Bonsoir!
Bonjour! C’est le début de la soirée, j’aime bien les photos de Floride des
snowbirds de Gatineau… Demain j’ai un comité… Je crois que j’ai trop dormis j’ai
mal à la tête. Je me rabats sur mon senti, j’ai préparé le compte-rendu de la
dernière plénière de Reprendre Pouvoir mon groupe d’entraide… Je pense à tous
ces pauvres malades dans les prisons toxiques et alcooliques. Encore aujourd’hui
je vais essayer de ne pas consommer. J’ai souvenir de ma dernière sortie à la
taverne du Cheval Blanc du copain qui avait tellement soif qu’il en tremblait, je lui ai
payé un verre… Même si c’est loin ça reste des souvenirs vivaces je dois pas oublier.
Je suis encore partie sur la même track… Ce que j’aimerais faire une radieuse
prosodie de mon senti rendre et prendre le rythme comme une secousse sismique
un déplacement tectonique… Je pense à ces grands artistes qui habitent la rue
Laval, la maison des écrivains coin Prince-Arthur avec la tête d’Émile dans le
carré Saint-Louis. Y’a mon impossibilitéd’écrire sans pensés à lui à d’autre aussi mythique comme le docteur
Ferron et sa gueule de bon médecin aristocrate sortis d’une époque où n’écrivaient
que les nantis de Brébeuf où du Mont-Saint-Louis… Je me pose la question des
études je sais pas si j’ai pas pu où j’ai pas voulus… J’ai pas rencontré beaucoup
d’écrivains sortis du Juvénat du Très Saint-Sacrement… Bien que j’aime pas
tellement ça je me suis rasé. Je sais pas pourquoi je pense à mon bôf quand je
regarde la télévision peut-être parce que je veux avoir quelque chose à lui
raconter mais le conteur c’est lui pas moi, un professeur à la retraite. Quand
j’ai voulu être sérieux dans les études la douleur schizophrénique s’est
installé à l’école des décrocheurs ont me portais pas attention, j’aurais pu m’inscrire
directement à l’université mais c’était compliqué plus tard toujours fou je me
suis inscrit au collège d’enseignement général et professionnel. Je savais pas
qu’ils acceptaient les néo-nazis dans la maladie j’ai eu peur, j’ai abandonné
de toute façon j’avais pas d’argent pour vivre… Le poète disait je veux changer
de personnage peut-être pour raconter une nouvelle histoire? Je sais pas
pourquoi je vous écris ça je suis à la retraite, les études c’est loin
derrière. J’aurai été journalier toute ma vie toujours acoquiné avecles ouvriers… Ça vous montre comment j’étais déphasé… Incapable d’avoir
des emplois régulier souvent dans des jobs subventionnés… La fin du siècle est
arrivée je croyais jamais me rendre jusque-là, j’ai un peu appris à me taire…
Quelques mots encore puisque je suis ici pour bavarder, dans le goulag
occidental la neige à fondue. Lentement je termine, j’espère encore une fois
que vous avez apprécié. Je me sent mieux, je me sent bien après vois avoir
écrit la conclusion est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une note juste même si c’est pas une
chanson. À la prochaine je l’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé c’est pas grave la
journée est tranquille. Hier j’ai rencontré pas mal de monde, je suis toujours
fasciné par ces gens qui veulent démarrer un groupe communautaire et veulent
une subvention. Ils semblent pas réaliser qu’il y a un montant dans l’enveloppe
du ministère et qu’ils peuvent pas payer de salaire… Je suis gêné d’écrire ça…
Hier un gars me prêtait des intentions que je n’avais pas en nommant un
psychiatre comme si je voulais remonter l’estime que j’ai de moi disons que c’est
mon ancienne façon de penser… Deux rencontres hier, une de mon groupe d’entraide
l’autre du conseil d’administration d’Antenne Communication… J’ai mangé une poutine
au bacon assez pour me bloquer les artères… Suis revenus en taxi, un chauffeur
haïtien qui savait où il allait. Toujours étonné quand je prends une douche la
nuit je me sens en voyage, souvenir de jolies petites chambres d’hôtel… Je
réfléchis toujours à mon prochain départ je crois que ce seras l’automne
prochain, en attendant j’écoute des émissions télé sur le voyage… Je pense à l’amour
que les enfants ont besoin comment un vieux grand-oncle pourrais leurs en
donner, je crois que c’est en les laissant vivre sans être dans leurs pattes,
les parents ont tout ce qu’il faut… Y’a Paris qui me fait pleurer, j’y suis
allé que deux fois mais c’est assez pour vouloir y retourner, j’en profite pour saluer la collègue étudiante en ergothérapie
qui va y faire un stage dans un hôpital… Paname j’entends ce nom là dans la
bouche du grand Jean Gabin, ça me rappelle le cinéma du midi à la télévision…
Je fais trempée la vaisselle dans l’évier, c’est la nuit il est deux heure
quinze et j’entends Miles Davis le grand… Je pense qu’hier sur le plateau
Mont-Royal sur la rue du même nom, j’ai croisé le gargantuesque écrivain Michel
Garneau. Je lui ai pas parlé il me connait pas… J’ai découvert que j’aimais pas
beaucoup ce quartier Le Plateau. Aujourd’hui c’est déjà mardi y’a un parfum de
pâtisserie, je crois que c’est celui dont je me suis aspergé ça sent vraiment
bon… Cette nuit… Je me suis préparé un autre café… Hier soir avec les gars on a
parlé de la partie de baseball éliminatoire l’année où les Yankees n’ont pas
gagné, y’avait des paris illégaux c’était arrangé. Je me rappelle avoir lu le
condensé dans le Sélection du Reader’s Digest… J’attends toujours du courrier,
ai envoyé la paperasse des impôts à mon aimable frère qui va s’en charger… Je
pense à la super-maman qui s’en va bientôt rendre visite à ses parents les
snowbirds en Floride. Je les embrasse tous… Voilà! Je cherche une conclusion,
Rome et Florence sont des options pour mon départ… Quelques mots encore j’aimerais
que ça vous plaise ce que j’écris, j’apprécie toujours vos commentaires. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Merci!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir ! Une lectrice me mentionnait qu’il y avait encore des lectures qui se
faisaient dans des bars de Montréal. Je préfère ne pas m’y rendre, c’est dans
ce genre d’endroit que j’ai connus mon bas-fond… Je crois que ma prosodie s’en
tire très bien… Je vous écris encore du dimanche… Je regarde pas la télévision
ça me chamboule trop. Je me crème les mains… J’esais de trouver un nouveau
propos une nouvelle sonorité j’ai pas de pot c’est avant la tombée j’écris
aussitôt à l’arrachée vous saurez bientôt pourquoi c’est rimé ça sort de ma
peau c’est rivé une rythmique décuplé pour des mots malmenés c’est pas fort la
sono c’est plutôt décimé vos encore je les ai pas mérité… Parfois j’abandonnerais
c’est pas fort ce que j’écris sur ce que le grand poète appelait le grand
babillard… J’écris pas pour la reconnaissance aussi bien se tenir muet…
Echo de Pink
Floyd
Psychédélique
Pompéï
Guitare électrique
au courant
toutes en
musique
j’entends
les ruines
je sens l’abyme
devant ce
crescendo mortel
je rêve
à la
création atavique pourtant
illettrés ils
ont abandonné
Voilà des
vers, je vous laisse juge, je suis pas de la famille de Saint-Denys Garneau je
suis plus de mother earth et de ce que déjà on a appelé l’underground, six pieds sous terre je n’écrirai
plus. Je pense à Edgard Allen Poe… Avant de rejoindre le charnier est-ce qu’on
a peur? La mort ça fait mal? Il est pas question de retour à la terre mais dans
la terre, là où on finiras tous à la
cité des fantômes… C’est toujours étonnant de voir comment la métempsychose me
garde muet, on y va sans se presser avec quelques compositions à finir et l’espoir
oublié… Je me fait vieux, les gens des bonnes œuvres croient pas que soixante-trois
ans c’est vieux, je pense à la matriarche qui auras quatre-vingt -dix ans
bientôt encore très lucide… C’était tous pour un ils n’avaient pas lu Marx ni
Thomas More ni l’Utopie ils faisaient les choses chacun pour soi en aidant
parfois un plus mal pris, Marx et l’alcool c’est un très mauvais mélange… L’anarchie,
le communisme on a beau lire c’est dans la vraie vie que ça se fait… Là je
pense à la gauche américaine avec laquelle ont fait peur au républicain… Je
fais appel un peu à mon senti avant de terminer. J’ai hâte d’avoir des
nouvelles de l’ami en Thaïlande… On se croit libre on n’est jamais qu’asservis
à une machine politique qui nous fait vivre dans la pauvreté et l’humilité. J’ai
pas encore compris le rapport entre Dieu et l’argent… Quelques mots encore n’abandonnez
pas, je vais essayez de conclure c’est toujours difficile de vous laisser. Je
pense à la très belle chanson, la nuit je mens, par le regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=4I2xOwixt4kVoilà on termine en musique, c’est la
chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je suis tout courbaturé… C’est difficile ce matin, j’ai cette douleur
sous l’omoplate dans le dos, j’avais écrit sos c’est un peu ça… Hier j’ai
travaillé avec les deux autres membres de ma tryade pour concrétiser la formation,
je pense que ce seras réussis… C’est dimanche la nuit… J’ai parfois encore
affaire à des gens condescendant qui m’appellent berny… Comme si on avait élevé les moutons
ensemble… Je suis peut-être un peu trop sérieux quand même j’aime pas cette
mode d’humour comme si tout était drôle qu’il fallait absolument rire mais oui
je suis un rabat-joie… Je pense encore à une destination pour l’automne
prochain… La collègue s’en va faire un stage dans un hôpital de Paris, je lui
souhaite bon voyage… Je me réveille lentement, les courbatures s’en vont… Hier
j’ai regardé le match au complet l’équipe locale a perdue en période
supplémentaire… Je vais essayer de développer à partir de vous savez quoi je ne
le répèterai pas… Les hommes d’affaires me prennent de haut, un « poète »
ça a jamais été sérieux du moins pas pour eux… Mes prosodies essaient de dire
les longs moments de souffrance que j’ai vécu… Vous n’y croyez-pas, bientôt on
va commencer les répétitions au théâtre du Nouveau Monde, la semaine prochaine
à l’institut on joue une pièce à laquelle j’ai participé en racontant mon
histoire… Tout ça, toute cette écriture ça ne vaut rien, les grands poètes ne s’abaisserais
pas au réseau sociaux, je sais pas pourquoi j’écoute le très condescendant
animateur de radio du samedi matin… J’ai mal quand je vois une photo où quelqu’un
fait un finger, c’est le mauvais côté du réseau… Je sais pas pourquoi je pense
aux « amis » avec qui je buvais, j’étais le seul à dire des bêtises
et à me détruire autant… Voilà c’est l’heure officielle où les bars ferment,
trois heures en cherchant bien on trouveras un endroit encore ouvert, les gens
honnêtes dorment… Je ne me saoule plus essais de garder toute ma tête… C’est
encore mon radotage sur les bringues et l’alcool, le jazz j’en profitais pas j’étais
trop ivre, me souviens plus de la pièce du last-call… Je sais pas combien de
temps ça a pris au jazz pour devenir diurne être joué au soleil… N’empêche on
se versait un verre fermais les rideaux pour ensuite placé un disque sur la platine
et écouter en dodelinant de la tête… J’ai juste envie d’aller me coucher mais
je vais terminer, je vous aurai écris quelques émotions, c’est encore la nuit,
le voisin parle dans son sommeil, dimanche déjà on va passer au travers de février…
Il a neigé cette nuit… Toujours la difficulté de raconter en finale, j’espère
que ça vous plait… C’est la chute, la conclusion quelques mots encore à ma façon…
Je bave littéralement, c’est vraiment la fin pour celui-là. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà ça y est vous l’aurez mérité… À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est difficile ce soir je suis tout courbaturé, j’ai essayé de dormir
un peu mais j’y suis pas arrivé, les genoux me font trop mal. J’imagine que c’est
normal pour un petit vieux de mon âge… Demain matin on travaille la présentation
du centre d’apprentissage santé et rétablissement avec les collègues, on y
parle stigmatisation… Semble que cette formule c’est gagnant pour le
rétablissement… Samedi, souvenir de ces matins à regarder par la fenêtre de la
taverne en me voyant les gars entraient on se retrouvait une bonne gang autour
de la table à boire de la bière… À cette époque je savais pas que je deviendrais
fou… Je crois que je l’étais déjà… Les premiers mots sont toujours facile à
écrire j’ai oublié où je veux aller… Ha oui! C’est le souvenir des rues
étroites du vieux Barcelone, le musée Picasso… Une conversation avec un couple
de japonais… J’essais de réfléchir sur ma prochaine destination, ce seras l’automne
prochain peut-être une casa particular à Cuba, un séjour à LaHavane même si on
dis que la bouffe est pas extraordinaire… Je devrais peaufiner mon espagnol c’est
toujours préférable de parler la langue du cru… C’est difficile d’écrire le
temps torride… Je reviens au goulag occidental, aux milliards de flocons de
neige tous différent, j’aimerais que mon écriture sois comme ça… Chaque texte
unique… Ces temps -ci je me gave d’image audio-visuelle en pensant à la Granma
cubaine, à la mauvaise télévision de l’hôtel… Ce soir y’a de l’action chez la
voisine ça circule beaucoup sur la passerelle… Je laisse faire c’est trop froid
pour coucher dehors, je demanderais ce qu’ils font ils me répondraient qu’ils
ont pas de problèmes que c’est juste temporaire qu’ils sont pas des itinérants,
pas eux voyons! Ils vont s’en sortir seul pas besoin d’aide des services
sociaux… Bein non! On est pas des trimpes c’est juste qu’on aime pas se faire
dire quoi faire… Pis les propriétaires on en veux pas de toute façon on nous
refuse tout le temps… Je suis bien loin de mon senti ce soir, je vous raconte
toujours la même histoire, j’entends la corne du train dans la cour de triage…
Je serais curieux de voir ce qu’elle fout avec tous ces gars chez elle…
Souvenir de cette immense solitude des premiers jours de la maladie, on
cherchait la compagnie de nos pairs pas pour se rétablir mais pour consommer…
Je veux pas retourner là… Ceux qui ont du boulot quel qu’il soit on un fort
sentiment de supériorité… Je me souviens je cherchais le normal et je le
trouvais jamais toujours déviant, toujours drifter… Quelques mots encore pour
cette nuit, avec quelques dollars on peut encore passer la nuit dehors en
sifflant quelques bières… Des fois il est un peu tard pour les refuges. Voilà
je termine, aller vous cacher… C’est l’épilogue comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peuen croyant que vous allez apprécier. À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin j’ai jamais vraiment fêter ça
souvent comme aujourd’hui j’étais célibataire. Hier j’ai eu une séance de
télévision en rafale, je sais pas si mes snowbirds en Floride sont déjà allé au
musée Dali moi j’aimerais bien y aller… J’aimerais bien voir les œuvres du
muraliste mexicain Diego Riviera au musée à Mexico malheureusement c’est pas la
porte à côté et je trouve que le climat est pas sain au Mexique… Pour le senti
cette nuit c’est endormis… Je me prépare un café… Le ministère de la santé m’a
finalement remboursé mes frais… C’est bien y’a des nuits qui commencent plus
mal… Lentement je sors de ma torpeur, c’est toujours la tentative d’écrire la
prosodie de mon senti… J’ai terminé mon café je suis réveillé, quand je pense
aux émotions la première qui me viens à l’esprit c’est le désarroi, je la vie
souvent cette angoisse, j’essais de pas me laisser paralyser. Aujourd’hui c’est
congé, ce matin je vais prendre un café avec les voisins dans le local
communautaire, il va peut-être y avoir des crêpes… Hier j’écoutais une
émission, l’animatrice couchait dans un refuge pour enfants violentés et
battus, les larmes me sont montées aux yeux… Je m’étais promis de pas faire de
compte rendu plate d’émission de télévision… J’écoute j’attends que ça me parle… Ça le fait
pas toujours, hier les policiers sont venus chercher quelqu’un dans l’édifice
ils en avaient pas après moi… Mon angoisse est tombée… La nuit avance, y’a des
moments comme ça où je me sens plus calme, les aéroports et les avions me font
encore tripper mais je vais attendre que la pandémie du coronavirus cesse avant
de partir en voyage… Y’a rien de très intime cette nuit dans mes écritures, j’espère
que j’exaspère personne… Je cherche l’émotion… Parfois dans mes lectures je vie
ce que j’appellerai un moment de grâce, j’ai de la difficulté à écrire si
intensément… J’aimerais bien y aller à partir de mon vécu, la dernière fois que
j’ai été ému c’est à la journée de l’éthique quand j’ai fait la lecture de mon
texte sur le dévoilement. Mercredi soir à la radio je crois que j’ai bien fait…
Avant j’étais anxieux… Cette nuit étrangement je suis bien réveillé… Je pense à
toute la place que prend l’alcool dans notre société, il est très présent à la
télé. Moi je suis heureux de ne plus boire… Cette nuit j’espère que je vous
fait plaisir avec ma prosodie, je sais pas comment terminer… Y’a eu des moments
plus désolants dans ma vie, des randonnées psychotiques dans le bas du fleuve,
subjugué dans l’angoisse et la peur… Y’a eu aussi cette époque où je faisais du
pouce pour me rendre à Terrebonne chez ma maitresse, c’était difficile là aussi
la psychose était pas loin. Voilà! C’est la chute je termine comme ça, une
drôle de conclusion, d’épilogue… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt !!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis allé enregistrer une émission radio, Folie Douce, avec
les copains. J’y ai parlé du centre d’apprentissage santé et rétablissement, de
la co-construction des formations… J’ai toujours cette vilaine impression d’être
harcelé par la police, je devrais savoir demain si je vais avoir le
remboursement de mes frais de séjours à Québec… Parfois j’y crois pas que je
suis schizophrène c’est dangereux, il n’y a qu’un pas et j’arrête la médication
et ensuite je rechute sans savoir où ça va me mener…Psychose, décompensation c’est
contraire au sens que je donne à mes activités au centre d’apprentissage santé
et rétablissement… Voilà mon senti, parfois j’ai envie de signaler le neuf un
un pour faire venir la police chez moi et avoir des explications en sachant
très bien qu’ils ne m’en donneront pas… Je sais plus où me cacher j’attends qu’ils
viennent me chercher… Mais j’ai rien fait c’est juste ma paranoïa… J’ai fait
comme j’avais dit j’ai lavé la vaisselle y’a un parfum de savon… C’est
difficile de sortir seul c’est toujours moi contre la terre entière sans témoin…
Si y’a quelqu’un qui peut me conseiller quoi faire qu’il me le dise je suis
écoeurer fatigué de cette situation… En
santé mentale je suis passé de la psychiatrie citoyenne à la française au Recovery
college britannique sans trop savoir quel modèle est le plus efficace, je me
rétablis faut croire que les deux le sont… Je produis du contenus je crois pas
que ce soit criminel. Je sais pas trop comment vivre ça je suis pas psychotique,
je me vois pas dans une cellule… C’est peut-être interdit d’avoir un blog… J’ai
pris une douche, me suis parfumé ça sent le pain frais, ai mis la radio sur une
station musicale… Cette saudite musique qui m’a fait faire tant de folie… En
mars les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde vont commencer, hier j’écoutais
une jeune artiste dire qu’elle allait se produire au Quai des brumes, un trou
selon moi après tout ce que j’y ai vécu… Je crois que l’an passé j’arrivais
trop tôt au Théâtre du Nouveau Monde cette année je devrai arriver qu’une demie
heure à l’avance… Les représentations seront au début mai, j’ai hâte de lire et
d’entendre le texte je sais pas trop ce qu’elles ont fait avec le mien, cette
année je laisse toute la place aux activités, pas de voyage. J’y arrive pas,
tout se bouscule dans ma tête, je me vois comme dans un mauvais roman policier,
faut bien en arriver au fait, à mon âge je suis maintenant un bonhomme qui rêve
encore de voyage… J’ai presque terminé pour cette nuit, un gars me parlait de
la Thaïlande comme d’un far-west qu’il aimait bien… C’est la chute, la
conclusion, l’épilogue hier à la radio j’ai parlé de moi j’ai fait de mon mieux
plus je peux pas… Voilà on y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!