jeudi 2 avril 2020

Pluvieux


Bonsoir! Bonjour! Il pleut à boire debout, hier j’ai fait le ménage de ma table de cuisine, ce temps qu’il fait me rappelle une visite  dans le nord de la France, à Lille y’a quelques années… Je crois qu’après la pandémie ce seras plus possible de faire des voyages comme ça chacun va se terrer dans son pays, les billets d’avion seront inabordable, on va panser nos plaies entre concitoyens… J’ai bien fait de faire tous ces voyages quand il en était encore temps… J’ai dormis un peu, je pense à ce chauffeur de taxi qui me disait bien aimer les québécois parce qu’on est toujours de bonne humeur, il peut pas réaliser comment j’aime La France comme une deuxième mère… Ça me désole de voir la pandémie de COVID-19 les éprouver comme ça… Pendant ce temps-là, la voisine respecte pas les règles elle reçoit des visiteurs… Ils attendent la nuit pour monter chez elle, moi je les approche pas j’ai pas envie de m’infecter. C’est à cause de gens comme elle qu’il y a des morts… Des irresponsables, ils ont peut-être de bonnes raisons je leurs donne le bénéfice du doute… Je pense à vous tous qui me lisez… J’essaye de résister mais d’autre rayent tous mes efforts, j’oublie souvent que je suis dans un univers santé mentale où plusieurs sont dans le déni, ils font des choses inacceptables… Ils se justifient en disant «  j’ai un problème de santé mentale » aux autorité, ils peuvent tout se permettre parfois on les enferme mais dans le moment on est confiné, on peut pas faire grand-chose, faut pas que j’oublie que moi aussi j’en ai un problème de santé mentale. Je me rétablis j’essais de prendre mes responsabilités… Bon! Maintenant on va voir du côté de mon senti, j’essaie de vous accompagner en ces temps de virus… Je reste chez moi ce texte c’est ma présence ma participation à la santé mentale de tout un chacun… Y’a combien d’inconnus qui comme moi s’expriment sur un blog, je sais vraiment pas si ça fait la différence… Pour moi l’expression est fondamentale, pour m’amuser un peu je dirais qu’elle fonde le mental que c’est un départ vers le mieux… Surtout ne jamais oublier, et c’est plus simple comme ça, que c’est un jour à la fois… Je dois vivre aujourd’hui malgré cette pandémie, essayer de faire de mon mieux en confinement… C’est difficile de garder l’équilibre dans tout ça, la santé mentale qui prend toute mon imagination… Chasser d’une bonne risée ce sentiment de persécution, je pense au patriarche qui encore vivant à la retraite allait faire son tour à cette maudite shop… Ils en ramenait souvent des nouvelles d’un décès d’un machiniste… J’ai une pensée pour tout ce monde que j’ai croisé même si je connaissais pas mes principes… C’est loin tout ça je suis pas nostalgique. Voilà! Ce soir je termine comme ça toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 1 avril 2020

Destin


Bonsoir! Bonjour! Je mettais beaucoup d’espoir dans le texte précédent, je reviens donc ce soir pour plus. Je suis tellement angoissé j’arrive pas à dormir, j’oublie souvent que c’est un jour à la fois juste pour aujourd’hui. Je remercie les gens qui m’ont écouté au téléphone hier. Quand la maladie tout près menace on a moins envie de mourir… Hier on parlait que j’avais acheté ma télévision au bon moment, y’a quelques voitures qui passent Je vais encore comme un montreur d’ours essayer de vous décrire mon senti… Je pense à la pandémie à New-York c’est désolant, l’Amérique meurt mais je suis certain que comme le phénix elle renaitra de ses cendres… Ici j’aimerais beaucoup qu’il soit question d’ intériorité holistique, de vie intérieure globale qui apaise… Quoi que l’on dise quoi que l’on face je reste à ma place… Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui a du boulot… Parfois je me sens comme sous observation, je reste quand même avec ma fratrie, je suis désolé de pas pouvoir faire plus qu’un appel téléphonique à la matriarche… J’ai décidé que j’arrêtais de me dénigrer poète c’est pas un sot métier, je suis dans mon élément… Parfois les mots me tordent de douleur, j’y arrive qu’en sanglot et encore c’est pas toujours beau… Hier c’était jour de loyer je sais que plusieurs y sont pas arrivé, faut voir Hochelaga-Maisonneuve… Je parlais avec l’ami à la sclérose comment nous les plus pauvres les laissés pour compte on avait droit à rien dans cette pandémie parfois je me dis que l’argent, la fortune c’est pas une bonne valeur… Ce le seras encore moins après la crise du COVID-19 on pourras plus voyager quelques dollars pour l’éternité… Il se passeras quelques années avant que ne décollent  les vols réguliers… Ça touche tout le monde même les équipages d’avions de ligne les pilotes vont-ils devenir livreur de pizza? Je pense au clin d’œil du premier ministre quand il a mentionné le petit verre de vin, selon moi il a manqué une occasion de se taire, j’écris ça en pensant à mes pairs en manque qui se débattent dans le delirium tremens… Ils ont loué des chambres d’hôtel qui serviront d’hôpital, je sais pas si ils vont laisser l’alcool dans les petits frigo… Je me tiens quand même loin de ça chez moi, un hôtel pour les itinérants ça peut sembler le paradis… Montréal à aussi réquisitionné la place Bonsecours tout près de l’Accueil Bonneau, mes pairs sont là attendant d’être soigné, certain dans le déni face à la maladie mentale. Le fou c’est jamais soi c’est toujours l’autre, on va se refaire et sortir de la rue seul… C’est pas une bonne idée, la force c’est de demander de l’aide même en ces temps de pandémie… J’ai presque terminé pour cette nuit, quelques mots encore, je pensais laissé la conclusion ouverte mais ça va pas… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Maldonne


Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder les deux conférences de presse de nos premiers ministres. Ce que ça me dis c’est que je dois rester chez-nous , l’hôpital je connais trop ça, je vous raconte pas ces heures passées à l’urgence pour des soins psychiatriques… Une civière dans un corridor et d’autre patients qui délirent… Un voyage en ambulance c’est pas des vacances… La dernière fois que je suis allé à l’hôpital c’est à Sainte-Justine pour une journée d’éthique et santé mentale, j’y ai parlé de dévoilement, comment et à qui dire que je souffre de schizophrénie… C’est pas vraiment le temps de décompenser et de développer une psychose. Ce matin il faisait beau soleil j’ai fait le tour du parc maintenant le ciel s’est couvert… J’écris un peu pour oublier l’air du temps, la maladie qui rage et ravage… Dans le parc encore la neige est toute fondue, les gens semblent avoir compris qu’il ne faut pas s’y réunir… Hier je racontais à un ami que je marchais, il m’a encouragé en me disant que bientôt j’allais courir. Je suis confinés ici aussi les visites sont interdites, je crois que quand on a une maladie mentale on deviens plus fragile. Il est presque seize heure, les gens commencent à s’agiter, je sais pas pourquoi on est supposé être sur pause. Je vous envois un « poème »  

Je suis fatigué

Déjà tanné d’être confiné

Je voudrais quitter

j’ai pas d’endroit où aller

le monde est infecté

Je suis fatigué

Le virus a explosé

Vous écrire ça c’est niaisé

La mort va me caresser

Comme une personne agée

Je suis fatigué

C’est les poumons pas le nez

Dehors c’est désolé

Vais-je me rendre à l’été

 Discuter devant un café

J’essais de composer

Sur un vieil air et…

Voilà voilà jouez

Le laisser pas m’emporter

Comme un politicien déchainé

S’occupant de santé

Oui je suis dépassé

Avec mes rimes matinées



Les premiers ministres avec toutes leurs responsabilités diraient que j’écris des idioties… Je pense à la matriarche je suis bien heureux qu’ils soient là pour s’en occuper, mon lecteur de Deux-Montagnes aussi… Justement il me disait que tout va bien aller, qu’on allais s’en souvenir que ça nous ferais une histoire à raconter… J’ai payé mon loyer, j’irai pas dormir dans un refuge et m’infecter… Si vous voulez commenter n’hésitez pas, le vieux poète a souvent besoin d’un avis… Il faut que je me rappelle mon passage en maison de chambres y’a bien des années… Dans le fouillis sur ma table je retrouve des stylos, comme si quelqu’un les avait ramené… C’est pas vraiment le temps de prendre la rue de devenir sans domicile fixe… J’entends les motos qui passent, déjà! Voilà! Votre pauvre fou à terminer, j’écris pas pour avoir des conseils mais juste pour m’exprimer, ça me fait du bien… Quelques mots encore en espérant que ça vous ais plu. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 31 mars 2020

Ciel


Bonsoir! Bonjour ! Heureusement qu’on peut encore dormir sinon ce serait intenable… J’ai du lait pour me faire un bon café, la COVID-19 me joue toujours derrière la tête, joue c’est pas le bon mot je dirais plutôt agace… Aujourd’hui j’ai pas affaire à sortir je reste chez moi, j’essaye de rester confiner le plus longtemps possible… Je pense à tous ces morts qui s’accumulent, j’espère que la matriarche prend bien soin d’elle… Je me souviens plus si je vous avait raconté avoir acheté ma télévision au bon moment, je crois pas l’avoir jamais regardé autant, faute de voyage on regarde ceux des autres… Parfois j’ai le sentiment de revenir quelques années plus tôt… C’est la nuit dehors y’a pas un chat,  pas de voitures qui passe, les gens restent chez eux… Je regarde pas de séries télé, je suis fasciné par l’actualité, Les yeux me ferment tout seul je crois que dans cette pandémie y’a pas beaucoup de place pour la poésie, j’attaque les mots violemment, y’a longtemps que la planète a vécu une « maladie » si globale… Je pense à tous les miens j’espère qu’ils sont en sécurité, l’espoir reviens souvent dans ma prose c’est bon signe… Toutes les villes de la planète sont désertées, j’entends une voisine qui parle… Je pense à ces pompiers et ces policiers qui font hurler leurs sirènes devant les hôpitaux, y’a pas si longtemps c’était des zones de silence, j’imagine le malade qui entends tout ça, c’est surement très angoissant… Il n’y a qu’un pas, une pensée pour se croire à la fin du monde… Vous savez en face de chez moi c’est un parc malgré tous les avertissements sur l’isolement social y’en a qui trouvent le moyen de jouer au ballon, ils sortent d’où? Je rame dans un sens suffit de deux où trois autres dans l’autre sens pour tout gâcher, ils semblent pas avoir en tête que c’est un virus mortel… En bon paranoïaque que je suis j’essais d’éviter l’hôpital, l’urgence, c’est ma contribution à l’effort de guerre contre la COVID-19… Tous les cafés et les bars sont fermés, ont veut pas malgré tout coucher dans les refuges que les autorités offrent, le problème je crois que c’est la toxicomanie… Souvenir de mon affect déglingué en temps de psychose quand on m’a mis dehors j’avais trop peur pour me chercher un endroit où vivre, je restais devant la porte avant de l’appartement… J’ai ouvert le sac de chips, j’ai de la misère à me refaire une routine… Souvenir du rythme lent de l’aile psychiatrique, des affreux médicaments de l’époque… Bon! On sait jamais la voisine est peut-être psychanalyste? Mais elle a de drôle d’horaire pour rencontrer ses clients… C’est la conclusion, la pandémie continue, j’ai peur de mourir… J’entends le train quelques mots encore, on va maintenir une distance avec les autres. Je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça pas été trop difficile. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 30 mars 2020

Perdu


Bonsoir! Bonjour! Des semaines en confinement c’est pas évident… Je fais tout ce qu’on me dis je veux quand même pas y rester… J’ai fait une courte marche, ai préparé le souper… Je regarde dehors, il pleut encore, j’oubliais que dans le bruit y’a de la vie… Je sais pas si c’est la schizophrénie mais j’ai peur, je crois que c’est le syndrome de l’envahisseur, où dois-je me garrocher? J’ai bien mangé, je pense aux camps de réfugiés, ils sont affamés, comment vont-ils faire pour combattre le COVID-19? J’aimerais pas en ce moment être psychotique, le confinement ça me rappelle ces longues journées à l’aile G, le pavillon psychiatrique de l’hôpital Rosemont. Je devrais me taire, je suis une soucoupe comme disait mon voisin de chambre… Encore une journée d’abstinence, Dan Bigras écrivait ce week-end son arrêt cold turkey de consommer, selon lui il aurait pu y passer… Ça semble toujours pire pour les artistes… Moi ça été long avant que je reprenne tous mes sens… Encore aujourd’hui j’ai de la difficulté avec la folle du logis, ça fait plus de vingt-cinq ans que j’ai arrêté de consommer, ça m’aide beaucoup pour vous écrire… Je fais de mon mieux, plus je peux pas… Je vous dois la vérité, j’étais couché et je dormais, je me suis réveillé et je suis vite venus m’asseoir devant l’écran, me suis préparé un café. J’essais de vous amener vers mon senti, demain c’est mardi, je vais aller au supermarché… J’espère que les snowbirds de Gatineau trouvent pas leurs quarantaine trop longue dans la maison… De temps à autre y’a une voiture qui passe dans la pluie. L’époque me fait pensez au premier film Blade Runner… C’est mon journal de résistance à un virus, l’ennemi se cache dans mes contacts… Je partirai pas à l’attaque, je fais de la résistance passive à la maison… On a pas vu venir l’attaque du virus, hier j’ai cessé d’écouter les informations assez tôt. J’essais de rester éveillé, j’avais choisis de ne pas voyager cette année, le hasard fait bien les choses… J’ai une pensée pour tous ceux qui font du télétravail qui me lisent peut être entre deux dossiers… Demain matin je veux bien faire les choses, j’espère que tout iras bien. C’est le versement de la pension, plusieurs n’ont pas les moyens de payer le loyer ils placent un drap blanc sur le balcon, un symbole de trève… J’ai très peur de l’infection je vais me tenir loin des passants… Lentement j’arrive à la conclusion on a encore un moment a passé avec la pandémie, une victoire ne fait pas la guerre… Je dis une prière pour vous tous… Je pense à New-York infesté, c’est pas si loin on dis que l’épicentre de la pandémie est là… J’aurai quand même écris un peu avant de mourir. La nuit est là, j’ai terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y est arrivé. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 29 mars 2020

Tulipe


Bonsoir! Bonjour! Je me réveille c’est toujours la crise. Lundi matin d’un Québec sur pause, j’ai rêvé à de vieux copains que je ne vois plus… Il pleut… Avant la crise je commençais la semaine avec une réunion de mon groupe d’entraide maintenant j’ai plus rien je suis en confinement. Je vais essayer d’être prosodique c’est difficile autant que d’être mélodique c’est plutôt nordique presque une supplique… Cette semaine j’ai regardé une émission documentaire sur Angoulême dans le sud-ouest de la France, la capitale de la bande dessinée. Si tout reviens à la normale je vais y aller… Y’a un magnifique musée. J’essaye de pas propager la pandémie, je reste chez moi… Dans le documentaire j’ai vu une magnifique sculpture de Corto Maltese… Un héros d’une extraordinaire bande dessinée qui rappelle un peu Casablanca, un chef d’œuvre de bande dessinée par Hugo Pratt qu’on pourras voir au cinéma… Pour rester dans la thématique marine je vous illustre ça avec une photo des mers du sud… Je vais faire place à la sensibilité… J’aime vous écrire la nuit, lundi y’a un peu plus de circulation automobile que ce week-end… Je crois que ça fait deux semaines qu’on est ravagé par la pandémie, je vais tout faire pour éviter une hospitalisation encore cette nuit y’a des gens qui trainent dehors, à la télé j’ai vu un gars faire l’idiot chez le médecin et dire qu’il avait pas de renseignement sur la pandémie, pourtant dans les médias et dans la rue on ne vois que ça… Semble qu’Albert Camus va encore avoir du succès avec La Peste… C’est pas évident les mots, dans le temps, les années cinquante y’a que les médecins qui écrivaient aujourd’hui y’a la littérature comparée à l’université qui produit des écrivains qui faute de pouvoir vivre de leur plume vont devenir enseignant… Dans le goulag on cherche à survivre en fouillant dans les bacs à recyclage… Je trouve pas comment exprimer ma sensibilité cette nuit, je pense à ce mauvais ami qui à épousé une dominicaine, j’ai vu un documentaire sur la République Dominicaine, j’ai un peu vu par où il est passé… Ouais! Lundi on reste chez soi, une fois que j’ai dit que ça va finir c’est tout… Je vais y arriver encore cette nuit… Ce matin j’attends encore le facteur je sors pas je reste chez moi, c’est étrange d’y penser s’agit de pas pouvoir pour en avoir envie. Voilà j’y arrive me semble qu’écrire ça me rend plus vivant… J’écris pour vous tous, vous accompagner dans ces temps difficiles… Y’a que cette prosodie on va laisser là la mélancolie, un jour à la fois on vas y arriver, ici il s’agit pas de dire mais d’écrire… Quelques mots encore je vous prends du temps… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes je sais pas si il est confiné. J’espère que les snowbirds de Gatineau sont pas trop dérouté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


samedi 28 mars 2020

Brink


Bonsoir! Bonjour! Ce soir on alimenteras pas les chicanes de voisins, on est toujours dans la pandémie COVID-19. J’ai hâte qu’on atteigne ce plateau… Le coronavirus tue la parole aussi une fois qu’on a fait le tour on se retrouve vite avec les morts. Au départ je devais pas écrire là-dessus mais c’est le sujet fort qui s’impose, encore une fois mon senti est au prise avec la COVID-19… C’est l’unique fois où je me suis isolé pour combattre un virus, avant c’est la schizophrénie qui faisait que je m’isolait, vous savez y’a un moment je suis allé dans le nord de la botte, j’espère qu’ils vont se rétablir bientôt, si j’ai bien compris l’épicentre est maintenant en Espagne pour l’Europe pour le monde ce sont les États-Unis d’Amérique… Y’a quelques années je suis aussi allé en Espagne enfin c’est pas une chronique de voyage que je vous écris. J’ai les mains sèches je les ai trop lavées si ça se peut… J’ai peur des voisins ils respectent pas les consignes, je vais me barricader chez moi, j’ai jamais vue des crétins inconscients pareil… Je peux écrire les jours coulaient lentement c’était le plein emploi les entreprises manquaient de personnels et soudain est apparus le virus qui à tout ravagé, Je dis merci à mes lecteurs qui ont commenté, ça m’a fait un bien fou… C’est certain que c’est pas Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, c’est juste quelques heures où on peut voir nos élus diriger le pays en direct à la télévision… Y’a aussi un peu de Georges Orwell dans tout ça mais c’est pas de la fiction c’est bien réel… On reste chez soi, la réalité se présente à la télé… On nous dis où placer notre espérance, c’est un dimanche qui a des parfums de fin du monde… Encore hier dans une émission voyage le gars avait la même marque de sac à dos que moi, OSPREY, du bon matériel cher et robuste… Je crois que ça va prendre beaucoup de temps avant que ça redevienne amusant de fréquenter les aéroports et partir en voyage… Parfois j’ai une envie de fuir mais je peux pas le virus est partout, en attendant je prie pour les amis victime de la pandémie… Encore une fois j’entends un avion qui passe dans le ciel de Montréal, ce sont peut-être des rapatriés… Souvenir de voyage ce kabyle sympathique chauffeur d’autobus à Lille, cet autre chauffeur entre l’hôtel et l’aéroport à Madrid des gens qui bossaient dur mais qui aiment la vie… Je reste confiné pour que le bonheur revienne, les petites choses ordinaire qui font la joie, ça va revenir on va dire merci on seras pas ingrat et je dirai, je dirai comment ces jours étaient fertiles malgré la mort, je vous verrai sortir de chez vous et respirer le grand vent qu’on avait oublié et de la nuit sortiras le jour et les espérances. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard