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Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas si c’est possible
de passer de la psychose à la névrose. L’ami me parlait du surmoi me semble que ça m’en fait lourd
à trainer, mais c’est bien cette intériorisation de l’autorité qui je
crois me mène à cette névrose paranoïaque… C’est bien de le savoir ,mais qu’est-ce
que je fais avec… Je prie mais il me semble que c’est pas suffisant on est
sortie de la glorieuse époque de l’analyse transactionnelle et pour la
psychanalyse on vie pas dans un pays qui y crois… Je suis toujours étonné de
voir la proximité de la Maison Saint-Jacques avec les débits de boisson,
plusieurs à la sortie s’en vont à la bière… Cette nuit comme souvent je vous
fait le portrait de mon senti de mon monde intérieur… Je pense à ceux qui vont
en thérapie et en sorte avec l’apparence du rétablissement, bien rasé bien
peigné, de beaux habits mais c’est que la façade avant la prochaine psychose la
prochaine rechute… De toute façon pour moi l’analyse et la psychanalyse c’est
nébuleux, je préfère écrire je me soigne et je dépense pas une fortune, les
analysés ont souvent un rapport ambivalent avec l’argent, l’idée d’être absent
à mon analyse et de devoir quand même payer me rebute faut quand même dire que
les soins psychologiques sont souvent payé par les assurances quand même les
patients sont assidus ne serait-ce que pour pleurer et tout de suite après
recommencé leur maneige… J’illustre ça avec une photo de la matriarche, de mon
lecteur de Deux-Montagnes et de moi même
à L’Oratoire Saint-Joseph… Souvent quand un alcoolique deviens abstinent on
crie au miracle, je sais pas si parmis les béquilles et prothèses des miraculés
on a laissé une place pour les mercis des abstinents… Hier j’ai raconté à l’intervenante
comment j’aimais marcher dans les sentiers en forêt… Je vous ai pas raconté que
je me suis acheté des bottes de marche un modèle semblable à celui que j’ai
déjà eu confortable et solide… J’ai hâte de les avoir. Encore aujourd’hui je
suis sobre et c’est tant mieux, ça fait moins mal que se saouler soir après
soir… Parfois je pense à la promiscuité malsaine dans cette minuscule chambre
que je louais, c’était difficile et violent… Plusieurs croyait que j’allais y
rester, le souvenir est toujours vivace c’est ce qui me garde abstinent.
Souvenir de la regretté Myra Cree et de son embarquement, de son embarquement
pour si tard aussi des émissions radio extraordinaire. Écrire c’est le seul
bricolage que je peux faire sans déranger personne, il est pas question de coup
de marteau juste de taper sur le clavier, tout à coup un gentil parfum ça fait
du bien… Quelques mots encore abandonnez moi pas là, laissez-moi pas avec ça c’est
plus fort que moi. Je me laisse aller dans les « bonnes » pulsions.
Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est c’est
terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je suis de retour ça me manquait trop. Y’a toujours cette insomnie, c’est
toujours mon senti vue du même angle. J’ai commencé un cahier en parallèle, une
brève pause, vous semblez pas vraiment tenir à ce que j’écrive sur mon blog… Je
sais pas trop quoi faire ni comment. Je perds la main c’est difficile de recommencer. J’ai eu le
temps de lire un recueil de bandes dessinées du Capitaine América, de
magnifiques dessins... Je vais vous raconter mon rapport avec la police qui je
crois me harcèle, je pense qu’ils aiment pas que je tienne un blog, hier ça
faisait quelques jours que j’avais pas vu de voiture de patrouille en rentrant
chez moi j’ai aperçu un policier qui portais des pantalons brun pas
réglementaire… Les mêmes que ceux portez par les employés d’entretien ménager.
Il rendait peut-être visite à un voisin en crise… Parfois je crois que c’est
eux qui rentrent chez moi déplacé de petites choses pourtant les voisins m’avertiraient…
Mon senti change pas je veux toujours arrêter de souffrir… Je sais vraiment pas
quelle attitude avoir… Parfois j’ai juste envie de mourir… Pourtant j’essaye de
me rétablir je voyage un peu pour aller mieux pas pour faire ma vedette… Ouais!
Ça tout l’air que c’est la fin du monde, je sais vraiment pas quoi faire je
recycle je prends le transport en commun,
je sais c’est pas assez, il me reste
plus longtemps à vivre… Viens de regarder une jolie vidéo de guitar hero avec
Robin Trower et son Bridge of Sigh. Je me rappelle le trente trois tours était
sortis en même temps que celui de Beau Dommage, tout nouveau aussi, j’avais
prêté les deux disques à un ami pas trop rocker plutôt pédophile qui préférait
Beau Dommage, il m’a rendu les disques et je l’ai plus jamais revu et c’est tant
mieux… Souvenir de cette adolescence où je montais dans la voiture de n’importe
qui… Je pense qu’après mon expulsion du juvénat mes parents ont laissé tomber
pour ce qui est de mon éducation… J’ai soixante-trois ans je sais pas pourquoi
je pense encore à ça… Je devrais aller vivre dans un village français et
oublier tout ça, écrire autre chose et oublier mes malheurs… Je suis pas
nostalgique c’est que je savais pas j’ai appris, je suis un peu vieux pour
recommencer ma vie, je voudrais juste la continuer ailleurs et d’une autre
façon… Vous savez je crois qu’il y a quelque chose de puéril dans la maladie
mentale, on reste longtemps des enfants… Je cherche comment dire ma pension de
l’état… J’ai peur ça passe si vite, les dernières années je les ai pas vues…
Voilà! Encore une fois je suis de retour, j’espère que vous trouvez agréable mon écriture. C’est le plus difficile
qui se présente comment terminer? Dehors les camions passent on dirais qu’ils
font du bruit par exprès enfin comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Bonjour!
Bonsoir! Je me questionne sur la durée et la pertinence de mon blog.
Dernièrement c’était comme un baroud d’honneur, je pense à cesser de vous
écrire… Je suis épuisé, un peu à cause de toute la répétition que je vous fait…
Une pause seras pas de trop je peux peut-être réussir à me renouveler… J’ai de
la peine à vous dire que j’arrête mais j’ai l’esprit en morceau… Je perds
confiance et bientôt je commence une formation au centre d’apprentissage santé
et rétablissement… Je dois me prendre en douceur ce seras pas d’avance si je
suis hospitalisé… Ce matin j’étais au bord des larmes, je suis perdus… Quand
bien même je vous raconterais tout à quoi bon? Parfois je crois que c’est le
retour de la maladie, j’ai pas été prudent… Je vous abandonne pas je prends
juste une pause… J’ai pas à écrire sur le rétablissement de l’autre je dois réfléchir
sur le mien… Parfois dans la maladie, la paranoïa j’ai l’impression qu’on se
sert de moi pour me brûler… C’est que ça de la maladie y’a personne qui viens
me solliciter chez moi… Je suis ému parfois je trouve que la vie est dure… Je
vous remercie encore de prendre le temps de me lire, j’abandonne là! Il vas
peut-être y avoir une prochaine je sais pas. Merci!
Bernard

Bonsoir! Bonjour!
Pas d’illuminations cette nuit, ai démarré le climatiseur parfois je viens vite
à la conclusion que je suis pas Arthur Rimbaud. La poésie a besoin de la fougue
de la jeunesse et de se nourrir du malheur pourtant à l’époque de ma vive
schizophrénie j’avais pas de mots pour écrire la douleur faut dire que j’étais
occupé à vivre avec parfois le désir d’en finir… Je cherche le sens à donner à
tout ça, je veux pas vous endormir sous des textes moyens… Je cherche le
nouveau et le beau en sachant que tout à été écris mais pas par Bernard
Saulnier… Mon nom et celui du grand poète dans le même paragraphe faut le
faire, je suis pas plus Rimbaldien qu’il faut… Souvent et c’est grave on laisse
la poésie aux enfants mais l’invention d’un discours c’est tellement important…
Les poètes! « De pauvres fous! » Dans mes nuits de délire j’ai croisé
l’envoyé du démon avec sa redingote et ses gants blanc, j’ai eu peur je lui ai
pas parlé… Il était là je crois pour acheter une âme. Je suis certain que vous
la croyez pas cette histoire-là… Mais je l’ai vraiment vue il ressemblait à la
mort… Raffiné il était pas à l’image des anges de l’enfer. Je vous écris ça et
je sais pas pourquoi je pense à Robert Johnson et à Crossroad ce classique du
blues, de la musique américaine… Plus tard y’a aussi eu l’Hôtel California, à
San Francisco j’étais pas loin… Tranquillement je me prépare un petit voyage à
Québec pour la fin du mois, un forum santé mentale… Je sais pas si je vais
rencontrer des employés de l’institut… Cette nuit je prends tout mon temps, je
vous ai pas encore parlé de mon senti… Le band musical c’était les Eagles… Je
suis conscient de n’avoir vendu mon âme à personne, je suis maintenant vieux et
j’ai les douleurs qui vont avec… Je vais regarder un peu plus les détails du
Forum, y’a des voix dans la nuit, ce sont pas celle de la schizophrénie,
parfois je pense au psychiatre qui me traitais, il est à la retraite je crois
qu’il est malade. Tout à coup cette nuit y’a un parfum de soupe… Que j’aimerais
ça! Que j’aimerais dont ça être un vrai artiste… Bon je vais faire comme si et
explorer mon senti artistique… Certains explorent leurs racines autochtones moi
c’est plutôt mon vécu schizophrénique, mon senti d’hypersensibilité qui vaux
bien un statut d’amérindien… Je me recouche pas tout de suite, je termine avant…
Tranquillement je me berce sur la chaise devant l’écran, y’a toute cette vie
qui grouille la nuit, passé minuit plusieurs finissent de travailler… Je
voulais vous parler de mon senti avant de terminer, cette nuit je trouve pas c’est
sans douleur, j’écoute dehors quelqu’un tousse son angoisse… Voilà! C’est la
chute, déjà, j’essaye toujours… Comme toujours je vous remercie d’ avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit je suis encore au prise avec l’insomnie quoi que je me suis couché tôt… Hier j’ai
téléphoné à ma lectrice privilégiée parfois rien ne vaut une conversation de
vive voix… Il est presque minuit, dehors y’en a un qui tousse il étouffe… Fumer
c’est pas une bonne idée à moins que tu veuille te cracher les poumons… Voilà c’est
maintenant la nuit, je veux pas faire trop de bruit. Je sais pas si je vous ai
déjà raconté cette fois où j’ai failli mourir, je montais une piscine hors
terre j’avais les pieds dans l’eau très froide j’ai attrapé un coup de froid,
la même journée je suis monté en moto à Saint-Rock-de-Mékinac, j’ai eu encore
froid c’était l’automne. J’ai couché sur le plancher d’un chalet pas chauffé, j’ai
gelé… Que pensez-vous qu’il est arrivé j’ai
attrapé une pneumonie carabinée j’ai faillis en mourir, heureusement je suis
allé voir le médecin, il m’a soigné… Le gars il voulait vraiment me tuer…. C’est
vieux tout ça des souvenirs de plus de quarante ans… Je pense au regretté
patriarche qui dans mon enfance nous racontait ses rêves avec des personnages
plus grands que nature, c’était toujours l’époque où il travaillait dans le
bois, dans les chantiers… Parfois le patriarche et la matriarche échangeaient
acrimonieusement sur des cousins qu’ils avaient connus dans leurs jeunesses, c’était
une sorte d’empoignade du langage comme si ils avaient besoin de ça pour vivre
c’était mon enfance je comprenais pas toute les émotions qu’il y avait
là-dedans… Je mange des clémentines, elles sont juteuses à souhait, cette nuit
j’en fait un peu trop avec cette écriture je devrais garder ça simple et
revenir à mon senti, je suis pas orfèvre je grave pas le cuivre, c’est juste
des mots sur un écran… Mon senti je
crois qu’il est là pour montrer l’exemple raconter le rétablissement sa
possibilité… Je veux pas radoter… Je sais pas pourquoi la nuit on entend
discuter les gens sur la rue et pas le jour, une autre musique me trotte dans
la tête je sais pas ce que c’est… Mardi déjà, dans mes insomnies c’est comme si
je ne vivais que de l’angoisse… Bientôt moi aussi je ne serai plus qu’un
souvenir les petits enfants seront devenus grands, j’espère qu’ils se
rappelleront du bonhomme qui aimait écrire. Me suis recouché ai rêvé a ce couple d’amis qui collectionnait
les voitures, ils en avaient une dans le rêve, une grosse voiture rouge
décapotable qu’ils m’avaient demandé de surveiller… J’ai encore sommeil, la nuit
est avancée, je suis toujours content de voir que vous prenez la peine de
commenter. Ai parlé des pommes que j’aime pas avec la matriarche elle m’a
conseillé d’en faire de la compote c’est pas une mauvaise idée. Ces jours d’automne pluvieux que je déteste
et où j’ai passé quelques malheureux jours à cueillir des pommes. Voilà je suis
presque à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour! Bonsoir! Je sais que je peux pas vous
demander de tout lire, je viens de regarder une vidéo sur le rétablissement, si
j’écoute ce qu’ils disent je suis pas rétablis, j’ai pas de travail officiel…
Moi je vois pas ça comme ça, je suis impliqué dans mon milieu et j’arrive à me
rétablir. J’essaye de vous dire que je tiens loin l’épée de Damoclès qu’on
tiens au-dessus de la tête du travailleur. J’ai probablement tort je devrais m’intégrer,
je déteste ce mot, au premier travail qu’on m’offre… Je suis trop asocial, j’aime
pas le chantage des patrons… Au fond ils ont raison, je dois gagner mon pain à
la sueur de mon front, je m’autostigmatiserai pas, pour aujourd’hui j’écris c’est
ce que je peux faire de mieux… Je me suis inscrit à un forum santé mentale à la
fin du mois à Québec. Lundi démarrage de la semaine… je vieillis sans savoir si
je mûris… Me suis préparé un café… Je suis allé à ma réunion ce matin, on
prépare la présentation pour le colloque, je crois que ça va être bien… Je suis
chez-moi, ce matin on parlais de dévoilement, j’ai qu’une petite crainte à vous
dire que je souffre de schizophrénie paranoïde avec co-morbidité… Je sais pas
pourquoi je vous mentionne ça et j’ai un parfum d’Europe… C’est de la folie, je
peux pas faire mieux. Je vous raconte, je dis merci aux gens qui me disent qu’ils
aiment mon écriture… J’ai téléphoné à un ami qui a dispersé les doutes que j’avais
sur la nouvelle direction et le dédommagement… Je trouve pas quoi vous raconter je reviens à
mon senti, je m’en fait un peu pour l’ami agent de programmation… J’hésite à
tout vous écrire, y’a toujours de la circulation sur la passerelle… Non! Non!
Je me dénigrerai pas, je vaux autant qu’un autre, je pense à ceux qui ne savent
pas lire ni écrire, à quoi ça m’a avancé de lire tous ces bouquins… Je sais pas
pourquoi tout-à-coup j’ai chaud, les mouettes sont là avant de partir pour l’hiver
je crois… Trop de mots! Faut savoir rester dans le silence, heureusement je ne
vous lis pas mon senti à haute-voix, un galimatias? Je pense à l’hôtel à la fin
du mois à Québec, si y’a une chose dont je suis certain c’est que je suis pas
indispensable. Je regarde différent colloque sur le rétablissement dont un à
Tours j’aimerais être là mais ce seras pas possible, la belle époque des
voyages et du rétablissement citoyen est terminée, faut travailler à son
rétablissement chez soi… Je sais je vous écris trop mais parfois c’est comme un
gosseux et son brin de scie…Les mots tombent même si la forme est pas définie.
Comme disait l’autre y’a toujours bein des limites pour tout de suite c’est
celle-là. Je vous aurai raconté encore une fois. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour la chute l’épilogue…
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit j’ai beaucoup rêvé mais je me souviens plus à qui ou à quoi…
Nuit de dimanche à lundi, ce matin je me rends à l’institut pour préparer un
atelier, je crois vous l’avoir déjà écrit… Mais avant je vais à la chasse
intérieure pour trouver mon senti, c’est difficile l’expression quand y’a pas
de douleur c’est comme si on était devant rien, ce week-end c’était sport
télévisé, football et hockey ça laisse pas beaucoup de place à la sensibilité,
je crois que la voisine est malade syndrome d’immuno déficience acquise, c’est
juste une hypothèse, je sais pas pourquoi elle reçoit tant de monde chez elle…
Souvenir de ma jeunesse solitaire où j’avais personne sur qui jeter mon « amour »…
J’étais brisé avant de commencer, cassé… Le chanteur disait qu’il fallait que
le corps exhulte, c’était ça très charnel avec quand même personne à aimer et
de la difficulté à me lever pour faire le café, ça fait longtemps tout ça plus
de trente ans… Je reste seul je veux pas retourner là… La douleur et la
souffrance de l’affect aujourd’hui je peux comprendre pourquoi on ne m’aimait
pas dérangé sans chez moi… Je crois que j’étais un itinérant je couchais un peu
n’importe où… C’est l’histoire de mon senti, maintenant je ne vie plus comme ça
avec un affect suicidaire, de quoi appeler la police… C’est fatigant être
troublé comme ça surtout qu’on ne se vois pas… C’est un peu pour ça que j’explore
mon senti mon monde intérieur parce que je ne veux pas reproduire ces
comportements… Je préfère abandonner qu’être abandonné… Beaucoup d’écrivains
vont vous décrire la flamme la passion
mais pour moi c’était de la folie, quatre ans à partager le lit de quelqu’un
que j’aime pas, de la folie, comme bien des choses dans ma vie… Maintenant j’arrive
à vivre seul c’est beaucoup mieux pour moi… Je regrette, je regrette tout bas…
Je crois avoir vécu l’envers de ce qu’a vécu la patriarche, lui une vie
tranquille moi une vie agitée ça pouvait pas faire autrement, c’était y’a
longtemps… Il ne me reste que quelques années autant bien les vivres loin des
miroirs du bar… Vous pouvez le dire j’étais habité par la bêtise, j’ai quand
même vécu au milieu des rats et des coquerelles c’était difficile… Je ne bouge
pas, je ne bouge plus… Mais non je suis pas guéris… Je suis juste bien traité…
C’est une nuit tranquille où je vous aurai raconté l’essentiel de mes états d’âme,
je sais pas pourquoi je pense à la méthadone j’en ai pas besoin, je ne consomme
plus… J’ai ramassé les choses que j’apporte à la réunion ce matin, les sirènes
hurlent souvent dans le goulag occidental… Quand je vous écris la nuit le temps
passe trop vite… J’en suis déjà rendus à la chute, quelques mots encore c’est
pas l’apocalypse. Comme toujours avec beaucoup de gratitude je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!
Bernard