mardi 10 décembre 2019

Paradis


Bonjour! Bonsoir! Noël approche, ce soir j’ai un cours du centre d’apprentissage santé et rétablissement… J’ai dormis un peu, je vous écris en prenant lentement un café. J’essaye de rester les yeux ouvert c’est difficile… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes se rétablis… J’ai hâte à la semaine prochaine on tourne et la journée d’ensuite c’est une formation… Demain je raconte mon parcours de maladie mentale à des employés… J’ai toujours le souvenir très vivace de ces journées passée dans le salon des copains seul à me battre avec cette horrible schizophrénie… Ai pris une douche me suis parfumé, j’ai hâte qu’on me rembourse les frais du voyage à Québec pour le Forum santé mentale…  Mercredi milieu de semaine, hier j’ai fait la lessive c’est très domestique cette nuit… J’aime beaucoup quand je sent bon… Les snowbirds seront pas restés longtemps dans les alentours, ils repartent bientôt pour la Floride avec la Courailleuse je crois… Ai mangé quelques chips… Je vous le nomme, le senti ça m’aide à m’exprimer. Je sais pas ce que les gens de la journée de l’Éthique à l’hôpital Sainte-Justine vont pensez de mon texte j’ai peur qu’ils ne l’acceptent pas. Le parfum ça me rappelle toujours des souvenirs de voyage, je pense à ma très jolie petite chambre à l’hôtel Continental de Trieste, j’ai que de bons souvenirs de ce voyage… La neige a fondue mais le froid est revenue si il en tombe d’autre je crois qu’elle va rester… Ce matin j’ai une entrevue pour savoir si j’utilise bien les services de l’intervenante et de la travailleuse sociale. Je viens d’avoir un déjà vu c’est affolant… Comme souvent j’entends des klaxons et je pense aux preneurs de son de L’Office National du Film, de vrais artistes! J’ai mangé un gâteau feuilleté, la nuit j’ai des fringales… Quelle histoire vous raconterais-je? Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent de Pierre Paiement l’handicapé et le déficient que le patriarche chaque matin allait reconduire chez sa gardienne, quand je pense à lui je me pose des questions à propos de la schizophrénie, tout à coup y’a un parfum de sapin… J’entends quelqu’un parler dehors, à une certaine époque j’aurais dis c’est des voix, j’avais une perte de contact avec la réalité… Je sais pas si ça vous est déjà arrivé de vous pincer pour vous assurer que vous êtes vivants que vous ne rêvez pas… Bon! La nuit est pas mal avancée… J’ai regardé les buts de l’équipe de hockey locale pour la victoire… Quelques mots encore, j’essaye de vous pondre une conclusion… Hier je me suis acheté un agenda ça devrais être pratique pour l’année prochaine… Voilà, c’est toujours la difficulté avec l’épilogue, faut mettre fin au texte sans trop faire mal… Je peux pas recommencer à la fin ça n’aurais pas de sens, enfin je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois je souhaite que ça vous ais rendu heureux, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard

lundi 9 décembre 2019

City


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris mais j’ai le désir de retourner au lit j’ai sommeil. Aujourd’hui c’est une journée tranquille, hier j’étais bien content d’apprendre le retour de l’ami agent de programmation… On m’a demandé de lire des vers d’Émile Nelligan pour une vidéo de promotion du Théâtre du Nouveau Monde, j’ai dit oui on tourne la semaine prochaine… Je me réveille lentement pense aux vers du Vaisseau d’Or… Émile a passé bien des années chez ceux qui à l’époque on appelait les fous, il y a écrit quelques poèmes mais jamais à la hauteur de ceux d’avant son internement… Je continus d’écrire même si je sais que le meilleur est derrière… On a pas idée faire « carrière » de poète ça met pas beaucoup de beurre sur le pain moi qui voulais défaire le mythe Nelligan voilà que je le lis… Je vous illustre ça avec une photo de sculpture inspiré du Vaisseau d’Or… Il a pas finis de faire couler de l’encre le beau Émile, tous les adolescents sensibles ont pleuré sur son pathétique destin de nos jours la poésie ne mène plus à l’internement bien que je crois que nos plus grand poètes sont incarcérés. La poésie… Lucien Francoeur avait essayé de faire une émission de télé inspirée ça n’avait pas marché… Je crois que le poète le plus apprécié par la colonie artistique c’est le franco-ontarien Patrice Desbiens, les émissions radiophoniques le mentionne souvent…

Je vous emmène en poésie

Sous cachet

Sous plis

Les mots et le filet

Donnent mal aux os

Plein de secret

Défendu refusé simplet

Sans sexe discret

Sortis du palais

Poète imparfait

 Voilà un court poème, je suis trop paresseux pour faire des alexandrins, ça vaut ce que ça vaut, vous voyez je me parle, c’est un bref intermède dans la prosodie… Et le poète tuait l’angoisse dans l’alcool en coupant toute son inspiration… Un pauvre « poème » qui dévoile ce que j’étais… Dans le goulag occidental la neige a fondue, les rues sont sales de gravier et de sel, dans ma jeunesse de banlieue on en profitais pour jouer au hockey bottine, étrangement on lis les poètes et c’est comme si ils n’avaient pas eu d’enfance, peut-être que je ne lis pas les bons… Tout ça tout ce que j’écris j’aimerais bien que ça fasse une « œuvre », je peux pas vraiment présumer de ce que ça va devenir… Je me suis servis un jus d’orange, ça m’a fait pensés aux hôtels… Je pense encore et toujours au voyage… Cette année je pars pas je suis trop occupé Voilà! J’en suis presque à la conclusion, on va laisser Émile s’endormir dans sa nuit éternelle, je le réveillerai un peu plus tard faites comme si je vous avais rien dis. Tout à coup une odeur de cigarettes je ne sais pas d’où ça vient je ne fume pas . Je termine comme toujours avec la même épilogue. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 8 décembre 2019

Damné


Bonsoir! Bonjour! Il est jamais trop tard pour bien faire c’est pour ça que j’écris… Je chasse le désir aujourd’hui mon écriture n’a plus rien d’érotique, je crois que le thanatos a chassé l’éros pourtant je me veux bien vivant… Dans la vingtaine j’avais que le sexe dans la tête, c’était épuisant… Maintenant je me repose. Depuis que mes amours sont platoniques  ça va mieux, je souffre moins… C’est mon senti du moment, aujourd’hui à l’émission La grande librairie, on parlait du pouvoir salvateur de la littérature, d’un moyen pour rencontrer l’autre, j’y crois , les livres les textes parlent c’est un rapprochement de l’autre, l’univers qui se met en place et nous raconte une histoire pour nous faire sortir de la triste solitude. J’aimerais beaucoup que mon blog ais de ça, un accompagnement singulier dans votre vie, une présence… Une prière aussi dans vos jours les plus heureux comme les plus malheureux… Je vous écris dans la solitude mais je sais que vous êtes là du moins que vous y serez, j’accompagnerai pour quelques minutes votre vie… Je sais bien mon écriture n’est pas « livresque » c’est de l’électronique critiquable qui apparait. J’aimerais bien qu’on parle de moi plutôt que de ces pourriels ces hoaxs… Quand même j’ai des lecteurs, lectrices privilégiés le temps diras ce que vont devenir ces « écritures ». Je suis incapable d’analyser cet amour de l’écriture et par extension de la littérature… J’ai bien aimé l’anecdote du prisonnier sauvé par la littérature, y’avait un peu de ça dans le regretté ami … Le monde de l’esprit est grand jamais il ne rejette qui veux savoir, l’ignorance qu’on traque pour la chasser a fait bien des victimes… Souvenir de ces heures passées à la bibliothèque de l’école secondaire je lisais tout ce qu’il y avais là. Dans le journal on parlait de ces gars qui raccrochaient à l’école parce qu’il y avait du hockey, à mon époque ça semblait pas beaucoup occuper les autorités les étudiants solitaire dans la bibliothèque… Je peux vraiment dire que les livres m’ont sauvé la vie… J’ai toujours lu, je lis encore à chaque livre j’essais de me trouver… Ce soir je vous illustre ça avec la bibliothèque Maisonneuve, une ancienne mairie du temps de la prospérité et la grandeur d’Hochelaga… J’aime les livres, les bibliothèques et les librairies, des livres j’en ai jamais assez… Je sais pas si ça se peut un autiste léger, autiste c’est pas une question de mesure… Voilà! J’y suis presque j’espère que vous appréciez sinon vous pouvez me le signaler. Je termine ceci et je retourne à la lecture… Je suis pas autiste mais je souffre de schizophrénie paranoïde avec comorbidité c’est pas simple tout ça je trouve refuge dans les livres… Je termine, je vais essayer de faire une bonne conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! J’étire j’y suis pas arrivé, la finale l’épilogue est difficile. Nous y sommes. Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 7 décembre 2019

Sanction


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir probablement parce qu’il est trop tôt… Me suis fait un café ce soir je veux pas écrire d’horreur… Le temps file j’arrive pas à l’arrêter. Y’a un médicament qui me fait tousser c’est fatigant… J’ai les yeux qui ferment, dans le temps des fêtes je me rappelle pépère et mémère Côté… Souvenir d’un sentiment d’allégresse une fois que j’avais pawné un objet de valeur et que j’avais quelques dollars en poche, fallait être idiot surtout que cet argent je le buvais il ne m’en restais jamais. J’étais toujours à bummer. Heureusement ça a finis par passer… Dimanche, l’eau bouille je me prépare un café, j’ai mal au ventre cette nuit j’avance pas très vite… Quand j’allais à l’école ces temps-ci on était tous fébrile on attendait le congé des fêtes, des journées à jouer dans la neige ou au hockey bottine dans la rue. Souvenir de Georges et Johnny des copains belge du quartier… Souvenir du patriarche qui a toujours rêvé de se lancer en affaire mais n’a jamais réussis… Quand j’y pense y’avait pas mal d’enfants dans le quartier, je sais pas pourquoi j’étais toujours rendus chez eux, ils ne venaient pas chez moi… Parfois on était juste dehors sans jouer à grand-chose, mon lecteur technicien de la Rolls-Royce avait sa bande j’avais la mienne on nourrissait de petites rivalités… Quand j’ai quitté la maison patriarcale j’ai eu très peur, la schizophrénie faisait ses ravages… J’avais jamais crié comme ça j’ai finis par partir, le beau-frère était venus me reconduire au motel, ça me fait mal de vous raconter ça… Je crois que j’ai réussis à battre l’adversité, réussis à me rétablir ne serait-ce que ça valait la peine, j’aimerais beaucoup pour les plus jeunes être un exemple de rétablissement… Je commence à être vieux il y en a qui ont plus d’ambition que moi, je veux juste montrer une certaine sérénité. J’ai le Purple Rain du regretté Prince dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=TvnYmWpD_T8 vraiment une très grande chanson… La première fois que je l’ai entendue c’est dans le film au cinéma du Vieux-Terrebonne pour ceux qui se souviennent des heures de plaisir! Cette nuit j’ai dormis, j’essais d’y aller encore avec mon senti, bientôt je devrais rencontrer mes collègues du centre d’apprentissage santé et rétablissement pour mettre en forme notre formation… Je reviens au cinéma, j’y ai passé des heures, un programme double https://www.youtube.com/watch?v=gWOIfbbLBCQ ça faisait mon plaisir maintenant je regarde les films surtout dans les avions… Je sais pas trop comment vous illustrer ça… Quelques mots encore pour la chute, inquiétez-vous pas ça feras pas mal, je songe à mes premiers logement comment j’y restais pas longtemps presque itinérant… Le bôf qui rigolais parce que j’étais chambreur, toute cette difficulté à m’installer au prise avec la paranoïa… Voilà! C’est l’épilogue encore une fois pour celui-ci une conclusion… Comme toujours je vous remercie amicalement d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant que j’ai pas mis votre patience à bout. À la prochaine!!!

Bernard


vendredi 6 décembre 2019

Zéro


Bonjour! Bonsoir! Hier j’ai vécu une journée assez intense dans le cadre du centre d’apprentissage santé et rétablissement, j’ai eu quelques difficultés mais ça va juste m’aider à intégrer tout ce savoir. Maintenant va falloir développer notre formation… Je reviens sur mon senti… Samedi, souvenir de la grosse Presse. Je peux dire une chose chez le patriarche on pouvait lire. Je me vois à un bout de la table de cuisine avec le journal pendant qu’à l’autre bout la matriarche faisait refroidir des galettes à la mélasse. J’étais toujours le premier debout je chérissais ces moments… Samedi aussi pour un enfant c’était l’art de s’ennuyer par la force des choses on devenait créatif… Hier à la télé y’avait un jeu questionnaires sur les années soixante et San Francisco, je me suis rappelé mon voyage du printemps passé, c’était bien… C’est la nuit  j’ai dormis un peu, suis toujours aussi fasciné pas la santé mentale, le rétablissement… J’ose pas vous parler de ma journée d’hier je crois qu’il faut garder ça confidentiel… Il se passe de belles choses entre les vieux murs de l’institut… J’ai un mélange de musique d’opéra et de rock à la The Police dans la tête… J’ai toujours envie de partir mais ça se feras pas cette année, je reste ici pour mes différentes activités. Je crois vous avoir jamais écrit comment ma folie de jeunesse me faisait détester les regards qu’on jetait sur moi… J’étais mal, pas bien, heureusement avec l’âge c’est beaucoup moins intense… Mais non je suis pas guéris, je me rétablis, je le dirai jamais assez… J’attends des nouvelles de la gang du Théâtre du Nouveau Monde pour notre prochaine production, j’espère qu’il y en auras une… Je pense que le travail d’écriture seras plus intense… Aujourd’hui je vais rédiger le compte rendu du groupe d’entraide. Je me sens plus reposé, hier je suis arrivé chez moi épuisé… Je voulais vous parler de ma façon d’écrire au clavier mais je vais passer mon tour, vous me trouveriez ridicule… La neige a cessé, je crois quand même qu’on auras un Noël blanc parfois j’ai envie de vous parler des collègues de la formation mais je me retiens… Viens de relire les documents de la formation effectivement ce qui se dis là est confidentiel… Je reviens donc à mon senti pas trop douloureux cette nuit, je pense à l’ami décédé… La nuit je mens, c’est pas moi c’est le grand et regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=qAfmdtS7QHo  Encore quelques mots, je pense aux gars dehors dans le froid de la nuit… Mais oui on en fait des histoires à propos de rien… J’arrive pas à terminer avec quelque chose qui a de l’allure, je m’emporte pas je réfléchis… Je vous laisse, je trouve plus rien à raconter c’est toujours difficile la conclusion, la chute, l’épilogue. Je vous ai pas tout dis je m’en confesse mais j’y arrive toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Bon vous y êtes, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 5 décembre 2019

Wall


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est une journée de formation centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College). Y’a de l’action chez le voisin d’en bas ça discute fort… Jour après jour on s’en va vers Noël… J’ai dormis un peu, j’ai hâte de recevoir le remboursement de mes frais pour le Forum santé mentale à Québec. Ce matin je dois être à l’institut très tôt pour aller chercher un dédommagement pour ma participation à une présentation aux employés… Une ancienne intervenante est passée nous dire au revoir, elle en a profité pour ramasser des effets personnels qu’elle avait laisser dans le bureau… Vendredi déjà et j’ai encore du boulot, rédiger le compte rendu du groupe d’entraide, j’ai hâte de voir comment ça va se passer à la formation formateur. J’ai regardé la documentation, c’est difficile pour moi d’être en situation d’apprentissage, je vois pas trop où on va j’espère que mes collègues vont m’éclairer… Je sais qu’on traite de stigmatisation dans le système de santé. Je sais pas trop si c’est permis que je vous écrive ça… J’y vais avec mon senti j’aimerais voir mes frères à Noël où un peu avant, pour ma lectrice privilégiée ce seras pas possible elle est grand-mère plusieurs fois et s’occupe de sa famille… Je vais prendre une douche, voilà c’est fait je me suis parfumé comme si j’attendais une galante… Bientôt minuit et le vrai vendredi… Une vingtaine de jours encore avant Noël… Souvenir de cette lourdeur au travail annonciatrice de la maladie, j’étais désemparée. Je me suis quand même rendu jusqu’ aujourd’hui avec la schizophrénie… J’aime bien vous écrire la nuit y’a pas trop de stimuli… Je pense encore au voyage, je partirai pas ce printemps… Il ne neige plus, je continus encore ma lecture d’un roman policier suédois, un polar… Hier je pensais aux voitures qu’avait eu le patriarche, une Simca entre autre une petite voiture européenne pour l’époque… Avec les fêtes on se souhaiterais un cadeau, la paix pour tout le monde… Ça semble impossible mais on y pense, plus on avance dans le temps plus on oublie les causes de toutes ces guerres mais on continue quand même à se battre. Je pense aux cousins français qui manifestent et à ceux qui viennent vivre ici, je comprends… En janvier ce seras la journée d’éthique clinique  https://jec.ethiqueclinique.ca/ auquel je participe… J’avais peur pour un conflit d’horaire mais c’est jouable…. Je trouve pas, je trouve plus et j’éternue… J’ai souvenir des dimanches après-midi d’hiver sur la patinoire de l’étang de L’Île des Moulins, la solitude commençait à me peser, la maladie approchait c’était lourd… Ce fut la chute, la paranoïa, le mal et ces hommes qui m’espionnais  je croyais… Le complot! C’était plus fort que moi… Mais tout à une fin, il ne me reste plus que des miettes de peur de cette époque-là!!!  C’est pas le temps de partir en peur dirais la matriarche. Je termine c’est la conclusion, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mercredi 4 décembre 2019

Sucré


Bonsoir! Bonjour! Je salue mon lecteur privilégié de Deux-Montagnes hier on a eu une gentille discussion au téléphone. Hier je suis allé au théâtre, Fleuve de Sylvie Drapeau une pièce intense tirée du texte d’un livre, je sais pas pourquoi j’ai pensés à Tinamer de L’Amélanchier  de Jacques Ferron y’avait aussi un passage très juste sur la schizophrénie qui dévore tout… On sentait le travail littéraire de madame Drapeau c’était intéressant… J’ai été fasciné par l’itinéraire de cette dame… Je vous raconte pas tout vous irez voir… C’est la nuit de mercredi à jeudi, toujours et toujours mon senti. Je remercie la médiatrice théâtrale pour la place au Théâtre du Nouveau Monde… Hier un voisin m’expliquait sa difficulté à continuer son travail de dessin ce sentiment d’avoir tout dessiné, la pause pour se renouveler… Je suis invité chez la matriarche pas ce week-end ci mais le suivant, on va manger de la tourtière du Lac-Saint-Jean… Bientôt s’annonce un travail d’écriture avec notre troupe c’est à partir des contes qu’on va revisiter. Je devrais avoir des nouvelles  je sais pas si je vais avoir assez de temps… Parfois j’oublie que j’ai affaire à des gens qui n’ont pas que ça a faire lire mes textes… J’écris avec dans mon dos mes bibliothèques et tous ces livres adorés, toutes ces lectures… Jusqu’ici ça m’a permis de survivre, la littérature à pris le dessus sur les voix… Je racontais, je sais pas trop comment l’écrire, que les idées suicidaires faisaient partie de la schizophrénie… Ouais! C’est le temps des fêtes qui arrive hier on se racontait ces réceptions familiales auquel tout le monde participait, de la banlieue montréalaise à l’Abitibi au Lac Saint-Jean à la Gaspésie toutes les familles étaient réunis comme on se le disait y’avait du monde dans la maison, ce sont de beaux souvenirs… Dans la maladie j’ai eu des hivers difficiles, des messes de minuit douloureuses c’est loin tout ça, maintenant tout le monde est sur son bord… Je profite de la nuit de Noël pour faire une sorte d’inventaire moral… Lentement j’avance dans la nuit, je pense aux gens qui ont manqué de tout et pour qui le moindre cadeau est une fête… Pour le repas du réveillon le ragout de pattes de cochons c’était quand même pas mal… La matriarche dois avoir plein de souvenirs… Je suis avancé dans la nuit… Je vous ai pas parlé de la polémique montréalaise autour de la tourtière et du pâté à la viande, ça existe encore… J’ai trop faim j’ai ouvert le sac de chips… Encore quelques mots avant de terminer, je pense au regretté patriarche qui aimait préparé son punch, il y mettais jamais d’ alcool c’était une règle… Voilà c’est toute la difficulté de la conclusion qui est présente, je termine je veux m’en garder pour les prochains c’est ça pour cette nuit. Je salut tous les lecteurs en les remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas ça y est vous y êtes, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard