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Bonsoir!
Bonjour! Je mettais beaucoup d’espoir dans le texte précédent, je reviens donc
ce soir pour plus. Je suis tellement angoissé j’arrive pas à dormir, j’oublie
souvent que c’est un jour à la fois juste pour aujourd’hui. Je remercie les
gens qui m’ont écouté au téléphone hier. Quand la maladie tout près menace on a
moins envie de mourir… Hier on parlait que j’avais acheté ma télévision au bon
moment, y’a quelques voitures qui passent Je vais encore comme un montreur d’ours
essayer de vous décrire mon senti… Je pense à la pandémie à New-York c’est désolant,
l’Amérique meurt mais je suis certain que comme le phénix elle renaitra de ses
cendres… Ici j’aimerais beaucoup qu’il soit question d’ intériorité holistique,
de vie intérieure globale qui apaise… Quoi que l’on dise quoi que l’on face je
reste à ma place… Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce qui a du
boulot… Parfois je me sens comme sous observation, je reste quand même avec ma
fratrie, je suis désolé de pas pouvoir faire plus qu’un appel téléphonique à la
matriarche… J’ai décidé que j’arrêtais de me dénigrer poète c’est pas un sot
métier, je suis dans mon élément… Parfois les mots me tordent de douleur, j’y
arrive qu’en sanglot et encore c’est pas toujours beau… Hier c’était jour de loyer
je sais que plusieurs y sont pas arrivé, faut voir Hochelaga-Maisonneuve… Je
parlais avec l’ami à la sclérose comment nous les plus pauvres les laissés pour
compte on avait droit à rien dans cette pandémie parfois je me dis que l’argent,
la fortune c’est pas une bonne valeur… Ce le seras encore moins après la crise
du COVID-19 on pourras plus voyager quelques dollars pour l’éternité… Il se
passeras quelques années avant que ne décollent les vols réguliers… Ça touche tout le monde même
les équipages d’avions de ligne les pilotes vont-ils devenir livreur de pizza?
Je pense au clin d’œil du premier ministre quand il a mentionné le petit verre de
vin, selon moi il a manqué une occasion de se taire, j’écris ça en pensant à
mes pairs en manque qui se débattent dans le delirium tremens… Ils ont loué des
chambres d’hôtel qui serviront d’hôpital, je sais pas si ils vont laisser l’alcool
dans les petits frigo… Je me tiens quand même loin de ça chez moi, un hôtel
pour les itinérants ça peut sembler le paradis… Montréal à aussi réquisitionné
la place Bonsecours tout près de l’Accueil Bonneau, mes pairs sont là attendant
d’être soigné, certain dans le déni face à la maladie mentale. Le fou c’est
jamais soi c’est toujours l’autre, on va se refaire et sortir de la rue seul… C’est
pas une bonne idée, la force c’est de demander de l’aide même en ces temps de
pandémie… J’ai presque terminé pour cette nuit, quelques mots encore, je
pensais laissé la conclusion ouverte mais ça va pas… Comme toujours je termine
en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je viens de regarder les deux conférences de presse de nos premiers
ministres. Ce que ça me dis c’est que je dois rester chez-nous , l’hôpital je
connais trop ça, je vous raconte pas ces heures passées à l’urgence pour des
soins psychiatriques… Une civière dans un corridor et d’autre patients qui
délirent… Un voyage en ambulance c’est pas des vacances… La dernière fois que
je suis allé à l’hôpital c’est à Sainte-Justine pour une journée d’éthique et
santé mentale, j’y ai parlé de dévoilement, comment et à qui dire que je
souffre de schizophrénie… C’est pas vraiment le temps de décompenser et de
développer une psychose. Ce matin il faisait beau soleil j’ai fait le tour du
parc maintenant le ciel s’est couvert… J’écris un peu pour oublier l’air du
temps, la maladie qui rage et ravage… Dans le parc encore la neige est toute fondue,
les gens semblent avoir compris qu’il ne faut pas s’y réunir… Hier je racontais
à un ami que je marchais, il m’a encouragé en me disant que bientôt j’allais
courir. Je suis confinés ici aussi les visites sont interdites, je crois que
quand on a une maladie mentale on deviens plus fragile. Il est presque seize
heure, les gens commencent à s’agiter, je sais pas pourquoi on est supposé être
sur pause. Je vous envois un « poème »
Je suis
fatigué
Déjà tanné
d’être confiné
Je voudrais
quitter
j’ai pas
d’endroit où aller
le monde est
infecté
Je suis
fatigué
Le virus a
explosé
Vous écrire
ça c’est niaisé
La mort va
me caresser
Comme une
personne agée
Je suis
fatigué
C’est les
poumons pas le nez
Dehors c’est
désolé
Vais-je me
rendre à l’été
Discuter devant un café
J’essais de
composer
Sur un vieil
air et…
Voilà voilà
jouez
Le laisser
pas m’emporter
Comme un
politicien déchainé
S’occupant
de santé
Oui je suis
dépassé
Avec mes
rimes matinées
Les premiers
ministres avec toutes leurs responsabilités diraient que j’écris des idioties…
Je pense à la matriarche je suis bien heureux qu’ils soient là pour s’en
occuper, mon lecteur de Deux-Montagnes aussi… Justement il me disait que tout
va bien aller, qu’on allais s’en souvenir que ça nous ferais une histoire à
raconter… J’ai payé mon loyer, j’irai pas dormir dans un refuge et m’infecter…
Si vous voulez commenter n’hésitez pas, le vieux poète a souvent besoin d’un
avis… Il faut que je me rappelle mon passage en maison de chambres y’a bien des
années… Dans le fouillis sur ma table je retrouve des stylos, comme si quelqu’un
les avait ramené… C’est pas vraiment le temps de prendre la rue de devenir sans
domicile fixe… J’entends les motos qui passent, déjà! Voilà! Votre pauvre fou à
terminer, j’écris pas pour avoir des conseils mais juste pour m’exprimer, ça me
fait du bien… Quelques mots encore en espérant que ça vous ais plu. Comme
toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour ! Heureusement qu’on peut encore dormir sinon ce serait intenable… J’ai
du lait pour me faire un bon café, la COVID-19 me joue toujours derrière la
tête, joue c’est pas le bon mot je dirais plutôt agace… Aujourd’hui j’ai pas affaire
à sortir je reste chez moi, j’essaye de rester confiner le plus longtemps
possible… Je pense à tous ces morts qui s’accumulent, j’espère que la matriarche
prend bien soin d’elle… Je me souviens plus si je vous avait raconté avoir
acheté ma télévision au bon moment, je crois pas l’avoir jamais regardé autant,
faute de voyage on regarde ceux des autres… Parfois j’ai le sentiment de
revenir quelques années plus tôt… C’est la nuit dehors y’a pas un chat, pas de voitures qui passe, les gens restent
chez eux… Je regarde pas de séries télé, je suis fasciné par l’actualité, Les
yeux me ferment tout seul je crois que dans cette pandémie y’a pas beaucoup de
place pour la poésie, j’attaque les mots violemment, y’a longtemps que la
planète a vécu une « maladie » si globale… Je pense à tous les miens
j’espère qu’ils sont en sécurité, l’espoir reviens souvent dans ma prose c’est
bon signe… Toutes les villes de la planète sont désertées, j’entends une
voisine qui parle… Je pense à ces pompiers et ces policiers qui font hurler
leurs sirènes devant les hôpitaux, y’a pas si longtemps c’était des zones de
silence, j’imagine le malade qui entends tout ça, c’est surement très
angoissant… Il n’y a qu’un pas, une pensée pour se croire à la fin du monde…
Vous savez en face de chez moi c’est un parc malgré tous les avertissements sur
l’isolement social y’en a qui trouvent le moyen de jouer au ballon, ils sortent
d’où? Je rame dans un sens suffit de deux où trois autres dans l’autre sens
pour tout gâcher, ils semblent pas avoir en tête que c’est un virus mortel… En
bon paranoïaque que je suis j’essais d’éviter l’hôpital, l’urgence, c’est ma
contribution à l’effort de guerre contre la COVID-19… Tous les cafés et les
bars sont fermés, ont veut pas malgré tout coucher dans les refuges que les
autorités offrent, le problème je crois que c’est la toxicomanie… Souvenir de
mon affect déglingué en temps de psychose quand on m’a mis dehors j’avais trop
peur pour me chercher un endroit où vivre, je restais devant la porte avant de
l’appartement… J’ai ouvert le sac de chips, j’ai de la misère à me refaire une
routine… Souvenir du rythme lent de l’aile psychiatrique, des affreux
médicaments de l’époque… Bon! On sait jamais la voisine est peut-être
psychanalyste? Mais elle a de drôle d’horaire pour rencontrer ses clients… C’est
la conclusion, la pandémie continue, j’ai peur de mourir… J’entends le train
quelques mots encore, on va maintenir une distance avec les autres. Je termine
toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère
que ça pas été trop difficile. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Des semaines en confinement c’est pas évident… Je fais tout ce qu’on
me dis je veux quand même pas y rester… J’ai fait une courte marche, ai préparé
le souper… Je regarde dehors, il pleut encore, j’oubliais que dans le bruit y’a
de la vie… Je sais pas si c’est la schizophrénie mais j’ai peur, je crois que c’est
le syndrome de l’envahisseur, où dois-je me garrocher? J’ai bien mangé, je
pense aux camps de réfugiés, ils sont affamés, comment vont-ils faire pour
combattre le COVID-19? J’aimerais pas en ce moment être psychotique, le
confinement ça me rappelle ces longues journées à l’aile G, le pavillon
psychiatrique de l’hôpital Rosemont. Je devrais me taire, je suis une soucoupe
comme disait mon voisin de chambre… Encore une journée d’abstinence, Dan Bigras
écrivait ce week-end son arrêt cold turkey de consommer, selon lui il aurait pu
y passer… Ça semble toujours pire pour les artistes… Moi ça été long avant que
je reprenne tous mes sens… Encore aujourd’hui j’ai de la difficulté avec la
folle du logis, ça fait plus de vingt-cinq ans que j’ai arrêté de consommer, ça
m’aide beaucoup pour vous écrire… Je fais de mon mieux, plus je peux pas… Je
vous dois la vérité, j’étais couché et je dormais, je me suis réveillé et je
suis vite venus m’asseoir devant l’écran, me suis préparé un café. J’essais de
vous amener vers mon senti, demain c’est mardi, je vais aller au supermarché… J’espère
que les snowbirds de Gatineau trouvent pas leurs quarantaine trop longue dans
la maison… De temps à autre y’a une voiture qui passe dans la pluie. L’époque
me fait pensez au premier film Blade Runner… C’est mon journal de résistance à
un virus, l’ennemi se cache dans mes contacts… Je partirai pas à l’attaque, je
fais de la résistance passive à la maison… On a pas vu venir l’attaque du virus,
hier j’ai cessé d’écouter les informations assez tôt. J’essais de rester
éveillé, j’avais choisis de ne pas voyager cette année, le hasard fait bien les
choses… J’ai une pensée pour tous ceux qui font du télétravail qui me lisent
peut être entre deux dossiers… Demain matin je veux bien faire les choses, j’espère
que tout iras bien. C’est le versement de la pension, plusieurs n’ont pas les
moyens de payer le loyer ils placent un drap blanc sur le balcon, un symbole de
trève… J’ai très peur de l’infection je vais me tenir loin des passants…
Lentement j’arrive à la conclusion on a encore un moment a passé avec la
pandémie, une victoire ne fait pas la guerre… Je dis une prière pour vous tous…
Je pense à New-York infesté, c’est pas si loin on dis que l’épicentre de la
pandémie est là… J’aurai quand même écris un peu avant de mourir. La nuit est
là, j’ai terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez
pas on y est arrivé. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je me réveille c’est toujours la crise. Lundi matin d’un Québec sur
pause, j’ai rêvé à de vieux copains que je ne vois plus… Il pleut… Avant la
crise je commençais la semaine avec une réunion de mon groupe d’entraide
maintenant j’ai plus rien je suis en confinement. Je vais essayer d’être
prosodique c’est difficile autant que d’être mélodique c’est plutôt nordique
presque une supplique… Cette semaine j’ai regardé une émission documentaire sur
Angoulême dans le sud-ouest de la France, la capitale de la bande dessinée. Si
tout reviens à la normale je vais y aller… Y’a un magnifique musée. J’essaye de
pas propager la pandémie, je reste chez moi… Dans le documentaire j’ai vu une
magnifique sculpture de Corto Maltese… Un héros d’une extraordinaire bande
dessinée qui rappelle un peu Casablanca, un chef d’œuvre de bande dessinée par
Hugo Pratt qu’on pourras voir au cinéma… Pour rester dans la thématique marine
je vous illustre ça avec une photo des mers du sud… Je vais faire place à la
sensibilité… J’aime vous écrire la nuit, lundi y’a un peu plus de circulation
automobile que ce week-end… Je crois que ça fait deux semaines qu’on est ravagé
par la pandémie, je vais tout faire pour éviter une hospitalisation encore
cette nuit y’a des gens qui trainent dehors, à la télé j’ai vu un gars faire l’idiot
chez le médecin et dire qu’il avait pas de renseignement sur la pandémie,
pourtant dans les médias et dans la rue on ne vois que ça… Semble qu’Albert
Camus va encore avoir du succès avec La Peste… C’est pas évident les mots, dans
le temps, les années cinquante y’a que les médecins qui écrivaient aujourd’hui
y’a la littérature comparée à l’université qui produit des écrivains qui faute
de pouvoir vivre de leur plume vont devenir enseignant… Dans le goulag on cherche
à survivre en fouillant dans les bacs à recyclage… Je trouve pas comment
exprimer ma sensibilité cette nuit, je pense à ce mauvais ami qui à épousé une
dominicaine, j’ai vu un documentaire sur la République Dominicaine, j’ai un peu
vu par où il est passé… Ouais! Lundi on reste chez soi, une fois que j’ai dit
que ça va finir c’est tout… Je vais y arriver encore cette nuit… Ce matin j’attends
encore le facteur je sors pas je reste chez moi, c’est étrange d’y penser s’agit
de pas pouvoir pour en avoir envie. Voilà j’y arrive me semble qu’écrire ça me
rend plus vivant… J’écris pour vous tous, vous accompagner dans ces temps
difficiles… Y’a que cette prosodie on va laisser là la mélancolie, un jour à la
fois on vas y arriver, ici il s’agit pas de dire mais d’écrire… Quelques mots
encore je vous prends du temps… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes je
sais pas si il est confiné. J’espère que les snowbirds de Gatineau sont pas
trop dérouté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Ce soir on alimenteras pas les chicanes de voisins, on est toujours
dans la pandémie COVID-19. J’ai hâte qu’on atteigne ce plateau… Le coronavirus
tue la parole aussi une fois qu’on a fait le tour on se retrouve vite avec les
morts. Au départ je devais pas écrire là-dessus mais c’est le sujet fort qui s’impose,
encore une fois mon senti est au prise avec la COVID-19… C’est l’unique fois où
je me suis isolé pour combattre un virus, avant c’est la schizophrénie qui
faisait que je m’isolait, vous savez y’a un moment je suis allé dans le nord de
la botte, j’espère qu’ils vont se rétablir bientôt, si j’ai bien compris l’épicentre
est maintenant en Espagne pour l’Europe pour le monde ce sont les États-Unis d’Amérique…
Y’a quelques années je suis aussi allé en Espagne enfin c’est pas une chronique
de voyage que je vous écris. J’ai les mains sèches je les ai trop lavées si ça
se peut… J’ai peur des voisins ils respectent pas les consignes, je vais me
barricader chez moi, j’ai jamais vue des crétins inconscients pareil… Je peux
écrire les jours coulaient lentement c’était le plein emploi les entreprises
manquaient de personnels et soudain est apparus le virus qui à tout ravagé, Je
dis merci à mes lecteurs qui ont commenté, ça m’a fait un bien fou… C’est
certain que c’est pas Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez, c’est
juste quelques heures où on peut voir nos élus diriger le pays en direct à la
télévision… Y’a aussi un peu de Georges Orwell dans tout ça mais c’est pas de
la fiction c’est bien réel… On reste chez soi, la réalité se présente à la télé…
On nous dis où placer notre espérance, c’est un dimanche qui a des parfums de
fin du monde… Encore hier dans une émission voyage le gars avait la même marque
de sac à dos que moi, OSPREY, du bon matériel cher et robuste… Je crois que ça
va prendre beaucoup de temps avant que ça redevienne amusant de fréquenter les
aéroports et partir en voyage… Parfois j’ai une envie de fuir mais je peux pas
le virus est partout, en attendant je prie pour les amis victime de la pandémie…
Encore une fois j’entends un avion qui passe dans le ciel de Montréal, ce sont
peut-être des rapatriés… Souvenir de voyage ce kabyle sympathique chauffeur d’autobus
à Lille, cet autre chauffeur entre l’hôtel et l’aéroport à Madrid des gens qui
bossaient dur mais qui aiment la vie… Je reste confiné pour que le bonheur
revienne, les petites choses ordinaire qui font la joie, ça va revenir on va
dire merci on seras pas ingrat et je dirai, je dirai comment ces jours étaient
fertiles malgré la mort, je vous verrai sortir de chez vous et respirer le
grand vent qu’on avait oublié et de la nuit sortiras le jour et les espérances.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Venez surtout pas me visiter à Montréal, je suis en confinement et si
j’ai bien compris les autorités ont de la difficulté a s’occuper des itinérants
ça semble difficile de les soigner avec l’isolement social… Je trouve toujours
difficile de terminer mes journées sous la menace du COVID-19 pour vous dire la
vérité j’ai peur de mourir loin de vous, mais oui je me suis mis en
confinement, je ne sors que pour le strict nécessaire, je reste chez moi, je me
lave les mains pour le bénévolat on m’a conseillé de pas en faire je m’excuse
je suis une personne à risque santé mentale oblige… Mon bénévolat c’est ça, ce
journal que je vous écris… Hier je suis allé au supermarché on y entrait à la
file indienne, un smatte à pas suivis la consigne et est passé devant tout le
monde, y’en a je vous dis qui ont de petite cervelle… Mon senti cette nuit c’est
la peur, après la schizophrénie c’est le COVID-19 je pense à vous tous qui
souffrez d’une maladie mentale comment c’est difficile ces temps-ci, cet
immense sentiment de solitude cette difficulté à faire confiance aux autorités…
La peur qui vous tenaille… Le combat ne fait que commencer j’espère ne pas
faire partie des morts. La rue est déserte, Hier j’ai eu la chance de discuter
avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord ça faisait un bon bout
de temps que nous ne nous étions pas parlé, je lui racontais comment j’avais
acheté ma télévision au bon moment, de ce temps- là j’en bouffe de la télé… Souvenir des vendredis aux nuits folles dans
les cabarets avec les copains dont je m’ennuis parfois… Hier je lisais qu’en
pleine pandémie c’était difficile de vivre un sevrage d’alcool ce qui explique
pourquoi les dépanneurs et les magasins de la société des alcools sont ouvert,
les itinérants vont je crois bientôt avoir un endroit bien à eux, tant mieux!
Fallait nous voir chez Mamma Leone, on buvait du gros rouge italien avec un spaghetti
où une lasagne on jouait au caïd en pensant au Parrain, le propriétaire jouait
de l’accordéon des petits airs d’Italie à laquelle on pense ici. C’est mon
senti cette nuit j’ai déjà raconté ça ailleurs, ça me désole je me répète mais
j’ai pas deux vies… J’ai dormis un peu ça m’a aidé à écrire ceci… Dans mes
histoires d’alcooliques, je suis passé de hippies à cow-boys… Problème de
personnalités… Vraiment redneck… Aujourd’hui je réalise que j’ai pas eu le
temps de faire autre chose que boire à m’en rendre malade… Encore ce maudit thème
qui me poursuit… Si vous saviez comme ça m’apaise de vous écrire c’est comme si
vous étiez ici, je souhaite un bon retour aux snowbirds de Gatineau.
Je veux pas
voir personne mourir
Je veux
juste vous voir sourire
Pas souffrir
J’essais de
dire…
Voilà c’est
tout, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je
l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard