mardi 25 février 2020

Vapeur


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais au théâtre, Au-delà des marées, une création de l’espace Potentiel que je reverrai avec beaucoup de plaisir et d’émotion… Ça raconte le drame de la schizophrénie… Juste un mot pour vous dire que j’apprécie vos commentaires… Je pense à tous ceux d’entre vous qui me lisent depuis un centre de crise, de la douleur à la pocheté… Ceux qu’on évince parce qu’ils n’arrivent plus à payer le loyer et qui se retrouvent à la rue… Je sais vous cherchiez simplement à vivre… Je me souviens plus de cet état d’esprit de locataire ou de chambreur souvent je gardais une part du loyer pour mes habitudes malsaines… Je menais une vie infernale invivable… Plutôt mourir que de recommencer cette vie- là…  C’est pas encore la nuit plutôt le soir… Bientôt mercredi, je m’ennuis un peu du copain qui est partie en Thaïlande j’espère qu’il aura pas de problème avec le coronavirus… Vingt trois heure, j’essais de vivre mon senti c’est difficile surtout que je sais pas ce que j’écris… Ai pris une douche, me suis parfumé c’est toujours agréable… Je pense à comment j’ai plus besoin de me casser la tête pour manger à la fin du mois… Je cherche la personne à qui j’écris c’est peut-être à toi… Cette relation épistolaire que j’entretiens… Les yeux me ferment tous seul, la météo annonce de la neige pour la fin de la journée. Je pense à la super-maman qui est allé rejoindre ses parents en Floride. Je me demande comment ses enfants vivent son départ. J’espère qu’ils sont pas comme moi quand mes parents partaient je devenais anxieux et je pleurais j’avais peur qu’ils ne reviennent jamais… J’ai hâte à ce midi je vais rencontrer les gentilles comédiennes et répondre comme auteur aux questions du public… J’aime beaucoup mon parfum il me fait toujours pensés à l’Europe où en tout cas au voyage… J’essaye d’arrêter le temps il passe trop vite je vieillis… J’écris je gagnerai pas de prix avec ça, pas beaucoup de génie et pas beaucoup plus de talent je « travaille » je compose… J’ai jamais compris pourquoi dans mon adolescence quand je me retrouvais seul dans la maison du patriarche je fouillait partout, c’étais pas agréable ça me faisait mal pourtant je recommençais tout le temps… Je crois que la schizophrénie ça commence comme ça sans parler de ces virées d’alcoolique qui va voir si il est quelque part… J’étais pendant un long moment après souper incapable de rester chez moi, j’allais regarder la télévision chez les voisins… Plus tard y’a eu la Tabagie pool-room ma carrière de bum étais commencé… Quelques mots encore, j’ai soixante-trois ans et tout ça c’est comme si c’était hier… Je vous écris et l’angoisse et la peur me prennent… Voilà! C’est l’épilogue, la conclusion j’y serai arrivé encore cette nuit, j’espère que vous voyez pas trop mes idées fixe… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


lundi 24 février 2020

Aurore


Bonsoir! Bonjour! Beaucoup aimé le documentaire Schizophrénie des productions Pixcom la prochaine diffusion est samedi à 11h30 au canal 50. Sinon regardez mon blog je vous le met en ligne dès qu’il est disponible…  Le voilà https://www.amitele.ca/category/ca-ne-se-demande-pas/media/ca-ne-se-demande-pas-a-des-personnes-schizophrenes  J’espère que ça va vous plaire… J’y vais encore avec mon senti, la soirée est avancée j’ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé… J’écoute ce que ça me dis cette voix, elle crois que j’y arriverai pas encore une fois, hier en fin d’après-midi je croyais pas entendre parler de schizophrénie à la radio de Radio-Canada mais la publicité à l’émission du matin était véridique https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/entrevue/156350/schizophrenie-maladie-mentale  ils l’ont fait! Au début de tout ça je croyais  être victime des agents du complot parfois c’est comme ça que je me donne de l’importance dans ma folie… C’est difficile, c’est donc difficile l’écriture. Je sais vous croyez que j’écris n’importe quoi pourtant c’est un n’importe quoi pensé. Je réfléchis avant pourtant tout ce que ça donne c’est ces blancs… Parfois je veux des résultats avant d’écrire, des lecteurs sans lecture ce soir vous allez me trouver plate… Je suis content d’avoir rien booké pour un voyage. En mars on commence les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde, j’ai hâte de lire le texte… Je ne bois plus mais j’aime bien les différentes versions de « Tennessee Whiskeys » comme vous voyez je reste égocentrique avec la première personne du singulier, j’aimerais bien vous faire croire que c’est un autre qui écris… Je trouve pas, je trouve plus il est pas encore minuit…   Je crois qu’il y a des nostalgiques des années quatre-vingts qui me lisent. Je me souviens je portais des jeans serrés et déchirés, des bottes, j’avais écris des bittes! de cow-boys, une cravate bolos western, un veston bleu marine et pour finir une coupe Longueuil, un mullet… Je me promenais dans les clubs et les restaurants habillé de même, j’en étais à mes dernières ressources financière, je jouais quand même au millionnaire… Ça fait longtemps tout ça j’ai le vertige juste à pensés à toutes ces années qui sont passées… Je vous raconte pas les différents séjours à l’hôpital il s’y passait strictement rien médicaments et visite rarissime du psychiatre, y’avait de quoi devenir fou dans ce bar enfumé où nous étions presque empilé les uns sur les autres… À cette époque j’écoutais beaucoup de musique… Me souviens des Neville brothers, d’autre groupes qui sont passés comme des étoiles filantes… Je pense que je suis le seul de la gang qui s’est pas rangés à temps, je buvais à en mourir, j’y suis presque arrivé. Bon! Je suis presque arrivé à la conclusion n’oubliez pas de me faire vos commentaires c’est toujours bienvenus, difficile aussi la fin, je trouve jamais le filon c’est le cas de l’écrire les mots me manquent… Je continus quand même à vous écrire et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore n’abandonnez pas à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 février 2020

Enfer


Bonsoir! Bonjour! Dimanche qui se termine. J’ai mangé des tostitos avec de la salsa, demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’arrive pas à écrire des textes d’une sensibilité bouleversante, les grands poètes ont vécu et écris avant moi. Je dois me contenter de cette prosodie en essayant de faire vivre la musique des mots. On salue la super maman qui s’en va rejoindre ses parents en Floride, y’a un voisin qui gueule je sais pas pourquoi… C’est pas vraiment le temps de voyager avec ce coronavirus, je crois que d’ici à l’automne prochain ça va être réglé… L’Italie, Rome et Florence semblent de grandes destinations… Je sais pas encore il y a foule de touristes… J’aimerais quand même beaucoup visiter le Vatican… Je reviens à mon senti, torturé et plurisyllabique , je sais pas si ce mot existe… Quoi dire de dimanche? Le temps passe et je vieillis… Je me serai battus jusqu’au bout, quand je regarde toutes ces années j’ai le vertige…  Je pense aussi à mon jeune âge, à comment je vivais cette immense solitude ça me faisait mal pourtant je retombais dans la douleur, la compagne de l’époque me faisait sentir coupable de demander de l’aide, elle disait j’ai pas besoin d’eux autre sans savoir qui je consultais… Ce soir, oui ce soir je sais pas, j’ai appris de mes nuits au bar maintenant disparus ça fait plus de vingt ans… Sentiment tordus mais tordu… C’est pas de la grande prose mon affaire, ils auront composé de meilleure façon… L’écriture je vois ça comme une dette à la vie, une survivance après l’ennuis… Je pense aux grands écrivains, à l’orgueil à mon besoin d’humilité… Le voisin semble s’être calmé, y’a longtemps que j’ai écrit en soirée… Je sais pas comment nommer cette sensation que je vivais, ces muscles électrifiés et engourdis heureusement je m’en suis remis c’est bon que je me rappelle ça arrivais souvent après que j’ais consommé que j’ais bu, je trouvais seulement à me coucher… Ça me rend mal-à-l’aise de vous écrire ça… Février se termine cette semaine souvenir de Cuba c’était pas torride, j’avais beaucoup aimé la Havane, le guide osait pas en dire trop… J’aurais pu y boire à volonté, on avait laissé un litre de rhum dans ma chambre mais j’y ai pas touché, je serais pas là pour vous écrire… Y’a quelque chose qui me touche sur Facebook, cette résistante allemande contre les nazis exécutée à vingt et un ans, c’est triste… Voilà! J’ai survécu je sais maintenant à quoi ça ressemblait la cour aux miracles, les éméchés de la maison de chambres… Tous mort dans la folie alcoolique où au bout de leurs obsessions de malades… Quelques mots encore, je sais pas comment vous toucher, je veux pas faire de sensibleries mais juste de l’émotion, du sentiment décrire un peu mon sentis ce soir. J’espère que vous aurez eu du plaisir à me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 22 février 2020

Salade


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller après une courte nuit… Je pense à l’analyse des rêves, une solution française selon moi à certains problèmes, je pense au vins, à l’alcoolisme, au gros rouge qui tache, à ces bouteilles qu’on a pour à peu près rien, souvenir encore de cette bouteille mensuelle que je me permettais et qui m’apaisait quelques heures. C’est finis tout ça je reste sec… Je consommait à l’américaine des produits français qui une fois terminé me déprimais c’était y’a longtemps dans mon jeune temps, je buvais à la bouteille et je mangeais un peu avec mon chèque d’aide sociale d’un peu plus de cent dollars qui ne payait que ça à peine une journée pour tuer l’angoisse… Triste sire quand j’en avais finis je tombais dans la « pharmacopée » j’habitais ce qu’on appelle maintenant la couronne nord et je consultais, j’étais suivis à l’hôpital Maisonneuve Rosemont comme une petite madame de ce quartier… J’ai rencontré des femmes qui étaient toutes pamées devant leurs psychiatres, je crois que c’est parce que c’est le seul endroit où y’avait un homme qui les écoutais… Encore pour en revenir à mes consultations je ne disais pas grands choses au vieux psy, parfois je pleurais. Je crois qu’il me soignait parce qu’ils m’avait confondus avec un Saulnier d’une autre famille… On m’avait conseillé le refuge des jeunes dans le centre-ville je sais pas pourquoi je voulais pas y aller je préférais l’hôpital cette histoire-là vous la connaissez je vous l’ai raconté cent fois… Souvenir encore d’une consultation à l’urgence de l’hôpital et de ce psy qui me demande si je voulais le sucer… Ça vaux ce que ça vaux ce que je raconte, la parole d’un pauvre fou contre celle d’un éminent psychiatre… J’étais et je reste seul dans le labyrinthe des soins en santé mentale… Souvenir encore d’une pièce de Péloquin, « Laissez nous vous embrasser où vous avez mal » https://www.youtube.com/watch?v=ZKhRUo___LE  Ça reste encore d’actualités… Encore des souvenirs des manifestations étudiantes d’il y a quelques années, les autochtones frappent plus fort mais la population s’est pas levé, c’étaient les carrés rouges… J’arrive pas cette nuit à mon senti, y’a du monde chez la voisine, je sais pas ce qu’ils font tous là, je crois que c’est parce que c’est la fin du mois… Pas une très belle phrase… Cette nuit c’est quand même assez doux ça donne du répit au sans domicile fixe… Il est encore tôt on peut bummer quelques dollars pour aller boire dans un bar perdus… Je sais pas comment les autochtones soignent l’alcoolisme, je crois qu’ils utilisent le sweat lodge… Pas de Gendarmerie Royale du Canada sur leur territoire comment ils vont faire pour ne pas s’entretuer… Voilà! C’est toujours mon senti de la nuit… C’était intéressant de voir les habits des chefs traditionnels… Je termine y’a pas de conclusion n’hésitez pas à me faire vos commentaires… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 21 février 2020

Wrong


Bonsoir! Bonjour! Je pense aux formalités avant l’embarquement quand on part en voyage, je suis toujours très excité à ce moment-là… J’aurai pas de départ avant l’automne prochain… Je prends mon temps… Pense aux amis qui sont partis… C’est difficile de vous écrire sur mon senti ce soir y’a pas vraiment de douleur… Mon lecteur de Deux-Montagnes est partis à Sin City Je lui souhaite de bonne vacance. Ça me rappelle des soirées à jouer au poker avant d’être malade de toutes ces personnes que j’ai croisé je crois être le seul devenus fou… Je vous écris c’est pour me bâtir un semblant de vie quand j’en aurai finis il resteras ça… Vendredi soir les amoureux vont souper au restaurant… J’invite plus personne je suis trop vieux et je ne cherche plus… Le sentiment de solitude seras jamais aussi immense qu’au début de la schizophrénie… L’agent de voyage m’a conseillé le sud des Indes pour mon prochain voyage, çe serais vraiment l’aventure mais je pense plutôt à Rome et à Florence… Y’a une amie qui part faire le tour du monde… Quoi dire? Faut y aller quand on se sent près, quand on sent l’appel… Je consent à payer la taxe carbone pour ma place dans l’avion… Y’a longtemps déjà j’étais détestable je sonnais déjà à la porte des gens au milieu de la nuit, l’alcool m’a jamais convenue…. Pour les voyages y’a tant de choses à voir dans le monde c’est inutile de retourner dans des villes où on est déjà allé… Cette semaine j’ai rencontré un psychologue avec qui j’étais allé dans un congrès à Milan je vais essayer de vous perdre je vais illustrer ça avec un magnifique monument sur une place de Madrid… J’aime bien les vieux pays, j’y retournerai… Si j’écoutais les écologistes je resterais chez moi, comment dire que la maladie  m’a empêché de voyager à un âge plus propice maintenant je me rétablis et les voyages font partie de ce rétablissement… Ce qui s’en viens la semaine prochaine c’est la plénière de mon groupe d’entraide et une pièce de théâtre mercredi midi venez-y c’est gratuit au pavillon Lahaise à l’auditorium, la soirée de vendredi c’était toujours le chaud début du week-end on s’assoyait à la brasserie commandait quelques bières et on discutais… Je sais plus combien de temps j’ai fait ça plusieurs semaines? Plusieurs années? J’avais déjà le désir d’arrêter de boire. Je suis passé par toutes les dépendances je vous laisse les examiner, j’arrivais jamais à rien…. Autour de moi tout le monde consommais je pouvais pas croire qu’il y avait tant d’alcoolique… Je pense que je vais terminer la dessus je me répète j’ai pas eu d’autre vie, je trouve pas le mot qui dis qu’une chose se répète… Voilà! C’est terminé je sais pas si ça vous plait n’hésitez pas à faire vos commentaires. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Pour la conclusion on fait pareil comme d’habitude!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 20 février 2020

Viva


Bonsoir! Bonjour! Bientôt vendredi hier j’étais dans mon rush d’émission télé voyage dans l’une d’elle ils avaient la même marque de sac-à-dos que moi… Ça me donne envie de partir comme souvent c’est le désir… Ils ont eu une injonction pour le chemin de fer de Saint-Lambert je sais pas trop ce qui vas arriver… C’est pas qu’on comprend pas cette lutte mais quand la population est prise en otages comme souvent dans ces revendications on a rien à y voir et je suis certain que les politiciens et les amérindiens peuvent discuter autrement… Je sais y’a les enjeux écologiques c’est important mais les chefs héréditaires on pas à nous imposer une façon de vivre encore une fois l’empire divise pour mieux régner… J’aimerais bien être plus sensible mais dans le match de ce soir y’a pas beaucoup de sensibilité, l’équipe locale a gagné en période supplémentaire… Je pense à tous ces changements climatiques, tempête, feu de forêt, inondations, sans parler du coronavirus mais de toute façon je suis pas là pour vous faire une revue de l’actualité… Ouais! On est vendredi, j’attends encore de l’argent je sais pas si ils doivent régler leurs compte avant mars… Encore de l’écriture insensible, je crois que je vais vous illustrer ça avec un monument de Paris. J’ai pas la tête à la poésie ce soir je sais pas trop pourquoi je vous écris

Texte soumis

Les mots sont partis

Exposé à mort

La galerie du mort

Des soucis

Pathogènes pathétiques

Silence schizophréniques

Douleur

Voilà! Un poème je sais pas si je vous ai touché, la poésie c’est pas que les amours perdus, c’est le monde du vocabulaire sentis, la santé mentale aime pas la philosophie pourtant ce sont des espèces de jumeaux, je pense aux gars renfermés dans l’hôpital psychiatrique Pinel… Y’a aussi l’ami décédé qui était un grand philosophe il connaissait ses classiques… Souvent la difficulté c’est de soigner ceux qui ne reconnaissent pas qu’ils sont malades mais c’est encore plus terrible quand ils le savent et l’admettent mais que la psychiatrie ne peut rien faire…  Encore une autre de mes thématiques la psychiatrie, différentes pathologies qui vivent en sursis autant de folie qu’il y a de fous et de folles, je sais c’est pas correct d’utiliser ces mots mais ici on parle de prosodie pas de poésie… Dans la douleur les thérapeutes acceptent pas les philosophes, ils veulent du rétablissement du concret… J’arrive je ne sais où avec tout ça… Écrire tout est là, bientôt tout le monde va rentrer chez soi… Je pense au pauvre fou qui croyais rencontrer dans un bar, la seule rencontre qu’il y feras c’est la solitude, un autre qui va avoir le siège vide comme interlocuteur, il va payer une bière au fantôme, tout ce temps perdus et ce long soliloque à la brasserie à essayer d’avoir moins mal avec la bière… Voilà! C’est la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 19 février 2020

Splash


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir, j’ai pété l’anse d’une tasse en me préparant un café. J’ai assisté à la réunion sur la trajectoire de soin. La question qui se pose c’est comment donner de meilleur service et que ça prenne moins de temps. Je pense à ma chère sœur décédé si ça avait été moins long elle serait peut-être encore vivante… La semaine prochaine y’a une représentation de la très belle pièce Au-delà des marées  par le très bon espace potentiel http://www.lespacepotentiel.com/nos-creations/au-dela-des-marees/  dans toute cette folie la leçon c’est qu’il faut rester vivant. Très peu pour moi l’aide médicale à mourir plutôt l’aide à vivre qui me semble plus humaine… La sensibilité du schizophrène, sa psychose il faut l’entendre pour qu’il en fasse autre chose que la mort, c’est difficile de faire comprendre que toutes les décompensations ont une fin que le rétablissement est possible, dans une vie pour survivre il faut parfois faire des changements radicaux, cesser de flirter avec la mort… Je pense aux amis qui vivent une immense solitude et veulent en sortir pour aider les autres c’est louable mais le rétablissement parfois c’est long,  je trouve ça triste qu’ils n’aient en bouche que le tarif horaire d’un pair aidant, cet après-midi un gestionnaire m’a tendu la perche pour me dire qu’ils allaient engager un pair-aidant, j’ai pas mordus de toute façon j’ai pas la formation académique et je préfère le centre d’apprentissage santé et rétablissement. Comme vous voyez y’a différentes portes qui s’ouvrent quand on se rétablis je vous les nommerai pas toute mais ça prend ça pour des gens qui sortent de longues années de maladie mentale. Cet après-midi j’ai été étonné d’apprendre que ce sont des milliers de gens qui font appel à l’institut, là difficulté qu’on a à donner des services… Je suis content d’être une personne en rétablissement qui participe au comité transversal intensif-vision d’ensemble des trajectoires de service. Ce que je comprends c’est que ça passe souvent par l’urgence et que c’est après que ça se gâte… Les personnes qui se présentent à l’urgence psychiatrique ont besoin de support tout de suite mais les premiers répondants n’ont plus de place dans leurs case-loads on vous renvois donc chez vous en sachant que vous allez vous présenter encore une fois dans quelques jours, quelques semaines… Je pense à ceux qui aimeraient qu’il n’y ait qu’un guichet et un endroit pour soigner tous ces gens… Je suis pour la pluralité des soins, le guichet unique je trouve ça bolchévique… Voilà! C’est mon senti pour ce soir, le voisin ne dors pas il gueule dans une langue étrangère… Cet après-midi j’ai employé le mot panacée pour désigner l’urgence psychiatrique plusieurs croient que ça en est une mais on est loin de là… Quelques mots encore pour terminer, c’est la chute la conclusion l’épilogue… C’est frette comme texte une drôle de forme… Je pense à tous ceux qui souffrent encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard