jeudi 16 avril 2020

Downtown


Bonsoir! Bonjour! Hier soir j’ai suivi les conseils de mon lecteur technicien à la Rolls Royce et j’ai regardé la magnifique série Unorthodox   une fiction près de la réalité sur une secte juive de New-York on en apprend beaucoup et c’est très touchant… Ça m’a sortie heureusement de ce monde de la COVID-19 où on vie présentement… Mes écrits semblent vous plaire j’apprécie vos commentaires c’est pas le moment d’abandonner je continue, ça m’aide à survivre dans ces temps de pandémie. Toujours en confinement quand je sors, rarement, je respecte la distanciation sociale, je suis de plus en plus isolée mais y’a ces réunions virtuelles qui sont très intéressantes… Juste cette semaine j’en ai eu deux. Ici il est toujours questions de mon senti. J’ai pris une douche, il me reste plus d’eau de toilette je devrai en acheter quoi que en cette époque de distanciation sociale mais j’aime sentir bon… J’ai fait mes push up je suis rendus à six mais je crois que je creuse trop le dos… Je vais attendre quelques jours avant de sortir à  moins de recevoir un chèque que j’attends, je passerais à la caisse… Faut pas que je relâche ma vigilance je limite mes sorties, je reste chez moi comme on dis ça va bien aller. Pour revenir à la série télévisée y’a longtemps que j’en avais regardé une, je prévois regarder le film The Irishman bientôt… Me voilà loin de mon senti, hier soir y’avait un gars qui circulait dans les escaliers du corridor c’est défendus… J’ai lavé la vaisselle c’est quelque chose qui m’aide… L’ami m’a signalé que j’employais mal le mot prosodie quoi que parfois j’écris comme je vous parle… J’essaye de garder mon idée je sais pas si je vais me rendre à la fin de la pandémie, qui est loin… J’ai sommeil, je vous écris et après je retourne au lit, je me trouve d’une insignifiance grave… Vendredi, je sais plus à quel jour de la pandémie on est rendu je commence à faire ma routine dans le confinement, rester enfermé même si c’est chez soi ça peut mener à la psychose… Avec la COVID-19 je sais pas comment les malades psychique sont reçu à l’hôpital, j’espère qu’on les places à deux mètres l’un de l’autre… Comment on se rétablis d’une maladie mentale dans le contexte de la COVID-19, j’ai un texte à écrire là-dessus… Je fouille mon âme mais je reste en surface comme un mauvais plongeur… Je me prépare un café, tout est calme… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui, on nous dis qu’on est presque au pic de l’épidémie… J’ai presque terminé, cette nuit c’est pas trop douloureux. J’aurai encore une fois « écris » mais pour dire quoi? La solitude du confinement? Entre autre, je suis quand même loin de ces nuits fatidiques à l’hôpital à attendre de rencontrer un psychiatre. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est tout, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 15 avril 2020

Mince


Bonsoir! Bonjour! En ce moment je suis dans le vide dans le rien c’est toujours la pandémie… J’ai réussis à dormir quelques heures. Je devrai être patient c’est pas demain qu’elle risque de finir cette histoire-là… La difficulté elle est là trouver à raconter malgré le confinement, la lourdeur de l’enfermement chez soi… Je suis pas un conteur tout le monde s’y adonne avec plus où moins de bonheur. J’essais de développer une façon bien à moi toute « cérébrale » sans pour autant me prendre la tête, la soirée je suis moins triste mais je cherche, on est jeudi ça commence à faire un bail qu’on est sous confinement, je pense à la distanciation sociale ça aussi c’est pas évident… Ce soir y’a une odeur de frites, mon sens olfactif fonctionne c’est bon signe contre l’infection… Je crois que la voisine reçois des toxicomanes quand on lui demande si il y a quelqu’un chez elle, elle répond toujours non pourtant je les entends parler et c’est pas la radio ni la télévision. Je suis quand même pas certain c’est peut-être le voisin du dessous… Une pensée pour les amis de l’émission de radio Folie Douce ça doit pas être évident de produire seul… Des évidences on en cherche on semble pas vivre dans un monde propice à ça…  Aujourd’hui je vais rencontrer l’intervenante et faire une courte marche autour du parc… Ce soir j’ai tellement de difficulté à vous écrire j’en bave littéralement, je pense à l’Espagne au prise elle aussi avec le COVID-19 en fait c’est la pandémie tout les pays sont touchés. Ils parlent de deux à trois ans avant que les vols d’avions reviennent à la « normale ». Je vais me bercer et vous écrire mes jours de confinements. Je suis pas Anne Franck c’est pas un journal d’occupation ni d’isolation, je le répète je reste chez moi, je suis pas infecté et je veux infecter personne… Hier j’ai pas reçu de courrier j’attends avec impatience cette enveloppe. Je sais pas si l’administration de l’hôpital est très occupé… Je m’éloigne un peu de mon senti, je cherche les bons mots dans la nuit. Ça frise la niaiserie ce que j’écris… Je vais essayer la poésie

Sans nuit sans plis

Sans plis j’envie

L’anti le puit

Le fond le rond

Le pas bon

Capturant  le thon

Le poisson la maison

Aux saisons sans ton

À quoi bon

Je veux pas me taire même en confinement, je sais que les paranoïaques  ont quand même de vrais ennemis, vous êtes pas obligé de lire si vous n’aimez pas, je réalise que j’ai pas besoin d’écrire ça… Je reviens à la COVID-19 je sais pas si après beaucoup de chose vont changer, les avares vont toujours protéger leurs fortunes… Ce seras moi le vieux dont on s’occuperas pas… La douleur est partie avec la lenteur de la nuit… C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mardi 14 avril 2020

Contamination


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois avec mon « amour au temps du confinement » j’ai les doigts tout irrités. J’essais de les soigner avec une crème… Déjà mercredi demain, on a libéré pour la semaine prochaine certains secteurs du marché du travail. Je souhaite que tout aille pour le mieux on devrais atteindre le pic bientôt faut quand même pas lâcher… J’écoute ce qu’avec un ami on appelle le rien, même dans ce vide y’a toujours du bruit. Une sorte de discours à lequel on essaye de donner forme, l’ami me demandait si j’écrivais avec la télévision, mais non! J’ai mis de la crème ça apaise un peu les démangeaisons… Parfois je suis désemparé, j’ai parlé avec la voisine qui voulait me donner des livres que j’ai refusé, elle a nié avoir quelqu’un chez elle je sais que c’est faux j’entends le gars parler mais je suis pas certain à cent pour cent… C’est facile d’émettre un doute sur ma santé mentale et de dire que j’entends des voix, on pourrais se lancer la balle c’est elle la folle, c’est lui le fou, ça me discrédite, ma parole est pas respectée… J’aimerais avoir du courrier aujourd’hui c’est une pensée « magique » ça marche jamais… Encore une journée où je reste chez moi, ce soir comme souvent c’est la prosodie… Je reçois dans mon courriel un bulletin de nouvelles de la Fédération des travailleurs du Québec, je sais pas qui m’a abonné y’a des années que j’ai eu affaires à ce syndicat, j’en garde que des mauvais souvenirs… Hier je me suis tenu tranquille pour les nouvelles télévisées sur la COVID-19, je m’en porte pas plus mal… C’est la nuit y’a plus de « night life » les propriétaires de bars sont dévastés. J’ai toujours cru depuis que j’ai arrêté de boire que vendre de l’alcool c’étais pas très honnête… En fait faut pas regarder qui vend l’alcool mais qui la bois… Malgré le coronavirus je reviens toujours à mon thème de prédilection… Une drôle d’entreprise essayer de faire de la littérature pendant une grave crise… Avec les moyens du bord… Je rêve peut-être un peu fort pour la littérature bien que plusieurs de mes lecteurs lectrices y croient, dans tout ça y’a une flamme au cœur bleu qui brûle lentement en gardant les mots les plus précis, les plus précieux… J’ai hâte de voir comment on va se sortir de cette crise, si je vais avoir appris quelque chose. Je rêve encore de voyages mais ils sont de plus en plus improbable, je me rabat sur la télévision… Voilà! Encore quelques mots les derniers toujours les plus difficiles la conclusion… Je termine ceci et je retourne à la nuit, en ce moment y’a une odeur de mets italiens ça sent bon… Je prévois un spaghetti pour demain… Je sais pas pourquoi je pense au pastis, aux gars qui jouent aux dés. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard




lundi 13 avril 2020

Sourire


Bonsoir! Bonjour! Puisque machine il y a, différence fondamentale avec les autres siècles les autres pandémie, je communique… Je pense qu’on verras l’utilité  de tout ça dans plusieurs années où peut-être l’inutilité… Il vente à écorner les bœufs, l’angoisse du confinement me fait croire à une fin du monde… C’est vraiment un grand vent, la matriarche déteste ça… Ce soir j’ai dormis un peu, j’essais comme souvent de vous traduire mon senti, en ce moment c’est la peur reste que j’ai de la difficulté à écrire. Parfois le vent se calme comme mon chamboulement émotif… Je ne veux pas mourir pas comme ça dans une tempête avec la COVID-19… Je pense à la distanciation sociale difficile voire impossible d’inviter quelqu’un à diner… J’aurais besoin d’être rassuré, l’ami col bleu à la retraite prend trop ça à la légère selon moi, je me sent mal de vous l’écrire, c’est quand même vrai que je suis pas le seul anxieux schizophrénique sur la planète en ce moment… Le grand malade que je suis vois ça comme une espèce de châtiment divin, on se croirais au moyen âge…  Pour adoucir le malheur j’ai mangé un petit gâteau feuilleté on dis de moi il est devenus fou il écris… J’essais de mettre de la lumière dans ma nuit… La solitude commence à être aussi lourde qu’en début de schizophrénie c’est quand même possible de rester loin de l’asile de l’hôpital, je me demande comment ils traitent ceux qui souffrent de maladie mentale ces jours ci… J’attends un chèque, justement d’un de ces chers hôpitaux... Aujourd’hui le facteur passe, le vent s’apaise… Plusieurs incapable de vivre la solitude vont rechuter, chez moi y’a un parfum de boulangerie, c’est surement très compliqués la distanciation sociale quand on est en psychose, y’a près de huit mille places d’hôpital, huit mille lits mais c’est pas pour nous de toute façon les souffrants psychiques comprennent que c’est pas leurs place, ils vivent dans la rue, dans le déni et se réfugient dans les ressources pour itinérants… Y’a rien de pire que ceux et celles qui nient leurs maladie deviennent victimes pour parfois utiliser leurs statuts de malade pour avoir des faveurs… En temps de pandémie, la psychiatrie citoyenne bat de l’aile, c’est difficile de respecter le deux mètres de distanciation, le confinement aussi on peut pas vraiment vivre la pleine citoyenneté, ce seras pour après la pandémie, encore faudra-t-il en tirer des leçons… J’ai fait quelques push-ups j’augmente de un à chaque jour j’espère que ça va m’aider… J’ai presque terminé… Heureusement j’ai pas à sortir, une pensée toute spéciale pour les snowbirds de Gatineau en confinement eux aussi. Je pense aussi à la super-maman qui doit-être très occupé avec tous ses enfants… J’ai hâte au moment où on va raconter comment on vivait dans le temps de la crise, je suis peut-être un peu vieux pour voir la fin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 12 avril 2020

Populi


 Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de pas me tenir en silence pendant cette affreuse pandémie… Hier je regardais les actualités et j’étais au bord des larmes, c’est le combat de notre vie cette distanciation sociale. Comme tout bon paranoïaque  je me réjouissais d’avoir à résister chez moi mais c’est moins facile qu’il n’y parait… Je pense beaucoup aux petits enfants qui ne pourront voir leur grands-parents. C’est toujours le journal de mon senti dans le confinement. Je crois qu’une fois levé je vais avoir très peur de sortir dehors et d’être infecté…  Y’a toujours des idiots des idiotes qui prennent ça comme un jeu incapable qu’ils sont de concevoir que c’est une question de vie où de mort… Lundi la semaine commence je sais pas si je vais avoir du courrier… Souvenir de ces lundi matin où j’étais incapable de rester debout parce-que j’avais trop bu la veille… Je pourrai pas faire de voyage avant longtemps. Je crois qu’avec ce confinement Boeing va pouvoir être prêt à faire voler ses sept trente-sept… En attendant les vols restent-à-terre non essentiel… C’est un défi pour moi de vous écrire de ma réclusion. J’y vais lentement toujours triste, quand tout ça seras finis je vais me payer un de ces voyage, on parle de deux à trois ans pour un retour à la « normale »… Un dicton me reviens, je sais pas si ça a du sens « À toute chose malheur est bon ». J’ai en mémoire ce jeune écrivain à qui son mentor faisait reprendre des pages entières de son écriture… Je vais vous le réécrire j’apprécie beaucoup vos commentaires à tous si y’a quelques chose n’hésitez pas… J’ai pris une douche me suis parfumé, il me reste plus beaucoup d’eau de toilette, je sais pas si ça va être utile d’en acheter d’autre vu la distanciation sociale … Dans ma folie je croyais m’être fait voler des sous-vêtements, ils sont revenus dans le tiroir c’est de la petite maladie schizophrénique… Bon! C’est lundi le confinement continu, la ville comme le goulag occidental sont sur pause, on se protège et on protège les autres… Je crois pas vous avoir écrit sur la rencontre virtuelle d’hier c’était bien même la matriarche était là, elle était au téléphone on a vu une photo d’elle et de son arc-en-ciel, un vrai bonheur… Pour les enfants ça leurs feras quelques chose à raconter quand je serai plus là. Le vieux MonOnk virtuel… On attendras pas le courrier le lundi de Pâques est férié… Parfois je vous écris et je me sens comme si y’avait un départ imminent… Je pense au Théâtre du Nouveau Monde à comment ça seras plus jamais comme avant… Aujourd’hui je reste chez moi… Semble qu’en faisant comme ça je sauve des vies. Je vous remercie tous et toutes d’être là à me lire encore quelques mots et je termine, c’est la conclusion… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard




samedi 11 avril 2020

Pascal


Bonsoir! Bonjour! Pâques! C’est le jour où tout commence, le printemps… Je pense à mon enfance où je portais des vêtements neufs qui piquent, c’était les habits du dimanche fallait rester sage pour ne pas les user, les briser… Je pense qu’à cette fête en plus du chocolat on avait de la lecture en cadeau… J’ai le souvenir de magnifiques recueils du journal Tintin, j’adorais ça…Je pense au jeune homme de Cantley qui s’est mis au dessin, j’aimerais qu’il devienne bédéiste, artiste comme son grand père… Je me rappelle de cette émotion quand je recevais ces cadeaux un sorte d’ivresse… Que j’ai jamais pu retrouver… Du chocolat pour se gâter les dents… Y’avait des dimanches de Pâques où il faisait bien beau, bien chaud avec le printemps arrivait les entrainements de baseball et le ridicule uniforme qu’on portais dans la catégorie Pee-Wee, j’étais pourris à ce jeu meilleur sur le banc à encourager les copains, incapable d’attraper où de frapper une balle, j’ai pas duré longtemps dans le sport organisé, moi ce que j’aimais c’était les arts, le dessin la lecture des loisirs solitaires… Je voulais bien lancer la balle avec le patriarche mais il lui manquait des doigts c’était fastidieux, il aimait beaucoup le baseball, parfois on partais de Montréal-Nord pour assister à une partie au centre civique de Terrebonne… Je crois que je l’ai toujours beaucoup déçu le regretté patriarche mes entreprises c’était toujours des ratages rien pour lui faire plaisir… Je l’ai commencé jeune la faillite de ma vie. J’ai jamais très bien compris pourquoi j’étais comme ça, je sais pas si le patriarche serait heureux de savoir que je ne consomme plus… Je crois qu’à Pâques le patriarche sortais le mauvais vin qu’il avait fabriqué parfois les oncles nous rendaient visite avec les cousins et les cousines… Je crois que le patriarche a lancé la serviette après mon expulsion du juvénat après ça été une suite de mauvais boulot qui ont culminé dans ma tombée dans la schizophrénie,  Je suis devenus encore plus loser plus drifter… Et j’ai essayé d’avancer comme ça dans la vie c’était long et difficile. Je pense à maintenant à la solitude du confinement qui seras jamais aussi grande que celle de la maladie mentale… Je suis pas blanc comme neige là-dedans j’ai mes torts mes erreurs, j’essayais d’apprendre à vivre, ça me fait mal de vous écrire ça… Même pas assez mauvais pour être un vrai bum… J’essaye juste de documenter cette période de confinement pascal… Nous y voilà à Pâques c’est une fête religieuse qui maintenant rime avec chocolat pour les enfants… J’espère que le Québec vas ressusciter de cette épidémie… Je reste chez moi, quand je sors je respecte la distanciation sociale… Allez on continue! Après on en seras que mieux… J’espère que vous appréciez ma compagnie virtuelle… Voilà! Quelques mots encore et j’ai terminé, lâchez pas! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Joyeuse Pâques!!! À la prochaine je l’espère!!! Vos commentaires sont bienvenus!!! Au revoir!!!

Bernard  

vendredi 10 avril 2020

Sainteté


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’ils veulent nous sortir de confinement bientôt. J’ai peur j’ai pas envie d’avoir la COVID-19 et mourir… S’agit d’être privé de liberté pour vouloir sortir et d’avoir cette même liberté pour la bouder. Ce soir j’ai dormis un peu,  j’arrive pas à l’intellect avec ce que j’écris… Je veux surtout pas être hospitalisé, je vous écris le journal de mon confinement c’est simple je suis seul et à part quelques réunions virtuelles il ne se passe rien… Je reste chez-moi c’est la meilleure façon de me protéger… La voisine semble s’être calmé pour recevoir de la visite. Lentement je me réveille, si j’écoute le premier ministre semble qu’il y auras des lendemains où il feras beau… Je suis pas seul, je remercie tout le monde pour le support… Un journal de confinement c’est pas évident à part écrire l’anxiété, l’angoisse de la schizophrénie, écrire pour éviter la psychose et être doublement enchainé… Je me prête au jeu de l’auto-analyse je sais pas si je réussis, que comprendre de ces moments au clavier et devant l’écran? Quand je vous écris ça m’évite d’être désemparé, je tiens loin le désarroi… Je m’oriente dans le temps et prend conscience que je vie surtout la journée du dépôt dans mon compte de banque comme un vrai prestataire…Ce week-end je crois vous l’avoir déjà écrit je reste chez moi, pour sortir de mon malaise domestique, j’ai qu’à pensés aux années vécu dans une horrible maison de chambres ennuyantes, ça fait déjà longtemps… Je me laisserai pas abattre j’en ai vu d’autre tant que je suis pas psychotique, que je décompense pas ça va… Parfois je réalise pas que je suis entouré de voisins qui ont un problème de santé mentale, plusieurs le dénient ça va mal de tants à autre j’essais de porter leurs souliers… J’entends pas les bruits aliénants de la nuit, le goulag occidental est vraiment désert… Je sais pas pourquoi j’ai intitulé ça sainteté, peut-être à cause de Pâques… J’aime bien vos commentaires, parfois quand je vous écris je me décourage j’arrive pas à vous traduire mon senti… Un hommage aux commis d’épicerie qui sont très gentil… L’idée quoi que vous en pensiez c’est pas d’écrire n’importe quoi… Je pense aux voyages à comment on pourras pas partir pour un moment, des années? Ça me fait juste écrire qu’une fois sortis de la maison y’a pas d’endroit où aller… Confiner! Ça veux dire ça, regarde où tu met les pieds, colle pas trop le voisin, la voisine… hier à la télé j’ai entendu un médecin dire la maladie choisis pas qui elle frappe moi je choisis pas qui je soigne… C’est quand même bien que riche ou pauvre on puisse se faire soigner, j’espère quand même l’éviter rester loin de l’hôpital en suivant les directives… Voilà!!! J’en suis rendus à la conclusion pour aujourd’hui, quelques mots encore j’aurai un peu chassé l’angoisse. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard