Hélios

Bonjour! Bonsoir! C’est dimanche avant je jour de l’an dans deux nuits. La glace a fondue, mes achats de Noël sont fait une télé 4k et des lunettes pour bien la regarder, tout ça devrais arriver vendredi prochain j’espère que ça va le faire je veux pas renvoyer le technicien samedi… Je suis inquiet pour les pattes de l’appareil télé, j’ai peur que mon meuble sois pas assez large mais ils ont dus pensés à ça… Si vous saviez toutes mes inquiétudes, peur que ça ne sonne pas à la porte… J’ai dormis un peu, demain c’est le jour de la paye, j’ai regardé les montants que je vais recevoir y’a une bonne augmentation. Me suis préparé un café j’ai plus de lait mais j’ai de la poudre ils appellent ça un rehausseur de café… Bon! Si j’y allais de mes émotions cette nuit c’est pas mal je souffre pas trop… Au nord ils ont de la neige, dans le goulag occidental c’est gris… Présentement y’a un auteur français qui dois payer pour sa pédophilie mais non la littérature n’est pas au-dessus de ça… Je pense aux amis de Lille du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé, santé mentale… Y’a aussi le forum santé mentale à Québec auquel j’ai participé, j’ai hâte de recevoir le remboursement des frais… Cette nuit émotivement je ne vis pas grand-chose… J’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné sur les vers de Nelligan… Si j’étais pas à l’abri cette nuit je pourrais pas exprimer ma sensibilité, les hommes ont toujours de la difficulté avec ça, les vrais durs ne dansent pas… Mais oui la nouvelle année qui arrive avec toute ces résolutions prise après avoir pris un coup trop fort, on en promet des choses mais ça ne tiens que quelques jours… Aujourd’hui y’a du football à la télé http://editions-hache.com/saulnier/saulnier20.html  Vous pouvez toujours lire ça si vous avez le temps et si ça vous intéresse… Pour ma nouvelle télé je veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, j’espère qu’ils vont livrer à temps… Je me répète c’est du délire mon affaire… Je sors de la douche parfumé j’aime ça… C’est la nuit plusieurs ont acheté leur laisser-passé pour une fête de fin d’année, c’est pas très différent des soirées de week-end régulier, le bar est ouvert et on sert quelques petites bouchées… Ça me pèse plus beaucoup d’être célibataire, je dirais que c’est un poids de moins… Dimanche, le repos c’est ce que ça me prend, c’est pas très beau comme phrase… C’est mon soixante troisième jour de l’an au pays. J’ai souvenir d’avoir été hospitalisé à l’hôpital de Dolbeau dans mon enfance, je sais plus très bien pourquoi… Abandonnez pas votre lecture tout de suite, c’est la chute je termine. Quelques mots encore une conclusion digne de ce nom, voilà j’en ai assez écris pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Beigne

Bonsoir! Bonjour! Je pense au centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College) et aussi à la présentation que je vais faire à la journée de l’Éthique à l’hôpital Sainte-Justine… Janvier arrive c’est pour bientôt, y’a aussi le canevas sur le conte à l’envers que je dois rédiger et envoyer à la chargée de projet médiation culturelle… Tout ça pour vous dire que je m’ennuis pas. J’ai hâte de voir le Super Bowl sur grand écran, si tout va bien ça devrais y être la semaine prochaine… C’est la nuit, sur les trottoirs la glace semble avoir fondue, ça ressemble à un gars qui veut éviter de parler de son senti de ses émotions , dans les média y’a toute cette histoire de pédophilie et de littérature ça me fait mal d’entendre ça et que le salaud s’en tire encore bien… Je sais pas comment ils vont s’y prendre pour sortir le vieil appareil télé c’est plus mon problème… J’ai pas de nouvelles de mes lecteurs de Deux-Montagnes, ils sont surement très bien à Puerto Vallarta, la mer et le soleil… Le jour de l’an approche j’ai pas mal exorciser mes démons avec mes écrits précédents… J’ai choisi des lunettes bleu je devrais les avoir la semaine prochaine… C’est difficile de me réinventer à chaque fois que je vous écris, le paradis à la fin de vos jours qu’ils disaient j’étais à peine adolescent ça passait maintenant j’ai vieillis ça passe moins je suis moins pressé…C’est samedi ça sert à rien d’attendre la poste. Plus ça avance plus j’ai des journées de sobriété, je demande à ma force supérieure de me protéger, un camion dehors fait un bruit angoissant… Je pense à cette époque où la musique trad était à la mode souvenir du groupe Le rêve du diable c’était bien on écoutais ça souvent cet hiver-là… Je m’habillais en travailleur je savais pas encore ce que c’était de travailler… Toujours cette difficulté de mettre des mots sur mon senti, l’angoisse m’a pas suivis cette nuit, j’ai un peu oublié la schizophrénie si c’est possible… Y’a pas de douleur juste une sorte de béatitude zen… Souvenir de toute cette gang de macrobiotique, de mangeux de tofu j’ai jamais adhéré à ça j’aimais bien mon steak… D’ une certaine façon je ressemble plus à Elvis Gratton… Les filles avec des jupes en terre cuite c’est pas pour moi… Je sais pas pourquoi je vais dans cette voie là, j’ai pas envie de faire l’effort d’être végan, j’y crois pas quand on prête des émotions humaines aux animaux… Quelques mots encore avec le problème de la conclusion, le discours continue dans ma tête parfois c’est moins virulent ça se calme… Encore cette nuit mes démons m’auront permis d’écrire, j’arrive à la chute, j’écoute ça dis rien, je me dénigrerai pas pour vous faire plaisir c’est tellement difficile que j’en bave littéralement. Voilà ça y est, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Capri

Bonsoir! Bonjour! Je me suis fait un cadeau me suis acheté une télé. Je crois que ça va être bien. Ils devraient me la livrer vendredi prochain, encore une fois dans mon insomnie je cherchais une chose qui n’existe pas. Viens de manger deux pets de sœurs, c’est sucré… Aujourd’hui y’a de la poste j’aimerais bien recevoir  l’argent que Québec me dois… C’est la nuit le senti y’a juste le flow one way to go, c’est difficile d’écrire un slam une façon d’éteindre la flamme et vous les femmes les femmes qui m’inspirent et me damnent. Je veux faire des beaux mots une façon d’écrire gros à mes bro que j’aimerai jamais trop… Yo, yo, yo tu rame tu slamme t’est gros, t’attend le studio c’est déjà vieux dehors il pleut… Je veux te dire surtout t’écrire de t’enlever de la mire la mort à mort et celle des maures. Je rappe je frappe tout est sur la nappe, la super maman les mots que j’ai entre les dents un senti de ciment la terre mère et l’amant… C’est une séquence intense je trouve pas la fréquence c’est l’ignorance j’hésite à faire du sens… Rien de facile ni de gracile J’essais d’être agile d’écrire des mots habiles, je t’écris à toi, toi qui lis ça c’est toujours le rythme l’argot… J’ai toujours mal, je porte pâle, mon statut de mâle c’est pourquoi je râle, j’essaye d’être correct d’écrire comme sur du teck de bibliothèque fèque fèque achale moé pas donne moi un bec…

Voilà c’était un petit slam pour cette nuit, j’ai déjà hâte d’ avoir ma nouvelle télé c’est la semaine prochaine… Cet après-midi je vais chez l’optométriste pour un examen de la vue je vais avoir besoin je crois d’autre lunettes… Pendant que je vous écris la ville dort. Hier pour le souper communautaire j’ai fait un spécial, j’ai sortis la guitare et j’ai chanté quelques chansons du temps des fêtes, j’en ai beaucoup perdus… Je pense à acheter de grandes lunette carrées… J’ai la musique de chacun son île avec Sophie Fouron dans la tête j’aime bien cette émission…, hier j’ai mangé assis è côté de la voisine ça s’est bien passée j’ai échangé ma cuisse de poulet contre sa poitrine… De poulet!!!  Avec la nouvelle intervenante y’a une sorte de magie qui reviens dans le local communautaire, y’ a longtemps que j’avais vue ça. Voilà! J’approche de la conclusion qui est toujours difficile à écrire même dans le temps du jour de l’an… Je sais pas pourquoi je pense aux films du grand cinéaste Pierre Perrault c’est peut-être pour son illustration de la tradition… Je suis mêlé je me crois samedi alors qu’on est vendredi… Ce sont mes derniers mots pour cette nuit, je digère mon poulet rôtis, lentement le premier de l’an arrive c’est la fête des adultes, malheureusement y’a pas de neige voilà c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Autre

Bonsoir! Bonjour! Noël se termine on fonce tout droit vers le nouvel an… Je vous ai raconté tous mes souvenirs, ils sortaient le petit blanc ça montrais bien que c’était une fête d’adulte et un peu moins d’enfants… Chez le patriarche au jour de l’an on avait encore des cadeaux, un bas avec une orange et des friandises des revues de bandes dessinée j’adorais ça en plus le patriarche nous faisait un cadeau en argent on se rendait pas compte comment on était gâté… Je raffolais de ça, recevoir de la lecture… Je me souviens qu’avant d’atteindre l’âge ingrat le patriarche nous bénissait… C’est une coutume qu’on a perdus, on se ramassait toutes les familles chez le grand père ça faisait beaucoup de monde dans le quatre et demie et pépère nous bénissait avant de manger le festin traditionnel parfois j’étais chanceux et je mangeais à la table des grands après j’errais dans l’appartement avec l’odeur sucré du tabac à pipe. Je me réfugiais dans la chambre de l’oncle ou il faisait plus frais… Parfois après cette visite on allait chez pépère Therrien qui n’habitais pas trop loin c’était dans les années où on vivait à Montréal-Nord… Je vous raconte pas l’odeur de tabac et d’alcool, c’était bien avant que je commence à boire, mémère nous servait de la liqueur des bonbons et des chips… C’était impressionnant de voir ces hommes au salon à genoux devant pépère qui les bénissait, après c’était les vœux « Bonne année et le paradis à la fin de vos jours! » «  Du succès dans tes études et dans tes entreprises! » Les poignées de mains étaient franches c’est là que j’ai appris à me lever debout pour saluer quelqu’un… Beaucoup plus tard quand on avait atteints l’âge de raison on se rendait fêter au club, souvenir du Grand Salon du Domaine Mascouche ou le bar était open et ou on avait droit à un show de rock avec des bands superbes, je me rappelle surtout celui avec le groupe Offenbach ma sœur et mon beauf y étais. L’alcool me rendais et me rends toujours triste, je regrette pas ces année-là j’ai eu du plaisir mais j’étais incapable d’avoir une copine… Je suis devenus triste malade et amer… Voilà qu’a peine sortie de Noël je vous parle déjà du jour de l’an… Entre Noël et le jour de l’an j’ai longtemps retiré des prestations d’assurance chômage, je passais ces jours-là à boire de la bière à la brasserie… Je buvais pas de gin on m’en offrait jamais c’était trop fort je pleurais… Au jour de l’an y’avait toujours un endroit où la gang se réunissais, une année les copains m’avaient aidé à ne pas boire mais ça n’a pas duré… Je ne bois plus, je fais pas de promesses d’ivrognes, je me rétablis… Voilà! Je suis rendu à la conclusion, je termine avec le même épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Noël 2019

Bonjour! Bonsoir! Joyeux Noël! Aujourd’hui c’est la veille de Noël, j’écoute la radio… Dans le hall de l’édifice on a déposé un petit carton avec inscrit dessus « Qui est tu pour juger? ». Je peux pas vous dire que je juge pas, je suis pas rendu là, je sais bien qu’il y a des habitudes dont on n’est pas les maîtres… Dehors sur la passerelle du bas y’a une pile de livres, rien de bien intéressant des livres en solde, je prends ça comme un message… Aujourd’hui c’est grand soleil… Je pense à cette époque difficile ou je fréquentais la maison Labre, la soupe étais bonne… En revenant au livre je me suis acheté de la lecture, un roman de David Goudreault que j’aime bien et un autre de Pierre Samson que je vais découvrir deux romans Québécois… Je sais pas si y’a de la poste aujourd’hui, je sais que le bureau est ouvert… J’attends un remboursement de frais de voyage, j’ai peur que ça n’arrive pas… Je crois encore au Père Noël… Je vais profiter de cette veille pour lire… À la radio quelqu’un dis qu’il n’est pas humble moi je crois que l’humilité c’est d’écouter. Je pense à mon rang dans la famille le plus vieux de quatre garçons, j’ai une grande sœur mais pas de grand frère… Quand j’étais plus jeune mes frères ne me suivaient pas en même temps je me rappelle le camping quand je partageais une tente avec mon frère… Aujourd’hui j’écris pour tous ceux qui se sentent seul, ceux qui n’ont que les réseaux sociaux… J’ai de très bonnes pensées pour la famille, les regrettés et toute ma famille, matriarche, sœur, frères, neveux, nièces et les enfants sans oublier les belles sœurs et les beaux frères… Je sais pas si y’a des amis de mon groupe d’entraide qui me lisent à eux aussi je fais mes meilleurs vœux… Aujourd’hui pour plusieurs ce seras les achats de dernière minute, moi j’évite les magasins… Faut s’entendre le monde a changé, pendant qu’on se fabriquais une famille d’autre se détruisais dans l’alcool et les substances… J’en parle pas plus le petit renne au nez rouge on l’a entendu… Souvenir de la grand-mère qui est décédé un vingt-cinq décembre elle était venue au monde un premier janvier, c’est triste j’ai une pensée pour tous ces gens qui perdent un être cher dans le temps des fêtes… J’en écrirai pas plus sur nos êtres chers qui sont partis, Noël c’est la naissance, la lumière qui prend le dessus… Aujourd’hui  j’aurai pris tout mon temps pour vous écrire c’est ce que le poète professeur de CEGEP m’avait conseillé… Viens d’écouter la toujours émouvante Isabelle Boulay… C’est assez terrible les bêtises que je peux dire quand je rencontre de vrais artistes, vaux mieux que je la rencontre pas. Voilà, c’est l’épilogue et je termine comme j’ai commencé en vous souhaitant un Joyeux Noël de la paix et de la sérénité. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard  

Veillée

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous écris plus tôt en écoutant de la musique de Noël à la radio. Je vous ai pas mal raconté mes fêtes de Noël d’enfance… À l’époque ou je travaillais j’avais pas de vacance… Je sais que mes anciens collègues disent que je suis devenus vraiment fou avec l’écriture… Y’a qu’en écrivant que j’y arrive, ce soir je suis ému comme un enfant qui attend le père Noël… Je crois que c’est le solstice d’hiver les journées vont commencer à s’allonger… Cet après-midi je me suis fait des cadeaux  j’ai acheté de la lecture, des romans québécois… J’ai profité du temps doux pour marcher jusqu’au Archambault… Les souvenirs ça fait du sens avant de devenir Alzheimer… Je suis nostalgique… Je sais pas si les enfants se rappellent quand je les rassemblais tous dans la chambre d’en arrière chez le patriarche et que je leurs jouais un blues avec leurs prénoms je crois qu’ils aimaient ça. Si vous me lisez dites- vous qu’il y a  un vieux mononk qui pense à vous et à vos enfants, je ne vous souhaite que du bien… J’ai eu des années où Noël étais souffrant… Tout ce que je savais chanter c’est Partons la mer est belle et je sanglotais souvent… Quand le soleil dis bonjour aux montagnes aussi… Y’a eu ce Noël ou je croyais avoir une guitare en cadeau, j’avais fait une crise d’enfant, d’adolescent égoïste… Parfois je m’ennuis vous êtes tous loin j’ai quand même de bon vœux pour vous… J’espère que vous allez bien soigner vos grippes et vos rhumes pour être en forme au réveillon… Je suis seul c’est parce que je veux bien, je suis chez moi j’ai à manger quoi demander d’autre… Noël c’est quand même la naissance de l’espérance… Je pense à ma marraine très malade qui avait pris la peine de m’écrire un mot de rétablissement… Un mot pour mes lecteurs de Deux-Montagnes en voyage à Puerto Vallarta, je les embrasse fort… C’est étonnant comment les publicités à la radio font pas appels aux mêmes émotions que les chansons… La magie de Noël? Malheureusement pas pour tout le monde dans le Goulag occidental y’a des souffrants j’en ai croisé deux qui récitaient des mots incompréhensibles. Je pense que dans tout ça on oublie le petit Jésus… Je sais pas si on en parle encore aux enfants. Dans l’enfance y’avait tous ces jouets lumineux à piles, c’était amusant, souvenir d’un bel avion de métal… Tout ça pour dire que c’est pas une chanson… Ouais! C’est presque la conclusion quelques mots encore, je sais pas si j’écris des choses émouvantes… Mais non c’est pas blanc, à la radio une version gitane de Noël blanc… Souvenir de partie de ballon-balai sur la patinoire de la polyvalente… Pour terminer je reste honnête, je vais surement vous revenir mais je sais pas quand. Voilà je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

Pats

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques jours Noël, c’est étonnant de voir comment nos sentiments à travers les années ont changés, ont attendait nos nouvelles bébelles alors qu’aujourd’hui tout n’est que nostalgie… Y’a beaucoup de sport à la télé, les familles regardent les dessins animés… Les snowbirds de Gatineau sont certainement très fébriles ils attendent les enfants et leurs familles, j’ai une pensée pour la maman photographe et son frère travailleur chez Bombardier qui fêteront à Mascouche je crois… Je dois vous dire que je ne ressent plus la lourdeur de la mélancolie, j’ai vieillis c’est plus léger… C’est à ça que sert l’expérience. Ces derniers jours je vous ai pas mal raconté comment se passait le Noël urbain à travers les années, à l’époque le grand-père maternel et le patriarche racontais des histoires de camp de bûcherons dans le bois comme le Noël au camp de Tex Lecor le regretté. Ils l’avaient vécu c’était pas des histoires. Souvent dans les petites entreprises ou j’ai travaillé les patrons payaient la bière et nous laissaient nous défouler. Je peux pas vous raconter autre chose que la misère et la pauvreté du Goulag occidental avec les gens qui attendent le panier de Noël… J’ai que le mot solide en tête… Je pense à la lourdeur des premiers médicaments antipsychotique, je souffrais j’avais mal fallait bien que je me soigne même à Noël… Le temps a passé j’espère être devenu ça un écrivain… Je sais pas si je vous ai raconté ces messes de minuit où j’espérais avoir une copine en cadeau, j’y rencontrais jamais personne… À travers les années j’ai eu des amies, elles me toléraient même si je buvais comme un trou… J’ai jamais su ni compris ce qu’est l’amour j’avais l’affect détraqué… Hé oui!  Maintenant je suis seul et c’est pas plus mal. À travers le temps j’ai oublié bien des choses, j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tournée au Théâtre du Nouveau Monde cet endroit si cher à mon cœur… Ce soir l’odeur c’est soupe poulet et nouilles… Écrire quelques mots ça semble facile, ça justifie la solitude…. J’espère du bonheur pour tous les enfants… Dans les réveillons chez le patriarche y’avait une grande place pour le folklore, on y chantait la Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, le parrain jouais de l’accordéon et giguais, le patriarche callait des sets carré et on dansait, je pense que ça se passait de même dans plusieurs sous-sol de maison de banlieue, fallait voir les voitures stationnées sur la rue « Dans le bon vieux temps ça se passait de même, ça se passait de même dans le bon vieux temps » Je pense à tout ce ménage à faire après ces réveillons, les cendriers pleins, les bouteilles de bières à moitié vide… Et la bouffe qui restais sur la table de cuisine. Je vous raconte ça et je m’ennuie c’est des bons souvenirs. Voilà c’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard