lundi 13 avril 2020

Sourire


Bonsoir! Bonjour! Puisque machine il y a, différence fondamentale avec les autres siècles les autres pandémie, je communique… Je pense qu’on verras l’utilité  de tout ça dans plusieurs années où peut-être l’inutilité… Il vente à écorner les bœufs, l’angoisse du confinement me fait croire à une fin du monde… C’est vraiment un grand vent, la matriarche déteste ça… Ce soir j’ai dormis un peu, j’essais comme souvent de vous traduire mon senti, en ce moment c’est la peur reste que j’ai de la difficulté à écrire. Parfois le vent se calme comme mon chamboulement émotif… Je ne veux pas mourir pas comme ça dans une tempête avec la COVID-19… Je pense à la distanciation sociale difficile voire impossible d’inviter quelqu’un à diner… J’aurais besoin d’être rassuré, l’ami col bleu à la retraite prend trop ça à la légère selon moi, je me sent mal de vous l’écrire, c’est quand même vrai que je suis pas le seul anxieux schizophrénique sur la planète en ce moment… Le grand malade que je suis vois ça comme une espèce de châtiment divin, on se croirais au moyen âge…  Pour adoucir le malheur j’ai mangé un petit gâteau feuilleté on dis de moi il est devenus fou il écris… J’essais de mettre de la lumière dans ma nuit… La solitude commence à être aussi lourde qu’en début de schizophrénie c’est quand même possible de rester loin de l’asile de l’hôpital, je me demande comment ils traitent ceux qui souffrent de maladie mentale ces jours ci… J’attends un chèque, justement d’un de ces chers hôpitaux... Aujourd’hui le facteur passe, le vent s’apaise… Plusieurs incapable de vivre la solitude vont rechuter, chez moi y’a un parfum de boulangerie, c’est surement très compliqués la distanciation sociale quand on est en psychose, y’a près de huit mille places d’hôpital, huit mille lits mais c’est pas pour nous de toute façon les souffrants psychiques comprennent que c’est pas leurs place, ils vivent dans la rue, dans le déni et se réfugient dans les ressources pour itinérants… Y’a rien de pire que ceux et celles qui nient leurs maladie deviennent victimes pour parfois utiliser leurs statuts de malade pour avoir des faveurs… En temps de pandémie, la psychiatrie citoyenne bat de l’aile, c’est difficile de respecter le deux mètres de distanciation, le confinement aussi on peut pas vraiment vivre la pleine citoyenneté, ce seras pour après la pandémie, encore faudra-t-il en tirer des leçons… J’ai fait quelques push-ups j’augmente de un à chaque jour j’espère que ça va m’aider… J’ai presque terminé… Heureusement j’ai pas à sortir, une pensée toute spéciale pour les snowbirds de Gatineau en confinement eux aussi. Je pense aussi à la super-maman qui doit-être très occupé avec tous ses enfants… J’ai hâte au moment où on va raconter comment on vivait dans le temps de la crise, je suis peut-être un peu vieux pour voir la fin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 12 avril 2020

Populi


 Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de pas me tenir en silence pendant cette affreuse pandémie… Hier je regardais les actualités et j’étais au bord des larmes, c’est le combat de notre vie cette distanciation sociale. Comme tout bon paranoïaque  je me réjouissais d’avoir à résister chez moi mais c’est moins facile qu’il n’y parait… Je pense beaucoup aux petits enfants qui ne pourront voir leur grands-parents. C’est toujours le journal de mon senti dans le confinement. Je crois qu’une fois levé je vais avoir très peur de sortir dehors et d’être infecté…  Y’a toujours des idiots des idiotes qui prennent ça comme un jeu incapable qu’ils sont de concevoir que c’est une question de vie où de mort… Lundi la semaine commence je sais pas si je vais avoir du courrier… Souvenir de ces lundi matin où j’étais incapable de rester debout parce-que j’avais trop bu la veille… Je pourrai pas faire de voyage avant longtemps. Je crois qu’avec ce confinement Boeing va pouvoir être prêt à faire voler ses sept trente-sept… En attendant les vols restent-à-terre non essentiel… C’est un défi pour moi de vous écrire de ma réclusion. J’y vais lentement toujours triste, quand tout ça seras finis je vais me payer un de ces voyage, on parle de deux à trois ans pour un retour à la « normale »… Un dicton me reviens, je sais pas si ça a du sens « À toute chose malheur est bon ». J’ai en mémoire ce jeune écrivain à qui son mentor faisait reprendre des pages entières de son écriture… Je vais vous le réécrire j’apprécie beaucoup vos commentaires à tous si y’a quelques chose n’hésitez pas… J’ai pris une douche me suis parfumé, il me reste plus beaucoup d’eau de toilette, je sais pas si ça va être utile d’en acheter d’autre vu la distanciation sociale … Dans ma folie je croyais m’être fait voler des sous-vêtements, ils sont revenus dans le tiroir c’est de la petite maladie schizophrénique… Bon! C’est lundi le confinement continu, la ville comme le goulag occidental sont sur pause, on se protège et on protège les autres… Je crois pas vous avoir écrit sur la rencontre virtuelle d’hier c’était bien même la matriarche était là, elle était au téléphone on a vu une photo d’elle et de son arc-en-ciel, un vrai bonheur… Pour les enfants ça leurs feras quelques chose à raconter quand je serai plus là. Le vieux MonOnk virtuel… On attendras pas le courrier le lundi de Pâques est férié… Parfois je vous écris et je me sens comme si y’avait un départ imminent… Je pense au Théâtre du Nouveau Monde à comment ça seras plus jamais comme avant… Aujourd’hui je reste chez moi… Semble qu’en faisant comme ça je sauve des vies. Je vous remercie tous et toutes d’être là à me lire encore quelques mots et je termine, c’est la conclusion… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard




samedi 11 avril 2020

Pascal


Bonsoir! Bonjour! Pâques! C’est le jour où tout commence, le printemps… Je pense à mon enfance où je portais des vêtements neufs qui piquent, c’était les habits du dimanche fallait rester sage pour ne pas les user, les briser… Je pense qu’à cette fête en plus du chocolat on avait de la lecture en cadeau… J’ai le souvenir de magnifiques recueils du journal Tintin, j’adorais ça…Je pense au jeune homme de Cantley qui s’est mis au dessin, j’aimerais qu’il devienne bédéiste, artiste comme son grand père… Je me rappelle de cette émotion quand je recevais ces cadeaux un sorte d’ivresse… Que j’ai jamais pu retrouver… Du chocolat pour se gâter les dents… Y’avait des dimanches de Pâques où il faisait bien beau, bien chaud avec le printemps arrivait les entrainements de baseball et le ridicule uniforme qu’on portais dans la catégorie Pee-Wee, j’étais pourris à ce jeu meilleur sur le banc à encourager les copains, incapable d’attraper où de frapper une balle, j’ai pas duré longtemps dans le sport organisé, moi ce que j’aimais c’était les arts, le dessin la lecture des loisirs solitaires… Je voulais bien lancer la balle avec le patriarche mais il lui manquait des doigts c’était fastidieux, il aimait beaucoup le baseball, parfois on partais de Montréal-Nord pour assister à une partie au centre civique de Terrebonne… Je crois que je l’ai toujours beaucoup déçu le regretté patriarche mes entreprises c’était toujours des ratages rien pour lui faire plaisir… Je l’ai commencé jeune la faillite de ma vie. J’ai jamais très bien compris pourquoi j’étais comme ça, je sais pas si le patriarche serait heureux de savoir que je ne consomme plus… Je crois qu’à Pâques le patriarche sortais le mauvais vin qu’il avait fabriqué parfois les oncles nous rendaient visite avec les cousins et les cousines… Je crois que le patriarche a lancé la serviette après mon expulsion du juvénat après ça été une suite de mauvais boulot qui ont culminé dans ma tombée dans la schizophrénie,  Je suis devenus encore plus loser plus drifter… Et j’ai essayé d’avancer comme ça dans la vie c’était long et difficile. Je pense à maintenant à la solitude du confinement qui seras jamais aussi grande que celle de la maladie mentale… Je suis pas blanc comme neige là-dedans j’ai mes torts mes erreurs, j’essayais d’apprendre à vivre, ça me fait mal de vous écrire ça… Même pas assez mauvais pour être un vrai bum… J’essaye juste de documenter cette période de confinement pascal… Nous y voilà à Pâques c’est une fête religieuse qui maintenant rime avec chocolat pour les enfants… J’espère que le Québec vas ressusciter de cette épidémie… Je reste chez moi, quand je sors je respecte la distanciation sociale… Allez on continue! Après on en seras que mieux… J’espère que vous appréciez ma compagnie virtuelle… Voilà! Quelques mots encore et j’ai terminé, lâchez pas! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Joyeuse Pâques!!! À la prochaine je l’espère!!! Vos commentaires sont bienvenus!!! Au revoir!!!

Bernard  

vendredi 10 avril 2020

Sainteté


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’ils veulent nous sortir de confinement bientôt. J’ai peur j’ai pas envie d’avoir la COVID-19 et mourir… S’agit d’être privé de liberté pour vouloir sortir et d’avoir cette même liberté pour la bouder. Ce soir j’ai dormis un peu,  j’arrive pas à l’intellect avec ce que j’écris… Je veux surtout pas être hospitalisé, je vous écris le journal de mon confinement c’est simple je suis seul et à part quelques réunions virtuelles il ne se passe rien… Je reste chez-moi c’est la meilleure façon de me protéger… La voisine semble s’être calmé pour recevoir de la visite. Lentement je me réveille, si j’écoute le premier ministre semble qu’il y auras des lendemains où il feras beau… Je suis pas seul, je remercie tout le monde pour le support… Un journal de confinement c’est pas évident à part écrire l’anxiété, l’angoisse de la schizophrénie, écrire pour éviter la psychose et être doublement enchainé… Je me prête au jeu de l’auto-analyse je sais pas si je réussis, que comprendre de ces moments au clavier et devant l’écran? Quand je vous écris ça m’évite d’être désemparé, je tiens loin le désarroi… Je m’oriente dans le temps et prend conscience que je vie surtout la journée du dépôt dans mon compte de banque comme un vrai prestataire…Ce week-end je crois vous l’avoir déjà écrit je reste chez moi, pour sortir de mon malaise domestique, j’ai qu’à pensés aux années vécu dans une horrible maison de chambres ennuyantes, ça fait déjà longtemps… Je me laisserai pas abattre j’en ai vu d’autre tant que je suis pas psychotique, que je décompense pas ça va… Parfois je réalise pas que je suis entouré de voisins qui ont un problème de santé mentale, plusieurs le dénient ça va mal de tants à autre j’essais de porter leurs souliers… J’entends pas les bruits aliénants de la nuit, le goulag occidental est vraiment désert… Je sais pas pourquoi j’ai intitulé ça sainteté, peut-être à cause de Pâques… J’aime bien vos commentaires, parfois quand je vous écris je me décourage j’arrive pas à vous traduire mon senti… Un hommage aux commis d’épicerie qui sont très gentil… L’idée quoi que vous en pensiez c’est pas d’écrire n’importe quoi… Je pense aux voyages à comment on pourras pas partir pour un moment, des années? Ça me fait juste écrire qu’une fois sortis de la maison y’a pas d’endroit où aller… Confiner! Ça veux dire ça, regarde où tu met les pieds, colle pas trop le voisin, la voisine… hier à la télé j’ai entendu un médecin dire la maladie choisis pas qui elle frappe moi je choisis pas qui je soigne… C’est quand même bien que riche ou pauvre on puisse se faire soigner, j’espère quand même l’éviter rester loin de l’hôpital en suivant les directives… Voilà!!! J’en suis rendus à la conclusion pour aujourd’hui, quelques mots encore j’aurai un peu chassé l’angoisse. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


jeudi 9 avril 2020

Vox


Bonjour! Bonsoir! Vendredi saint, l’enfance et la messe interminable,  on mangeait maigre sauce blanche avec des œufs et du poisson, je savais jamais trop quoi dire à la confesse, je porte encore la douleur de mes péchés, c’est long avant de comprendre ce que ça veut dire pécher… Très jeune j’ai acheté mon billet pour l’enfer et suis plongé dans le sturpre… Je vous les raconte pas mes péchés j’ai trop honte depuis que j’ai changé de mode de vie ça va mieux. J’essais de m’améliorer un jour à la fois, souvenir d’une confirmation faites à Pâques seul à part des autres. Je réalise que je vous ai déjà raconté tout ça, je vais y aller encore une fois avec mon senti, cette année c’est fête partout tout est littéralement fermé… Vendredi saint, c’est la passion de Jésus-Christ le temps de faire un chemin de croix. Je sais la religion c’est pas votre tasse de thé mais pour moi c’est une tradition en droite ligne avec la spiritualité nécessaire dans ma vie. COVID-19 oblige les églises seront encore plus vide cette année pour ceux qui croient encore on va prier chacun de notre bord… Dimanche c’est la résurrection pour moi c’est la partie de la passion la plus difficile à croire… C’est très difficile d’arriver à la joie d’être sauvé, pourtant mes pairs m’ont souvent condamnés je suis tombé mais je me suis toujours relevé… Les temps changent on va vivre la solitude du Christ pendant tout le week-end… Je vous illustre ça avec l’église Saint-Vital où j’ai fait ma première communion, ma confirmation c’est l’église du quartier de mon enfance, ma paroisse… Le vendredi saint ça a toujours été mort morne et gris, y’a rien de joyeux dans la crucifixion… Dans mon senti j’ai la religion moins grave, j’ai pas poursuivis mes pratiques rituelles… J’essaye toujours d’avoir une sorte de foi ça m’aide à vivre… J’ai toujours envié ceux qui pratiquent avec de la musique Gospel, ils ont une foi joyeuse… Je cherche toujours, je crois que la foi c’est ça une recherche, je peux pas dire que je suis de ceux qui ont une foi inébranlable… Je pense à ce vieux débardeur marxiste qui disait que Dieu c’était de l’histoire ancienne… Je crois que pour y arriver y’a des gens qui ont prié pour moi. La spiritualité je suis convaincu qu’on peut la trouver dans l’art, dans la recherche du beau où d’une œuvre qui nous questionne… Ouais! Je reste confiner ça me donne un moment pour méditer, pour mieux respirer… Pour prier aussi engager un dialogue avec ma force supérieure où même juste faire le vide, la vacuité… L’idée c’est de donner du sens, j’avoue qu’il y a des choses qui en ont pas mais c’est là que se pose la question de la foi. Je fais curé en ce vendredi saint, je salut tous mes pairs confiné. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 8 avril 2020

Tamtam


Bonsoir! Bonjour! Jeudi neuf avril je tiens plus le compte du temps où on est en confinement. Les visiteurs chez la voisine ne respectent rien pour eux pas de mesure de confinement, la police veux venir seulement si y’a vraiment quelqu’un  les visiteurs ont tous le temps de partir… Ça me désole de faire ces efforts et de voir qu’elle ne respecte rien… Disont que ça fait partie de mon journal de confinement, l’artiste disait qu’il ne voulait pas l’écrire moi je trouve que c’est des moments inspirants, cette nuit le goulag occidental est désert… J’ai encore beaucoup de temps pour écrire la solitude du confinement. Hier la travailleuse sociale à téléphoné pour voir si tout allait bien, j’ai oublié de lui parler de la voisine casse-pieds… J’aimerais beaucoup avoir la profondeur des grands écrivains, écrire mon senti isolé par le confinement qu’impose la maladie… J’attends le facteur, la poste c’est tout ce qui reste du vieux monde… Je ne sors pas j’ai pas envie de porter de masque, j’ai pas de symptôme, je crois pas être infecté… C’est narcisse qui vous écris qui n’arrive pas à composer avec son quotidien… Hier j’ai bien aimé dans LaPresse+ la lettre de madame la directrice du Théâtre du Nouveau Monde, mais oui l’art survivras nous accompagneras toujours partout dans ce monde déréglé… Les questions on se les poses pendant le confinement espérant qu’après le monde auras changé pour le mieux, une guérison de la grande psychose de l’enfermement involontaire dans son chez soi devenue presque carcéral. J’espère que le monde auras changé, mais si je me fie à mon senti nocturne ce seras bien peu… Je crois que c’est la fin des quatorze jours d’isolement pour mon couple de snowbirds de Gatineau, on est bien heureux de les savoirs en liberté mais je crois qu’ils devront rester en confinement, en isolement social, la COVID-19 se propage si vite… Encore aujourd’hui je reste chez moi à essayer de vous traduire l’angoisse quotidienne, la voisine se promène sur la passerelle sans soucis pour son prochain… Je reviens à la schizophrénie qui n’est pas qu’un mal de tête comme plusieurs pourrais penser, ce long discours présent même dans le sommeil, mais oui parfois j’ai peur j’ai pas honte de le dire, je demande de l’aide pour m’aider à comprendre mon monde psychotique… Je fais ce qu’il faut pour pas être hospitalisé et devenir une charge de plus pour le personnel soignant… Un petit salut aussi à mon lecteur de Deux-Montagnes, je reste confiné chez moi une bonne mesure pour combattre le coronavirus… C’est beaucoup trop répétitif comme texte… Je pense à l’ami avec sa sclérose en plaque, il est très courageux, on se parle au téléphone même si parfois j’ai pas grand-chose à dire… Ces temps-ci on est comme dans des espèces de limbes, le temps file et paralyse, c’est affolant… Voilà c’est la conclusion, j’essais d’écrire pour le mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 7 avril 2020

Rêverie


Bonsoir! Bonjour! Hier c’était beau temps. J’ai regardé les reportages sur la courbe que devrais prendre selon les scientifiques le COVID-19, on atteindrait le pic comme ils disent, le dix-huit avril voilà pour les considérations épidémiologique. J’y vais à ma manière habituelle, j’ai dormis un peu, lundi j’ai fait les courses je devrais pas avoir à sortir pour quelques jours… La pause à été prolongé jusqu’au quatre mai… Ce week-end c’est vendredi saint et Pâques, pas de réunion de famille… J’ai vue qu’à TVA ils présentaient Jésus Christ de Nazareth notre « civilisation » occidentale est basée là-dessus si je me trompe pas on est judéo-chrétien…  La douleur, dolorosa voilà le salaire de tout ce qu’on fait, le coût aussi… À part les courses et quelques activités pour moi rien n’a changé, je dois imaginer quelques occupations… Je pense à la chanson  « le bon gars » https://www.youtube.com/watch?v=_RTHckra_Gc  Je suis confiné, avec cette pause le Québec va savoir ce que ça veut dire être sans travail, y’a longtemps déjà que je suis sur pause… C’est bien dis à la sueur de ton front défendu de s’amuser… Je profite de cette épidémie pour m’inspirer ces temps-ci c’est la mort pour nos ainées. J’espère que la matriarche est prudente… Je sais pas si les enfants de la super maman vont avoir du chocolat dimanche. Je me souviens dans mon enfance on avait sois une poule sois un lapin en chocolat au lait qu’on s’empressais de dévorer, si je me souviens bien on avait aussi quelques revues de bande dessinée… Je me souviens de Dimanche de Pâques où il faisait chaud… Je raconte toujours la même histoire du vendredi saint où avec les copains on trainait dans les rues parce que tout était fermé c’était sacré, voilà ce que me rappelle la pandémie… La Résurrection! On a été sauvé pourtant y’a longtemps que je ne vais plus à la messe, celle du vendredi saint je la trouvais particulièrement longue dans mon enfance, je voulais jouer… Je pense à ces peplum, ces films de gladiateurs romains… Ben-Hur, Spartacus et combien d’autres… Ouais! Le vendredi on était pas très prévoyant on avait pas acheté de caisse de bière je pense que c’était de l’abstinence inconsciente une façon de se mortifier… Je crois que pendant tout le carême on faisait sacrifice et le vendredi saint on mangeais maigre, c’était pas de la tradition mais de la religion… Le jeûne je l’ai vécu longtemps, j’avais pas d’argent pour me nourrir… Aujourd’hui je crois qu’on est mercredi saint en fait c’est la semaine sainte, on prie un peu pour que le Bon Dieu nous débarrasse de cette COVID-19… Je vous aurai écris encore une fois cet espèce de prosodie de pandémie… Quelques mots encore y’a pas plus mortification que le confinement, je suis pas un grand sorteux, j’ai repris quelques marches autour du parc. C’est la conclusion j’espère que ça vous à plu comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard