skip to main |
skip to sidebar

Bonsoir! Bonjour!
Je suis pas tout à fait réveillé, je pense à vous tous qui me lisez, à ceux qui
rêvaient de millions de dollars avec l’écriture mais vous savez il ne s’agit pas
de ça ici… Plutôt de rétablissement, d’un mieux-être… Aujourd’hui j’ai la
visite de la travailleuse sociale du centre local de service communautaire…
Cette nuit j’ai chaud j’adore quand je suis debout et que je dérange personne…
J’ai dormis un peu, j’ai vraiment de bons amis… J’hésite à écrire ceci, la
direction montre pas vraiment de bonne volonté pour ce qui est du dédommagement,
l’adjoint était supposé m’envoyer un courriel pour me signaler que l’argent
serait là aujourd’hui, j’ai rien reçu j’imagine qu’il avait des choses plus
importantes à faire… Je crois qu’ils veulent arrêter ça mais comme ont dit
chose promise chose du… J’abandonne ça et reviens à mes émotions je suis
triste, l’ami m’a téléphoné il m’a remis d’aplomb… C’était une belle histoire
de rétablissement mais ça commence à se gâter, on veut regrouper tous les patients
partenaires de l’institut. Je sais bien que je ne suis qu’un pion si j’abandonne
un autre va prendre ma place, j’ai pris une douche, je vais devoir acheter d’autre
parfum. J’ai la musique de King Crimson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=3028oDEKZo4 C’est la nuit, je ne sais trop quoi vous
raconter mon senti est pas tellement douloureux… Je calcule combien j’ai
dépensé en parfum depuis un certain temps, y’a de la plus belle poésie que ça…
Paranoïaque
au front
Avec une
langue de cheveux
Ça se peut
pas
Dire tout
bas
L’attente du
mieux
La nuit l’emporte
Et je capote
En rêvant de
poème sexué
Sexuel
Voilà, j’ai pas de bons sentiments je cherche
l’accord avec les ombres de la nuit… Je réfléchis sur le temps, l’œil que vous
jetez sur mes écrits… Je suis devant l’écran, on ne devient pas poète on l’est…
Ça sert à rien d’être toujours en beau maudit… La matriarche disait, fait comme
du monde! Comme si j’étais une bête. Je cherche le bon mot la bonne prose, c’est
une erreur ça sortiras de moi… Parfois je crois qu’on médit sur moi… Je ne me
dénigrerai pas, je fais mon possible, ça me brise le cœur, les chaussures que j’ai
commandées devraient arriver bientôt… La palette des émotions est pas tellement
large y’a beaucoup de synonyme… Je pense aux vers très américains de Lucien
Francoeur… Y’a longtemps déjà que j’ai quitté le monde de la consommation, j’ai
pas envie d’y retourner j’irai pas aujourd’hui… Je vois cette femme qui passe à
l’allure un peu hommasse avec le pas et la démarche d’une confiance en soi
artificielle, elle se donne la valeur qu’elle n’a pas, le sentiment de la
toxicomane qui va chercher sa dope avec quelques dollars en poche. J’ai connus
ça avant d’arriver au désespoir. Voici! Je termine comme toujours de la même
façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une
finale qui ferme juste. À la prochaine!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je vais commencer par vous dire que ceux qui ne veulent plus où pas me
lire signalez le moi je vais vous enlever de la liste… C’est la nuit de
dimanche, je sais que ça peut devenir fastidieux de me lire pourtant ça prend
pas cinq minutes. Le poète m’a écrit pour dire qu’il ne lisait pas pourtant
pour moi c’est la base de toute écriture ça va de pair… Mon écriture je la dois
à tous ceux que j’ai lu et à ceux que je lis y’a quelque chose de formateur
dans la lecture. J’y apprends à écrire et à dire mon senti, j’ai passé au
travers de moment difficile en lisant je n’étais plus seul au monde… J’ai
fréquenté des univers riches et singuliers… avec toujours le bon souvenir de
monsieur Racette le prof de discours poétiques même si j’ai pas suivis tout le
cours j’y ai appris beaucoup de choses… Ce matin j’ai une réunion plénière de
mon groupe d’entraide on vas y rencontrer l’adjoint à la direction, il est
nouveau il veut nous connaitre… J’ai dormis un peu ça m’apaise, je suis moins
angoissé, parfois je me questionne sur mon diagnostic de schizophrénie mais comme ça fait partie des symptômes… Ce cher senti, je veux pas délirer, je sais pas ce qu’on fait de ceux
qui ont un discours différent, ceux qui disent croire dans la télépathie et qui
prêtent des propos disgracieux aux personnes en autorité… Ils souffrent, à dire
ces propos choquant ils veulent en finir par la provocation, la paranoïa à
l’extrême… J’essais de me rappeler pourquoi j’ai été longtemps sans regarder la
télévision, je croyais toujours qu’on y parlais de moi mais voilà https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges?fbclid=IwAR0AqkeehdyGhrJ8sPf7TP0pYUzLEhtw-mism4UNJIbNQxc6aPh8Tz4Or0U
j’y suis déjà… La matriarche dirais que je suis un pauvre fou… Je sais pas
comment vous exprimer mon rapport difficile avec les médias… Mon sentiment, mon
sens inversé, hier à la radio ils parlaient de notre relation complexe avec la
télé, les gens veulent pas y apparaitre, peut-être que comme les aborigènes ils
ont peur de se faire voler leur âme. On préfère de beaucoup le « dream
catcher » le capteur de rêve… Dites-moi ça fait mal de me lire, je crois
avoir perdu une lectrice importante elle ne commente plus rien, heureusement
j’en ai une autre… Le poète semble pas comprendre le temps que ça prend pour
mettre le senti en mots… Je crois avoir retrouvé un lecteur, il croyais que
j’étais encore en pause… Je suis rendu à l’épilogue vous connaissez ma
difficulté à conclure… Minuit approche, je vous illustre ça ce soir avec les
mots de la regretté poète Geneviève Desrosiers, lentement je termine…
J’aimerais beaucoup avoir des mots forts, le poète je le répète aime pas lire,
je sais pas comment il fait… Parfois la poésie on trouve ça dans la douleur
mais c’est pas nécessaire, j’aimerais faire une œuvre forte. C’est la
conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit on change l’heure on reviens à l’heure normale donc on la
recule. J’ai hâte de recevoir les achats que j’ai fait en ligne chez les
chinois… Ce soir j’ai dormis un peu les vrais écrivains se font rare, se font
attendre utilisent les mots avec parcimonie… Une fois que j’ai dis ça qu’est-ce
que j’écris? Je tourne autour d’un propos, je suis pas un vieux philosophe… On
entends les sirènes y’a toujours une urgence dans le Goulag occidental… Je suis
désolé de plus être dans les algorythmes
de lecteurs et lectrices appréciés. C’est vraiment facebook qui contrôle
tout pourtant ma lectrice privilégiés devrait recevoir mes mises à jours en
courriel. Bientôt ce seras la semaine de santé mentale numérique je vais y
présenter ce blog… Je crois que l’écriture permet de garder une bonne santé
mentale d’atténuer les états schizophrénique… Je réfléchis sur la prise de
parole commune de mon groupe d’entraide comment on s’accorde tous pour dire que
nos revenus sont pas suffisant ça à été mentionné par plusieurs au Forum santé
mentale… Le capital c’est avec ça qu’on nous tiens à la gorge, la peur de se
retrouver à la rue… L’esclavage de la production… Souvenir de ce patron
d’atelier qui m’avait conseillé de m’inscrire à l’université pour ensuite me
renvoyer, c’est beaucoup pour ça que j’écris sur le marché du travail je suis
jamais entré dans la bonne case maintenant je suis retraité quoi qu’on en dise…
J’ai hâte à la prochaine formation du Centre d’apprentissage santé et
rétablissement (Recovery College) vendredi prochain… Je crois que c’est à trois
heure du matin qu’on recule l’heure. Je pense à tous ceux qui boivent et qui
vont essayer d’étirer la nuit, les amis anciens serveurs décédés connaissaient
ça… Je m’égare… Même ce soir ça tourne encore autour de mon sujet de
prédilection… J’aimerais dont ça être un artiste, avoir le front et le sans
gêne pour l’affirmer y’en a qui se cassent pas la tête!!! Je pensais me coucher mais je vais essayer de
terminer ça en vous parlant de mes émotions, c’est difficile de mettre des mots
dessus, je suis quand même pas malade à mort… Je suis curieux de voir où va me
mener cette formation peut-être que je vais me rétablir un petit peu plus.
Réussir à mettre des mots sur ce que j’ai vécu émotivement et expliquer que le
rétablissement est possible… Pourtant je crois pas que les émotions jouent un
grand rôle dans les psychoses… J’aurai toujours vécu en côtoyant la
« folie » de la pire des maladies au rétablissement, des sains
d’esprits au plus barjo… Je pense aux bateaux à Québec je vais illustrer avec
ça, souvenir du traversier dans mon enfance sur le pont j’aimais bien laisser
le vent me caresser les cheveux. Pourtant je suis pas devenus marin. Voilà,
c’est la conclusion quelques mots encore pour vous remercier comme toujours
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Je vous laisse!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai regardé le match de football, l’équipe locale a gagné…
Maintenant c’est la nuit, je devrais recevoir mes bottes dans une semaine… Je
vous raconterai pas de mensonges bien que parfois ça fait de la belle et bonne
littérature. Pour moi il est là le défi être franc honnête et authentique dans
ce que j’écris… Samedi, je suis réveillé… Cette nuit je veux faire plaisir aux
femmes qui me lisent j’illustre avec le Monument en hommage aux femmes en
politique dévoilé le cinq décembre deux mille douze, ce sont quatre pionnières,
Idola Saint-Jean, Marie Lacoste-Gérin-Lajoie, Thérèse Forget-Casgrain, Marie
Claire Kirkland. Le monument à été réalisé par le sculpteur Jules Lasalle
auteur de plusieurs œuvres d’envergures, il est le fruit d’un partenariat entre
l’Assemblée Nationale, La Commission de la Capitale Nationale, la ville de
Québec et le conseil du statut de la femme. J’ai une pensée spéciale pour les
femmes qui me lisent… J’essaye d’entré dans le champ de mon senti, j’ai dormis
un peu… J’ai mangé tous mes bonbons, j’ai oublié de vous dire où est situé le
monument il est installé le long de la façade
sud de l’Édifice de l’Hôtel du Parlement sur la Grande Allée à Québec…
Je vous écris ça comme pour éviter les choses sérieuses du senti, exprimer ma
vie intérieure… C’est très féminin ma façon de faire, j’écoute ce que me dis
cette voix que je qualifirai pas de petite, elle est toujours là dans le
silence où le brouhaha… Je me suis préparé pour ma prochaine formation du
Centre d’Apprentissage santé et rétablissement, (Recovery College) encore là je
vous écris ça et je vous dis pas ce qui m’habite en ce moment, c’est encore une
voie d’évitement… J’écoute, j’écoute toujours! Et ça parle pas… Le silence de l’angoisse
je sais pas si c’est possible, c’est déjà samedi, je pense à l’ami agent de
planification programmation et recherche. Il est absent je sais pas si il va
revenir… Comme dans la chanson je suis un peu perdus… C’est le moment où j’étire
pour arriver à ce que je veux dire… Les bars viennent de fermer ils vont étirer
ça dans un blind pig où un sans alcool… Je vous ai déjà raconté ça, mes délires
psychotiques après mes nuits dehors, j’étais très fou je voulais me battre avec
le gars du dépanneur ça fait trente ans tout ça… Fallait être fou parfois je
terminais mes nuits à l’hôpital parce que je voulais mourir, j’avais même
discuté avec une médecin de l’assistance à la fin des jours… Venez-donc m’abattre
que je disais j’étais très fatigué de nourrir cet alcoolisme cette toxicomanie…
C’est à peu près ça mon discours intérieur cette nuit http://editions-hache.com/ c’est là que sont mes meilleurs texte je
crois, les débuts d’internet c’était le bon temps. Voilà! Je termine, c’est l’épilogue
je sais pas comment l’écrire comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Y’a des journées venteuses et tristes comme celle-ci où on se demande
quoi faire, on essais de discuter au téléphone avec les amis mais on y arrive
pas. C’est l’automne le vent va dépouiller les arbres, les feuilles vont voler…
Le temps est toujours d’une tristesse on attends la neige pour égayer tout ça,
il est un peu tôt…Je pense encore à Québec. Je reviens comme toujours avec la
rumeur de mes entrailles, un je dis viscéral, les poètes ont souvent des
évocations à sens sexuel, moi j’évite ça je me suis assez saigné avec la
sexualité… J’arrive pas à trouver ça drôle. Ce sont les malaises d’un
baby-boomer célibataire, y’a un gars qui passe avec sa boîte de pizza, je crois
que c’est ce que je vais manger ce soir… Je pense que je vais vous illustrer ça
avec le parlement de Québec, y’a un plan d’action en santé mentale qui s’en
viens, on a bien raison de dire qu’un suicide c’est un suicide de trop, de mon
expérience je crois que plusieurs mettent fin à leurs jours parce qu’ils en ont
assez de souffrir, les hallucinations schizophrénique viendraient à bout de la
plus forte des personnes… C’est la saison… Mais non y’a pas de saison pour
mettre fin à ses jours, la mort on en parle juste pas, je suis pas devin je
sais pas plus que vous ce qu’il y a après… Bein non! Je me sent pas suicidaire
j’avance sur le chemin du rétablissement, sensible peut-être, j’essais quand
même de créer une œuvre, de faire de la littérature… Le vent tombe, les gens
ont finis le boulot ils rentrent à la maison, y’a tellement de voitures…
Souvenir de cet atelier où je travaillais à Saint-Léonard y’a plus de quarante
ans, c’était horrible la façon dont je m’y suis intoxiqué… Presque dix-sept
heure, les brasseries vont se remplir, je pense au Cheval Blanc et à sa bière
artisanale, j’essaye de pas boire aujourd’hui vous le connaissez mon discours…
L’alcool ça marque le désespoir. L’intervenante m’a donné des bonbons et une
carte sur laquelle est écrit que je suis formidable… Ça remonte le moral… J’ai
bien aimé l’hôtel Travelodge à Sainte-Foy la chambre était bien et le personnel
avenant… Je me prépare un café, l’écriture et la littérature j’y crois pour
vous… Je crois qu’on reviens à l’heure normale, faut pas briser l’intervenante
elle est charmante… Voilà! Je suis dans les derniers mots, j’aime bien les
commentaires d’une amie lectrice elle est très positive… Je pense à mes
activités au colloque de l’Association Québécoise de Réhabilitation
Psychosociale j’ai hâte… Solitude, parfois faut savoir rester seul,
s’apprivoisé… J’aurai écris, je pourrai dire ça… Je suis sortis de mon mal et
les mauvais copains m’ont laissé là et c’est tant mieux… J’ai pas beaucoup
d’esprit, j’arrive à l’épilogue, y’a de meilleur écrivain que moi, pourtant…
C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Encore abandonnez pas, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! La folie a encore gagné des points aujourd’hui… Certaines municipalités ont déplacé la fête de
l’halloween à cause de la température, des niaiseries je suis retourné dans mon
enfance, dans mes chers souvenirs, me suis jamais arrêté pour cette raison
parfois il faisait froid on se déguisait comme on pouvait mais on faisait quand
même notre tournée… Les enfants sont pas si douillet. J’avais trop sommeil je
me suis recouché, j’ai dormis et me
voilà… Je me souviens pas vous l’avoir écrit j’ai commandé des bottes elles
viennent de la Chine je devrais les avoir bientôt, je croyais que c’était une
arnaque. C’est la nuit de jeudi à vendredi, j’écoute mon cœur qui bat… L’hôtel
c’est pas mal mais on est bien chez soi. Je pense à tous ces personnages
colorés que j’ai rencontré au Forum de la santé mentale… Déjà le mois de
novembre hier j’ai reçu de la documentation pour le centre d’apprentissage
santé et rétablissement, je vais étudier ça… Au forum j’ai pas entendu personne
avec une logorrhée comme il y en avait souvent dans ce genre d’événement,
Ouais! C’est mon senti que je veux maintenant vous exprimer, hier soir j’ai
trop mangé j’ai de la difficulté à digérer, y’a rien de très émouvant là-dedans.
Je vais vous illustrer ça avec une photo de la porte Saint-Louis à Québec… Je
suis beaucoup moins enragé que j’étais je m’arrache plus le cœur à vous écrire
peut-être que je devrais, j’écris au rythme de ma respiration, la révolte est
disparue… Quand même bientôt les nuits froides et mortelles pour les itinérants,
j’ai toujours le souvenir d’avoir voulus me réchauffer dans un bar j’avais
commandé un verre d’eau on m’a mis à la porte rapidement… Je reviens souvent
là-dessus… Comment la société cache le toxicomane, l’alcoolique, le peu de
moyens qu’elle prend pour les soigner, comment elle s’en fout au fond…
J’aimerais bien recevoir mes bottes aujourd’hui… Ma plume est pas si bonne que
ça j’arrive pas à évoquer mes sentiments mes émotions. Je suis plus à l’époque
où je versais des larmes au bar… Tout le monde riait moi je pleurais, je savais
où je descendais j’avais peur je voulais pas y aller je coulais, on m’envoyais
à la mort… Je vous écris de ma nuit comme souvent, non je suis pas un lumpen
prolétaire bien que parfois je me prenne pour un activiste… Je suis pas encore
revenus de Québec, ça m’a tellement impressionné par sa beauté… Encore quelques
mots, je les cherche mais ne trouve pas, je suis à vous écrire une mauvaise
finale elle me paralyse… Toujours la première personne du singulier, c’est très
narcissique, mais parler du senti des autres j’en suis incapable… Finale, j’ai
sortis le sac de chips, voilà j’ai vidé le sac je mange pas mes émotions je tue
l’angoisse… Je vais essayer d’écrire une conclusion comme toujours… Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez encore un peu je termine, à la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je pense au poète François-Xavier Garneau en me disant qu’avec un
prénom pareil tu peut pas être autre chose que poète où médecin. Je me demande
aussi si Michel Garneau est de sa descendance. Je crois pas y’a son frère
Sylvain, poète suïcidé, ils viennent tout les deux d’une bonne famille
bourgeoise de Québec. Je sais vraiment pas pourquoi je vous écrit ça, peut-être
pour rendre hommage à ces grands hommes… Y’a longtemps que je rêve d’être
poète, un poète de la banlieue montréalaise avec tout le sordide que ça
possède, mon senti je le nommerais comme le spleen de la banlieue… La couronne
nord c’est des automobiles partout, des chars comme on dis communément, des
chars d’immenses parking de l’asphalte et des centres d’achats… American way of
life, encore aujourd’hui on survit comme ça, moi je préfère le bas de la ville
montréalaise… Je sais pas pourquoi beaucoup de poètes doivent emprunter le
chemin de la maladie mentale, le déséquilibre pour nous écrire… Je sais bien l’écriture
c’est souvent pour les gens fortunés et les « fous »… C’est la fin du
mois, à toute les fois je m’acharne à l’écrire les pauvres vont recevoir leurs
allocations, dans la peur, la paranoïa ont va prendre le taxi, c’est plus
rassurant, pour se rendre à la caisse populaire… Ce soir y’a un gentil parfum…
J’ai hâte à la prochaine rencontre du Centre d’apprentissage santé et
rétablissement… En Angleterre, au Royaume-Unis ça fonctionne, ce soir j’ai déjà
dormis un bon quatre heure. Je pense à Léo qui cherchait de la dope avant une
lecture… Je crois que l’abstinence la sobriété est beaucoup plus révolutionnaire
que l’intoxication l’ébriété. Boire c’est à la portée de n’importe quel
péquenot, n’est pas à jeun qui veut… Je reviens à mon séjour à Québec, les gens
sont très accueillant toujours avec le sourire et de beaux bonjours… Je sais
pas pourquoi le centre des congrès semble
moins stigmatisant… Je reviens avec mon senti, le sommeil se manifeste,
la voisine surveille ses cochonneries sur la passerelle. Comme souvent ma prose
est pas très forte… Je pense au destin, j’ai jamais su quel étais le mien…
Encore je pense aux grands délirant réfractaires aux médicaments, à une façon d’être
schizophrénique qui fait croire à la télépathie ce sont ces gens-là qui ont
besoin d’aide, je sais pas trop comment vous écrire l’emphase qu’on met sur les
suicidaires peut-être qu’ils ont un flash du futur la vision de cette maladie
mentale qui vas toujours être présente, le milieu aussi… Moi j’ai plus envie d’être
dans la porte tournante hospitalière, la prochaine fois le plus tard possible
ce seras la dernière… Bon! J’aurai encore écris quelques lignes, cherchez pas
trop le sens, il n’y en a d’autre que l’expression… Je termine, y’a du hockey à
la télé, j’approche de la fin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
J’essais trop vite de terminer, l’épilogue la conclusion c’est difficile!!!
Voilà à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard