mardi 18 février 2020

Étourderie


Bonsoir! Bonjour! C’est le début de la soirée, j’aime bien les photos de Floride des snowbirds de Gatineau… Demain j’ai un comité… Je crois que j’ai trop dormis j’ai mal à la tête. Je me rabats sur mon senti, j’ai préparé le compte-rendu de la dernière plénière de Reprendre Pouvoir mon groupe d’entraide… Je pense à tous ces pauvres malades dans les prisons toxiques et alcooliques. Encore aujourd’hui je vais essayer de ne pas consommer. J’ai souvenir de ma dernière sortie à la taverne du Cheval Blanc du copain qui avait  tellement soif qu’il en tremblait, je lui ai payé un verre… Même si c’est loin ça reste des souvenirs vivaces je dois pas oublier. Je suis encore partie sur la même track… Ce que j’aimerais faire une radieuse prosodie de mon senti rendre et prendre le rythme comme une secousse sismique un déplacement tectonique… Je pense à ces grands artistes qui habitent la rue Laval, la maison des écrivains coin Prince-Arthur avec la tête d’Émile dans le carré Saint-Louis. Y’a mon impossibilité  d’écrire sans pensés à lui à d’autre aussi mythique comme le docteur Ferron et sa gueule de bon médecin aristocrate sortis d’une époque où n’écrivaient que les nantis de Brébeuf où du Mont-Saint-Louis… Je me pose la question des études je sais pas si j’ai pas pu où j’ai pas voulus… J’ai pas rencontré beaucoup d’écrivains sortis du Juvénat du Très Saint-Sacrement… Bien que j’aime pas tellement ça je me suis rasé. Je sais pas pourquoi je pense à mon bôf quand je regarde la télévision peut-être parce que je veux avoir quelque chose à lui raconter mais le conteur c’est lui pas moi, un professeur à la retraite. Quand j’ai voulu être sérieux dans les études la douleur schizophrénique s’est installé à l’école des décrocheurs ont me portais pas attention, j’aurais pu m’inscrire directement à l’université mais c’était compliqué plus tard toujours fou je me suis inscrit au collège d’enseignement général et professionnel. Je savais pas qu’ils acceptaient les néo-nazis dans la maladie j’ai eu peur, j’ai abandonné de toute façon j’avais pas d’argent pour vivre… Le poète disait je veux changer de personnage peut-être pour raconter une nouvelle histoire? Je sais pas pourquoi je vous écris ça je suis à la retraite, les études c’est loin derrière. J’aurai été journalier toute ma vie toujours acoquiné  avec  les ouvriers… Ça vous montre comment j’étais déphasé… Incapable d’avoir des emplois régulier souvent dans des jobs subventionnés… La fin du siècle est arrivée je croyais jamais me rendre jusque-là, j’ai un peu appris à me taire… Quelques mots encore puisque je suis ici pour bavarder, dans le goulag occidental la neige à fondue. Lentement je termine, j’espère encore une fois que vous avez apprécié. Je me sent mieux, je me sent bien après vois avoir écrit la conclusion est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une note juste même si c’est pas une chanson. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Vocabulaire


Bonjour! Bonsoir! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé c’est pas grave la journée est tranquille. Hier j’ai rencontré pas mal de monde, je suis toujours fasciné par ces gens qui veulent démarrer un groupe communautaire et veulent une subvention. Ils semblent pas réaliser qu’il y a un montant dans l’enveloppe du ministère et qu’ils peuvent pas payer de salaire… Je suis gêné d’écrire ça… Hier un gars me prêtait des intentions que je n’avais pas en nommant un psychiatre comme si je voulais remonter l’estime que j’ai de moi disons que c’est mon ancienne façon de penser… Deux rencontres hier, une de mon groupe d’entraide l’autre du conseil d’administration d’Antenne Communication… J’ai mangé une poutine au bacon assez pour me bloquer les artères… Suis revenus en taxi, un chauffeur haïtien qui savait où il allait. Toujours étonné quand je prends une douche la nuit je me sens en voyage, souvenir de jolies petites chambres d’hôtel… Je réfléchis toujours à mon prochain départ je crois que ce seras l’automne prochain, en attendant j’écoute des émissions télé sur le voyage… Je pense à l’amour que les enfants ont besoin comment un vieux grand-oncle pourrais leurs en donner, je crois que c’est en les laissant vivre sans être dans leurs pattes, les parents ont tout ce qu’il faut… Y’a Paris qui me fait pleurer, j’y suis allé que deux fois mais c’est assez pour vouloir y retourner, j’en profite  pour saluer la collègue étudiante en ergothérapie qui va y faire un stage dans un hôpital… Paname j’entends ce nom là dans la bouche du grand Jean Gabin, ça me rappelle le cinéma du midi à la télévision… Je fais trempée la vaisselle dans l’évier, c’est la nuit il est deux heure quinze et j’entends Miles Davis le grand… Je pense qu’hier sur le plateau Mont-Royal sur la rue du même nom, j’ai croisé le gargantuesque écrivain Michel Garneau. Je lui ai pas parlé il me connait pas… J’ai découvert que j’aimais pas beaucoup ce quartier Le Plateau. Aujourd’hui c’est déjà mardi y’a un parfum de pâtisserie, je crois que c’est celui dont je me suis aspergé ça sent vraiment bon… Cette nuit… Je me suis préparé un autre café… Hier soir avec les gars on a parlé de la partie de baseball éliminatoire l’année où les Yankees n’ont pas gagné, y’avait des paris illégaux c’était arrangé. Je me rappelle avoir lu le condensé dans le Sélection du Reader’s Digest… J’attends toujours du courrier, ai envoyé la paperasse des impôts à mon aimable frère qui va s’en charger… Je pense à la super-maman qui s’en va bientôt rendre visite à ses parents les snowbirds en Floride. Je les embrasse tous… Voilà! Je cherche une conclusion, Rome et Florence sont des options pour mon départ… Quelques mots encore j’aimerais que ça vous plaise ce que j’écris, j’apprécie toujours vos commentaires. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Merci!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 16 février 2020

Sirtaki


Bonjour! Bonsoir ! Une lectrice me mentionnait qu’il y avait encore des lectures qui se faisaient dans des bars de Montréal. Je préfère ne pas m’y rendre, c’est dans ce genre d’endroit que j’ai connus mon bas-fond… Je crois que ma prosodie s’en tire très bien… Je vous écris encore du dimanche… Je regarde pas la télévision ça me chamboule trop. Je me crème les mains… J’esais de trouver un nouveau propos une nouvelle sonorité j’ai pas de pot c’est avant la tombée j’écris aussitôt à l’arrachée vous saurez bientôt pourquoi c’est rimé ça sort de ma peau c’est rivé une rythmique décuplé pour des mots malmenés c’est pas fort la sono c’est plutôt décimé vos encore je les ai pas mérité… Parfois j’abandonnerais c’est pas fort ce que j’écris sur ce que le grand poète appelait le grand babillard… J’écris pas pour la reconnaissance aussi bien se tenir muet…

Echo de Pink Floyd

Psychédélique Pompéï

Guitare électrique

au courant

toutes en musique

j’entends les ruines

je sens l’abyme

devant ce crescendo mortel

je rêve

à la création atavique pourtant

illettrés ils ont abandonné

Voilà des vers, je vous laisse juge, je suis pas de la famille de Saint-Denys Garneau je suis plus de mother earth et de ce que déjà on a appelé  l’underground, six pieds sous terre je n’écrirai plus. Je pense à Edgard Allen Poe… Avant de rejoindre le charnier est-ce qu’on a peur? La mort ça fait mal? Il est pas question de retour à la terre mais dans la terre, là où on finiras tous  à la cité des fantômes… C’est toujours étonnant de voir comment la métempsychose me garde muet, on y va sans se presser avec quelques compositions à finir et l’espoir oublié… Je me fait vieux, les gens des bonnes œuvres croient pas que soixante-trois ans c’est vieux, je pense à la matriarche qui auras quatre-vingt -dix ans bientôt encore très lucide… C’était tous pour un ils n’avaient pas lu Marx ni Thomas More ni l’Utopie ils faisaient les choses chacun pour soi en aidant parfois un plus mal pris, Marx et l’alcool c’est un très mauvais mélange… L’anarchie, le communisme on a beau lire c’est dans la vraie vie que ça se fait… Là je pense à la gauche américaine avec laquelle ont fait peur au républicain… Je fais appel un peu à mon senti avant de terminer. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’ami en Thaïlande… On se croit libre on n’est jamais qu’asservis à une machine politique qui nous fait vivre dans la pauvreté et l’humilité. J’ai pas encore compris le rapport entre Dieu et l’argent… Quelques mots encore n’abandonnez pas, je vais essayez de conclure c’est toujours difficile de vous laisser. Je pense à la très belle chanson, la nuit je mens, par le regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=4I2xOwixt4k  Voilà on termine en musique, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là         !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard




Soya


Bonsoir! Bonjour! Je suis tout courbaturé… C’est difficile ce matin, j’ai cette douleur sous l’omoplate dans le dos, j’avais écrit sos c’est un peu ça… Hier j’ai travaillé avec les deux autres membres de ma tryade pour concrétiser la formation, je pense que ce seras réussis… C’est dimanche la nuit… J’ai parfois encore affaire à des gens condescendant qui m’appellent  berny… Comme si on avait élevé les moutons ensemble… Je suis peut-être un peu trop sérieux quand même j’aime pas cette mode d’humour comme si tout était drôle qu’il fallait absolument rire mais oui je suis un rabat-joie… Je pense encore à une destination pour l’automne prochain… La collègue s’en va faire un stage dans un hôpital de Paris, je lui souhaite bon voyage… Je me réveille lentement, les courbatures s’en vont… Hier j’ai regardé le match au complet l’équipe locale a perdue en période supplémentaire… Je vais essayer de développer à partir de vous savez quoi je ne le répèterai pas… Les hommes d’affaires me prennent de haut, un « poète » ça a jamais été sérieux du moins pas pour eux… Mes prosodies essaient de dire les longs moments de souffrance que j’ai vécu… Vous n’y croyez-pas, bientôt on va commencer les répétitions au théâtre du Nouveau Monde, la semaine prochaine à l’institut on joue une pièce à laquelle j’ai participé en racontant mon histoire… Tout ça, toute cette écriture ça ne vaut rien, les grands poètes ne s’abaisserais pas au réseau sociaux, je sais pas pourquoi j’écoute le très condescendant animateur de radio du samedi matin… J’ai mal quand je vois une photo où quelqu’un fait un finger, c’est le mauvais côté du réseau… Je sais pas pourquoi je pense aux « amis » avec qui je buvais, j’étais le seul à dire des bêtises et à me détruire autant… Voilà c’est l’heure officielle où les bars ferment, trois heures en cherchant bien on trouveras un endroit encore ouvert, les gens honnêtes dorment… Je ne me saoule plus essais de garder toute ma tête… C’est encore mon radotage sur les bringues et l’alcool, le jazz j’en profitais pas j’étais trop ivre, me souviens plus de la pièce du last-call… Je sais pas combien de temps ça a pris au jazz pour devenir diurne être joué au soleil… N’empêche on se versait un verre fermais les rideaux pour ensuite placé un disque sur la platine et écouter en dodelinant de la tête… J’ai juste envie d’aller me coucher mais je vais terminer, je vous aurai écris quelques émotions, c’est encore la nuit, le voisin parle dans son sommeil, dimanche déjà on va passer au travers de février… Il a neigé cette nuit… Toujours la difficulté de raconter en finale, j’espère que ça vous plait… C’est la chute, la conclusion quelques mots encore à ma façon… Je bave littéralement, c’est vraiment la fin pour celui-là. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà ça y est vous l’aurez mérité… À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 14 février 2020

Cibole


Bonsoir! Bonjour! C’est difficile ce soir je suis tout courbaturé, j’ai essayé de dormir un peu mais j’y suis pas arrivé, les genoux me font trop mal. J’imagine que c’est normal pour un petit vieux de mon âge… Demain matin on travaille la présentation du centre d’apprentissage santé et rétablissement avec les collègues, on y parle stigmatisation… Semble que cette formule c’est gagnant pour le rétablissement… Samedi, souvenir de ces matins à regarder par la fenêtre de la taverne en me voyant les gars entraient on se retrouvait une bonne gang autour de la table à boire de la bière… À cette époque je savais pas que je deviendrais fou… Je crois que je l’étais déjà… Les premiers mots sont toujours facile à écrire j’ai oublié où je veux aller… Ha oui! C’est le souvenir des rues étroites du vieux Barcelone, le musée Picasso… Une conversation avec un couple de japonais… J’essais de réfléchir sur ma prochaine destination, ce seras l’automne prochain peut-être une casa particular à Cuba, un séjour à LaHavane même si on dis que la bouffe est pas extraordinaire… Je devrais peaufiner mon espagnol c’est toujours préférable de parler la langue du cru… C’est difficile d’écrire le temps torride… Je reviens au goulag occidental, aux milliards de flocons de neige tous différent, j’aimerais que mon écriture sois comme ça… Chaque texte unique… Ces temps -ci je me gave d’image audio-visuelle en pensant à la Granma cubaine, à la mauvaise télévision de l’hôtel… Ce soir y’a de l’action chez la voisine ça circule beaucoup sur la passerelle… Je laisse faire c’est trop froid pour coucher dehors, je demanderais ce qu’ils font ils me répondraient qu’ils ont pas de problèmes que c’est juste temporaire qu’ils sont pas des itinérants, pas eux voyons! Ils vont s’en sortir seul pas besoin d’aide des services sociaux… Bein non! On est pas des trimpes c’est juste qu’on aime pas se faire dire quoi faire… Pis les propriétaires on en veux pas de toute façon on nous refuse tout le temps… Je suis bien loin de mon senti ce soir, je vous raconte toujours la même histoire, j’entends la corne du train dans la cour de triage… Je serais curieux de voir ce qu’elle fout avec tous ces gars chez elle… Souvenir de cette immense solitude des premiers jours de la maladie, on cherchait la compagnie de nos pairs pas pour se rétablir mais pour consommer… Je veux pas retourner là… Ceux qui ont du boulot quel qu’il soit on un fort sentiment de supériorité… Je me souviens je cherchais le normal et je le trouvais jamais toujours déviant, toujours drifter… Quelques mots encore pour cette nuit, avec quelques dollars on peut encore passer la nuit dehors en sifflant quelques bières… Des fois il est un peu tard pour les refuges. Voilà je termine, aller vous cacher… C’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu  en croyant que vous allez apprécier. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 13 février 2020

Beauté


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin j’ai jamais vraiment fêter ça souvent comme aujourd’hui j’étais célibataire. Hier j’ai eu une séance de télévision en rafale, je sais pas si mes snowbirds en Floride sont déjà allé au musée Dali moi j’aimerais bien y aller… J’aimerais bien voir les œuvres du muraliste mexicain Diego Riviera au musée à Mexico malheureusement c’est pas la porte à côté et je trouve que le climat est pas sain au Mexique… Pour le senti cette nuit c’est endormis… Je me prépare un café… Le ministère de la santé m’a finalement remboursé mes frais… C’est bien y’a des nuits qui commencent plus mal… Lentement je sors de ma torpeur, c’est toujours la tentative d’écrire la prosodie de mon senti… J’ai terminé mon café je suis réveillé, quand je pense aux émotions la première qui me viens à l’esprit c’est le désarroi, je la vie souvent cette angoisse, j’essais de pas me laisser paralyser. Aujourd’hui c’est congé, ce matin je vais prendre un café avec les voisins dans le local communautaire, il va peut-être y avoir des crêpes… Hier j’écoutais une émission, l’animatrice couchait dans un refuge pour enfants violentés et battus, les larmes me sont montées aux yeux… Je m’étais promis de pas faire de compte rendu plate d’émission de télévision…  J’écoute j’attends que ça me parle… Ça le fait pas toujours, hier les policiers sont venus chercher quelqu’un dans l’édifice ils en avaient pas après moi… Mon angoisse est tombée… La nuit avance, y’a des moments comme ça où je me sens plus calme, les aéroports et les avions me font encore tripper mais je vais attendre que la pandémie du coronavirus cesse avant de partir en voyage… Y’a rien de très intime cette nuit dans mes écritures, j’espère que j’exaspère personne… Je cherche l’émotion… Parfois dans mes lectures je vie ce que j’appellerai un moment de grâce, j’ai de la difficulté à écrire si intensément… J’aimerais bien y aller à partir de mon vécu, la dernière fois que j’ai été ému c’est à la journée de l’éthique quand j’ai fait la lecture de mon texte sur le dévoilement. Mercredi soir à la radio je crois que j’ai bien fait… Avant j’étais anxieux… Cette nuit étrangement je suis bien réveillé… Je pense à toute la place que prend l’alcool dans notre société, il est très présent à la télé. Moi je suis heureux de ne plus boire… Cette nuit j’espère que je vous fait plaisir avec ma prosodie, je sais pas comment terminer… Y’a eu des moments plus désolants dans ma vie, des randonnées psychotiques dans le bas du fleuve, subjugué dans l’angoisse et la peur… Y’a eu aussi cette époque où je faisais du pouce pour me rendre à Terrebonne chez ma maitresse, c’était difficile là aussi la psychose était pas loin. Voilà! C’est la chute je termine comme ça, une drôle de conclusion, d’épilogue… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt !!!

Bernard

mercredi 12 février 2020

Mêlée


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis allé enregistrer une émission radio, Folie Douce, avec les copains. J’y ai parlé du centre d’apprentissage santé et rétablissement, de la co-construction des formations… J’ai toujours cette vilaine impression d’être harcelé par la police, je devrais savoir demain si je vais avoir le remboursement de mes frais de séjours à Québec… Parfois j’y crois pas que je suis schizophrène c’est dangereux, il n’y a qu’un pas et j’arrête la médication et ensuite je rechute sans savoir où ça va me mener…Psychose, décompensation c’est contraire au sens que je donne à mes activités au centre d’apprentissage santé et rétablissement… Voilà mon senti, parfois j’ai envie de signaler le neuf un un pour faire venir la police chez moi et avoir des explications en sachant très bien qu’ils ne m’en donneront pas… Je sais plus où me cacher j’attends qu’ils viennent me chercher… Mais j’ai rien fait c’est juste ma paranoïa… J’ai fait comme j’avais dit j’ai lavé la vaisselle y’a un parfum de savon… C’est difficile de sortir seul c’est toujours moi contre la terre entière sans témoin… Si y’a quelqu’un qui peut me conseiller quoi faire qu’il me le dise je suis écoeurer  fatigué de cette situation… En santé mentale je suis passé de la psychiatrie citoyenne à la française au Recovery college britannique sans trop savoir quel modèle est le plus efficace, je me rétablis faut croire que les deux le sont… Je produis du contenus je crois pas que ce soit criminel. Je sais pas trop comment vivre ça je suis pas psychotique, je me vois pas dans une cellule… C’est peut-être interdit d’avoir un blog… J’ai pris une douche, me suis parfumé ça sent le pain frais, ai mis la radio sur une station musicale… Cette saudite musique qui m’a fait faire tant de folie… En mars les répétitions au Théâtre du Nouveau Monde vont commencer, hier j’écoutais une jeune artiste dire qu’elle allait se produire au Quai des brumes, un trou selon moi après tout ce que j’y ai vécu… Je crois que l’an passé j’arrivais trop tôt au Théâtre du Nouveau Monde cette année je devrai arriver qu’une demie heure à l’avance… Les représentations seront au début mai, j’ai hâte de lire et d’entendre le texte je sais pas trop ce qu’elles ont fait avec le mien, cette année je laisse toute la place aux activités, pas de voyage. J’y arrive pas, tout se bouscule dans ma tête, je me vois comme dans un mauvais roman policier, faut bien en arriver au fait, à mon âge je suis maintenant un bonhomme qui rêve encore de voyage… J’ai presque terminé pour cette nuit, un gars me parlait de la Thaïlande comme d’un far-west qu’il aimait bien… C’est la chute, la conclusion, l’épilogue hier à la radio j’ai parlé de moi j’ai fait de mon mieux plus je peux pas… Voilà on y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard