lundi 10 février 2020

Oulala


Bonsoir! Bonjour! Il a neigé, c’est la soirée de lundi à mardi. Je viens de manger un petit feuilletée au caramel en anglais ils appellent ça flaky pastries… Fallait que je regarde le match, ils ont perdus à une minute de la fin. C’est pas très sentimental comme écriture, je pense aux amies des snowbirds en Floride, ils ont pas l’air de crever de faim… Souvenir de Julien Sorel, Stendhal… Ici ce sont les grands champs blancs gelés, la terre qui dort avant d’être fertile cet été… Je suis loin de mon urbanitude, ma solitude citadine… Ouais! On me permet pas d’écrire des néologismes. Le maire de Québec à encore raté une occasion de se fermer la trappe… Trop mangé de sucre ça me démange de partout… J’ai ouvert la radio, c’est la nuit il est presque minuit… Je suis pas inspiré, le temps passe, la radio est sur Radio-Canada, ça parle beaucoup… Je préfère écrire sur mon senti que sur les actualités… Cette nuit n’est pas dolorosa, je l’écris comme ça c’est plus beau, on nous parle de la différence d’aujourd’hui avec le Moyen âge… Y’a longtemps que je me suis pas laissé accompagner par les voix… Cette nuit je suis en vie, heureusement, y’a personne qui écris de l’au-delà… Le parlage à la radio c’est un magazine . Hier je racontais aux amis comment c’était agréable une bonne chambre d’hôtel en voyage, ça deviens un quartier général d’où on part nos virées, nos randonnées… Si je pars ce seras à l’automne peut-être pour Rome et Florence… Je vais y pensé. L’amie intervenante me racontais qu’en France Berlin n’est pas vraiment une destination… Fermé la radio c’était trop fatigant… Je tiens beaucoup à l’écriture, c’est toujours l’expression de mon senti, je remercie les gens qui prennent le temps de commenter. J’ai hâte de voir si on va me rembourser cette semaine les frais de voyage à Québec. Très peu d’activités cette semaine, une présence à la radio… C’est jamais complètement silencieux, le tic-tac de l’horloge, le ronronnement du frigidaire et celui beaucoup plus doux de l’ordi… Parfois je crois être acouphène mais ça ne me dérange pas assez… Avec toute cette neige c’est surement pas très drôle pour ceux qui sont pris dehors dans la rue, ils vont vieillir vite… Cette nuit je crois que les déneigeurs prennent une pause, ça fait plus de vingt-quatre heures consécutives qu’ils travaillent… Et j’écoute ce que mon cœur dis, il reste silencieux … Je remonte à la tête en essayant de me centrer sur le méditatif… Je suis toujours étonné d’utiliser si peu de mots, les gars du bistro voulaient me décourager d’écrire, la chanteuse aussi… Mais je le fait quand même, c’est important pour moi l’expression… Encore cette nuit je vous en aurai donné, c’est très laid comme phrase. Voilà c’est la chute encore quelque mots, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est jamais facile d’épiloguer mais j’y arrive. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 9 février 2020

Éblouis


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever je manque d’inspiration. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=730666447758254&set=np.1581291652012887.673485888&type=3&from_close_friend=1&notif_id=1581291652012887&notif_t=close_friend_activity les photos de pêche blanche de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce sont très bonnes, on y vois la matriarche bravant le froid en surveillant une brimballe… Je vous laisse regarder… Ce matin j’ai mon groupe d’entraide on va parler de choses et d’autre. J’ai invité un ami du quartier. Je vous ai pas dit hier je suis sortis magasiner ai acheté un pantalon, un jeans, des sous- vêtements et des chaussettes ça m’a fait du bien de sortir. J’ai regardé une émission sur Berlin semble qu’il y a pas grand-chose à voir sauf de l’art contemporain, les bombardements de trente-neuf quarante-cinq ont probablement tous détruit, y’a la bière mais comme j’en bois pas… Les voisins arabes dessous se font aller la gueule c’est bon signe je crois qu’il a souvent de la visite le week-end… Vous me voyez venir avec ma description du senti,  le centre d’apprentissage santé et rétablissement nous apprend a bien assimiler et a bien exprimer les douleurs du passé, le coordinateur nous l’a  répété souvent on est plutôt dans l’enseignement, la formation des formateurs… L’apprentissage académique et expérientiel si j’ai bien compris, le premier atelier de ma tryade seras sur la stigmatisation comment l’identifier et la combattre… Cette semaine je suis invité à une émission de radio je vais essayer de faire un survol du centre d’apprentissage santé et rétablissement… Côté senti mon écriture se perd comme celle de millions d’autre à peine quelques lecteurs… Je suis un peu à bout et au bout de mon écriture… Les voisins se sont endormis. Je vais essayer de vous illustrer ça avec un tag montréalais y’a pas qu’à Berlin qu’il y en a de beaux… Des tags qui ressemblent plus aux murales contemporaines qu’on peut voir dans toutes les grandes villes…

J’y suis allé, j’y suis allé

Sans me retourner

J’ai plongé

Mon cœur s’est affolé

Attendant un dernier baiser

Une musique en ré

Destinée destinée

N’entend tu pas crier

Au cœur des journées

De ces folies scriptées



Quand on sait pas comment s’y prendre pour exprimer son senti en prosodie on y vas avec la « poésie » Je dois être le seul à désigner cette chose de cette façon…  Voilà, à trop vouloir exprimer mon senti je m’éloigne, m’égare dans les mots. Je chasse quand même l’angoisse conscient d’être seul et en sécurité chez moi… Je vous raconte ça et la peur me prend… Le blanc de la neige rends la nuit plus claire dans le goulag occidental… Quelques mots encore pour terminer ça, je le répète toujours la conclusion, la chute c’est ce qu’il y a de plus difficile. J’essaye d’y arriver avant d’aller rêver… Je suis content, j’étais pas sur de me rendre là ce soir… Les camions de la compagnie de gaz naturel font un de ces boucan… C’est là-dessus que je vous laisse comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 8 février 2020

Élévation


Bonsoir! Bonjour! L’équipe de hockey locale a gagné ce soir… J’arrive pas à dormir. Ai regardé une émission sur Bruxelles ça semble une belle ville, ça me donne envie de partir en voyage… « Ha! Comme la neige a neigé » je le vole à notre poète national… J’essais encore ce soir de rester en contact avec mon senti, souvenir de cette boulimie de lecture du journal de Mickey, à l’époque on disait que lire des bandes dessinées ça rendait débile… La revue Salut les Copains c’était aussi pas mal… Pendant que les copains jouaient moi je lisais… Je pense à ces écritures, ce à quoi ça peut servir… Ce soir je suis pas très inspiré, je pense aux snowbirds de Gatineau en Floride parfois j’écoute des émissions de télévision de voyage et je pense  à mon beauf… On m’a dis que le doute que j’entretenais sur moi était pas bon, une espèce qui fait que je m’auto-dénigre j’ai pas besoin de ça… Quand même je vous écris et c’est pas la confiance qui règne… Je reste honnête c’est important, ma vie a virée boutte pour boutte y’a de ça vingt-six ans… Je pense à la tuerie en Thaïlande j’espère que l’ami était loin de là… Je me vois en promenade dans les rues étroites de Florence… Ce qui est désagréable c’est de faire la file pour visiter les musées les cathédrales et les basiliques…  Enfin je m’assoirais à une terrasse pour siroter un café et regarder les gens passés… Souvenir de Trieste en Italie une magnifique ville, j’en garde une bonne impression… Quelques minutes encore et c’est dimanche, la semaine prochaine j’attends un peu d’argent… Je suis un peu vieux pour me la jouer bohême… Vous en avez surement déjà lu des histoires de paumés… Tout-à-coup j’ai sommeil, une odeur de vieux papiers humide… Me voilà de retour, j’ai dormis un peu… Je vais peut-être aller faire quelques achats aujourd’hui mais je suis pas certain comme l’indique le début de la phrase… J’aimerais bien être surréaliste mais c’est pas simple déjà que j’ai de la difficulté avec le réel ordinaire en rajouter par-dessus me parait… Y’a plus de football américain à la télé reste que les green de golf, c’est un sport apaisant à regarder… Ça ne vous décris pas mon senti, tout ça pendant que je suce des bonbons Life Savers… Je termine la rédaction de ceci et je vais regarder la télé, hier j’ai mangé que des cochonneries de la charcuterie… Y’a rien de trop fin, de trop délicat, de trop raffiné dans ce que j’écris, ce sont que les histoires d’un gars de la banlieue égaré depuis longtemps en ville. Voilà! C’est presque l’épilogue de cette prosodie, la nuit est bien avancée, j’essais de vous rédiger quelque chose de touchant pour finir, je pense aux ardoises que j’avais dans différents bistros c’est rien d’émouvant… J’arrive à la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 7 février 2020

Épicentre


Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, la neige a cessé. Hier j’étais exaspéré, j’ai encore une fois reçu des appels du fournisseur de services. J’ai réussis à signaler que je voulais plus d’appel, je sais bien que c’est pas une œuvre de charité… J’ai dormis après avoir parlé avec l’ami sclérosé qui m’a dit de pas m’en faire, que c’était normal de se fâcher après plusieurs appels  du service provider… C’est la nuit de vendredi à samedi dans quelques jours je devrais être fixé sur le remboursement de mes frais au forum santé mentale… Aujourd’hui ce sont les chroniques voyage dans LaPresse+ j’aime beaucoup lire ça, hier j’ai fait une magnifique balade en haute définition de Florence ça me donne l’envie d’y aller, prendre un café sur une terrasse… Plus tard je visionnerai l’émission l’Échappée belle sur Bruxelles,  Pour un moment j’ai oublié mon senti, j’ai hâte d’aller travailler la pièce de théâtre avec les amis… La saison de football américain est terminée, je vais me gaver d’émissions voyage… Une amie va bientôt partir pour un tour du monde… Ça me manque l’aéroport, l’avion, l’attente pour l’embarquement les heures en vol, une ville un pays à explorer… Être déraciné pour quelques jours… Me suis couché tôt pour vous écrire de la nuit, l’Italie c’est un beau pays je pense à Milan la capitale de la mode y’a tellement de choses à voir dans ces différentes villes… Cette nuit mon senti est pas trop douloureux bien que je cherche toujours à le nommer, j’ai pas un langage de médecin. de psy… Je parle de l’Italie, pas les différentes villes de Milan… Je sais pas si il y a encore des italiens qui quittent leurs pays pour venir vivre à Montréal. Je crois que cette vague d’immigration est passée on accueille maintenant des Syriens et des gens des pays du Maghreb. Quand j’ai pas mal vous le savez c’est le silence, la nuit est bonne pour ça personne pour me déranger… Veni, vidi, vici, je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu… Mais oui j’ai vaincu ma peur de l’autre, les gens sont beaucoup plus accueillant que je croyais… J’ai plein d’images dans la tête, j’attends un peu je partirai peut-être au mois d’août… Cet hiver je suis occupé… Je crois que bientôt on va avoir un texte pour le Théâtre du Nouveau Monde. J’ai rencontré mes muses, elles m’inspirent avec leurs courage… Samedi minuit treize, je sais pas où on dormis les itinérants cette nuit surement pas dans un banc de neige, la souffleuse les avaleraient, hier je suis sortis la poudreuse me piquait le visage… Y’a des congères de chaque côté de la rue, la charrue est passée… Voilà! Je suis presque à la chute, y’a des voitures qui patinent pour sortir de leurs stationnement… C’est pas amusant d’avoir à sortir la nuit pour stationner son auto ailleurs… C’est la conclusion, j’irai pas marcher dans la neige… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

jeudi 6 février 2020

Albatros


Bonsoir! Bonjour! Le fournisseur de services à téléphoné hier pour faire des changements soi-disant pour me faire économiser. J’ai dit que j’allais payer, de tout laisser comme ça de toute façon j’y crois pas à leurs économies ils vont toujours finir par me rattraper c’est pas une entreprise de charité… Hier j’ai regardé un film sur la beat generation, sur Jack Kerouac c’était y’a plus de soixante- trois ans à  San Francisco, la librairie City lights de Ferlinghetti  le libraire centenaire… J’ai pas su m’imposer comme écrivain la littérature c’est fait pour les jeunes… À l’époque à Frisco ils se saoulaient j’étais même pas au monde. Je sais pas de quelle école littéraire je pourrais me réclamer? Les soucoupes? Je ne bois plus je ne suis donc pas un gonzo… toute ces informations ont pourrait appeler ça la littérature réseau… Le poète savait que son destin c’était la folie il était là avant les beats ça vieillis mal les poètes… Au Québec on les gardes dans des espèces de sanctuaires nommés collège d’enseignement général et professionnel, ils y enseignent et écrivent l’œuvre… Moi je suis seul avec mon lourd passé l’œuvre est écrite je ne fais que l’étirer… J’ai plus de souffre on confond souvent littérature et showbizz… L’équipe de hockey locale a encore gagné ce soir, écrire sur le sport c’est pas très littéraire y’a une espèce de tabou qui veux qu’on ne mentionne pas ça, je sais pas si les sportifs lisent autre chose que les pages sportives des journaux… J’aurai pas connus les grands destins des poètes… https://www.facebook.com/search/top/?q=vaisseau%20d%20or%20bernard%20saulnier&epa=SEARCH_BOX  Je me laisse emporter dans cette soirée de neige, je vais regarder le match en différé j’enlève tout le suspense je sais qui a gagné… Prosodie trop brève pour n’être que ça, les vieux croutons ne brisent plus d’icône, gardant un peu d’alcool dans leurs bureaux pour se soigner la mélancolie… Bon! De retour le match était intéressant, il neige encore… J’ai mangé de petites saucisses en pâtes… Si je reviens è la « littérature » je suis un peu vieux pour trouver un éditeur, je me concentre sur la prosodie laissant la poésie aux jeunes… Les considérations alimentaires font pas vivre et s’exprimer le senti… Demain matin je vais essayer de rester au lit la journée seras moins longue… Enfin si je dors,  y’a toujours l’histoire des écrivains qui vivent vite et meurent vite, l’œuvre vient-elle au jour après la mort? Je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral à Dan Bigras aux chansons… Quand devient on homme de lettres? J’espère garder toute ma tête longtemps… Je ne dois jamais oublier que je ne suis qu’un petit canadien-français avec un grand désir, ce ne sont que des écris provinciaux loin de Paris la capitale des lettres francophone à San Francisco c’est en anglais que se font toutes les modes… J’ai pas rencontré beaucoup de beat français. Je termine ici comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 5 février 2020

Mustang


Bonjour! Bonsoir! Hier j’ai fait une visite télévisée de Rome, je suis content  je vais avoir plein de monuments a photographier mais je vendrai pas la peau de l’ours… Je sais pas si je vais partir. J’ai assisté à une représentation de l’opéra Nelligan c’était émouvant et magnifique j’ai presque pleuré… J’ai dit à l’ami qui m’accompagnait qu’on allait encore en parler longtemps d’Émile, dans les décors y’avait un autel je me demandais combien d’étudiant savaient ce que c’était? L’ami responsable de la primauté de la personne trouve que je vais bien, je le prends comme un compliment… Au théâtre j’ai  discuté avec deux amies du théâtre Aphasique et une muse des impatients. Comment vous dire ? Ces jours ci j’arrive à être heureux, j’ai ouvert un sac de chips, je devrais pas vous le dire, ça m’aide à surmonter l’anxiété… J’ai la musique d’Amélie Poulin dans la tête, ça aussi c’est tellement beau… Je m’excuse pour les petits caractères d’hier… Mes activités de la semaine sont terminées je vais me reposer et regarder la télé… Je me suis éloigné de mon senti, je pense à tous ces poètes que j’ai rencontré, Langevin, Miron et bien d’autre j’aurais aimé parler à Vanier mais j’ai eu peur, j’étais paralysé par l’angoisse… Je dis merci à la barmaid qui m’a dit que les bars c’est pas fait pour causer mais pour boire… Depuis ce moment je n’y vais plus… Je ne bois plus que du jus et de l’eau je suis moins débile comme ça… Je porte le poids d’être devenus un vieux poète pathétique, je pense à la bohême d’Émile, la mienne m’a foutu par-dessus bord du vaisseau d’or… Les gars étaient tous des artistes mais ils n’y croyaient pas moi je vivais des prestations d’assurance chômage et de sécurité sociale même les poètes les plus paumés ont droit à ça… Y’a cet autre poète qui chantais « se saouler le dedans de pathétique » les poètes ne sont plus maudit ont peu les voir à la télé aux heures de grande écoute… Pourquoi faut-il toujours que les poètes aient la tête dans l’éther, les vapeurs de la création toxique. Je sais pas ce que j’écris là y’a des hommes sérieux qui éditent de la poésie, ma prosodie a pas droit à ça… J’aurai écris loin des lumières de la gloire, les femmes sont trop blasées les vieux poètes ça ne les intéresse pas… J’aurai perdus ma vie à écrire, je crois que vous comprenez je prendrai donc pas le temps de vous expliquer… J’essais de voir où sont les jeunes poètes, y’a le regretté Tabra que j’ai aussi rencontré, il a refusé de me servir un café… Un homme de grand talent mais sans solidarité… Voilà c’était la ronde du poète une vieille prosodie dans la nuit… Quelques mots encore c’est la chute, il n’y a plus de malédiction, le monde est devenus fade. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 4 février 2020

Sentier


Bonsoir! Bonjour! Vingt-deux heure peut-être un peu tôt pour vous écrire, j’appelle mon senti un peu comme un autochtone prie manitou avec son tambour… J’aimerais bien être lu outre-mer, je sais qu’il y a des français fasciné par le Québec… Ça fait longtemps, ça fait longtemps dis- moi comment écrire tout le temps sans mots savant ni rien de grand juste partant  pour jouer souvent monter un chant, un chant dans le champ plaisant pourtant le rythme lent, le plan n’est pas fréquent c’est juste dire abondamment faire de la musique d’inconscient de parlant, prend prends surtout pendant c’est important … Voilà un peu slam pour ce soir… L’écran brille, hier j’ai regardé un documentaire sur Rome, l’intervenante m’a conseillé de faire le voyage pendant qu’il en est encore temps… Je vais me renseigner auprès du copain d’un cousin qui séjourne souvent à Rome…. J’ai pris une douche me suis parfumé demain je vais au théâtre en matinée. Ai regardé la vidéo sur le fentanyl dans l’ouest canadien que la super maman a mis en ligne, j’ai eu un déjà-vu, c’est mon monde d’avant mais à Montréal, j’ai arrêté de consommer avant que le fentanyl arrive sur le marché noir. Je veux pas me répéter c’est difficile… Hier à la radio une amie parlait de mon immense solitude, aujourd’hui je ne suis plus seul, je vie avec mes blessures et essais de faire un homme de moi… Je crois que j’y arrive ma plus grande difficulté c’est de faire le ménage….  Le senti, toujours dire le senti et être honnête, j’écris pas une fable ici… Je veux pas visiter de site d’injection supervisé j’ai peur de ça je crois que c’est une bonne peur… Ce soir ça sent le propre je suis bien chez moi… Je suis toujours étonné d’entendre la descente aux enfers de certains toxicomanes, ils sont jamais responsables c’est jamais eux c’est la faute de la société, de la police et ils parlent souvent d’avant… Derrière l’alcoolisme, la toxicomanie y’a toujours quelques chose qui se cache un mauvais souvenir qu’on essais d’engourdir mais viens un moment où ça ne fait plus effet, tu augmente la dose et t’approche de la mort soudain je pense au voisin de la maison de chambre qui dormait la tête dans le frigo… Je crois que je vais habiter ici tant que je serai capable… Je vais prendre exemple sur la matriarche. Je vieillis les gens m’offrent leurs place dans l’autobus… Parfois même on me vouvoie.  La sobriété est toujours meilleures… Ouais! C’est toujours l’hiver, la nuit de mardi à mercredi… Je suis presque rendus à la chute, je termine passé minuit. Je cherche à terminer avec un senti heureux et joyeux. Je veux jamais terminer comme si j’en avais tant à dire, c’est toujours la même conclusion avec le bonheur de vous avoir écrit. Lâchez pas tout de suite, comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard