de Gatineau en confinement eux aussi. Je pense aussi à la super-maman qui doit-être très occupé avec tous ses enfants… J’ai hâte au moment où on va raconter comment on vivait dans le temps de la crise, je suis peut-être un peu vieux pour voir la fin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 12 avril 2020

Populi


 Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de pas me tenir en silence pendant cette affreuse pandémie… Hier je regardais les actualités et j’étais au bord des larmes, c’est le combat de notre vie cette distanciation sociale. Comme tout bon paranoïaque  je me réjouissais d’avoir à résister chez moi mais c’est moins facile qu’il n’y parait… Je pense beaucoup aux petits enfants qui ne pourront voir leur grands-parents. C’est toujours le journal de mon senti dans le confinement. Je crois qu’une fois levé je vais avoir très peur de sortir dehors et d’être infecté…  Y’a toujours des idiots des idiotes qui prennent ça comme un jeu incapable qu’ils sont de concevoir que c’est une question de vie où de mort… Lundi la semaine commence je sais pas si je vais avoir du courrier… Souvenir de ces lundi matin où j’étais incapable de rester debout parce-que j’avais trop bu la veille… Je pourrai pas faire de voyage avant longtemps. Je crois qu’avec ce confinement Boeing va pouvoir être prêt à faire voler ses sept trente-sept… En attendant les vols restent-à-terre non essentiel… C’est un défi pour moi de vous écrire de ma réclusion. J’y vais lentement toujours triste, quand tout ça seras finis je vais me payer un de ces voyage, on parle de deux à trois ans pour un retour à la « normale »… Un dicton me reviens, je sais pas si ça a du sens « À toute chose malheur est bon ». J’ai en mémoire ce jeune écrivain à qui son mentor faisait reprendre des pages entières de son écriture… Je vais vous le réécrire j’apprécie beaucoup vos commentaires à tous si y’a quelques chose n’hésitez pas… J’ai pris une douche me suis parfumé, il me reste plus beaucoup d’eau de toilette, je sais pas si ça va être utile d’en acheter d’autre vu la distanciation sociale … Dans ma folie je croyais m’être fait voler des sous-vêtements, ils sont revenus dans le tiroir c’est de la petite maladie schizophrénique… Bon! C’est lundi le confinement continu, la ville comme le goulag occidental sont sur pause, on se protège et on protège les autres… Je crois pas vous avoir écrit sur la rencontre virtuelle d’hier c’était bien même la matriarche était là, elle était au téléphone on a vu une photo d’elle et de son arc-en-ciel, un vrai bonheur… Pour les enfants ça leurs feras quelques chose à raconter quand je serai plus là. Le vieux MonOnk virtuel… On attendras pas le courrier le lundi de Pâques est férié… Parfois je vous écris et je me sens comme si y’avait un départ imminent… Je pense au Théâtre du Nouveau Monde à comment ça seras plus jamais comme avant… Aujourd’hui je reste chez moi… Semble qu’en faisant comme ça je sauve des vies. Je vous remercie tous et toutes d’être là à me lire encore quelques mots et je termine, c’est la conclusion… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard