vendredi 6 mars 2020

No soy


Bonsoir! Bonjour! J’abandonnerais tout, j’ai une grande fatigue. Je me dis à quoi bon… J’aimerais bien qu’on me lise que tout ça ne reste pas confidentiel. J’ai pris une douche, me prépare un café… Je m’y remet encore une fois dans ces élucubrations, je veux surtout pas me faire plaindre, qu’on me prenne en pitié… Je voulais écrire, voilà! Je m’ennuis des voyages mais c’est surtout pas le temps de partir, cette semaine j’étais au théâtre avec la troupe, là aussi je me fait vieux… J’ai des souvenirs de L’Espace Libre… Je cherche l’émotion autant l’écrire que vous là faire vivre. J’ai remarqué une chose c’est pas très bon de montrer qu’on connais les drogues illicites c’est préférable de dire qu’on bois du scotch et de la bière peut importes où ça mène… Encore dans cette maudite thématique! Je préfèrerais vous écrire sur les motos, les très indiennes Royal Enfield par exemple, on peut s’en procurer une au Québec… Je pense à ma nièce qui à une Triumph Bonneville je crois, une magnifique pièce de collection… C’est pas comme ça que je vais vous faire vivre de l’émotion j’ai pas le même clavier que Glenn Gould… Pour revenir à la mécanique j’y connais rien,  n’empêche d’avoir une moto y’a des mécaniciens spécialisé…Souvenir d’une ride de cent milles à l’heure comme passager sur une Yamaha six cinquante, c’était jouer pas loin de la mort… C’est étrange j’ai dormis un peu, j’ai pas sommeil je cherche à écrire l’émotion pas l’impression… Je voulais commencer par vous écrire que je suis battus toujours dans la tentative émouvante sachant bien qu’il ne suffit pas d’écrire le mot pour l’être…

En appeler

À cette chose innommable

Toujours dans le désir

Les illusions blafardes

 Ouais! C’est pas très coloré, assez pour être découragé et quand bien même je l’écrirais l’émotion vous pourriez restez de glace… On ne pleure pas devant un écran à lire quelqu’un qui cherche à nommer la peine dans laquelle on l’a laissée… D’autre souvenirs pour vous dire la grande solitude dans laquelle j’étais… Hier j’ai eu le bonheur d’avoir une conversation intéressante avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Parfois je crois que si j’étais cloîtré je serais plus inspiré, j’écrirais des prières… Je cherche sans trouver le bon propos… Avec mon lecteur de Deux-Montagnes on a parlé de Sin city j’ai pas les moyens de me payer ce genre de péchés… De toute façon le jeu ça m’intéresse pas… Cette nuit comme souvent y’a un voisin qui parle tout seul, parfois je crois que c’est un immigré Syrien qui a un syndrome post traumatique, il parle seul parce que la nuit il a encore peur, il ne se sent pas en sécurité… Voilà! C’est presque les derniers mots pour tout de suite je vous garde un peu pour vous dire que vos commentaires sont toujours apprécié. J’espère que ça vous a plu. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé y’en auras une autre. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 5 mars 2020

MP


Bonsoir! Bonjour! J’essaye d’écouter l’album III de Led Zeppelin ça a mal vieillis… Hier je me suis rendus à la répétition au Théâtre du Nouveau Monde en fait c’était une lecture, ils ont respecté ce que j’ai écrit. Je suis sortis de là mal-à-l’aise, c’est pas un chef d’œuvre… Mais eux semblent trouver ça très bon disons qu’à la fin j’étais vraiment en contact avec mon senti… Vendredi la semaine est finie… Je pense laisser l’écriture pour aller tourner des boulettes chez McDonald … Je ferai pas une carrière militaire je suis trop vieux… MP l’intitulé pour military police, ça me rappelle les petites bandes dessinées qu’on payait trente-cinq cents, des émotions, je sais pas si on pourrais retrouver ces fascicules avec l’internet c’est probablement tout disparus, ça me fait de la peine… J’ai mangé deux gâteaux Mae West… Ce soir j’ai encore le parfum… Je sens bon… Je vais me préparer un café… Y’a aucun dépôt de fait dans mon compte, comme d’habitude je vais attendre le facteur… Je sais pas pourquoi je pense aux hot-dogs du Montreal Pool Room qui n’existe plus, c’était devenus une espèce de musée pour les jeunes bourgeois qui voulaient s’encanailler… Maintenant y’a quelques food truck… Cette nuit j’ai mal, je pense à laisser mes activité. Je me suis laissé emporter par le tourbillon je sais pas comment en sortir et si c’est bien nécessaire. Hier on a aussi discuté d’une autre pièce que les gens de l’institut ont monté, c’était plus difficile les gens rechutaient souvent… Je me questionne sur le bien-être que peuvent apporter des émotions jouées. C’est certainement aussi bon que les écrire… Je sais vous n’avez pas que ça à faire me lire mais je suis reconnaissant du temps que vous prenez… Ils marchent encore sur la passerelle en pleine nuit… Cette nuit je vous illustre ça avec le rhinocéros d’Alfred Jacquemart né à Paris en dix-huit-cent-vingt-quatre, une sculpture de fonte commandé en dix-huit-cent-soixante-dix-sept pour l’expo universelle de Paris en dix-huit-cent-soixante-dix-huit, elle a été fondu à la fonderie Voruz à Nantes et elle a été sculpté au départ pour le palais du Trocadéro, on la retrouve maintenant devant le musée du Quai D’Orsay… Je sais pas pourquoi je suis passé au rhinocéros peut-être en hommage au regretté docteur Ferron et son partis, des rhinos ça nous en aurait pris un peu pendant cette crise ferroviaire. J’écoute c’est le silence… Je voudrais, je voudrais avoir aimé sachant que le conditionnel n’existe pas, mais oui l’amour avant, on se croirais chez Arlequin à faire le dandy bouffon. C’est pas très beau c’est pas très fort c’est pas très long c’est mes oignons. J’arrive pas à l’émotion, j’écris trop froidement, j’aimerais la chaleur des vers… Je terminerai pas avec des alexandrins… Voilà je vous écris et je bave littéralement, les petits vieux c’est comme ça… C’est la conclusion comme toujours la chute, je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard






Oeuf


Bonsoir! Bonjour! Jeudi première répétition d’une nouvelle production au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai hâte de voir d’entendre… J’ai rencontré la nouvelle intervenante une guadeloupéenne, elle a l’air bien, elle viens juste essayer le poste si elle aime pas ça elle retourne à son ancien… Je vais essayer de lui rendre la tâche plus facile. Je trouve qu’on change trop souvent d’intervenante… Je vous ai jamais raconté que je vivais en appartement supervisé, je le dis pas ça me stigmatise encore quand je le dis plusieurs personnes me jugent, me diminuent pourtant… L’intervenante s’en retourne dans sa région en France pas loin d’Agen…  J’aimerais bien recevoir du courrier ce matin, j’attends un dédommagement pour les formations que j’ai reçu… Y’a quelques jours de ça on m’a suggéré de travailler sur d’où venais cette peur de la police, j’en ai pas vraiment envie je veux pas démolir le chemin que j’ai fait en rétablissement… J’ai dormis un peu j’en avais besoin, j’écrirai pas à la troisième personne du singulier comme l’humoriste, je parle de moi de mon senti… Je pense à l’espèce d’exaltation qu’on atteins quand on fait du sport assez longtemps, c’est enivrant … Avant les longues marches me procuraient ça… J’ai beaucoup de difficulté à écrire, les voisins fument et s’arrachent les poumons. Je les entends tousser… D’autre ronflent du sommeil du juste…J’arrive pas à ouvrir la page de mon compte à la caisse, j’aime pas quand ça fonctionne pas, je vais attendre un peu… Je sais pas pourquoi je sens une pression de vous écrire… Y’avait une vie avant internet, j’ai peur de la fraude, c’est pas un grand texte cette nuit… Bientôt ce seras le matin quand une application fonctionne pas ça me paralyse… C’est pas très grave si je respecte pas mon heure de tombée. Un mot à la fois je vais y arriver… C’est vraiment une obsession je veux y retourner tout de suite pour voir si ça fonctionne, j’attends encore un peu… J’ai téléphoné c’est pour tout le service que ça fonctionne pas… Je voudrais bien revenir à la « poésie » à la « prosodie », matin, souvenir des lendemains de bringues l’été, les oiseaux qui chantaient m’irritaient ils m’empêchaient  de dormir… C’étais pas très pastoral… Pour m’inspirer et revenir au parfum de voyage j’ai pris une douche… J’aime bien le senti avant un départ, c’est pas le temps de partir avec le coronavirus… Je trouve plus quoi vous raconter, j’écris quelques mots à la personne qui a fait un commentaire anonyme, je la remercie et ne perd pas courage un jour ça va être mieux, tu vas te rétablir… J’en suis presque à la chute, je me souviens plus si j’avais mentionné le décès de la grande bédéiste Claire Brétécher, une pensée pour elle… Voilà! C’est la conclusion l’épilogue de ce texte pas très fort que je termine ce matin. C’est difficile, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! N’abandonnez pas je souhaite et espère vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard

mercredi 4 mars 2020

Yippie


Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale a gagné son match hier… quand même il semble qu’ils ne participeront pas aux séries finales de fin de saison. Je me relève j’arrive pas à dormir il est minuit trente. J’ai tellement envie de partir je me tape toute les émissions du canal Évasion… Ça fait deux soirées qu’on sonne à ma porte pour entrer dans l’édifice. J’essais de garder l’esprit sur mon prochain voyage… J’ai pas bien dormis, je me réveille quand même lentement… Je suis trop endormis pour que la paranoïa fasse surface, le COVID-19 fait des ravages je ne partirai pas tout de suite… L’ami me demandait ce qui m’intéressait tant dans les œuvres d’art qu’on peut voir à Paris. J’ai répondu que c’était leurs créateurs et leur beauté je crois que jamais je ne me lasserai de les admirer. Cette nuit j’ai de l’eczéma sur les doigts j’ai des démangeaisons… J’aimerais vous écrire sur la nécessaire beauté des choses, comment je suis parfois émerveillé. Cette nuit je vous illustre ça avec une statue de fonte représentant l’Amérique du Nord par Eugène Hiolle 1834-1886 elle est d’une hauteur de deux point seize mètres par une largeur de un point trente-quatre mètres, il y est inscrit Washington Lafayette Franklin Jefferson. C’est toujours la nuit, je reviens à mon senti, les voisins sont tranquille. Je me fouille l’âme pour m’exprimer ce n’est que ça expression, j’ai pas envie de commenter l’actualité les faits divers sont si laid… J’avais envie d’abandonner le blog parce qu’il y avait des sonneries inutiles à ma porte… Me suis préparé un café, j’écoute mon discours intérieur il dis pas grand-chose quand je m’arrête il est silencieux, ça ressemble un peu à un yoga méditatif, j’inspire j’expire quelque fois en récitant un mantra mais vous savez tout ça je vous ai déjà écrit là-dessus. J’aimerais bien avoir du courrier aujourd’hui, quand même la pensée magique ça donne rien, parfois l’angoisse m’étreins c’est douloureux ça va jusqu’à une menace de danger, c’est de la folie mais bien réelle… J’espère que la paperasse pour l’Office Municipale d’Habitation vas être correcte… Je pense à ma lectrice privilégié snowbird en Floride… J’ai un déjà vu pas tellement intense c’est ce que j’essaye de vous écrire c’est pas facile… Je souhaite un bon retour à la maison à la super maman y’a des enfants qui vont être content… Je vous écris ça et après je vais regarder la télé. Je vois pas le temps passés c’est presque le matin, j’ai hâte d’entendre les entrevues radiophonique sur le centre d’apprentissage santé et rétablissement . J’en suis presque à la conclusion dans ce milieu de semaine, encore quelques mots avec cette difficulté finale. Allez! Courage! Vous y êtes presque j’espère que ça vous a intéressé, je suis bien conscient qu’on dénigre l’utilisation de l’électronique pour l’écriture mais je crois que ça le fait quand-même…. Je vous aurai encore amusé au pire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


lundi 2 mars 2020

Voirie


Bonjour! Bonsoir! Je pense à tous ces copains, copines croisés au fil du temps. Y’en a quelques un qui nous quittent après ce blog… Je bois trop de café j’ai des démangeaisons… C’est toujours ce qui se passe dans ma tête, mon senti… C’est mardi, les gars me croyaient pas quand j’ai démissionné de ma job à l’entretien ménager. Plusieurs encore croient que je suis devenus vraiment fou depuis que j’écris… Pourtant je ne poursuis que mon engagement dans les arts, poésie, prose, prosodie c’est avec ça que je poursuis mon chemin… C’est un bonheur pour moi de vous écrire toute les nuits… J’ai peur du Covid-19 coronavirus, je crois pas l’avoir attrapé J’ai pas été en contact avec quelqu’un qui revenait d’orient… Hier j’ai téléphoné à l’Office Municipal d’Habitation on m’a dit qu’un agent me contacterais si il manquait des pièces justificatives… Pendant ce temps-là  il passe, je vieillis… Je pense à ces mythiques camps de bûcherons que le patriarche et les oncles me racontaient, la matriarche a encore quelques photos pour nous montrer ce que c’étaient, à l’époque ils se préparaient pour la drave, ils devaient faire sauter quelques  embâcles… Je me suis trouvé une autre raison d’attendre le facteur, un montant pour le centre d’apprentissage santé et rétablissement et un autre pour la journée de l’Éthique à l’hôpital Sainte-Justine… Parfois je pense à rendre visite au psy qui me suivais, il est à sa retraite dans une maison spécialisé. Je le ferai pas c’est justement une question d’Éthique. Minuit approche, j’ai pas d’enfant pour raconter mes histoires je vous les écris… Me souviens du patriarche et de la matriarche qui se demandaient ce qu’un cousin du temps de leurs jeunesse au « campe » était devenus, y’en avait plusieurs comme ça… Ces discussions là c’était surtout le soir au souper… J’aurai vraiment « fait » ma vie à Montréal je travaillais dans les petites et moyennes entreprises, j’aimais pas ça. Parfois avec un copain on roulais en voiture jusqu’à Montréal, ça m’étonnais, m’éblouissait toujours, j’étais pas encore tout à fait montréalais. J’aimais la lumière, les néons des enseignes dans la nuit… C’était avant que je devienne « fou »… Maintenant je grouille plus, c’est bien chez moi… Il a fallu que je passe par une maison de chambres une sorte de mouroir pour apprécier mon studio… Faute d’étudier d’apprendre un métier, j’ai appris sur le tas et j’y ai laissé ma santé mentale… J’ai survécu… Ai pris une douche avant de terminer, me suis parfumé, lentement j’arrive à la conclusion je sais plus trop quoi vous raconter… Le voisin du dessous gueule je ne sais en quelle langue… Cette semaine on commence les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde je vais voir ce qu’ils ont fait avec mon texte… C’est presque terminé pour ce soir. Si tout se passe bien je devrais jouer le quatre mai… Voilà c’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 1 mars 2020

Option


Bonsoir! Bonjour! Je suis vidé, l’inspiration me manque. J’ai dormis en fin d’après-midi après avoir souper de côte de porc… Chez la voisine y’avait un gars qui gueulait, je sais pas pourquoi elle le tolère chez elle… J’ai sommeil, j’aime bien les photos de voyage en Floride de la super-maman, j’ai regardé une émission télé sur les dépendances à l’écran, moi je vous donne à lire je crois que c’est mieux comme ça… Encore hier je lisait une critique de livre où on félicitait l’auteur de pas utiliser le « je » la première personne du singulier, moi j’arrive pas à mettre en mots un autre que moi. Égoïsme? Narcissisme? Je sais pas encore une fois écrire comme un autre très peu pour moi, sans prétention d’écrire de la grande poésie… Souvenir d’un voyage à Cuba, les journées passées dans le hall de l’hôtel et les longues marches sur la plage… Je me cherche une destination pour le prochain voyage après le coronavirus le covid-19… Je pense encore à Rome où à un autre séjour à Paris, je me prendrais un hôtel rue Mouffetard dans le cinquième… Ce seras probablement l’automne prochain, quand je regarde les émissions voyage à la télé je me sens partir. Je suis loin de mon senti avec ça, la répétition… Tournez ça à la première personne du pluriel c’est difficile la seule chose partagée c’est la maladie mentale, nous sommes quelques un comme ça dans la douleur mais aussi dans le rétablissement… Vous voulez probablement lire quelque chose de différent un poème :

La chair arrachée

Douleur sans cicatrice

La gueule plombée 

Le vice
dites-moi aimé


Portant le cilice

Calice calice l’office

Langage ciré

Attendant la police

De l’amoralité

Du moins la prémisse



Voilà! Une pensée pour tous les grands poètes, Vous aimez la poésie? On me confond parfois avec un poète fréquenté dans ma dérive… Demain c’est métro boulot dodo, mes lecteurs de Deux-Montagnes sont de retour… Ils sont tous là qui m’attendent dans le détour, ma paranoïa, pourquoi pas y aller comme ça dans la douleur et dans la peur, ça ne vous dis rien, ça me soulage… Ils passent par la passerelle ils veulent échapper aux caméras de surveillance, bon! Mon senti c’est toujours la nuit, écrire en espérant arriver à des textes forts pourtant c’est souvent la mort sans trésor… Ces textes c’est pas de l’or! À la radio ce matin on parlait encore du mythique écrivain… J’ai hâte de voir ce qu’ils ont fait au Théâtre du Nouveau Monde des textes proposés… Les nôtres pas ceux du grand écrivain décédé y’a pas longtemps… Voilà! J’ai presque terminé, j’envie les snowbirds en Floride qui peuvent certainement siroter un café sur une terrasse, je crois qu’ils préfèrent les cocktails. Je sais pas trop comment terminer,  c’est la mauvaise habitude, Je vous aurai donnez à lire j’espère que c’est pas trop pénible. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Revenez si ça vous a plu. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 29 février 2020

Onyx


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai regardé tout le match, l’équipe locale a gagné… Lentement on s’en va vers dimanche… Me souviens de mes dernières journées d’alcoolique actif, je buvais avec un ancien soldat on rigolais de ceux qui avait peur de boire pourtant j’en suis aussi venus à ça… J’ai arrêté de boire, je me souviens encore je me souviendrai toujours la profonde noirceur dans laquelle j’étais tombé… Je suis resté marqué c’est pourquoi j’en parle si souvent… Dans les clubs le gros soir c’était vendredi, les samedi étaient déprimant avec beaucoup moins de monde parfois j’allais boire sur Decelle dans Côte-des-Neiges au Café Campus j’aimais bien la musique qu’on y faisait jouer de temps à autre y’avait un show… Je sais pas trop quoi vous raconter, je dansais et je transpirais sur la piste de danse ça plaisait pas à certaines personnes fallait voir la quantité de bière que je buvais des verres de Belle-Gueule à l’époque c’était une nouvelle brasserie… Je compte plus les jours de ma sobriété, c’est juste pour aujourd’hui… Les gars de la gang buvaient mais un jour je me suis retrouvé seul avec mon alcoolisme et ma toxicomanie, j’étais profondément malheureux… J’ai cessé de me détruire pour me reconstruire… Voilà! Je vais essayer de vous écrire mon senti à présent Je ne me sens plus seul, j’essaye plus de faire entrer des blocs carrés dans des trous ronds, me comprendre c’est une chose mais je préfère beaucoup prêté mon oreille à quelqu’un d’autre l’écouter en essayant de ne pas juger… Parfois j’ai des idées mortifères diraient l’ami, je capote parce que j’ai envoyé de la paperasse  à l’ Office Municipal d’habitation, j’espère que tout est O.K. des considérations administratives ça fait pas de la très belle prosodie… La peur, la paranoïa est souvent là sans raison, y’a une odeur de mastic pourtant j’ai pas installé de carreau de verre.,. Avec la neige qui a tombé j’ai souvenir qu’avec mon lecteur technicien à la Rolls-Royce on allait pelleter l’entrée chez monsieur Allard, il nous payait bien cinq dollars à l’époque c’était beaucoup… Parfois le samedi on jouais aux cartes chez un copain dont la mère était directrice d’école, ça m’a pas empêché de devenir un bum… On y buvait pas d’alcool… Ça fait longtemps tout ça, ça a quand même fait ce que je suis. J’ai visité les différents sous-sol de la couronne nord, les gars y dormaient dans des chambres aux murs de contre-plaqués.  Les gars voulaient tous avoir les mêmes bébelles, un système de son, des disques, un magnétophone quelques revues vaguement porno… Moi mes bébelles je les ai brisées ça pas été long… J’ai pété ma guitare… Brisé ma radio-télévision… J’avais ces espèces de crises, la schizophrénie s’installait… Ce fut une période très malheureuse. Voilà! Je termine c’est l’épilogue la conclusion toujours aussi difficile… Vous devez vous en douter comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y est presque J’espère que ça vous a plu. À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard