vendredi 28 février 2020

Thaï


Bonsoir! Bonjour! L’ami est revenus de Thaïlande, il a fait bon voyage. Je suis un peu au bout de mon écriture ce soir c’est pas facile… Je mange trop de bonbons j’ai des démangeaisons… Semble que la  Thaïlande sois le paradis des motos petite cylindrées… Le week-end est commencé  y’a des gens sérieux qui travaillent… Me suis préparé un café, la neige a cessé. J’ai sommeil… Aujourd’hui j’ai cherché des documents pour l’Office Municipal d’Habitation j’en ai fait d’autre copies que j’ai posté j’espère que tout seras O.K. Je vais essayer de me diriger vers mon senti, l’ami trouve que ça a su sens ce que je raconte… Demain samedi chronique voyage dans LaPresse+ ça devrais être intéressant, une émission sur les trains en Norvège m’attend… Je sais pas trop quoi vous confier je veux pas que ce sois insignifiant. J’ai échappé un comprimé de médicament en voulant le ramassés je l’ai écrasé avec le frigidaire… Semble que l’insomnie c’est très bon pour la création de l’œuvre, je pense au regretté docteur Ferron qui écrivait surtout la nuit… Je le vois dans son bureau à ce qui s’appelait encore l’hôpital Saint-Jean de-Dieu, il écrivait en veillant sur ses patientes. Je devrais relire le Pas de Gamelin… Y’a des patientes des hôpitaux généraux qui vont être déçu elles sont toutes « rapatriées » à l’institut, elles se croyaient moins folles dans un hôpital général… On en soigne des milliers à l’institut, plusieurs attendent longtemps leurs premiers rendez-vous avec un professionnel… Une fois qu’on a mis le pied dans la porte on peut plus s’échapper… Je sais pas si « l’asile » crée les malades, ou si les malades créent « l’asile »… Je crois que les psychiatres et les médecins de médecine générale peuvent affuter leurs plumes dans leurs pratique… Mais oui, je suis pas docteur j’écris quand même… J’oublie toujours dans la maladie l’inviolabilité du domicile… Mardi passé j’ai rencontré une policière, je crois vous l’avoir écrit… C’est rien ce que j’écris ce soir, j’aimerais beaucoup que mes mots soient une sorte de logorrhée sans fin vous écrire d’un trait mon état d’âme… Je sais pas pourquoi je pense à la route qui monte à Rawdon, le casse-croûte avion pas loin de Sainte-Julienne… Je cherche le senti, les sentiments aussi… Je crois être un bon gars c’est pour ça que je suis seul… J’essais de me souvenir des choses positives qui m’arrivent et des gens positifs qui m’entourent. Je sais pas si mes lecteurs de Deux-Montagnes sont de retour… Je suis engourdis par les émotions que j’arrive pas à exprimer… Y’a un voisin qui parle tout seul ,  quelques mots, quand je vous écris j’ai pas le sentiment d’être seul … Je crois que mon écriture a pas tellement été intense ce soir… Voilà! C’est la partie la plus difficile, la conclusion, la chute, abandonnez pas c’est presque finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Bye!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard


jeudi 27 février 2020

King


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu sans trop de difficulté pour digérer mon souper de foi de bœuf, brocoli, carottes et pomme de terre… La neige a cessé, hier j’ai téléphoné au coordonnateur et à l’administratrice du centre d’apprentissage santé et rétablissement avant d’avoir tout lu un courriel qu’on m’a envoyé. J’avais pas à m’inquiéter tout est o.k. L’équipe locale a encore trouvé le moyen de perdre… Je vais encore tenté d’y aller avec mon senti, février se termine y’en a qui doivent avoir hâte de jouer au golf, je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce malheureusement ça s’annonce qu’on a encore un grand bout d’hiver à passé… J’ai enregistré deux émissions voyage, je crois que je vais partir l’automne prochain à moins que je sois très occupé avec ma formation Recovery College… Mercredi de cette semaine j’ai fait une courte intervention après la pièce Au-delà des marées, je crois que ça a été apprécié, je devrais faire attention je me prend au jeu j’aime ça… Je crois que je vais participer à la journée du livre fin avril on verras, on y parle beaucoup de droit d’auteur, le blogue et les réseaux sociaux sont pas fort là-dessus… J’ai de la difficulté à croire qu’il y a pas au moins un éditeur qui a lu un paragraphe de ce que j’écris… J’ai l’impression que l’édition c’est une chasse gardée ils gardent ça entre eux et veulent pas s’embêter… C’est vrai que je me cherche pas de job de professeur de littérature je vous l’ai déjà écrit… Je suis pas vraiment du côté de chez Swann… On aime bien lire par ailleurs, les bas-fonds, les coups de poignard littéraire de nos auteurs… Faut se l’avouer hors de Radio-Canada et du Conseil des arts point de salut mais tout bonnement c’est peut-être que j’ai pas assez de talent… L’écriture c’est vieux j’aurai pas des millions de lecteurs on préfère les musiques et les chansons… Je continus quand même cette écriture intime de l’entre-nous… C’est vrai qu’à part ça j’ai pas grand-chose, ce soir y’a un parfum de frites, la grosse graisseuse… Je reviens sur le talent j’y travaille c’est toujours plus de transpiration que d’inspiration… C’est ma vie que je vous raconte, ces moments dans la nuit où j’espère vous bercer avant que vous dormiez… Je suis entouré de gens créatifs, je vous remercie d’être là… J’essais toujours de plonger au plus profond de moi. Ça passe toujours par le brou-ha-ha… Je sais que certains universitaires me regardent de haut… On m’a lâché lousse dans la vie avec quelques livres, un ordinateur du papier et des crayons… Ce soir je vous illustre ça avec une photo des Invalides,  C’est le musée de l’armée qui célèbres ses trois cent cinquante ans fondé par Louis XIV pour y soigner et y loger ses vétérans, Moi je suis un vétéran de la maladie mentale je ne partage que ça comme invalide. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

mercredi 26 février 2020

Chanter


Bonsoir! Bonjour! Il neige J’ai assisté à la pièce de théâtre et répondu à quelques questions… Ma semaine est déjà finie… On s’en va au mois de mars déjà. Comme tout le temps j’essaye de vous traduire mon senti… Notre intervenante française nous quitte bientôt, elle retourne en France, dommage je m’entends bien avec elle c’est étrange elle a l’âge d’être ma fille… J’ai lavé la vaisselle, y’a un parfum de cannelle. Je dis merci à tous ceux qui ont visionné la vidéo ça ne se demande pas sur la schizophrénie… J’ai l’impression qu’avec ce que je fais le mot perd de sa force, s’adoucis deviens moins étrange… Je crois qu’il deviens plus humain, moins cruel… Le poète disait qu’il n’y avais plus de cause, c’est faux j’en ai une. Je ne sais pas comment vous dire que je « travaille » à la déstigmatisation… Je crois que ça relève de la sociologie des changements au longs cours dont je ne verrai pas le jour… Enfin rien m’empêche de faire de mon mieux pour que ça arrive, que en rétablissement nous sommes des gens honnêtes… Ce soir ma prose est pas très bonne… Je veux pas vous raconter la même histoire, je crois, j’espère que la troupe de l’Espace Potentiel va jouer dans les collèges, je leur souhaite… Je crois être heureux ce soir,  ça me tiens loin des babilles incessant que je vous fait quand j’écris… Bientôt on va commencer les répétitions avec le nouveau texte pour le Théâtre du Nouveau Monde, j’ai hate de voir de quoi ça a l’air… J’espère que je vous mêle pas trop avec mes histoires de théâtre… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui sont à Vegas ils ont du plaisir… J’ai toute la préparation à faire pour l’atelier  du Centre d’apprentissage santé et rétablissement. Quand je vous écris j’essaye d’ avoir une prose cohérente… Un poème…

Assez assez

Attendu

Le vert

Pour demain

Devoir de mémoire

Été il y aura

Même dans cette

Faible poésie

Qui cherche

 Un rythme



 C’est pas fort mais c’est ce que j’ai de mieux pour aujourd’hui. Je trouve plus quoi vous raconter, il va s’agir de faire aussi bien demain qu’aujourd’hui, y’a des mauvaises habitudes que j’ai perdus et j’en suis très heureux… J’entends le tic-tac de la pendule, chez le patriarche on l’entendait sonner minuit c’était pas terrible pour les insomnies… Aujourd’hui j’ai été moins paranoïaque ma rencontre avec la policière m’a aidée… Voilà! Quelques mots encore, je pense aux snowbirds et à la super-maman en Floride, moi je me contente du canal Évasion… Il neige pas très fort je crois que ce seras pour plus tard cette nuit. J’essaye d’écrire une conclusion qui a du bon sens, je sais pas pourquoi je pense à Terrebonne que je regrette pas d’avoir quitté. Saint-Louis c’étais la paroisse, l’hiver on pouvait pas faire les hippies dans le parc. Maintenant y’a une patinoire sur l’étang. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 25 février 2020

Vapeur


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais au théâtre, Au-delà des marées, une création de l’espace Potentiel que je reverrai avec beaucoup de plaisir et d’émotion… Ça raconte le drame de la schizophrénie… Juste un mot pour vous dire que j’apprécie vos commentaires… Je pense à tous ceux d’entre vous qui me lisent depuis un centre de crise, de la douleur à la pocheté… Ceux qu’on évince parce qu’ils n’arrivent plus à payer le loyer et qui se retrouvent à la rue… Je sais vous cherchiez simplement à vivre… Je me souviens plus de cet état d’esprit de locataire ou de chambreur souvent je gardais une part du loyer pour mes habitudes malsaines… Je menais une vie infernale invivable… Plutôt mourir que de recommencer cette vie- là…  C’est pas encore la nuit plutôt le soir… Bientôt mercredi, je m’ennuis un peu du copain qui est partie en Thaïlande j’espère qu’il aura pas de problème avec le coronavirus… Vingt trois heure, j’essais de vivre mon senti c’est difficile surtout que je sais pas ce que j’écris… Ai pris une douche, me suis parfumé c’est toujours agréable… Je pense à comment j’ai plus besoin de me casser la tête pour manger à la fin du mois… Je cherche la personne à qui j’écris c’est peut-être à toi… Cette relation épistolaire que j’entretiens… Les yeux me ferment tous seul, la météo annonce de la neige pour la fin de la journée. Je pense à la super-maman qui est allé rejoindre ses parents en Floride. Je me demande comment ses enfants vivent son départ. J’espère qu’ils sont pas comme moi quand mes parents partaient je devenais anxieux et je pleurais j’avais peur qu’ils ne reviennent jamais… J’ai hâte à ce midi je vais rencontrer les gentilles comédiennes et répondre comme auteur aux questions du public… J’aime beaucoup mon parfum il me fait toujours pensés à l’Europe où en tout cas au voyage… J’essaye d’arrêter le temps il passe trop vite je vieillis… J’écris je gagnerai pas de prix avec ça, pas beaucoup de génie et pas beaucoup plus de talent je « travaille » je compose… J’ai jamais compris pourquoi dans mon adolescence quand je me retrouvais seul dans la maison du patriarche je fouillait partout, c’étais pas agréable ça me faisait mal pourtant je recommençais tout le temps… Je crois que la schizophrénie ça commence comme ça sans parler de ces virées d’alcoolique qui va voir si il est quelque part… J’étais pendant un long moment après souper incapable de rester chez moi, j’allais regarder la télévision chez les voisins… Plus tard y’a eu la Tabagie pool-room ma carrière de bum étais commencé… Quelques mots encore, j’ai soixante-trois ans et tout ça c’est comme si c’était hier… Je vous écris et l’angoisse et la peur me prennent… Voilà! C’est l’épilogue, la conclusion j’y serai arrivé encore cette nuit, j’espère que vous voyez pas trop mes idées fixe… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


lundi 24 février 2020

Aurore


Bonsoir! Bonjour! Beaucoup aimé le documentaire Schizophrénie des productions Pixcom la prochaine diffusion est samedi à 11h30 au canal 50. Sinon regardez mon blog je vous le met en ligne dès qu’il est disponible…  Le voilà https://www.amitele.ca/category/ca-ne-se-demande-pas/media/ca-ne-se-demande-pas-a-des-personnes-schizophrenes  J’espère que ça va vous plaire… J’y vais encore avec mon senti, la soirée est avancée j’ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé… J’écoute ce que ça me dis cette voix, elle crois que j’y arriverai pas encore une fois, hier en fin d’après-midi je croyais pas entendre parler de schizophrénie à la radio de Radio-Canada mais la publicité à l’émission du matin était véridique https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/156350/schizophrenie-maladie-mentale  ils l’ont fait! Au début de tout ça je croyais  être victime des agents du complot parfois c’est comme ça que je me donne de l’importance dans ma folie… C’est difficile, c’est donc difficile l’écriture. Je sais vous croyez que j’écris n’importe quoi pourtant c’est un n’importe quoi pensé. Je réfléchis avant pourtant tout ce que ça donne c’est ces blancs… Parfois je veux des résultats avant d’écrire, des lecteurs sans lecture ce soir vous allez me trouver plate… Je suis content d’avoir rien booké pour un voyage. En mars on commence les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde, j’ai hâte de lire le texte… Je ne bois plus mais j’aime bien les différentes versions de « Tennessee Whiskeys » comme vous voyez je reste égocentrique avec la première personne du singulier, j’aimerais bien vous faire croire que c’est un autre qui écris… Je trouve pas, je trouve plus il est pas encore minuit…   Je crois qu’il y a des nostalgiques des années quatre-vingts qui me lisent. Je me souviens je portais des jeans serrés et déchirés, des bottes, j’avais écris des bittes! de cow-boys, une cravate bolos western, un veston bleu marine et pour finir une coupe Longueuil, un mullet… Je me promenais dans les clubs et les restaurants habillé de même, j’en étais à mes dernières ressources financière, je jouais quand même au millionnaire… Ça fait longtemps tout ça j’ai le vertige juste à pensés à toutes ces années qui sont passées… Je vous raconte pas les différents séjours à l’hôpital il s’y passait strictement rien médicaments et visite rarissime du psychiatre, y’avait de quoi devenir fou dans ce bar enfumé où nous étions presque empilé les uns sur les autres… À cette époque j’écoutais beaucoup de musique… Me souviens des Neville brothers, d’autre groupes qui sont passés comme des étoiles filantes… Je pense que je suis le seul de la gang qui s’est pas rangés à temps, je buvais à en mourir, j’y suis presque arrivé. Bon! Je suis presque arrivé à la conclusion n’oubliez pas de me faire vos commentaires c’est toujours bienvenus, difficile aussi la fin, je trouve jamais le filon c’est le cas de l’écrire les mots me manquent… Je continus quand même à vous écrire et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore n’abandonnez pas à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 février 2020

Enfer


Bonsoir! Bonjour! Dimanche qui se termine. J’ai mangé des tostitos avec de la salsa, demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’arrive pas à écrire des textes d’une sensibilité bouleversante, les grands poètes ont vécu et écris avant moi. Je dois me contenter de cette prosodie en essayant de faire vivre la musique des mots. On salue la super maman qui s’en va rejoindre ses parents en Floride, y’a un voisin qui gueule je sais pas pourquoi… C’est pas vraiment le temps de voyager avec ce coronavirus, je crois que d’ici à l’automne prochain ça va être réglé… L’Italie, Rome et Florence semblent de grandes destinations… Je sais pas encore il y a foule de touristes… J’aimerais quand même beaucoup visiter le Vatican… Je reviens à mon senti, torturé et plurisyllabique , je sais pas si ce mot existe… Quoi dire de dimanche? Le temps passe et je vieillis… Je me serai battus jusqu’au bout, quand je regarde toutes ces années j’ai le vertige…  Je pense aussi à mon jeune âge, à comment je vivais cette immense solitude ça me faisait mal pourtant je retombais dans la douleur, la compagne de l’époque me faisait sentir coupable de demander de l’aide, elle disait j’ai pas besoin d’eux autre sans savoir qui je consultais… Ce soir, oui ce soir je sais pas, j’ai appris de mes nuits au bar maintenant disparus ça fait plus de vingt ans… Sentiment tordus mais tordu… C’est pas de la grande prose mon affaire, ils auront composé de meilleure façon… L’écriture je vois ça comme une dette à la vie, une survivance après l’ennuis… Je pense aux grands écrivains, à l’orgueil à mon besoin d’humilité… Le voisin semble s’être calmé, y’a longtemps que j’ai écrit en soirée… Je sais pas comment nommer cette sensation que je vivais, ces muscles électrifiés et engourdis heureusement je m’en suis remis c’est bon que je me rappelle ça arrivais souvent après que j’ais consommé que j’ais bu, je trouvais seulement à me coucher… Ça me rend mal-à-l’aise de vous écrire ça… Février se termine cette semaine souvenir de Cuba c’était pas torride, j’avais beaucoup aimé la Havane, le guide osait pas en dire trop… J’aurais pu y boire à volonté, on avait laissé un litre de rhum dans ma chambre mais j’y ai pas touché, je serais pas là pour vous écrire… Y’a quelque chose qui me touche sur Facebook, cette résistante allemande contre les nazis exécutée à vingt et un ans, c’est triste… Voilà! J’ai survécu je sais maintenant à quoi ça ressemblait la cour aux miracles, les éméchés de la maison de chambres… Tous mort dans la folie alcoolique où au bout de leurs obsessions de malades… Quelques mots encore, je sais pas comment vous toucher, je veux pas faire de sensibleries mais juste de l’émotion, du sentiment décrire un peu mon sentis ce soir. J’espère que vous aurez eu du plaisir à me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 22 février 2020

Salade


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller après une courte nuit… Je pense à l’analyse des rêves, une solution française selon moi à certains problèmes, je pense au vins, à l’alcoolisme, au gros rouge qui tache, à ces bouteilles qu’on a pour à peu près rien, souvenir encore de cette bouteille mensuelle que je me permettais et qui m’apaisait quelques heures. C’est finis tout ça je reste sec… Je consommait à l’américaine des produits français qui une fois terminé me déprimais c’était y’a longtemps dans mon jeune temps, je buvais à la bouteille et je mangeais un peu avec mon chèque d’aide sociale d’un peu plus de cent dollars qui ne payait que ça à peine une journée pour tuer l’angoisse… Triste sire quand j’en avais finis je tombais dans la « pharmacopée » j’habitais ce qu’on appelle maintenant la couronne nord et je consultais, j’étais suivis à l’hôpital Maisonneuve Rosemont comme une petite madame de ce quartier… J’ai rencontré des femmes qui étaient toutes pamées devant leurs psychiatres, je crois que c’est parce que c’est le seul endroit où y’avait un homme qui les écoutais… Encore pour en revenir à mes consultations je ne disais pas grands choses au vieux psy, parfois je pleurais. Je crois qu’il me soignait parce qu’ils m’avait confondus avec un Saulnier d’une autre famille… On m’avait conseillé le refuge des jeunes dans le centre-ville je sais pas pourquoi je voulais pas y aller je préférais l’hôpital cette histoire-là vous la connaissez je vous l’ai raconté cent fois… Souvenir encore d’une consultation à l’urgence de l’hôpital et de ce psy qui me demande si je voulais le sucer… Ça vaux ce que ça vaux ce que je raconte, la parole d’un pauvre fou contre celle d’un éminent psychiatre… J’étais et je reste seul dans le labyrinthe des soins en santé mentale… Souvenir encore d’une pièce de Péloquin, « Laissez nous vous embrasser où vous avez mal » https://www.youtube.com/watch?v=ZKhRUo___LE  Ça reste encore d’actualités… Encore des souvenirs des manifestations étudiantes d’il y a quelques années, les autochtones frappent plus fort mais la population s’est pas levé, c’étaient les carrés rouges… J’arrive pas cette nuit à mon senti, y’a du monde chez la voisine, je sais pas ce qu’ils font tous là, je crois que c’est parce que c’est la fin du mois… Pas une très belle phrase… Cette nuit c’est quand même assez doux ça donne du répit au sans domicile fixe… Il est encore tôt on peut bummer quelques dollars pour aller boire dans un bar perdus… Je sais pas comment les autochtones soignent l’alcoolisme, je crois qu’ils utilisent le sweat lodge… Pas de Gendarmerie Royale du Canada sur leur territoire comment ils vont faire pour ne pas s’entretuer… Voilà! C’est toujours mon senti de la nuit… C’était intéressant de voir les habits des chefs traditionnels… Je termine y’a pas de conclusion n’hésitez pas à me faire vos commentaires… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard