samedi 19 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis quelques minutes ça m’a fait du bien. J’ai hâte d’être à Québec la semaine prochaine. Je trépigne me semble que j’ai plein de choses à dire… J’ai perdus ce que je voulais vous raconter. Je serai dans un hôtel à Sainte-Foy et le forum est au palais des congrès de Québec. J’espère que j’aurai pas trop de problèmes à me faire rembourser mes différentes dépenses sinon c’est pas si mal ça iras dans «produits et pertes ». On rediffuse le match seulement demain matin à neuf heures. Je cherche l’émotion comment vous toucher… Cette années je suis jaloux des trois couples d’amis qui sont allés dans de belles régions françaises… J’essaye d’écrire de façon cru sans être vulgaire, j’ai peut-être déjà une façon maladie mentale d’écrire… Je pense à cette fille qui écrivait marcher dans les ornières elle avait raison c’était sa routine son chemin tout tracé… Un parcours difficile, j’ai pas regardé le match par contre j’ai regardé deux excellentes émissions de Cap Sud-Ouest  qui nous montre la beauté de la France… J’ai hâte de faire quelques photos à Québec… Je sais pas pourquoi j’ai souvenir d’avoir refait le solage en pierre de la vieille maison d’un copain ça fait plus de quarante ans… Mais oui! Je suis vieux! Les enfants poussent vont à l’école moi j’arrive pas à la simplicité des émotions schizophréniques… Est-ce nécessaire de le noter on parle pas ici de dédoublement de la personnalité mais pour écrire simplement un chambardement douloureux et émotif… Le sommeil gagne maintenant sur moi, les voisins me demandent souvent si je pars en voyage, je pense à mes bagages dans l’autobus la semaine prochaine… J’espère que tout iras bien, j’en amène pas beaucoup. Hier j’ai parlé avec un lecteur fidèle chauffeur d’autobus de la couronne nord. J’écris moins souvent en espérant être plus inspirée. Je vais vous le dire j’ai commandé une paire de bottes sur un site mais je crois que je me suis fait avoir, une fraude… J’attends j’ai écrit au fournisseur qui m’a répondus d’être patient me semble que si c’était une fraude il répondrais pas… De toute façon ce sont des choses qui arrivent dans l’univers commercial des réseaux sociaux. Quelqu’un cuisine chez les voisins, ça sent la nourriture, ce soir je me trouve très froid comme « littérature »… Il est que vingt-deux heure trente-neuf les couches tard, les fêtards nocturnes commencent leurs nuits. J’aimerais ça être un artiste un peu plus reconnus, c’est probablement pas très valable artistiquement ce que j’écris. J’essaye quand même… Le médecin m’a dit que ma douleur dans le dos c’est une côte, c’est pas grave… Je cherche une autre façon de vous rédiger l’épilogue, juste écrire une conclusion émouvante, j’y arriverai pas… Les mots ne se poussent pas avant d’apparaitre dans l’écran, la blessure épistolière résiste, je pense que j’ai pas assez d’abnégation… Malgré tout je pense à vous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 18 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de vendredi à samedi, il se passe des choses mais je veux pas trop vous en parler de peur que ça floppe. La semaine prochaine je commence ma formation de formateurs du centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement. J’ai hâte ça va être intéressant, y’a une partie qui va avoir lieu à l’Université de Montréal et l’autre à l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je croyais pas que mon malheur ferait un jour mon bonheur… Je vais aussi me rendre au Forum santé mentale à Québec, avec toute ces activités je me rétablis, c’est bien. J’ai plus de livre à lire, je crois que je vais me rendre à la librairie pour en acheter un… J’ai enlevé le climatiseur de la fenêtre, je crois qu’on est repartie pour les saisons froides… J’écoute mon discours intérieur comme toujours, hier je suis allé chez le médecin j’ai rien pour s’inquiéter, je vais parler de mes idées mortifères avec une travailleuse sociale, quand je suis occupé à autre chose qu’à regarder la télévision seul ça disparait… Québec ça risque d’être bien, je suis pas allé souvent, me souviens de m’être assis à une terrasse pour prendre un verre et d’avoir admiré une jolie femme à la robe diaphane on voyait à travers… Je pense au bénévolat, je sais que c’est important, pourtant un dédommagement est toujours apprécié on se sent plus citoyen et on se rétablis… Je crois que c’est un sujet tabou dont personne ne parle et qui contribue à la stigmatisation… Avec toutes ces activités qui s’en viennent j’espère que j’aurai pas de conflit d’horaire… Je vous écris encore de la nuit, j’ai dormis un peu… Y’a pas de douleur nocturne, le temps passe vite c’est épeurant… Comme toujours le samedi matin je vais lire les chroniques voyage dans LaPresse+. C’est pas facile de faire abstraction de certaines choses et d’en écrire d’autre, une amie parlait de ma poésie en disant qu’elle était brute, c’est possible… Mais y’a des qualificatifs qu’on utilise comme ça sans trop savoir… Le sommeil me rattrape, je pense à un article de l’écrivain Michel Tremblay que je vais lire… Je crois que je vais vous illustrer ça avec la grande roue du vieux Montréal qui pour moi est comme un écho à celle de Londres. Les brosses motorisées profitent de la nuit pour nettoyer les rues de Montréal, ça fait beaucoup de bruit… Je sais pas quoi vous écrire j’écoute et c’est le silence intérieur mon senti est en paix… Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce s’en va bientôt en République Dominicaine, on lui souhaite un beau et bon voyage au chaud… Quelques mots encore pour terminer, j’ai réussis à rester réveillé… Une fin de semaine électorale mon choix est fait j’ai voté par anticipation… Voilà je termine c’est toujours la phase la plus difficile, je vous remercie tous d’avoir pris le temps de me lire, j’espère que ça vous a plût… À la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


jeudi 17 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite à vous écrire c’est présentement la soirée de jeudi  à vendredi. Cet après-midi on s’est bien préparé pour la présentation de Reprendre Pouvoir au colloque de l’Association québécoise de réhabilitation psycho sociale… Le vent semble tombé, la pluie a cessé, hier je lisais que aujourd’hui  la poésie ça pouvait être n’importe quoi, je suis pas d’accord faut que ce soit touchant. J’ai pas envie de vous donner un cours mais il faut écrire avec une sensibilité… Parfois ça prend un effort de compréhension, y’a un peu d’expressionnisme et d’impressionnisme et même du surréalisme je vais essayer de vous en écrire un

 Mal amanché

Caillé

Suivre les malheurs

D’un fromage

Niaiseries

D’un intérieur fermenté

Mousseux

Le mal le malaise

La douleur d’un malheureux

La chaleur d’un peureux

À trop vouloir

La poésie on écris rien

Il y eut de beau vers de guerre

Guère attendu par la mer

Je dis dans une expression finale

Mort à moi

Maure soldat



Voilà! Je sais pas si c’est réussis j’aurai essayé, ces mots-là viennent de mon senti y’a toujours un travail sur l’expression quand j’écris comme ça je commets un sacrilège, je manque de respect au grand poète… Disons que j’ai la révolte un peu plate, iconoclaste de salon. Je me demande toujours pourquoi nos grands poètes finissent toujours leurs jours si tôt défenestré… Si ce n’était que d’écrire ce serait déjà beau mais ça prend la grande œuvre avec orgueil… J’essaye d’être original sans prendre le vocabulaire de l’autre… Je pense au pastiche j’y suis pas du tout… Ce matin je rencontre le médecin pour essayer de prendre les moyens de faire disparaitre ces pensées négatives ces pensées de mort, pourtant je vous avoue que c’est ça mon moteur d’écriture… L’automne à part les couleurs des arbres y’a plus rien de lumineux… C’est toujours mon senti tracé à gros traits… J’écris puisque dire ne suffit plus… Je veux pas entrer dans le monde des tatoués intégrals, ils font partie de mes psychoses. Ces toujours mon senti, je peux pas vraiment dire que c’est de l’autofiction ça vient de ma tête de mon ciboulot et c’est vrai en tout cas je l’espère… L’authenticité c’est un défi à relever, être vrai, la véracité dans la « littérature »… Ce soir je me suis couché tôt, j’arrive à vous écrire, hier j’ai un peu discuté de ma virée aux pommes à Frelishburg. J’y étais pas resté longtemps, je vous ai déjà raconté, c’est une histoire qui me reviens à chaque automne… Quelques mots encore, j’en suis presque à l’épilogue à la conclusion, la nuit on entends toujours la musique qui sort des automobiles, je pense aux Beatles on était trop pauvre pour écouter les Rolling Stones peut-être moins en révolte avec nos parents… Je sais pas pourquoi je termine et j’ai de la peine, j’aurai écris encore une fois, vous étiez où moi j’étais là, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 16 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est le début de la nuit je vous écris, les envois que certaines d’entre vous m’ont fait m’ont beaucoup touché, des lectrices attentives… J’y vais encore avec mon senti… J’ai hâte de me rendre au Forum santé mentale à Québec, cette nuit la schizophrénie me laisse tranquille faut dire que l’environnement est propice à la tranquillité pas de musique à haut volume ni de bruit nocturne moi aussi j’essaye de pas déranger. Je réussis à m’apaiser, j’ai presque perdus les souvenirs des psychoses la tension que je vivais cet enfer psychotique, mon corps surmenés qui me parlait… Mon insomnie n’étais pas la même une faite d’angoisse d’anxiété de voix et d’agitation et l’autre aujourd’hui que j’accueille avec sérénité et paix et où j’arrive à vous écrire calmement… Une chose me torture je me dis souvent que je suis peut-être pas un vrai schizophrène pourtant je réussis pas à me défaire de ce désir de mourir qui est, je le sais, partie constituante de cette maladie… Je me suis placé en situation d’attente, on devrais me livrer les bottes que j’ai commandées…  Bientôt dans une minute je vais vous écrire de minuit, je pense au Around midnight de Miles Davis https://www.youtube.com/watch?v=GIgLt7LAZF0  Je sais qu’il est pas le seul à l’avoir joué juste à penser au film ça accompagne bien ma nuit… Ça fait une musique qui parle je suis fertile autour de minuit, cette ambiance cool du jazz qui rompt avec le be bop et qui marque bien la nuit, la solitude à regarder par la fenêtre les voiture passées sous la pluie de l’automne… Je pense à certains musiciens qui rêvaient plus de voiture de luxe que de développer leurs art, ils avaient pas le génie ni le talent pour marquer le jazz de leurs signatures y’avait qu’un Miles Davis… J’aimerais que vous lisiez ce texte en écoutant cette musique je sais pas si ça le fait… La musique de la nuit m’accompagne, y’a rien de plus jazz que la solitude nocturne, la marche sur une rue déserte en regardant les fenêtres des logements s’allumer et s’éteindre croiser parfois l’éclairage au néon d’un bouchon, la porte s’ouvre et on entends les clients à l’intérieur on passe son chemin sans oser entrer… Essayer de fredonner un air pour se rassurer et marcher dans la nuit parce qu’il y a rien… Un klaxon, un éclat de rire gras, les filles qui travaillent, on passe vite dans le quartier chaud… Bleu, c’est bleu jazz contemporain, on relève son col il pleut fort et on passe son chemin y’a plus d’autobus on regarde passé les taxis on a pas les moyens on est pas pressé de rentrer dans ce désespérant chez soi… Il est vraiment tard on se cherche un « blind pig » pour finir la nuit, on va suivre les prochains qui vont sortir d’un bar qui ferme. On entre on s’assois ça sent la sueur et l’alcool… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 15 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si  c’est possible de passer de la psychose à  la névrose. L’ami  me parlait du surmoi  me semble que ça m’en fait lourd à trainer, mais c’est bien cette intériorisation de l’autorité qui je crois me mène à cette névrose paranoïaque… C’est bien de le savoir ,mais qu’est-ce que je fais avec… Je prie mais il me semble que c’est pas suffisant on est sortie de la glorieuse époque de l’analyse transactionnelle et pour la psychanalyse on vie pas dans un pays qui y crois… Je suis toujours étonné de voir la proximité de la Maison Saint-Jacques avec les débits  de boisson, plusieurs à la sortie s’en vont à la bière… Cette nuit comme souvent je vous fait le portrait de mon senti de mon monde intérieur… Je pense à ceux qui vont en thérapie et en sorte avec l’apparence du rétablissement, bien rasé bien peigné, de beaux habits mais c’est que la façade avant la prochaine psychose la prochaine rechute… De toute façon pour moi l’analyse et la psychanalyse c’est nébuleux, je préfère écrire je me soigne et je dépense pas une fortune, les analysés ont souvent un rapport ambivalent avec l’argent, l’idée d’être absent à mon analyse et de devoir quand même payer me rebute faut quand même dire que les soins psychologiques sont souvent payé par les assurances quand même les patients sont assidus ne serait-ce que pour pleurer et tout de suite après recommencé leur maneige… J’illustre ça avec une photo de la matriarche, de mon lecteur de Deux-Montagnes et de moi  même à L’Oratoire Saint-Joseph… Souvent quand un alcoolique deviens abstinent on crie au miracle, je sais pas si parmis les béquilles et prothèses des miraculés on a laissé une place pour les mercis des abstinents… Hier j’ai raconté à l’intervenante comment j’aimais marcher dans les sentiers en forêt… Je vous ai pas raconté que je me suis acheté des bottes de marche un modèle semblable à celui que j’ai déjà eu confortable et solide… J’ai hâte de les avoir. Encore aujourd’hui je suis sobre et c’est tant mieux, ça fait moins mal que se saouler soir après soir… Parfois je pense à la promiscuité malsaine dans cette minuscule chambre que je louais, c’était difficile et violent… Plusieurs croyait que j’allais y rester, le souvenir est toujours vivace c’est ce qui me garde abstinent. Souvenir de la regretté Myra Cree et de son embarquement, de son embarquement pour si tard aussi des émissions radio extraordinaire. Écrire c’est le seul bricolage que je peux faire sans déranger personne, il est pas question de coup de marteau juste de taper sur le clavier, tout à coup un gentil parfum ça fait du bien… Quelques mots encore abandonnez moi pas là, laissez-moi pas avec ça c’est plus fort que moi. Je me laisse aller dans les « bonnes » pulsions. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 14 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis de retour ça me manquait trop. Y’a toujours cette insomnie, c’est toujours mon senti vue du même angle. J’ai commencé un cahier en parallèle, une brève pause, vous semblez pas vraiment tenir à ce que j’écrive sur mon blog… Je sais pas trop quoi faire ni comment. Je perds la main  c’est difficile de recommencer. J’ai eu le temps de lire un recueil de bandes dessinées du Capitaine América, de magnifiques dessins... Je vais vous raconter mon rapport avec la police qui je crois me harcèle, je pense qu’ils aiment pas que je tienne un blog, hier ça faisait quelques jours que j’avais pas vu de voiture de patrouille en rentrant chez moi j’ai aperçu un policier qui portais des pantalons brun pas réglementaire… Les mêmes que ceux portez par les employés d’entretien ménager. Il rendait peut-être visite à un voisin en crise… Parfois je crois que c’est eux qui rentrent chez moi déplacé de petites choses pourtant les voisins m’avertiraient… Mon senti change pas je veux toujours arrêter de souffrir… Je sais vraiment pas quelle attitude avoir… Parfois j’ai juste envie de mourir… Pourtant j’essaye de me rétablir je voyage un peu pour aller mieux pas pour faire ma vedette… Ouais! Ça tout l’air que c’est la fin du monde, je sais vraiment pas quoi faire je recycle  je prends le transport en commun, je sais c’est pas assez,  il me reste plus longtemps à vivre… Viens de regarder une jolie vidéo de guitar hero avec Robin Trower et son Bridge of Sigh. Je me rappelle le trente trois tours était sortis en même temps que celui de Beau Dommage, tout nouveau aussi, j’avais prêté les deux disques à un ami pas trop rocker plutôt pédophile qui préférait Beau Dommage, il m’a rendu les disques et je l’ai plus jamais revu et c’est tant mieux… Souvenir de cette adolescence où je montais dans la voiture de n’importe qui… Je pense qu’après mon expulsion du juvénat mes parents ont laissé tomber pour ce qui est de mon éducation… J’ai soixante-trois ans je sais pas pourquoi je pense encore à ça… Je devrais aller vivre dans un village français et oublier tout ça, écrire autre chose et oublier mes malheurs… Je suis pas nostalgique c’est que je savais pas j’ai appris, je suis un peu vieux pour recommencer ma vie, je voudrais juste la continuer ailleurs et d’une autre façon… Vous savez je crois qu’il y a quelque chose de puéril dans la maladie mentale, on reste longtemps des enfants… Je cherche comment dire ma pension de l’état… J’ai peur ça passe si vite, les dernières années je les ai pas vues… Voilà! Encore une fois je suis de retour, j’espère que vous trouvez  agréable mon écriture. C’est le plus difficile qui se présente comment terminer? Dehors les camions passent on dirais qu’ils font du bruit par exprès enfin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 9 octobre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me questionne sur la durée et la pertinence de mon blog. Dernièrement c’était comme un baroud d’honneur, je pense à cesser de vous écrire… Je suis épuisé, un peu à cause de toute la répétition que je vous fait… Une pause seras pas de trop je peux peut-être réussir à me renouveler… J’ai de la peine à vous dire que j’arrête mais j’ai l’esprit en morceau… Je perds confiance et bientôt je commence une formation au centre d’apprentissage santé et rétablissement… Je dois me prendre en douceur ce seras pas d’avance si je suis hospitalisé… Ce matin j’étais au bord des larmes, je suis perdus… Quand bien même je vous raconterais tout à quoi bon? Parfois je crois que c’est le retour de la maladie, j’ai pas été prudent… Je vous abandonne pas je prends juste une pause… J’ai pas à écrire sur le rétablissement de l’autre je dois réfléchir sur le mien… Parfois dans la maladie, la paranoïa j’ai l’impression qu’on se sert de moi pour me brûler… C’est que ça de la maladie y’a personne qui viens me solliciter chez moi… Je suis ému parfois je trouve que la vie est dure… Je vous remercie encore de prendre le temps de me lire, j’abandonne là! Il vas peut-être y avoir une prochaine je sais pas. Merci!

Bernard