vendredi 10 janvier 2020

Sir


 Bonsoir! Bonjour! Je suis descendu dans le hall d’entrée voir si j’avais du courrier dans les escaliers y’a cette odeur de cannabis qui brûle. On ne peut plus rien y faire c’est légal. Chez moi je fais de l’air j’ai ouvert la porte… Ce soir je me suis couché quelques heures, il sera encore question de mon senti… Quelle façon déprimante de commencer le week-end fumer du cannabis, j’aimerais bien voir combien vont se rendre psychotique à l’urgence de l’hôpital… Lentement je prends mon café et me réveille… Je rêve encore de Paris, de la France, je n’y serais que touristes… Je suce des Life Saver’s à la menthe, les croques… Je ferme les yeux me laisse inondé de la lumière de l’écran, hier j’ai vu monté le voisin d’en haut, il avait les mains pleines de bouffe de restaurant, il cuisine pas, ça doit lui couter cher pour manger… Pour Paris je vais attendre que ça se calme et j’irai en visite flâner sur les terrasses des cafés, j’ai tous mes achats du mois ma télé et mes lunettes, ai relu ma présentation aux journées de l’éthique de l’hôpital Sainte-Justine… Ça tourne autour du dévoilement comment certaines personnes veulent pas entendre parler de santé mentale… Hier j’ai regardé une interview avec Marc Hervieux qui racontais comment il aurait du prendre des pilules d’un ton joyeux mais avec un peu de mépris… Voilà où nous en sommes encore des préjugés sur la médication… Aujourd’hui je regarde le football américain, j’ai acheté une énorme télé haute définition c’est pour ça… Je me dis que si j’avais une si belle écriture ça se saurais, d’ une certaine façon je m’améliore à toutes les fois que je vous écris… J’ai fermé le chauffage… Samedi approche… Cette semaine j’ai une consultation chez le psy… Émile c’est notre mythologie, je l’ai toujours en tête quand j’écris, plusieurs sont passés à l’asile comme si le monde des lettres la littérature menait à la folie… Même le plus mauvais des écrivains prend son temps… Je vais re-tenter mon senti quoi qu’un peu endormis, c’est toujours le silence oppressant j’essais de diriger mes phrases, y’a pas de douleur… Du plus profond de mon être j’essais de m’en tenir à la vérité, c’est pas suffisant pour être un écrivain, ma prosodie ne parle pas assez fort… Voilà nous sommes samedi, les snowbirds  sont rendus pas mal loin six cent kilomètres… Je m’ennuie un peu quand mon neveu me rendait visite maintenant il a une femme et une belle petite fille pas vraiment le temps pour moi… Je trouve plus, la source est tarie… Je vais composer à l’école on appelait ça des compositions j’y avais de la facilités… Me souviens des cours de français donné passé dix-huit heures, le professeur nous faisait écrire mais ça vous le savez déjà… L’écriture c’est une maladie incurable la seule façon de la soigner c’est d’écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard  

jeudi 9 janvier 2020

Poney


Bonsoir! Bonjour! Les communications sont rétablies. De ma nuit je crois que je verrai le jour, je dis bon voyage aux snowbirds de Gatineau qui partent ce matin, les départs de vacances c’est toujours intéressant… Lentement janvier avance, j’ai dormis un peu… Je vais encore tenter de vous écrire mon senti… Hier j’ai été heureux de discuter avec mon lecteur de Deux-Montagnes c’est vrai qu’on peut prendre plaisir à parler… Côté sportif on est mieux de dire adieu à l’équipe de hockey locale… Hier j’ai discuté avec l’organisatrice de la journée Éthique et santé mentale à l’hôpital Sainte-Justine, je crois que je vais continuer à la vouvoyer… Cette journée c’est vendredi prochain, je crois pas que parler devant un public va me faire décompenser, ce que je raconte c’est des évidences mais c’est pas mauvais de se les rappeler… Si je peux aider c’est toujours ma prémisse. Je vais illustrer ça avec une photo de murale qu’on peut voir dans le hall d’entrée du Museum of Modern Art de San Francisco, je suis désolé pour mon lecteur historien de l’art j’ai pas les détails… En fait je crois que c’est un diptyque… J’utilise tellement souvent les mots je crois c’est difficile de dire que j’ai pas la foi… Je veux pas vous écrire sur les actualités c’est trop triste… Hier le technicien a fait mon bonheur il a remis tous mes gizmos en marche… Il m’a demandé combien j’avais payé mon écran télé, je lui ai pas dit… Mon senti me dit que trop écrire va faire encore une fois planter la machine… Un mot pour mon lecteur conducteur d’autobus de la couronne nord, j’attends sa visite… Il est passé minuit, je crois que la voisine accueille de jeunes itinérants, un peu comme un passeur pour des jeunes hommes qui veulent se faire oublier du système… Je sais pas pourquoi tout à coup je suis triste, hier on se disait que l’an deux mille c’était bien  mais qu’on arrivait pas à imaginer deux mille vingt pourtant on y est… Je salut bien bas tous les lecteurs lectrices qui prennent la peine de commenter, vous êtes brillants, brillantes… Je pense que dans mes activités j’y vais trop souvent avec le dédommagement pourtant si je pose pas la question je le saurai pas quand même rien m’empêche de m’impliquer gratuitement… Je commence à avoir sommeil… S’agit de terminer sans trop de fausse notes… J’y arrive, quand j’écoute au plus profond de mon âme c’est comme le célèbre tableau de Munch, l’angoisse et ce que ça représente une émotion bien contemporaine. Parfois je tue l’angoisse en mangeant, en ce moment du fromage et des biscuits salés… Voilà! Je pense à la voisine et à son réseau je sais pas ce qu’ils font en fait je veux pas le savoir… Vendredi, un week-end de football qui s’annonce… Je vais relire le texte pour ma présentation. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Bris


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui toutes les communications ont planté. J’attends le technicien cet après-midi quand ça plante comme ça j’ai envie de changer de fournisseur de services. Ça m’a quand même permis de dormir. Le téléphone  fonctionne pas mais aujourd’hui j’attends un appel. J’ai l’impression que quelqu’un est entré chez moi et a fait planter la machine… J’ai de la difficulté à écrire quand je suis pas en ligne. À la radio ils parlent des journaux La Patrie et Le Petit Journal du dimanche aujourd’hui disparus. Le patriarche les achetait et je les lisait, j’aimais biens leurs bandes dessinées couleur… Cette nuit j’écoute la radio traditionnelle, une entrevue avec un grand journaliste lecteur de nouvelles… En moi c’est le vide quand j’écoute j’entends que j’aurais dù apprendre le latin, hors du latin point de salut… Aujourd’hui c’est jeudi, on m’a conseillé de pas trop jouer avec les branchements d’attendre le technicien… C’est toujours mon senti, mon âme que j’essais d’écouter, la difficulté de choisir les bons mots, le journaliste raconte qu’on ne réfléchis plus… Dans les moments comme celui-ci reviennent les vers du grand poète… Comment écrire cette profonde anxiété près de l’angoisse comme si la mort était toute proche. Je me suis couché tôt… Pour l’équipement de communication j’ai pas à m’en faire tout va rentrer dans l’ordre. Dehors c’est beau soleil, je veux pas inventer mais juste dire y’a des menaces de guerre dans l’air… J’ai peur que mon nouvel écran de télé ne fonctionne plus, une sorte d’obsession… Mon texte arrive plus tard à cause de problèmes techniques, j’étais heureux de lire vos commentaires. J’ai dormis un peu étendu sur le sofa… Fermé le chauffage, ouvert la porte pour laisser entrer de l’air frais, j’aime dont pas ça quand mes bébelles ne fonctionnent pas… Je suis désemparé, voilà!!! Jeudi matin six heures encore à attendre, à la radio elle parle de soleil dominant… Y’a un avion qui est tombé c’est triste beaucoup de morts canadiens… Le téléphone fonctionne  pas, je peux parler à personne…  Je débranche la patente ça fonctionne pas… Ça change ma routine ces difficultés techniques… J’espère que le technicien va faire fonctionner tout ça… À la radio ils parlent de la banque de cerveau de l’hôpital Douglas, ils étudient les cerveaux de suicidaires… J’ai fermé la radio, j’essais de terminer en écoutant mon senti, hier on me disait que j’étais du pour un voyage en France. J’irais et j’aimerais avoir un hôtel sur la rue Mouffetard à Paris, j’aimerais beaucoup y aller accompagné… C’est pas le temps de se rendre à Paris y’a beaucoup de manifestations, j’imagine que d’ici l’an prochain ça va se calmer. Je compte les heures en attendant le technicien… Quelques mots encore pour terminer, la femme semble se pourlécher les babines en parlant de mesure… Y’a longtemps que j’ai écouté le magazine radio du matin. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite j’arrive à la conclusion… À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 7 janvier 2020

Vision


Bonsoir! Bonjour! Dimanche je parlais avec quelqu’un et je lui ai avoué  que j’étais heureux. Je crois que dans toute ma vie, j’ai soixante-trois ans, j’avais jamais dit ça… Ça faisait si longtemps que je l’attendais le bonheur j’avais oublié qu’il était dans les petites choses, parfois il est dans l’expression du senti… Je me prépare pour une présentation à la journée de l’éthique et la santé mentale à l’hôpital Sainte-Justine… et à la fin du mois un Comité transversal  intensif-Trajectoire  dans une vision d’ensemble et ensuite un atelier Recovery College du Centre d’apprentissage santé et rétablissement. J’attends des nouvelles des collègues pour préparer notre présentation… C’est comme ça que ça démarre… Je vous écris dans la soirée, je sais pas si je vous l’ai écrit j’ai ma télé, j’aime encore plus les images, les destinations voyages… Je me suis couché pas longtemps, j’ai pas dormis, la fin du mois de janvier promet d’être intense… La rue Sainte-Catherine est tranquille, les snowbirds de Gatineau vont migrer dans deux jours, ils vont profiter de la chaleur de la Floride dans la Courailleuse leurs roulotte… Bientôt on va commencer la rédaction de la pièce  pour le Théâtre du Nouveau Monde, j’attends les indications pour avancer plus dans l’écriture, je vous dis pas le propos c’est un secret… La soirée avance lentement c’est froid comme tous les janviers que le Bon Dieu à fait… En vieillissant on a toute sorte de petites douleurs ennuyantes, j’attends toujours le remboursement de mes frais du Forum santé mentale par le Ministère de la Santé et des Services Sociaux, c’est long je crois qu’on m’a oublié pourtant j’ai bel et bien été invité… Une poésie?

Douleur et ses affres

Cherchant toujours

Une évasion

De l’horloge

Pour faire de plus longues phrases

Se rappeler les mots

Qui ne résistent pas

La guerre est commencée

Avec de mauvais vers

Le poète est un vrai assassin, il a tué, sa poésie est disqualifié, des êtres ont souffert le départ d’une personne qui leurs était chère… Hier à la télé pendant le match de hockey j’ai vu d’excellentes publicités de Bell sur la santé mentale, je les félicite c’est extraordinaire… Juste pour ça je vais illustrer avec une photo du Centre Bell de Laval… Quand même notre équipe locale de la ligue nationale ne gagne pas, partis comme ça on feras pas les finales encore cette année, on a beau être une ville de hockey va falloir gagner avant que les partisans en ais assez. On auras beau avoir toute la poésie de Pierre Houde à un moment on va changer de chaîne… Je sais pas si parfois le sport ça peut être une affaire de sensibilité, souvenir de Guy Lafleur qui lisait ses poèmes à l’émission Appelez moi Lise… Voilà! C’est encore quelques mots qu’il m’a fait plaisir de vous écrire… N’hésitez pas à commenter, cette nuit j’étais je crois loin du senti… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 6 janvier 2020

Catho


Bonjour! Bonsoir! Nuit de lundi à mardi après les fêtes deux mille dix-neuf. Il a neigé c’est difficile d’écrire ça après les si beaux vers d’Émile… Hier avec l’ami on s’amusait à réciter sa poésie, je préfère beaucoup faire ça plutôt que dire des niaiseries. La poésie m’a toujours fasciné quoi que j’aime bien nommer prosodie ce que j’écris… Je crois beaucoup être dans une terre de poètes, ils foisonnent ça rend plus difficile l’écriture originale… La première personne du singulier est toujours omniprésente parlez de vous est important ça m’éloigne du narcissisme  vos commentaires sont appréciés. Vous savez bien, la poésie du je est toujours assez simple… Comment se revirez vers vous et mettre des mots universels. La justesse c’est toujours difficile de l’avoir… Ai retrouvé le dernier sujet d’une entrevue radio. Ça prendrais une écriture catholique orthodoxe, beaucoup de prière peu de jurons et pleine de foi… Être bien entouré voilà ce qui fait la différence, ça me fait moins mal de vous écrire cette nuit… Bon! M’ y voilà encore avec le je, la douleur qu’il fait entendre, nommez avec une répétition assommante le senti, Je me pose comme sujet c’est vieux on a déjà écrit ça… Fasciné par l’organisation du départ des snowbirds de Gatineau vers la Floride, ça sent l’expérience des grands voyageurs… Je sais pas pourquoi je pense à l’amour aux femmes un peu pompettes qui rient pour rien… La légèreté avec laquelle elles accueillent les propos les plus méchants, l’autre toujours l’autre …  Cette semaine je peux dire que je suis en vacance, je remercie beaucoup mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord pour ses conseils d’achat d’un téléviseur, je suis très satisfait… Me suis servis un verre de jus d’orange… Je pense aux écrans télé dans les hôtels où j’ai séjourné. Côté avions les Boeing sont encore dans les problèmes j’espère quand même les voir voler bientôt ça va faire un an qu’ils sont au sol. Cette nuit il fait froid, je pense à ceux qui restent dehors qui ne veulent pas d’abris… Je vais pas vers ça, y’a rien de nouveau on meurt pas de froid… Je pense à une ex, elle écris toujours, y’a aussi la femme du collègue décédé récemment, elle a beaucoup écris je sais pas si ce serait intéressant à lire si elle y parle du collègue un génie dans son genre… Les déneigeuses passent… Je termine ce texte et je vais regarder la télévision… J’ai démarré le chauffage ça fait du bien… Quelque mots encore que je m’arrache difficilement, nous somme mardi, je vois pas les jours passées et même les nuits passent rapidement, en vieillissant tout va plus vite, la schizophrénie est moins présente, y’a tout ceux qui stigmatisent en parlant de mental… Je me laisse dériver sur la vague du rétablissement ça fait du bien… Voilà c’est tout! N’abandonnez pas tout de suite même si c’est le mot de la fin. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 5 janvier 2020

Beding


Bonsoir! Bonjour! https://www.youtube.com/watch?v=dKK0L7AhG1Q  J’espère que je vous ai pas trop manqué… J’ai finalement ma nouvelle télé les images sont magnifiques mais ce matin je commence avec une entrevue que j’ai donné à l’émission Folie Douce… Je remercie le très cher ami qui est venus installer une tablette pour l’écran… Il est presque une heure du matin, j’ai dormis un peu… J’aime bien recevoir vos commentaires mais parfois ça me paralyse, hier on a fêté les rois chez un ami c’était bien y’avait beaucoup de monde, tous sympathique, un mot à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, si il veut me rendre visite qu’il hésite pas je l’attends… Je suis un peu à court d’idée pour vous écrire. Ce matin on rentre vraiment dans la vrai saison, une première réunion du groupe Reprendre Pouvoir pour deux mille vingt …  J’y vais avec mon senti cette nuit, l’écran est parfait pour regarder le football américain et les émissions voyage. J’ai la toune Personal Jesus de Dépêche Mode dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=u1xrNaTO1bI   j’entends cette chanson là comme une prière peut-être que je me trompe… Je vais prendre mon temps c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Je crois que les snowbirds de Gatineau partent pour la Floride vendredi… De mon bord y’a relâche pour les sentiments, le senti paranoïaque, c’est toujours fragile parfois j’ai juste à en parler et ça reviens c’est douloureux… J’ai une pensée pour le petit dernier de la super maman, je crois qu’il va mieux il est sortis de l’hôpital… Hier la fête étais réussie, tout y était, les nombreuses paires de bottes à l’entrée, les manteaux sur le lit, les enfants qui jouent dans le corridor ça m’a rappelé des fêtes chez mon patriarche ce qui est pas plus mal… Je viens de me raser, j’ai pris ma douche et toujours toujours le parfum… Je remercie notre hôte. Je me prépare un café… J’écoute y’a une sorte de silence, ce babil incessant que j’arrive pas à taire, j’essais de l’écrire… Cette nuit je suis vide, c’est difficile… Maintenant que j’ai ma bébelle je devrais me taire pourtant je ressens encore cet appel à l’écriture… J’ai le mot considération dans la tête, je cherche les vôtres je devrais pas, mon écriture présenté comme ça sur un blogue ça a juste le sérieux que je veux lui donner.  C’est pas long le plaisir de vous écrire la nuit reviens… Demain je devrais avoir mes lunettes neuves. Je pense à ma présentation à la journée de l’éthique de Sainte-Justine j’ai déjà le trac… Je pense à mes pairs qui se détruisent dans l’alcool, c’est pas drôle ça me fait aussi mal qu’à eux. Encore quelques mots et je termine, je veux pas tourner en rond… C’est la conclusion pour ceux qui travaillent je leur souhaite un bon retour au boulot… Les derniers mots sont toujours les plus difficiles. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 3 janvier 2020

Sans télé


Bonsoir! Bonjour! Ce soir y’a pas de télé, la vieille est partie et j’attends le technicien demain matin pour installer la haute définition… C’est loin de mon senti et si tout simplement j’essayais de chasser l’ennuis. Je manque de confiance j’ai peur que demain ça ne fonctionne pas, encore de l’anxiété pour rien… Une amie lectrice me signalait comment c’est difficile de mettre en mots ce que l’on ressent, comment dans ces moments notre senti deviens muet… Je peux pas m’empêcher de penser à la difficulté d’écrire de la poésie… Parfois les mots sont fugitifs ils s’éloignent avant d’être écris… sans parler des sentiments qui ne se laissent pas inscrire ni définir. Je pense qu’en ce moment je suis trop technique, je dois revenir à l’émotion… Sans y placer trop d’artifice, ne se fier qu’au véritable qu’on entend où qu’il soit. Ça aussi c’est difficile être authentique dans l’écriture… Je sais plusieurs aiment l’invention inspirée, la fiction parfois c’est bon parfois c’est beau mais ce n’est qu’illusion… Pourtant je pense à la confession sans illusion, je vous raconte… Y’a pas d’histoire même rendu ici je cherche la vague émotive qui peuple ma demande intérieure… C’est pas un jeu, je le dis avec difficulté… Alors j’y vais sans trop de scrupule, je vous décris ma quête toujours ma recherche intérieure, je me répète… J’essais de résister à l’analyse le défi c’est de rester crû, la matriarche dirais que je suis sans génie incapable même d’être maudit… Au fond tout ça relève du délire engendré par la profonde solitude… Pourtant y’a eu une époque douloureuse où mon senti me tordais l’âme, j’étais désemparé au prise avec le désarroi je sais pas si ça s’écrit… Ici vous avez pas affaire à un grand penseur, j’essais juste de donner du sens à mon écriture… Je termine les anecdotes de saison. Je reviens chez moi je sais pas si le meuble qui supporte la télé est assez grand  je donne dans la littérature domestique… Je pense à vous tous qui m’avez lu ces derniers temps, je préférais écrire qu’écouter la musique de circonstance… Demain si tout va bien avec l’installation de la télévision je vais regarder le football américain. Surtout laissez le technicien faire son travail sans trop l’embêter. C’est loin de mon senti tout ça… Voilà! Quelques mots encore, des louanges à ceux qui ont ramassé la vieille télé, ils vont la recycler je crois… Comme toujours je sais pas comment terminer, j’ai beau écouter mais la voix ne se manifeste pas… Cette année je pars pas en voyage, j’ai décroché des avions bien que j’aime les photos d’envol… Le monde va mal c’est difficile de voyager à moins de faire comme les snowbirds de Gatineau et de partir pour la Floride. C’est tout pour maintenant, j’en suis à la chute, la conclusion, l’épilogue, toujours difficile. J’y vais avec mes remerciements d’usage, merci d’avoir lu jusque-là!!! Restez calme je termine. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bye!!! Ciao!!!

Bernard