Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la veille de mon départ pour Québec, j’ai dormis un peu…  Vendredi passé y’avait plus d’avion qui passait que d’autobus… L’équipe de hockey locale a gagné son match… Je vous écris et après je vais terminer mes bagages… Je suis heureux de plus être sur la liste d’amis de certaines personnes. Quelques phrases éparses c’est pas avec ça que je vais faire de la grande littérature, voilà ce sont mes émotions que je cherche à vous transmettre… Y’a longtemps j’aurais aimé créer autre chose que des œuvres éphémères, je pense  à des tableaux dont un co-loc s’est débarrassé… J’étais malhonnête et psychotique y’a plus de vingt-cinq ans… Je vais au Forum adultes et santé mentale à Québec, cette nuit je vais regarder le match, j’essaye de trouver une particuliarité de mon senti quand la douleur est pas là c’est difficile comme si j’étais sous analgésique… On ne m’a pas oublié parfois c’est comme si je me scindais l’âme en deux, j’ai du travail à faire avec le Centre d’apprentissage  santé et rétablissement, j’espère pouvoir éviter les longues consultations en partageant mon vécu dans des formations, l’idée c’est pas de devenir un expert mais d’aider d’autre à se rétablir. J’essais en écrivant de vous faire vivre des  émotions que j’espère bienveillantes… Aujourd’hui c’est dimanche à l’époque, dans mon enfance on s’habillait propre on s’endimanchait … Y’a un certain bonheur à ne plus avoir à prendre l’ambulance pour l’hôpital. Le Forum c’est je crois pour préparer le prochain plan d’action en santé mentale… En novembre je rencontre la travailleuse sociale pour voir ce qu’on peut faire pour chasser mes idées mortifères. C’est la nuit quand j’ai des choses à faire le moral est bon… Souvenir du groupe « Crampe en masse » du punk presque pink de l’humour noir… J’arrive pas à aller plus loin, j’espère avoir encore quelques lecteurs, ça fait un bon moment que mon écriture est plus propre, c’est pour me faire plaisir me prendre en douceur. J’arrive à rien de bon je veux aller trop vite, j’écoute, j’entends que les sirènes des voitures de police, cette semaine j’ai appris que certains policiers pouvaient souffrir du syndrome post-traumatique, c’est vrai qu’ils doivent pas voir et vivre des choses très jolies. J’arrive à rien cette nuit, j’espère que je vous accompagne dans vos insomnies… De temps à autre une voiture passe avec de la musique, je vous reviens souvent avec celle là… Je suis presque rendus aux derniers mots de ce texte, je m’y prends plus tôt pour vous écrire une belle conclusion, les lecteurs, lectrices discrets apprécieront… Je vais essayer de prendre des photos à Québec, impatientez- vous pas j’y arrive, je crée pas de suspense… Je vais vous illustrer ça avec une vieille photo de Québec, voilà j’y suis presque j’espère que ça vous plait, c’est l’épilogue la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Je suis pris de court au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de vendredi à samedi, le week-end… Dimanche je vais faire un court séjour à Québec. Ce soir j’écris sans douleur j’arrive quand même pas à être léger, j’ai eu un vendredi riche une formation très intéressante, j’y retourne le huit novembre je vais connaitre mon où ma partenaire pour la dyade… C’est une formation aussi étrange que ça puisse paraitre pour former des formateurs. J’essais de réfléchir à ce que j’ai appris aujourd’hui, les mots que m’inspire le rétablissement, le travail avec plus de vingt personnes, je croyais que j’étais plus capable de faire ça… Dès le départ j’ai parlé et y’en a une qui à tout de suite quitté,  je me sentais responsable de ça… C’était son choix à elle pas le mien… C’était une journée riche plus riche que de rester seul chez moi  bien que je sache que je ne suis plus seul en rétablissement… Je connais les gens et les lieux… On a pas beaucoup parlé de l’importance de la spiritualité. Je suis toujours prêt à raconter mon histoire si ça peut aider, l’expérientiel ça sert à ça… Le centre d’apprentissage santé et rétablissement c’est une bonne idée mais je dois réaliser que je suis pas à l’abri de la rechute, on peut pas prévoir l’imprévisible… Pour aujourd’hui je crois que je vais me rétablir. Tirez pas trop vite sur la plante elle pousseras pas plus vite… Tout ça ressemble à un résumé de mon senti d’hier… Aujourd’hui y’a une chronique voyage dans LaPresse+ j’aime bien lire ça, en attendant l’autobus sur la ligne Iberville je faisais remarquer à une jeune fille qu’il y avait plus d’avions qui passaient que d’autobus, je lui racontais aussi mon plaisir d’être à l’aéroport mais le voyage cette fois ci part du terminus, ça devrais quand même être bien… J’essais de me rappeler le nom de l’hôtel c’est le Travelodge convention center by Wyndham  Québec City… Je trainerai pas trop de bagage je m’en vais que pour trois jours… Je suis quand même un peu anxieux, j’espère pouvoir monter dans l’autobus avec mon sac-à-dos sinon ce seras too bad dans la soute… Ici je salut mon lecteur attentif de Deux Montagnes très discret aussi… Je crois que la dernière fois que je suis allé à Québec c’est pour un congrès… Ce soir j’ai dormis un peu, je pense à cette femme qui a transformé sa maladie en télépathie, une sensibilité à côté de la track… On y vois tout le manque d’estime qu’elle a pour elle-même, je connais ça j’en souffre… Cette nuit j’abandonne la rage, j’essais d’être bon avec moi, c’est pas en me démolissant que je vais aider… Encore quelques mots, quelques lignes a essayé de dire… Je vais vous illustrer ça avec un autobus nolisé pour un voyage à New-York. C’est presque terminé j’arrive à la conclusion… Comme toujours sans savoir combien de fois je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sens que vous avez décroché de mes écrits… Ce matin je m’en vais à une formation formateur du centre d’apprentissage santé et rétablissement. Je vais connaitre la personne avec qui je vais travailler en dyade. Je sais pas si c’est permis d’écrire ça… Je sais pas pourquoi je pense aux machines  poker, j’irai pas jouer j’ai tout le caractère  d’un gambler…  Je suis un peu nerveux pour assister à la formation, j’ai peur qu’on se paye ma gueule mais enfin c’est du monde sérieux… Lentement le week-end arrive et la semaine prochaine le forum à Québec. J’ai la musique du film de James Bond, Live and let die qui me trotte dans la tête… Je vous parlerai pas des actualités c’est trop sordide… Comme à l’habitude j’y vais avec mon senti et le babillage incessant… La semaine prochaine j’ai une réunion du comité des usagers, je crois que je vais être de retour assez tôt je vais pouvoir y assister… C’est pas tout de se faire soigner encore faut-il se rétablir… Ouais! Ce matin j’amène un cahier pour prendre des notes à la formation, bientôt novembre qui arrive… Déjà! Le temps passe tellement vite… Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes insomniaque j’espère que je l’accompagne, je trouve plus grand-chose d’original à vous écrire, souvenir de l’école primaire où on restais pas assez loin pour y aller en autobus on marchait. Je vous écris ça et j’ai encore l’odeur de l’école toute propre quand on y entrais… Quand j’étais adolescent et plus vieux encore j’avais de la difficulté à me tenir avec la même bande d’amis mais pendant plusieurs années j’ai nourris mes mauvaises habitudes avec deux « copains » on allait boire ensemble, souvenir des samedi soirs très « plate » à la brasserie. Après les promesses du vendredi soir on était déjà dans la déception du samedi… Ma schizophrénie elle était là, je me percevais pas au bon endroit, je sais pas trop comment vous l’écrire, je me cherchais sans jamais me trouver d’un endroit à l’autre, la bière m’apaisait… J’étais souvent  inconscient… J’avais quand même une très grande gueule avant de tomber dans le désespoir… C’est la nuit de jeudi à vendredi y’en à plusieurs qui vont boire leurs paye… J’ai toujours le souvenir de la musique qui accompagnait ces saouleries… Je vous l’ai déjà écrit, c’est mon senti de cette époque, j’aimais pas l’amertume de la bière j’en buvais quand même. Je vais vous illustrer ça avec un haut lieu de la culture du carré Saint-Louis, la brasserie Cherrier, Michel Latraverse, Plume pour les mélomanes l’a si bien chanté. Parfois on allait y acheter ce que la loi voulait pas… Voilà! Quelques mots encore pour terminer à ma manière habituelle, je sais pas si c’est comme avant les brasseries fermaient à minuit. La conclusion c’est toujours difficile on essaye d’éviter la confusion… C’est toujours le même chemin écris autrement. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu après avoir souper d’excellents poivrons farcis préparés par un voisin. Aujourd’hui je suis libre toute la journée. Hier j’ai répété encore une fois les mots de Clémence, je vais arriver juste mais je vais y arriver… Ce monde c’est mon monde même si j’ai un peu peur de pogner une débarque… Le temps file trop vite, j’ai parlé avec la médiatrice de mes difficiles relations avec les femmes quand même j’aimerais bien qu’elle soit mon amie… Je lui ai raconté comment je me sentais privilégié, faut pas que je crache dans la soupe. Cette nuit je suis ému, je pense à la formation à l’Université de Montréal demain… Cette émotion c’est mon senti vous devez me trouver tannant de toujours répéter, je remercie la lectrice qui va se reconnaitre pour ses commentaires positifs… On a beau dire se présenter devant un public c’est du travail, faut pas dire n’importe quoi surtout en santé mentale… J’ai hâte d’être à Québec de voir comment ça va se passer, je me rappelle il y a longtemps d’avoir rencontré monsieur Harnois et de lui avoir dit que la maladie mentale menaçait l’intégrité de la famille… C’est un peu grossier mais c’est vrai. J’ai repris la rédaction des cahiers c’est difficile… J’entends la voisine tousser, elle fume, moi y’a longtemps que j’ai arrêté je ne m’épuise plus dans les toux grasses de la nicotine… Je croyais qu’on aurait plus de répétitions pour l’extrait du monde de Clémence… Je réfléchis beaucoup à ce que je vais écrire c’est un peu moins garroché qu’avant… Je pense aux lecteurs de Gatineau… J’aime bien sentir qu’ils sont là devant l’écran à me lire… Encore deux jours et la semaine se termine, je pense que je vais apprécié mon voyage à Québec en autobus. Cette nuit je la passe en paix, je continue de me rétablir même si on met en doute ma façon de le faire faut comprendre qu’il n’y a pas qu’une façon de le faire… Hier je parlais sans trop savoir des contes du regretté Docteur Jacques Ferron, je devrais relire cet immense écrivain… J’aime cette heure-ci de la nuit tout le monde dort c’est tranquille… Je pense aux prises de son des artisans de l’Office National du Film, certains films hyperréalistes… Voilà nous sommes jeudi, j’essais d’avoir une écriture originale, je sais que pour les « vrais » littéraire le blog est pas une bonne pratique, je le fait quand même autant lire ça le matin que la boîte de céréales… Voilà! Il reste encore de la place pour quelques mots, je prends conscience que je vous ai pas beaucoup parlé de mon état d’esprit… Y’a plein de choses pas originales qui me passent dans la tête, je sais pas si les gens « normaux » ont eu aussi des mots qui leurs défilent dans la tête… J’arrive à une forme de silence pour ce soir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir il pleut puisqu’il faut bien commencer par quelque chose. Aujourd’hui je commence la répétition pour le souper de l’Association Québécoise de Réhabilitation Psychosociale on va jouer les mots de Clémence… J’ai peur d’être malade, de faire une dépression mais je crois pas… Je me suis préparé un café et je cherche mon senti comme une mauvaise vieille habitude. Viens d’écouter James Taylor, c’est beau mais ça me rend triste en me rappelant que j’ai vécu un temps où tout était possible, c’est de la nostalgie à l’époque où Taylor était fort j’avais quatorze ans ma vie commençait et j’étais déjà amoché… Me voilà presque cinquante ans plus tard à écrire en essayant d’être un « artiste ». Je savais pas que je passerais ma vie à souffrir tant que ça, à débâtir plutôt que bâtir… L’ami m’a téléphoné hier il était malheureux il pleurait moi aussi je pleure mais c’est plutôt l’effet des belles chansons… Je vous demanderais de vous abstenir d’écrire sur des médicaments miracles dans les commentaires… Ce que je suis devenu? Un homme de soixante-trois ans qui se rétablis, je regarde ma vie passé depuis vingt-six ans ça va mieux mais avant c’était l’enfer des psychoses… Je trouve plus mes posts dans mon fil d’actualité Facebook. J’ai dormis un peu, ai un peu peur qu’on me rembourse pas les frais de mon voyage à Québec. Je pars ce dimanche… J’écoute mais c’est un grand silence, je sais qu’il y a beaucoup de monde qui ont besoin de support pour vivre en appartement, je suis privilégié… Aujourd’hui c’est le Théâtre du Nouveau Monde, une répétition, je vais faire de mon mieux… C’est assez affolant comment le temps passe vite. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de notre ami chargé de projet primauté de la personne. Je suis anxieux je dois assister à plusieurs activités c’est des reliquats de la schizophrénie… Je suis au bout de mes mots, c’est toujours la nuit je suis quand même réveillé… Je crois ne pas vous avoir nommé mon senti, ça pourrais s’appeler l’insomnie… Vendredi je commence une formation à l’Université de Montréal, je vais essayer de devenir formateur. Je me répète, j’ai pas grand nouveau, J’écoute le tic-tac de l’horloge, souvenir de ces nuits passées à dormir sur le plancher chez des « amis ». Les lieux de ma folie ne sont plus les mêmes, la psychose est disparue, parfois j’ai peur d’y retourner, c’est une bonne peur qui me force à faire tout ce qu’il faut… J’ai trouvé la photo avec laquelle je vais illustrer, c’est déjà l’hiver… Quelques mots encore que j’espère pas trop douloureux… L’hiver sur la photo, au présent on est encore à l’automne… Je pense à un ami rencontré sur internet, j’en ai plus de nouvelles j’espère qu’il va bien. Les années ont passées et la machine est restée là. Voilà! C’est l’épilogue, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux pas passé à côté, c’est la soirée des élections, le Bloc Québécois est fort au Québec, je sais pas qui a gagné dans mon comté… Je suis rassuré ça a voté comme je le pensait… La politique c’est pas fait pour les émotifs. La matriarche me demandait si j’avais voté pour nous… C’est le Bloc… J’ai fermé la télé, j’ai déjà vécu des élections plus émouvantes… Hier j’ai eu une belle réunion de mon groupe d’entraide… J’ai envoyé des documents à la technicienne en santé mentale… Je sais pas si ce seras suffisant. Si y’a une chose ou je suis pas habile ce sont les factures et les remboursements… Je vais lui remettre d’autre reçu à Québec… Je retourne à mon senti, vendredi j’ai une formation formateur du Centre d’apprentissage Santé et rétablissement, j’ai hâte de voir avec qui je vais travailler… Tout à coup je suis triste, hier je racontais comment c’était difficile de mettre en mots une émotion. C’est toujours ma tentative sans beaucoup de talent… Me semble que l’amour ça s’écrit en glissando, en délicatesse pourtant y’a de grands poètes passionné qui avec des mots durs des mots rock’n’roll nous ont fait ressentir tout  l’amour du monde… J’ai de la peine c’est la nuit de lundi à mardi, j’écoute, j’essuis mes yeux pleins de larmes…

T’est mon hors bord

Des plages d’avant

On tranche l’eau

De la proue à la poupe

l’écume dans le lac



 Souvenir d’une époque où pendant les élections on vendait pas de bière…

Mon grand silence fendu

Toujours la lame

Des pires assassins

Cellule

L’abandon d’un détenu

Aux gestes crus

Aux restes qui crie

 Dans mon comté j’ai perdus mes élections…  Je me sent sale… Revenons à nos « moutons » la tentative de dire une douleur senti… Voilà, je sors de la douche, parfumé… Je me rappelle de la douleur schizophrénique y’a longtemps c’était pesant je vais essayer d’écrire autre chose que ce délire encore une fois, c’était tellement présent c’est marquant… Je cherche à vous écrire quelque chose que j’ai jamais écrit… C’est difficile on compose avec ce qu’on est et pour ce qui est de changer ça va pas vite.., La semaine prochaine si tout va bien je serai à Québec… Le parfum me fait pensés à l’Europe, c’est bien… J’en ai que pour quelques mots encore, je sais pas si j’arrive à  me faire comprendre… Les filles racontait que ce n’était que des mots pourtant parfois ils sont assez fort pour faire mal au plus insensible des schizophrènes surtout quand on dit qu’il est, pas qu’il souffre de cette maladie… Lentement, vous voyez j’essais toujours la lenteur c’est plus efficace, j’arrive à la conclusion… Je vous écrirai pas sur l’amour c’est trop difficile parfois on ramène ça au charnel mais c’est dont pas ça… Avec le temps on a perdus ses belles idées sur l’amour. Voilà j’espère que vous m’aurez suivi jusqu’ici, pour un paranoïaque c’est pas rien, merci! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier soir je suis allé souper au restaurant avec l’ami avant on s’est arrêté chez Archambault où j’ai acheté un livre, l’ami a acheté le dernier C.D. de Bruce Cockburn ensuite en mangeant j’ai essayé de lui expliquer comment je voyais le rétablissement, le néphalisme est important mais je dois aussi m’occuper de mes différentes maladies mentales ça se fait toujours en présence de l’autre en l’aidant l’écoutant… Le restaurant ne l’était que de nom, c’était plutôt un greasy spoon qui laissait son odeur vous imprégner, j’ai pris une douche me suis parfumé c’est beaucoup mieux… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, la semaine prochaine si tout va bien à cette heure je serai à Québec… Vendredi j’ai une formation… Me suis préparé un café, ce matin je vais recharger ma carte de transport en commun… L’odeur du café ça me rappelle les départs en voyage, le parfum des bistros à l’aéroport. La semaine prochaine c’est un départ en autobus, je sais pas si je vais avoir une personne bavarde assise à mes côtés où si je vais tout simplement être assis seul… C’est assez fou comment ça me crée de l’anxiété et comment j’arrive quand même à le faire… Québec je me rappelle on était partis trois gars dont un qui ne nous l’avais pas dit mais qui voulait qu’on s’y installe on avait pas fait attention, tout dépensé l’argent qu’on avait dans les poches impossible de louer une chambre pour dormir, on avait couché dans la voiture sur les plaines d’Abraham deux nuits comme ça et on était rentré dans le confort de la maison paternelle… Y’avait un copain qui jouais de la flute en espérant ramasser quelques sous… Il y arrivais pas c’était un peu après l’époque des hippies… Sur un autre ton, la fatigue dont je vous parlais est disparue ça va mieux… Le salaire de l’écrivain c’est le lecteur, j’aimerais bien les pièces sonnantes et trébuchantes mais ça semble impossible, je compte donc sur vous pour me lire… Au fond je suis heureux et je le sais pas, je le réalise pas, l’écriture fait mon bonheur je suis à la retraite et j’ai tout mon temps. La vie a cessé de me malmener j’ai toujours un peu peur que ça revienne, je fais très attention… Ce matin je vais rencontrer les collègues… Hier en compagnie de l’ami j’ai pas eu d’idée mortifère, la solitude je réalise que c’est difficile… Je pense à cette femme qui servait la bière à son mari assis devant la télé… Je suis certain qu’il y en a qui le font encore… Je suis jaloux j’aurais aimé mais c’est pas resté longtemps dans mes valeurs… Voilà! Je suis rendu à la phase difficile, encore quelques mots pour chercher à vous plaire peut-être un peu trop… Je salut le beauf de Gatineau qui va bientôt travailler la céramique je suis certain que ça va être très beau. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard