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Bonsoir!
Bonjour! J’ai beaucoup de choses en tête pourtant j’arrive pas à les écrire, ce
soir ça sent pas bon plus tard j’irai prendre une douche et je me parfumerai…
Les passages sur la passerelle ont cessé, la voisine est silencieuse, je crois
qu’elle n’est pas là… Ça y est j’ai pris une douche et je me suis parfumé
encore une semaine occupé qui commence, lundi je partage mon vécu psychiatrique
avec les employés de l’institut mardi j’assiste aux funérailles d’un ami et
collègue, mercredi en matinée je suis au Théâtre du Nouveau Monde pour assister
à la pièce Fleuves de Sylvie Drapeau jeudi je crois que je suis libre et
vendredi c’est une journée de formation pour le Centre d’apprentissage Santé et
Rétablissement (Recovery College) Ça lâche pas j’ai peur de me brûler… J’ai
envoyé mon texte pour la journée Éthique et Santé Mentale à l’hôpital
Sainte-Justine en janvier. J’ai un peu peur qu’on l’accepte pas à cause de ma
tonalité qui est pas très bonne, j’attends toujours le remboursement des frais
engagé pour le Forum santé mentale à Québec… Cette année je fais pas de voyage
je suis trop occupé, je l’ais dis à l’amie agent de voyage… Je vais
remettre ça à l’automne prochain… C’est assez étonnant comment ça s’agite
le soir dans et autour de l’édifice… Je vais peut-être sortir de Montréal pour
la formation, Sherbrooke? Trois-Rivières? Drummondville et encore ailleurs… J’aimerais
beaucoup qu’on me demande pour une formation comment vivre avec la schizophrénie…
Viens d’écouter un conférencier sur le rétablissement je dis à peu près la même
chose mais autrement… D’accord pour dire que le rétablissement est unique à
chaque personne… J’ai comme l’impression qu’en santé mentale bientôt y’auras
plus de soignants que de soignés… Souvenir d’hospitalisation où je trouvais le
temps long, j’avais hâte de retourner à mon quotidien, à mes soucis… Je pense
aussi à ce maudit alcool que j’ai longtemps trainés comme un boulet… J’utilisais
ça comme médicament mais est venus un moment où ça ne fonctionnais plus ça me
menais direct à la psychose… Encore dans cette thématique… Je partais dans la
nuit inconscient du danger, je disais à personne où j’allais ça faisait partie
de mon plaisir vivre seul dans la nuit, à la fin on me battais et m’assommais j’étais
sur le trottoir une fracture au bras… Ouais! Les prestataires terminent la fin
de semaine on rentre à la maison et on va manger son pain rassis, plus une
maudite cenne, c’est vraiment malade cette description qui reviens toujours ces
histoires de bière… Bon! Là on est vraiment lundi, j’ai vidé la boîte de
biscuits feuilles d’érable… J’arrive à la conclusion, les histoires d’alcool c’est
moins rare que les histoires d’amour, souvent le héros pars on ne sait pour où
il a les beuveries discrètes c’est triste mais les aventures se vivent rarement
à l’église quoi que y’a toujours le confessionnal. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! J’ai rêvé, je discutais avec une femme qui amenait ses enfants au
parc, c’était l’été… Décembre déjà, Noël bientôt… Ça passe si vite je vieillis…
Je vous écris du samedi soir https://www.youtube.com/watch?v=F23zO81OQx0
. Ce soir j’ai pas le propos, prétentieux j’ai déjà rêvé d’un appartement à
Outremont, snob pas à peu près la vie m’a rabattue le caquet je vie maintenant
dans le goulag occidental ou si vous préférez le Centre-Sud… Souvenir de mes
belles idées de jeunesse qui ont fait comme les saisons elles sont passées. J’ai
pas étudié mais il me reste quand même le centre d’apprentissage santé et
rétablissement (Recovery College). Un
poème :
Mal amanché
Au montant
du grenier
Le cable est
slack
L’espoir s’endort
Comprendre…
Voilà c’est
court mais ma « vocation » première c’est pas la poésie épique
lyrique… Je me souviens d’une époque de gros rock c’était la fin des années
quatre-vingt je m’épivardais dans un bar, j’y passais la nuit, il n’en reste
plus rien d’ailleurs plusieurs des endroits où j’ai bu sont disparus. J’ai
dormis un peu, parais que le night life est en baisse, y’a de moins en moins de
bar et de discothèque mais j’ai constaté qu’il y a de plus en plus de
brasseries maison. Je change de sujet assez parler de ces endroits mal famés. J’arrive
pas à écrire sur autre chose, le jour c’était la routine du boulot pour ensuite
tomber sur l’assurance chômage et la vie dans une maison de chambres avec des
voisins digne de la caricature, à l’entrée une vieille matrone qui contrôlait
tout, un shylock qui faisait affaire avec les différents chambreurs, un étage
pour les femmes un autre pour les hommes, une ancienne dame de la haute devenue
alcoolique, sénile et incontinente et différents personnages qui bataillaient
avec leurs démons… J’y arrive pas comme si en dehors de ce monde y’avait pas de
vie partout où je suis allé c’était l’alcool et même à l’hôpital les patients
se faisaient livrer de la dope… Je vous entretiendrai pas des boulots de huit
heures par jours cinq jours par semaine de la platitude, une fois au bar je
rêvais d’être serveur ça semblait amusant et bien payé, j’ai même pas réussis à
être bus-boy… C’est fou comment avec le temps on voie ça d’un autre œil… Le
vieux bonhomme un peu pédé rêvait d’avoir un camion de livraison de bière à sa
porte, il me demandait souvent comment
étais ma vie sexuelle, il est mort avant l’arrivé du camion de toute façon il
avais pas de quoi le payer… Fallait que j’en sorte j’y serais mort, vingt-six ans après ils sont probablement
tous mort… Quelques mots encore, malheureusement c’est toujours le même propos
c’est ce qui m’a marqué. J’étais vraiment dans le bas de la ville… Comme j’écrivais
plus tôt y’a plus de night-life les gens boivent à la maison, moi j’en étais
incapable. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Samedi, dans la rythmique des
jours c’est la plus belle journée… Je sais que ce matin quelques un d’entre
vous ont la gueule de bois. Vous avez cherché toute la nuit mais vous avez pas
trouvé l’âme sœur plus la nuit avançait
plus y’avait que des garçons, comme vous n’êtes pas de ce genre-là vous
avez bu seul… Cette nuit y’a personne près de vous… Je crois que c’est mieux
comme ça vous risquez pas d’attraper des morpions. J’ai remarqué qu’avec le
temps la libido est moins forte… Encore et toujours ce même thème… J’ai jamais
vu rien de moins constructif. J’ai peur de parler de ces barmaids qui ailleurs
dansaient nues… Rien de nouveau dans la nuit, toujours le même drum’n’base…
Vous m’avez dis l’écriture quelque format que çe sois ça reste de l’écriture
quand même y’en a qui ont la patte plus douce et d’autre qui vous vouent aux
enfers parce que vous écrivez sur la plateforme blogue… Hier je me suis gâvé de
pudding au chômeur… Je crois que les partys de bureaux sont commencé, y’en a
qui partent en voyage et n’y participeront pas… Je vous vois flirtez avec la
secrétaire… Cette nuit je vais vous illustrez ça avec le Starbucks du centre-ville
de San Francisco, tout en bois c’est très beau… Je pense que cette année y’auras
pas de voyage je suis trop occupé, formation et présentation… Sur Facebook je
vois que mon ami historien de l’art met en doute la paternité d’une œuvre attribuez
à Claude Monet, c’est lui l’expert mais le tableau est quand même très beau.
Bon! Ça va mal voilà l’autodénigrement qui recommence. Je termine le blogue et
après je me met au travail pour ma présentation en Janvier. Je sais pas si l’amie
en charge des relations publiques à l’hôpital Sainte-Justine me lis, mais je la
remercie… C’est assez fatigant cette « fluctuation » entre la voix
qui me dis que je suis un bon à rien et l’autre un génie… C’est gênant d’écrire
ça… J’ai une toune du premier long jeu solo de Paul McCartney, non c’est de l’album
Blanc des Beatles ça s’appelle Mother nature’s son https://www.youtube.com/watch?v=TMMiXjwhODU
ça me trotte dans la tête c’est très beau. L’album blanc comme beaucoup d’autre
musique que je réécoutais en boucle du fond de mon adolescence turbulente ça m’apaisait…
Souvenir, j’écoute plus beaucoup de musique, j’ai pris de l’âge, suis
maintenant un bonhomme… Encore cette nuit le temps file et je vieillis… Je
pense à ce voisin audiophile qui écoute des soixante-dix-huit tours avec un
appareil haute-fidélité à la fine pointe… Voilà! Je suis presque rendu à la
conclusion pour cette nuit, quelques mots encore pour une finale décente, c’est
toujours étonnant comment je ne dis rien quand je termine. Voilà c’est comme au
bar il est trois heure on ferme, last call! Je sais pas si les grosses
bouteilles de bière existent encore j’en aurais commandé deux. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je rédige présentement mon texte
pour la journée Éthique et santé mentale. Je suis allé un peu trop
vite pour la description de la présentation et l’énumération de trois
objectifs, la responsable a tout repris. Comme écrivain je suis pas fort…
Pourtant c’est ce que j’aime faire… Je dirais à mon corps défendant que j’essais
de me débrouiller en prosodie… Je continue avec mon senti, c’est la nuit je
pense à mon « œuvre » c’est prétentieux… L’écrivain disait les personnes
compliquées écrivent simplement et les personnes simples c’est compliqué. Je
suis probablement une personne trop simple pour écrire… Souvenir de ces nuits
où je dormais à Cartierville dans un appartement infesté de vermine, je partais
des bars du plateau pour m’y rendre. Avec le copain avec qui je vivais on a
finis par déménager mais on a amené les coquerelles… Toujours écrire mon senti,
la difficulté de mettre des mots sur mon rétablissement, la sortie de la
maladie, mais non je suis pas guéris comme les cancéreux je dirais que je suis
en rémission… Hier à la radio j’écoutais une psychiatre française parler des
narcissiques et du pouvoir qu’ils ont. Je vous l’avoue je suis très narcissique
sans m’excuser je dirais que ça va avec la maladie mentale… Pour ma
présentation de janvier la paranoïa commence déjà à faire son apparition, je
vais en faire abstraction… J’écris que sur ce que je connais, schizophrénie,
angoisse, anxiété, parfois j’ai envie de laisser une grande page blanche, ça en
dis plus que tous mes mots… Blanc comme la psychose et la douleur intérieure,
la maladie sourde… Tout ce qui se bouscule dans mon cerveau comme un désert
enneigé d’hiver… Il est pas question de composer avec la maladie c’est pas de
la musique que j’écris, ça bouille entre mes deux oreilles. Cette semaine j’ai
visité deux hôpitaux dont l’architecture à aire ouverte m’a fait penser à un
aéroport, des quais pour l’embarquement dans la maladie et les soins… Les
maladies mentales sont soignés dans des installations vétustes décorés de façon
suranné… « Ces maudits fous là on mettras pas une cenne là-dessus »
ouais! Quand la maladie mentale apparait on vous place à part pourtant l’urgence
suicidaire elle est là… Au fond je sais pas comment colmater le désespoir,
apaiser la souffrance existentielle intense, cette maudite douleur qui fait que
l’on perd les meilleurs… Ça faisait mal de mots dans ma tête… La psychose pour
moi c’était comme si j’étais hyper attentif que j’interprétais tous les mots
tous les bruits contre moi, la peur intense… Là, j’en suis presque rendus à la
chute, je dirais la foi contre la peur c’est un excellent moyen, on respire et
on médite… C’est vendredi, la semaine est presque terminée, on peut s’habiller
sport…Quelques un iront peut-être dîner au restau où à la brasserie, vendredi
on entreprend rien au travail, ça iras à lundi. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Quelques mots de plus, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard
https://jec.ethiqueclinique.ca/

Bonsoir! Bonjour! Grosse job ce soir j’ai
récuré le four et la cuisinière. Je suis content de moi, pendant la journée d’hier
j’ai fait de belles rencontre une personne avec qui j’ai fait des voyages par
affaire, quelqu’un de très sympathique, de beaux souvenirs de Besançon, de
Milan et de Trieste. C’est la nuit de mercredi à jeudi, me suis couché très
tôt, j’ai dormis… Mon collègue est allé parler de son expérience en santé
mentale, il ne s’est pas fait payer tout de suite, je trouve important d’avoir
le dédommagement tout de suite après la présentation quand ils retiennent les
fonds j’ai toujours l’impression qu’ils veulent nous flouer ne pas respecter l’entente…
J’ai le reste de la semaine pour moi… Je crois que mon rétablissement me rend
fou, j’ai de la difficulté à me renouveler… J’essaye de développer un texte sur
le dévoilement, prendre un angle inédit… La stigmatisation, le rétablissement
et le dédommagement entrecoupent mon sujet principal… la maladie mentale
attaque tous les pans de la vie… Ce soir comme toujours je m’attache à mon
senti… La schizophrénie est sur pause, moins prenante… Hier je suis allé l’hôpital
Maisonneuve y’a longtemps que j’avais pas mis les pieds là, c’est tout beau
tout nouveau organisé d’une façon différente… Voilà on est maintenant jeudi, la
fin du mois pour les pauvres c’est toujours la même histoire tout tourne autour
du dépôt bancaire ou du chèque… Je commence à manquer d’inspiration, je vais
vous illustrer ça avec une photo prise à Trieste j’y reviens souvent mais c’était
tellement de bons moments… Dans quelques jours on va faire un bilan de mon
parcours et essayer de me trouver des objectifs atteignables. J’ai un gros
travail sur moi à faire pour le reste ça va… Pour plusieurs le jeudi c’est la
paye, moi je travaillais pour des salaires de misère, j’étais souvent absent au
travail, j’y arrivais pas… Tellement pauvre que j’avais juste le courage de
boire ma petite paye… Je trouve plus, je trouve plus quoi vous raconter, je
suis juste content de ma job de récurage… J’aime bien me rétablir je rencontre
des gens intéressants… J’écoute, j’essais de faire une sorte de tri de ce que
ça me dis, hier les gens soignés en oncologie parlaient du travail qu’ils
faisaient comme patient partenaire avec leurs médecin. Je dirais qu’il faut une
expérience et beaucoup de connaissances pour s’impliquer dans ce genre de soin…
Moi par exemple avec mon manque d’instruction je serais pas très bon pour m’impliquer
dans les soins si j’avais le cancer… Je veux toujours réussir du premier coup,
c’est un défaut, des fois faut se mettre à l’ouvrage pour arriver à quelques
choses recommencer malgré l’échec… Je vous termine ça sans savoir de quelle
façon, c’est la nuit je vais me coucher après cette conclusion… Encore quelques
mots, j’y arrive cette nuit, comme toujours et de la même façon je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que ça vous ais plu, à la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à vous écrire, c’est vraiment la fin du
mois…
Poésie
montre toi
Dis moi dis
moi
Pourquoi
tout ça
Et plusieurs
pas
Nocturne
Cette loi
Mauvaises
images
Plus d’une fois
À trop
vouloir être poète
On deviens
fat
Mais ça mais
ça
De vieilles
histoires…
Je suis pas le meilleur juge de ce que j’écris
je vous laisse le faire dans vos lectures… Cette solitude parfois pesante de
l’écriture comme si être seul avait un poids. Bon! Me voilà debout mais pas
plus inspirée. Je vous écris encore de la nuit, hier j’ai visité l’hôpital Sainte Justine tout rénové ça m’a fait pensés
à un aéroport. Ce matin je vais à l’hôpital Maisonneuve Rosemont pour
l’agrément… Hier ça m’a pris un moment pour réaliser que je parlais à un médecin
c’était dans le contexte de la journée annuelle de l’éthique avec pour thème la
santé mentale c’est en janvier… Il est minuit trente, hier je suis passés sur
le Campus de l’Université de Montréal devant les Hautes Études Commerciales
j’ai jamais vue autant d’étudiant… Les dames que j’ai rencontré étaient très
sympathique. Me reste plus qu’à trouver sous quel angle je vais faire ma
présentation… Je reviens à mon senti, hier j’ai appris qu’un enfant pouvait
être psychotique… L’enfance et la maladie mentale souvent on dit de les tenir
loin de l’hôpital mais quand on sait plus quoi faire… Ce que j’ai vue de
Sainte-Justine avait une dimension très humaine… J’écoute mon âme ça délire pas
trop n’empêche voir tous ces enfants on les souhaite pas trop malade. À la
journée d’éthique et de santé mentale en janvier je vais essayer d’exprimer mon
humanité pour défaire le stigmate de la maladie mentale… C’est très orgueilleux
ce que je viens de vous écrire… Je manque beaucoup d’humilité… Je suis tous
mélangé dans mes dates d’activités hier les dames ont dit en riant que ça me
prendrais peut-être un gérant… Me suis préparé un café cette nuit je ne souffre
pas, me souviens de ces rages de dents ça faisait tellement mal j’ai jamais eu
de douleur plus grandes étrangement parfois je regrette mes dents m’ennuis
d’une dent creuse… Ça j’appelle ça des confidences… Demain je vais essayer de
rédiger ma conférence de janvier, douze minutes je sais pas combien ça fait de
pages de texte… Je vais aussi récurer le four de la cuisinière… Quelques mots
encore, c’est pas terminé mais ça approche je sais pas trop comment illustrer
ça, dehors y’a un gars qui gueule comme souvent… Milieu de semaine j’aurai été
occupé… C’est difficile, j’essais de terminer avec de l’émotion, vous écrire
comme ça c’est ce qui fait mon bonheur, j’apprécie, je le répète, beaucoup vos
commentaires… Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, la chute… Comment vous
écrire mon bonheur à chaque fois que je termine. J’espère que vous aimez ça. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est vraiment la fin pour
aujourd’hui. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Ce matin je vais rencontrer la professeure pour ma participation à la
troisième journée d’éthique clinique. Elle va m’expliquer ce qu’on attend de
moi. J’ai toujours l’intention de parler de stigmatisation de dévoilement de
dédommagement et de rétablissement. On me donne pas beaucoup de temps mais la
journée promet d’être intéressante c’est seulement en janvier j’ai le temps de
me préparer, c’est un beau défi… Je veux pas trop vous parler de mon senti pour
éviter de mentionner l’ami disparus. J’ai dormis un peu, beaucoup rêvé…
Décembre arrive, l’hiver est déjà là, quand j’écris y’a toujours la poésie de
différents poètes qui me viens en tête… J’ai entendu dire quelque part que c’est
aliénant d’écrire sur les réseaux sociaux, je pense à ce voisin avec des dreads
qui me regardait avec mépris c’est ça la stigmatisation, sans parler du vieux
schnock qui fredonnait des airs irritants… Y’a de la folie dans ce que je vous
raconte là, c’est ma sensibilité… Je trouve pas quoi vous raconter je pense aux
avions, si je suis pas trop occupé je vais partir pour je ne sais où l’automne
prochain… Cette année j’ai les formations du centre d’apprentissage santé et
rétablissement (Recovery College). Je veux aussi vous dire que si ça vous plait
pas d’être sur ma liste d’envois faite le moi savoir je vous enlève… J’en ai
assez d’être stigmatisé, je rentrerai pas dans le rang c’est impossible, je
suis différent et c’est pas ma chevelure. Je trouve les dreads d’un banal
convenus… Sans parler des tatouages qui n’ont plus rien de subversif… Ma
différence c’est mon être, mon senti une énigme sans réponse… Mon lecteur technicien
à la Rolls Royce est en vacance en République Dominicaine, il fait beau y’a de
l’alcool en masse que demander de mieux… Ça me rappelle Cuba et le vingt-six
onces de rhum… Je lisais un écrivain qui disait qu’écrire c’était briser un
tabou, il a raison on joue pas avec les mots sans se brûler… Parfois le
lecteur, avec raison, voie des choses entre les lignes… À l’époque un copain
disait y’a rien de plus straight que se saouler, j’avoue qu’il avait raison l’ivrognerie
contribue à la production… Bon! Je vais vous parler de certaines chroniques de
voyage qui ne parlent que de restos, de bière artisanales de vins et parfois d’alcool
fort, moi je suis pas de ceux qui courent les restaurants à la mode… On
retrouve ça partout à la télé, à la radio et dans les journaux, je vais
continuer ma visite des binneries, des greasy spoon… Il est presque temps de
terminer encore quelques mots comment vous dire que je me soigne que le blog m’amène
des lecteurs et que ça me fait plaisir… Je pense pas trop au livre, les anciens
écrivains crient contre le blogue c’est pas de la vrai littérature qu’ils
disent un peu comme à l’apparition du livre de poche. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard