vendredi 24 janvier 2020

Teckel


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la soirée, hier après-midi on nous a briefer pour l’écriture de la pièce, c’est pas simple… Dans le métro en revenant deux gars passent dans les portes aux extrémités du wagon y’en a un qui parle des lois de cinéma, ils semblaient intoxiquer, geler tous les deux, j’avais hâte de sortir, un peu peur et je voulais pas de trouble… J’ai la musique d’une émission de télévision  dans la tête… Je sais pas si c’est encore comme dans ma jeunesse, les vendredi soir les brasseries et les bars étaient pleins, la bière coulait à flot… Demain matin j’attends les collègues on va travailler sur notre formation Recovery College… Ce matin j’écoutais une émission de radio ils y parlaient de vin d’un ton chiant mais chiant! Je sais pas pourquoi j’écoute ce genre de magazine radiophonique ça me fait mal… Les snowbirds de Gatineau sont sur la plage à Venice en Floride… Parfois j’écoute parler des restaurants on semble pas réaliser que la restauration c’est aussi une question de mode c’est rare les restaus qui durent des années. Je vois ça comme des entreprises bipolaires avec des hauts et des bas souvent ils restent dans le bas et ferment les portes… J’ai pas beaucoup fréquenter les restaurants chics où on paye des fortunes pour des moules et un serveur désagréable j’aime tout simplement pas ça… Vous me verrez pas chez Toqué si ça existe encore… Je fréquente plus le très kitch Miami, j’y déjeune copieusement avec l’ami historien de l’art, le décor est très rigolo… On peut je crois appeler ça un restaurant populaire… Je pense au restaurant chez Clô qui n’existe plus un ancien bastion de la rue Ontario, d’Hochelaga-Maisonneuve… Une cuisine ici aussi populaire. Je vous parlerai pas des grandes tables et des grands vins j’ai pas le palais assez développé, je pense aux restaurants de la rue Duluth qui l’exception confirme la règle, sont toujours là… Les lieux où je trimpais y’a quarante ans n’existent plus, j’en suis pas malheureux… Je pense à mon neveu qui est maintenant chef, je lui souhaite une belle carrière… À écrire ça j’ai faim, je mange des biscuits salés, soda si vous préférez… N’empêche ça fait longtemps que j’ai pas mangé un bon hamburger steak, un classique… À la brasserie on me le servais avec des champignons… Je vous illustre ça avec l’enseigne de mon restaurant préféré, c’est la seule Floride que je peux me payer je suis quand même pas dépaysé… Quelques mots encore pour terminer avec cette terrible épilogue, je sais pas comment faire je salut le retour de deux lectrices. J’espère qu’elles vont bien s’amuser à me lire… Ouais! Le sommeil commence à me gagner, aussitôt finis j’irai me coucher… Demain je vais essayer de rédiger pour le Théâtre du Nouveau Monde… Voilà! C’est finis continuer quand même à lire mes folies… Comme toujours à la conclusion je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 23 janvier 2020

Exemple


Bonjour! Bonsoir! J’ai invité les collègues chez moi pour préparer la formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College) Vendredi j’ai un atelier d’écriture au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai hâte de voir ce que ça va donner. J’ai peur qu’on  s’embrouille… Pour la formation je sais pas trop comment on va procéder, je compte sur mes partenaires pour me guider… C’est samedi. J’ai malheureusement plus le temps de lire j’ai commencé un roman mais j’y arrive pas… Quelques minutes encore avant minuit, je pense que la travailleuse sociale a commencé les démarches pour le remboursement complet de ma passe d’autobus… Je vous ai pas beaucoup parlé de ma nouvelle télévision haute définition encore un peu plus d’une semaine, le deux février pour être exact, et je vais regarder le super Bowl… Ces petits événements c’est du babillage… Je cherche toujours l’émotion si j’écoute le formateur Recovery College semble qu’il y a une façon de faire si je pleure parce que je vie une émotion intense on va m’inviter à sortir, à moins que j’ais mal compris? Nous dans notre formation on va parler de stigmatisation… Je vous en parlerai quand j’en saurai plus… Là je pense à mon hypersensibilité, comment je vie avec si souvent bouleversé… Parfois j’ai l’impression que la formation va me rendre plus fou, si j’ai bien compris y’a pas une façon unique de faire on peut avoir la notre toute particulière… Je voudrais bien que vous compreniez que si je participe à cette formation c’est pour mon rétablissement faire savoir que c’est du domaine du possible… En ces temps d’aide médicale à mourir faut mettre le rétablissement de l’avant, donner toute l’aide possible… J’ai envie de dire que parfois la vie est vache mais faut pas se laisser faire… La pièce en plus de l’écrire on va la jouer!!!  J’ai bien aimé entendre l’artiste des Impatients qui disait qu’en art tout est possible… Pas d’émission intéressante à la télé cette nuit… Je cherche à travers ce fouillis émotif, voilà pourquoi je dis que je suis en rétablissement j’ai des émotions malade j’en aurais pas… Je me suis surpris à en avoir au cinéma la cinéaste a réussis a en faire vivre de belles. Parfois les émotions c’est comme une soupe, un bouillon de différentes saveurs, allez y je suis une pauvre nouille… Le voisin ronfle toujours en tout cas une chose est sure il dors… J’ai hâte de voir les idées des autres pour l’écriture des contes à l’envers. Bon! Ça y est presque, j’ai une douleur à l’épaule gauche… Une pensée pour l’ami décédé… J’arrive pas à terminer de façon différente chaque fois, j’ai toujours de la difficulté à faire la différence entre émotions et sentiments… C’est la conclusion quelques mots encore… J’ai aussi hâte de répéter et jouer la pièce même si je sais pas de quoi ça va avoir l’air. J’espère que, ça vous a plu, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 22 janvier 2020

Arc-en-ciel


Bonjour! Bonsoir! J’aime beaucoup regarder les chaînes voyage à la télévision. J’ai l’ami qui pars vers la Thaïlande lundi, je suis toujours heureux de voir des images d’aéroport et d’avions… Je crois que Boeing va réussir à mettre en vol ses sept trente-sept Max sinon ça deviens impossible pour eux… Bon! Je me dirige vers mon senti comment vous dire que dans la famille simple y’a pas d’écrivains on y préfère les humbles balayeurs, l’humilité du sans-métier… Tant qu’a être pauvre j’ai abandonné, mes travaux de gagne petits, j’écris en espérant laisser une trace… Pas beaucoup de réunion cette semaine sinon demain au Théâtre du Nouveau Monde pour la rédaction des contes à l’envers… Parfois j’ai envie d’abandonner tout ça mais je sais pas de quoi se nourrirais mon senti… J’ai hâte de travailler ma formation du  centre d’apprentissage santé et rétablissement(Recovery College)  Vraiment exceptionnelle Isabelle Boulay https://www.mondedestars.net/nouvelles/a-voir-la-performance-d-isabelle-boulay-a-en-direct-de-l-univers-est-en-train-de-devenir-virale?fbclid=IwAR1XbFnSx4S8q3r4U4Zc5eONvDMQHzhFgdQfeM8O7QraubdWEBRYXp-n4Oo  Une grande chanteuse très émouvante, je l’adore… Ces émotions à l’écoute d’une chanson ça fait partis de mon hyper-sensibilité…  Parfois j’ose pas me donner la permission de le vivre mon sentis. Je pense toujours à la shop à comment c’était interdit.. On y pensait qu’à l’argent qu’à survivre dans la production mécanique… Non! Pas de voyage cette année, je ferai pas l’aventurier je regarde plutôt les émissions à la télé j’ai plus le temps de lire du moins je prends pas le temps, vingt-quatre-heure c’est pas assez long… Je pense que la matriarche allait pas bien hier… J’espère que je suis pas responsable de son malaise… Hier dans une émission voyage le guide avait le même sac à dos que moi, à l’aéroport y’a beaucoup plus de valises que de sac à dos moi je trouve ça plus pratique qu’une valise, mon sac il a l’air tout petit comme ça mais il contient beaucoup de choses… J’ai un point dans le dos c’est douloureux, je sais pas pourquoi tout-à-coup je deviens triste c’est toujours la tentative du dire, Marie Cardinal parlait « Des mots pour le dire » c’est pas tout ça prend une oreille pour écouter, pour réconforter… Mais oui! Des mots sur cette vieille douleur qui me suis et m’embête, je me souviens pas d’avoir été victime d’abus… Je trouve les snowbirds très chanceux de pouvoir se promener en gougoune et en bermudas, ici c’est toujours les combines et les bas de laine… C’est jeudi, jour de paye à l’époque, mon lecteur de la couronne nord me disait que le gouvernement payait avec l’argent des intérêts que c’est pour ça qu’ils tardent à me rembourser… C’est comme le vieux dicton, « Tout viens à point à qui sait attendre ». Je mange un croissant avec le souvenir de cette époque où je ne pouvais manger ce que je voulais et à ma faim… Quelques mots encore pour terminer… Cette année je ne partirai pas… Me souviens de la randonnée aux États à l’arrière de la Harley d’un copain. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Tard


Bonsoir! Bonjour! Grande visite hier soir mon lecteur de la couronne nord qui m’a très bien conseillé pour l’achat de ma télé… On a discuté télé et voyage… Moi cette année je ne pars pas, j’ai mes bébelles pour m’occuper… Je regarde canal évasion et explora, c’est bien… Hier quelqu’un me demandait comment était mon senti, pas mal que je lui ai répondus… Tout à ma difficulté à nommer ce même… Mercredi le centre de la semaine… Mon lecteur m’a fait visionner des vidéos quatre K des images avec une surbrillance… Parfois c’est tellement réel on y plongerait… La souris fonctionne mal, je plonge dans la douleur je reste sur mes gardes pour ne pas qu’elle m’engourdisse… Cette nuit je suis pas très inspiré, je reviens avec ces vers du mythique poète que j’ai récité https://www.facebook.com/search/top/?q=vaisseau%20d%20or%20bernard%20saulnier&epa=SEARCH_BOX  Pendant toute ces années de folie, j’ai cherché asile, j’ai cherché refuge, j’avais tellement peur la paranoïa psychotique rien pour me soigner dans les corridors surpeuplés de l’urgence depuis ce temps la maladie mentale a changé de définition, les sociologues ne la voient plus… Ils se questionnent, il n’y a plus de culture de l’asile peut-être de la carcérale, de l’enfermement avec de la difficulté pour se réadapter… Je crois que les itinérants sont de ceux qui ne trouvent  pas de logement à cause de leurs dossiers criminels, c’est pas très très jolis le crime… Hier je parlais avec mon lecteur des arnaques que sont les croisières, vous ne me verrez pas là… Je suis obsédé par les départs, l’aéroport surtout l’attente de l’embarquement une fois passé les douanes, parfois on me confond avec un docteur hystérique… J’aimerais aller me promener en Europe et là aussi prendre mon temps, visiter quelques sites historiques et des monuments quand même mes dépenses sont faites pour cette année… Voilà! J’ai lu et fait une découverte du début des temps souvenir d’une  époque ou y’avait  pas de téléphone de télé et d’ordi je sais pas trop comment les gens vivaient leurs angoisses le soir, je crois qu’ils allaient aux vêpres, la sortie et la prière calmaient le mal intérieur. C’étais y’a pas si longtemps, on a appelé ça la grande noirceur, dans les médias une lettre réhabilite le travail des sœurs religieuses à l’asile. Je crois pas qu’on torturait systématiquement les pensionnaires, les traitements semblaient barbares mais avant l’arrivée des antipsychotiques on avait pas d’autre chose à offrir et encore mon psychiatre s’en voulait de n’avoir eu que ces médicaments au début de sa carrière… Parfois certains soignants sont nostalgique de cette époque, de la toute puissance qu’ils avaient… Toujours le souvenir du docteur Ferron qui raconte le passage de ces deux soignants français qui ont fait parler une patiente qui avais promis de rester muette après un événement traumatisant c’est la seule chose qui avais tenue qu’elle avait bien fait mais les français lui avaient fait briser son vœux et elle avait perdue le respect. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


lundi 20 janvier 2020

Soie


Bonsoir! Bonjour! Les déneigeurs sont occupés. Ce soir j’ai dormis un peu, j’attends la visite de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je pense encore à la journée d’éthique de vendredi passé c’était magique… J’ai réussis à faire mon allocution… Mon texte devrais être publié dans une revue d’éthique… En ce moment je remets mes implications  citoyennes en question… Vendredi on a trouvé mon texte pertinent… Ce soir je cherche mon senti… Je crois que ce que je fais c’est important… À l’hôpital Sainte-Justine y’a une belle salle de conférence, elle est récente, j’ai repris ma visite des hôpitaux mais pas au même endroit et pas de la même façon, je parle du rétablissement possible, j’attends plus à l’urgence la vérité c’est que j’essais de m’en tenir loin… Je pense au docteur Ferron de garde la nuit à Saint-Jean-de-Dieu qui a écrit de magnifiques textes… Je sais pas si il combattait sa profonde angoisse mais moi c’est ce que j’essais de faire quand je veille… En ce moment je réalise qu’en santé mentale on a pas tous les mêmes champs d’intérêt c’est pas tout le monde qui d’intéresse à la réforme des soins en santé mentale à la désinstituniolisation… Un grand mot J’ai de la difficulté avec la souris de l’ordi… Pas moyen de réparer le problème de la souris… Enfin! Je suis monté debout sur une chaise j’aurais pu me péter la gueule… J’ai une douleur à l’épaule gauche, c’est le stress… Aujourd’hui je crois que je vais attendre le facteur, j’aimerais bien recevoir le remboursement de mes frais pour le forum santé mentale à Québec… Je me répète… Il est passé minuit… Je lis beaucoup moins, je m’intéresse aux images haute définition de la télé, comme la marche je vais m’y remettre…  Je regarde et j’ai plein de souvenirs qui ne vous diraient rien vous n’étiez pas là… Ça pouvais pas se passer autrement, un jeune adulte qui dérivais ça a donné la schizophrénie… C’est l’hiver vous le savez, je pense aux snowbirds de Gatineau en Floride… « Aint no sunshine when she’s gone » mais oui elle est partie et le soleil ne brille plus… J’ai toujours le désir de partir je ne sais pas où, hier on parlais de l’Amérique du sud des grandes villes de comment elles sont dures… Semble que la folie a perdue des adeptes que le « normal » s’est imposé… Y’a un parfum d’ail, j’en ai encore beaucoup à écrire, des questions sans réponses… Je crois que mon prochain départ ce seras pour la rue Mouffetard mais pas tout de suite… Paris ça coûte cher mais j’aimerais bien y vivre un moment, voilà! J’en suis presque arrivé à la chute, quand même je vais essayer de faire le parisien à Montréal… Je courre pas, c’est le Goulag occidental… Quelques mots encore pour la conclusion, cette nuit j’ai écris ce que je pouvais. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 19 janvier 2020

Truffe


Bonsoir! Bonjour! Lundi matin… Comment écrire le réel dans cet écran informatique? Pourtant je suis bien là à vous écrire, je pense toujours au poème de cette jeune fille qui évoquais les ornières… De la difficulté d’en sortir. Je pense à la malédiction à comment il faut croire pour être maudit… Quand c’est pas clair dans ta tête tu en rajoute en voulant devenir poète… Paroliers voilà ce qu’ils sont pas nécessairement poète, ils n’ont pas nécessairement toutes les émotions de leurs chansons. Assez je change de bord me tourne vers le miroir aux illusions. Je voudrais m’arracher le cœur pour vous le donner en faire ce que vous voulez, le réanimer dans un corps étranger… Une sorte de résurrection  à pomper d’autre sang… Je vois l’organe dans la glace sèche me fait une image  rêche  dans la dèche pourtant c’est pas un sketch ni un test juste un zest une façon de tourner sa veste voilà ce qu’il reste des mots de peste j’écris je pose le geste lâche du lest go west… Mes mots se meurent comme l’époque et j’ai peur… Je ne verrai pas la terre dans son plus mauvais on m’auras enterré… Ha! Ce que j’aimerais que ça soit beau! Viens de manger un yogourt à la vanille il était bon… Cette nuit c’est encore froid parfois les gens donnent des raisons fallacieuses d’être à la rue, ils souffrent tous mais ne s’identifient pas aux itinérants. Je me vois dans une psychose paranoïaque quitter mon logement parce que je me sens envahis dans mon intimité et préférer la rue, c’est trop difficile pour moi j’en mourrais… Tout ça c’est le complot les agents qui me persécutent mais que je ne vois jamais… Je pense à la pêche blanche, à ce gars qui avait une espèce de tente qu’il montait sur le lac Saint-Pierre, il est disparus y’a quelques années la glace l’a emporté… Partir! Pour ne jamais revenir… Je trouve plus quoi vous écrire, je reviens à mon senti, semble qu’a soixante-trois ans ce sont ceux de soixante-dix ans qui sont les vieux et on passe comme ça de dizaine en dizaine… Ce matin j’ai une plénière de mon groupe d’entraide ça devrais comme toujours être intéressant… Je pense aux gens de Roberval qui se font de coquettes maisons sur le lac… J’arrive presque à la chute, je vais essayer de vous dire, c’est toujours étonnant de voir comment le goulag occidental nous bouffe… Je baille, la nuit est bien avancée , Je termine et je retourne me coucher, me souviens plus d’où ce texte est partis je crois que j’écrivais sur le réel la façon de l’appréhender… Trop de café j’ai des démangeaisons aux doigts… C’est le silence de la nuit, lentement les ouvriers se lèvent déjeunent et vont partir au boulot, il est un peu tôt… Voilà c’est l’épilogue heureusement j’ai plus rien à dire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! N’abandonnez pas je vous pond une jolie finale!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 18 janvier 2020

Enjeux


Bonsoir! Bonjour! Demain dimanche ce seras une journée football… Ce soir il neige, je regarde plus le match de hockey… Je pense au normal à comment c’est relatif… Y’a les mauvaises habitudes en anglais on dis « nasty habits »  je crois…Finalement je l’ai regardé le match, l’équipe locale a gagné en tirs de barrage… C’est pas fort pour le senti, le sentiment, le sentimental… Cette nouvelle télé je m’en sert… J’aimerais bien vous faire vivre de grandes émotions mais je devrais raconter une histoire… Je préfère tenir le journal de mes événements cérébraux… Ce soir je me suis pas couché avant de vous écrire, je ne vous écrirai pas le désir que je n’ai plus… Le seul qui me reste c’est les voyages les aéroports et les avions, je peux pas vraiment partir j’ai du boulot… Je suis vraiment vide ce soir, je veux pas vous transcrire toutes ces émissions de télé que j’ai regardé aujourd’hui,  je suis malheureux je prends plus le temps de lire… Un peu de « poésie »

On a mis les gaz

Les assassins sont merveilleux

Ils se tuent entre eux

Fort

D’une prochaine mort

Avec l’âge on y pense

La beauté est pour le mort

Harassé

Au temps supérieur



 C’est ça pour ce soir, j’ai un peu dormis, on est dimanche, c’est terrible avoir un discours aussi vide proche du néant. Dans ma tête ça se bouscule, c’est rarement bon, je préfère écrire sans trop y penser, je vais y arriver quand j’arrête y’a que des bribes d’idées… J’ai dis à la travailleuse sociale que j’allais reprendre les longues marche mais ce seras pas aujourd’hui il fait tempête, je vais quand même… Non j’irai pas ce seras pour une livraison. Je sais pas si la maladie mentale se manifeste moins à cause de l’âge et de l’époque… Viens d’échanger quelques mots avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il m’a très bien conseillé pour l’achat de ma télé… A force d’écrire, je l’écris comme ça parce que je trouve ça éloquent cette idée de force et d’écriture, j’espère avoir moins mal, c’est peut-être trop demander à ce travail d’introspection prosodique… Un filet voilà ce que j’espère, qu’il me retienne avant que je touche brutalement le sol. Comme disait l’autre « on est bien peu de choses » même pas certain qu’on va laisser un souvenir… L’équipe a gagné c’est un petit bonheur… J’écoute, j’écoute l’émotion s’enfuis, j’ai pas une grande biographie… Il neige encore, j’ai un peu regardé les voyages dans le sud, les caraïbes, Cuba, Martinique, République Dominicaine mais j’aime pas les resorts tout compris… J’aimerais bien siroter un café sur une terrasse à La Havane… Cette semaine l’équipe de hockey locale est en vacance… C’est la chute la conclusion encore quelques mots pour me faire plaisir… J’y arrive à cette sacrée fin, n’abandonnez pas, je termine ce ne seras que ça… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard