dimanche 1 décembre 2019

Test


Bonsoir! Bonjour! J’ai beaucoup de choses en tête pourtant j’arrive pas à les écrire, ce soir ça sent pas bon plus tard j’irai prendre une douche et je me parfumerai… Les passages sur la passerelle ont cessé, la voisine est silencieuse, je crois qu’elle n’est pas là… Ça y est j’ai pris une douche et je me suis parfumé encore une semaine occupé qui commence, lundi je partage mon vécu psychiatrique avec les employés de l’institut mardi j’assiste aux funérailles d’un ami et collègue, mercredi en matinée je suis au Théâtre du Nouveau Monde pour assister à la pièce Fleuves de Sylvie Drapeau jeudi je crois que je suis libre et vendredi c’est une journée de formation pour le Centre d’apprentissage Santé et Rétablissement (Recovery College) Ça lâche pas j’ai peur de me brûler… J’ai envoyé mon texte pour la journée Éthique et Santé Mentale à l’hôpital Sainte-Justine en janvier. J’ai un peu peur qu’on l’accepte pas à cause de ma tonalité qui est pas très bonne, j’attends toujours le remboursement des frais engagé pour le Forum santé mentale à Québec… Cette année je fais pas de voyage je suis trop occupé, je l’ais dis à l’amie agent de voyage… Je vais remettre ça à l’automne prochain… C’est assez étonnant comment ça s’agite le soir dans et autour de l’édifice… Je vais peut-être sortir de Montréal pour la formation, Sherbrooke? Trois-Rivières? Drummondville et encore ailleurs… J’aimerais beaucoup qu’on me demande pour une formation comment vivre avec la schizophrénie… Viens d’écouter un conférencier sur le rétablissement je dis à peu près la même chose mais autrement… D’accord pour dire que le rétablissement est unique à chaque personne… J’ai comme l’impression qu’en santé mentale bientôt y’auras plus de soignants que de soignés… Souvenir d’hospitalisation où je trouvais le temps long, j’avais hâte de retourner à mon quotidien, à mes soucis… Je pense aussi à ce maudit alcool que j’ai longtemps trainés comme un boulet… J’utilisais ça comme médicament mais est venus un moment où ça ne fonctionnais plus ça me menais direct à la psychose… Encore dans cette thématique… Je partais dans la nuit inconscient du danger, je disais à personne où j’allais ça faisait partie de mon plaisir vivre seul dans la nuit, à la fin on me battais et m’assommais j’étais sur le trottoir une fracture au bras… Ouais! Les prestataires terminent la fin de semaine on rentre à la maison et on va manger son pain rassis, plus une maudite cenne, c’est vraiment malade cette description qui reviens toujours ces histoires de bière… Bon! Là on est vraiment lundi, j’ai vidé la boîte de biscuits feuilles d’érable… J’arrive à la conclusion, les histoires d’alcool c’est moins rare que les histoires d’amour, souvent le héros pars on ne sait pour où il a les beuveries discrètes c’est triste mais les aventures se vivent rarement à l’église quoi que y’a toujours le confessionnal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 30 novembre 2019

Révérence


Bonsoir! Bonjour! J’ai rêvé, je discutais avec une femme qui amenait ses enfants au parc, c’était l’été… Décembre déjà, Noël bientôt… Ça passe si vite je vieillis… Je vous écris du samedi soir https://www.youtube.com/watch?v=F23zO81OQx0 . Ce soir j’ai pas le propos, prétentieux j’ai déjà rêvé d’un appartement à Outremont, snob pas à peu près la vie m’a rabattue le caquet je vie maintenant dans le goulag occidental ou si vous préférez le Centre-Sud… Souvenir de mes belles idées de jeunesse qui ont fait comme les saisons elles sont passées. J’ai pas étudié mais il me reste quand même le centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College).  Un poème :

Mal amanché

Au montant du grenier

Le cable est slack

L’espoir s’endort

Comprendre…

Voilà c’est court mais ma « vocation » première c’est pas la poésie épique lyrique… Je me souviens d’une époque de gros rock c’était la fin des années quatre-vingt je m’épivardais dans un bar, j’y passais la nuit, il n’en reste plus rien d’ailleurs plusieurs des endroits où j’ai bu sont disparus. J’ai dormis un peu, parais que le night life est en baisse, y’a de moins en moins de bar et de discothèque mais j’ai constaté qu’il y a de plus en plus de brasseries maison. Je change de sujet assez parler de ces endroits mal famés. J’arrive pas à écrire sur autre chose, le jour c’était la routine du boulot pour ensuite tomber sur l’assurance chômage et la vie dans une maison de chambres avec des voisins digne de la caricature, à l’entrée une vieille matrone qui contrôlait tout, un shylock qui faisait affaire avec les différents chambreurs, un étage pour les femmes un autre pour les hommes, une ancienne dame de la haute devenue alcoolique, sénile et incontinente et différents personnages qui bataillaient avec leurs démons… J’y arrive pas comme si en dehors de ce monde y’avait pas de vie partout où je suis allé c’était l’alcool et même à l’hôpital les patients se faisaient livrer de la dope… Je vous entretiendrai pas des boulots de huit heures par jours cinq jours par semaine de la platitude, une fois au bar je rêvais d’être serveur ça semblait amusant et bien payé, j’ai même pas réussis à être bus-boy… C’est fou comment avec le temps on voie ça d’un autre œil… Le vieux bonhomme un peu pédé rêvait d’avoir un camion de livraison de bière à sa porte, il me demandait  souvent comment étais ma vie sexuelle, il est mort avant l’arrivé du camion de toute façon il avais pas de quoi le payer… Fallait que j’en sorte j’y serais mort,  vingt-six ans après ils sont probablement tous mort… Quelques mots encore, malheureusement c’est toujours le même propos c’est ce qui m’a marqué. J’étais vraiment dans le bas de la ville… Comme j’écrivais plus tôt y’a plus de night-life les gens boivent à la maison, moi j’en étais incapable. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


Flow


Bonsoir! Bonjour!  Samedi, dans la rythmique des jours c’est la plus belle journée… Je sais que ce matin quelques un d’entre vous ont la gueule de bois. Vous avez cherché toute la nuit mais vous avez pas trouvé l’âme sœur plus la nuit avançait  plus y’avait que des garçons, comme vous n’êtes pas de ce genre-là vous avez bu seul… Cette nuit y’a personne près de vous… Je crois que c’est mieux comme ça vous risquez pas d’attraper des morpions. J’ai remarqué qu’avec le temps la libido est moins forte… Encore et toujours ce même thème… J’ai jamais vu rien de moins constructif. J’ai peur de parler de ces barmaids qui ailleurs dansaient nues… Rien de nouveau dans la nuit, toujours le même drum’n’base… Vous m’avez dis l’écriture quelque format que çe sois ça reste de l’écriture quand même y’en a qui ont la patte plus douce et d’autre qui vous vouent aux enfers parce que vous écrivez sur la plateforme blogue… Hier je me suis gâvé de pudding au chômeur… Je crois que les partys de bureaux sont commencé, y’en a qui partent en voyage et n’y participeront pas… Je vous vois flirtez avec la secrétaire… Cette nuit je vais vous illustrez ça avec le Starbucks du centre-ville de San Francisco, tout en bois c’est très beau… Je pense que cette année y’auras pas de voyage je suis trop occupé, formation et présentation… Sur Facebook je vois que mon ami historien de l’art met en doute la paternité d’une œuvre attribuez à Claude Monet, c’est lui l’expert mais le tableau est quand même très beau. Bon! Ça va mal voilà l’autodénigrement qui recommence. Je termine le blogue et après je me met au travail pour ma présentation en Janvier. Je sais pas si l’amie en charge des relations publiques à l’hôpital Sainte-Justine me lis, mais je la remercie… C’est assez fatigant cette « fluctuation » entre la voix qui me dis que je suis un bon à rien et l’autre un génie… C’est gênant d’écrire ça… J’ai une toune du premier long jeu solo de Paul McCartney, non c’est de l’album Blanc des Beatles ça s’appelle Mother nature’s son https://www.youtube.com/watch?v=TMMiXjwhODU ça me trotte dans la tête c’est très beau. L’album blanc comme beaucoup d’autre musique que je réécoutais en boucle du fond de mon adolescence turbulente ça m’apaisait… Souvenir, j’écoute plus beaucoup de musique, j’ai pris de l’âge, suis maintenant un bonhomme… Encore cette nuit le temps file et je vieillis… Je pense à ce voisin audiophile qui écoute des soixante-dix-huit tours avec un appareil haute-fidélité à la fine pointe… Voilà! Je suis presque rendu à la conclusion pour cette nuit, quelques mots encore pour une finale décente, c’est toujours étonnant comment je ne dis rien quand je termine. Voilà c’est comme au bar il est trois heure on ferme, last call! Je sais pas si les grosses bouteilles de bière existent encore j’en aurais commandé deux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard


jeudi 28 novembre 2019

Recul


Bonsoir! Bonjour! Je rédige présentement mon texte  pour la journée Éthique et santé mentale. Je suis allé un peu trop vite pour la description de la présentation et l’énumération de trois objectifs, la responsable a tout repris. Comme écrivain je suis pas fort… Pourtant c’est ce que j’aime faire… Je dirais à mon corps défendant que j’essais de me débrouiller en prosodie… Je continue avec mon senti, c’est la nuit je pense à mon « œuvre » c’est prétentieux… L’écrivain disait les personnes compliquées écrivent simplement et les personnes simples c’est compliqué. Je suis probablement une personne trop simple pour écrire… Souvenir de ces nuits où je dormais à Cartierville dans un appartement infesté de vermine, je partais des bars du plateau pour m’y rendre. Avec le copain avec qui je vivais on a finis par déménager mais on a amené les coquerelles… Toujours écrire mon senti, la difficulté de mettre des mots sur mon rétablissement, la sortie de la maladie, mais non je suis pas guéris comme les cancéreux je dirais que je suis en rémission… Hier à la radio j’écoutais une psychiatre française parler des narcissiques et du pouvoir qu’ils ont. Je vous l’avoue je suis très narcissique sans m’excuser je dirais que ça va avec la maladie mentale… Pour ma présentation de janvier la paranoïa commence déjà à faire son apparition, je vais en faire abstraction… J’écris que sur ce que je connais, schizophrénie, angoisse, anxiété, parfois j’ai envie de laisser une grande page blanche, ça en dis plus que tous mes mots… Blanc comme la psychose et la douleur intérieure, la maladie sourde… Tout ce qui se bouscule dans mon cerveau comme un désert enneigé d’hiver… Il est pas question de composer avec la maladie c’est pas de la musique que j’écris, ça bouille entre mes deux oreilles. Cette semaine j’ai visité deux hôpitaux dont l’architecture à aire ouverte m’a fait penser à un aéroport, des quais pour l’embarquement dans la maladie et les soins… Les maladies mentales sont soignés dans des installations vétustes décorés de façon suranné… «  Ces maudits fous là on mettras pas une cenne là-dessus » ouais! Quand la maladie mentale apparait on vous place à part pourtant l’urgence suicidaire elle est là… Au fond je sais pas comment colmater le désespoir, apaiser la souffrance existentielle intense, cette maudite douleur qui fait que l’on perd les meilleurs… Ça faisait mal de mots dans ma tête… La psychose pour moi c’était comme si j’étais hyper attentif que j’interprétais tous les mots tous les bruits contre moi, la peur intense… Là, j’en suis presque rendus à la chute, je dirais la foi contre la peur c’est un excellent moyen, on respire et on médite… C’est vendredi, la semaine est presque terminée, on peut s’habiller sport…Quelques un iront peut-être dîner au restau où à la brasserie, vendredi on entreprend rien au travail, ça iras à lundi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots de plus, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

https://jec.ethiqueclinique.ca/

mercredi 27 novembre 2019

Poêle


 Bonsoir! Bonjour! Grosse job ce soir j’ai récuré le four et la cuisinière. Je suis content de moi, pendant la journée d’hier j’ai fait de belles rencontre une personne avec qui j’ai fait des voyages par affaire, quelqu’un de très sympathique, de beaux souvenirs de Besançon, de Milan et de Trieste. C’est la nuit de mercredi à jeudi, me suis couché très tôt, j’ai dormis… Mon collègue est allé parler de son expérience en santé mentale, il ne s’est pas fait payer tout de suite, je trouve important d’avoir le dédommagement tout de suite après la présentation quand ils retiennent les fonds j’ai toujours l’impression qu’ils veulent nous flouer ne pas respecter l’entente… J’ai le reste de la semaine pour moi… Je crois que mon rétablissement me rend fou, j’ai de la difficulté à me renouveler… J’essaye de développer un texte sur le dévoilement, prendre un angle inédit… La stigmatisation, le rétablissement et le dédommagement entrecoupent mon sujet principal… la maladie mentale attaque tous les pans de la vie… Ce soir comme toujours je m’attache à mon senti… La schizophrénie est sur pause, moins prenante… Hier je suis allé l’hôpital Maisonneuve y’a longtemps que j’avais pas mis les pieds là, c’est tout beau tout nouveau organisé d’une façon différente… Voilà on est maintenant jeudi, la fin du mois pour les pauvres c’est toujours la même histoire tout tourne autour du dépôt bancaire ou du chèque… Je commence à manquer d’inspiration, je vais vous illustrer ça avec une photo prise à Trieste j’y reviens souvent mais c’était tellement de bons moments… Dans quelques jours on va faire un bilan de mon parcours et essayer de me trouver des objectifs atteignables. J’ai un gros travail sur moi à faire pour le reste ça va… Pour plusieurs le jeudi c’est la paye, moi je travaillais pour des salaires de misère, j’étais souvent absent au travail, j’y arrivais pas… Tellement pauvre que j’avais juste le courage de boire ma petite paye… Je trouve plus, je trouve plus quoi vous raconter, je suis juste content de ma job de récurage… J’aime bien me rétablir je rencontre des gens intéressants… J’écoute, j’essais de faire une sorte de tri de ce que ça me dis, hier les gens soignés en oncologie parlaient du travail qu’ils faisaient comme patient partenaire avec leurs médecin. Je dirais qu’il faut une expérience et beaucoup de connaissances pour s’impliquer dans ce genre de soin… Moi par exemple avec mon manque d’instruction je serais pas très bon pour m’impliquer dans les soins si j’avais le cancer… Je veux toujours réussir du premier coup, c’est un défaut, des fois faut se mettre à l’ouvrage pour arriver à quelques choses recommencer malgré l’échec… Je vous termine ça sans savoir de quelle façon, c’est la nuit je vais me coucher après cette conclusion… Encore quelques mots, j’y arrive cette nuit, comme toujours et de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que ça vous ais plu, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 26 novembre 2019

Zoiseaux


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à vous écrire, c’est vraiment la fin du mois…

Poésie montre toi

Dis moi dis moi

Pourquoi tout ça

Et plusieurs pas

Nocturne

Cette loi

Mauvaises images

Plus  d’une fois

À trop vouloir être poète

On deviens fat

Mais ça mais ça

De vieilles histoires…

 Je suis pas le meilleur juge de ce que j’écris je vous laisse le faire dans vos lectures… Cette solitude parfois pesante de l’écriture comme si être seul avait un poids. Bon! Me voilà debout mais pas plus inspirée. Je vous écris encore de la nuit, hier j’ai visité l’hôpital  Sainte Justine tout rénové ça m’a fait pensés à un aéroport. Ce matin je vais à l’hôpital Maisonneuve Rosemont pour l’agrément… Hier ça m’a pris un moment pour réaliser que je parlais à un médecin c’était dans le contexte de la journée annuelle de l’éthique avec pour thème la santé mentale c’est en janvier… Il est minuit trente, hier je suis passés sur le Campus de l’Université de Montréal devant les Hautes Études Commerciales j’ai jamais vue autant d’étudiant… Les dames que j’ai rencontré étaient très sympathique. Me reste plus qu’à trouver sous quel angle je vais faire ma présentation… Je reviens à mon senti, hier j’ai appris qu’un enfant pouvait être psychotique… L’enfance et la maladie mentale souvent on dit de les tenir loin de l’hôpital mais quand on sait plus quoi faire… Ce que j’ai vue de Sainte-Justine avait une dimension très humaine… J’écoute mon âme ça délire pas trop n’empêche voir tous ces enfants on les souhaite pas trop malade. À la journée d’éthique et de santé mentale en janvier je vais essayer d’exprimer mon humanité pour défaire le stigmate de la maladie mentale… C’est très orgueilleux ce que je viens de vous écrire… Je manque beaucoup d’humilité… Je suis tous mélangé dans mes dates d’activités hier les dames ont dit en riant que ça me prendrais peut-être un gérant… Me suis préparé un café cette nuit je ne souffre pas, me souviens de ces rages de dents ça faisait tellement mal j’ai jamais eu de douleur plus grandes étrangement parfois je regrette mes dents m’ennuis d’une dent creuse… Ça j’appelle ça des confidences… Demain je vais essayer de rédiger ma conférence de janvier, douze minutes je sais pas combien ça fait de pages de texte… Je vais aussi récurer le four de la cuisinière… Quelques mots encore, c’est pas terminé mais ça approche je sais pas trop comment illustrer ça, dehors y’a un gars qui gueule comme souvent… Milieu de semaine j’aurai été occupé… C’est difficile, j’essais de terminer avec de l’émotion, vous écrire comme ça c’est ce qui fait mon bonheur, j’apprécie, je le répète, beaucoup vos commentaires… Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, la chute… Comment vous écrire mon bonheur à chaque fois que je termine. J’espère que vous aimez ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est vraiment la fin pour aujourd’hui. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 novembre 2019

Fin novembre


Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais rencontrer la professeure pour ma participation à la troisième journée d’éthique clinique. Elle va m’expliquer ce qu’on attend de moi. J’ai toujours l’intention de parler de stigmatisation de dévoilement de dédommagement et de rétablissement. On me donne pas beaucoup de temps mais la journée promet d’être intéressante c’est seulement en janvier j’ai le temps de me préparer, c’est un beau défi… Je veux pas trop vous parler de mon senti pour éviter de mentionner l’ami disparus. J’ai dormis un peu, beaucoup rêvé… Décembre arrive, l’hiver est déjà là, quand j’écris y’a toujours la poésie de différents poètes qui me viens en tête… J’ai entendu dire quelque part que c’est aliénant d’écrire sur les réseaux sociaux, je pense à ce voisin avec des dreads qui me regardait avec mépris c’est ça la stigmatisation, sans parler du vieux schnock qui fredonnait des airs irritants… Y’a de la folie dans ce que je vous raconte là, c’est ma sensibilité… Je trouve pas quoi vous raconter je pense aux avions, si je suis pas trop occupé je vais partir pour je ne sais où l’automne prochain… Cette année j’ai les formations du centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College). Je veux aussi vous dire que si ça vous plait pas d’être sur ma liste d’envois faite le moi savoir je vous enlève… J’en ai assez d’être stigmatisé, je rentrerai pas dans le rang c’est impossible, je suis différent et c’est pas ma chevelure. Je trouve les dreads d’un banal convenus… Sans parler des tatouages qui n’ont plus rien de subversif… Ma différence c’est mon être, mon senti une énigme sans réponse… Mon lecteur technicien à la Rolls Royce est en vacance en République Dominicaine, il fait beau y’a de l’alcool en masse que demander de mieux… Ça me rappelle Cuba et le vingt-six onces de rhum… Je lisais un écrivain qui disait qu’écrire c’était briser un tabou, il a raison on joue pas avec les mots sans se brûler… Parfois le lecteur, avec raison, voie des choses entre les lignes… À l’époque un copain disait y’a rien de plus straight que se saouler, j’avoue qu’il avait raison l’ivrognerie contribue à la production… Bon! Je vais vous parler de certaines chroniques de voyage qui ne parlent que de restos, de bière artisanales de vins et parfois d’alcool fort, moi je suis pas de ceux qui courent les restaurants à la mode… On retrouve ça partout à la télé, à la radio et dans les journaux, je vais continuer ma visite des binneries, des greasy spoon… Il est presque temps de terminer encore quelques mots comment vous dire que je me soigne que le blog m’amène des lecteurs et que ça me fait plaisir… Je pense pas trop au livre, les anciens écrivains crient contre le blogue c’est pas de la vrai littérature qu’ils disent un peu comme à l’apparition du livre de poche. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard