Bonsoir! Bonjour!
Pas d’illuminations cette nuit, ai démarré le climatiseur parfois je viens vite
à la conclusion que je suis pas Arthur Rimbaud. La poésie a besoin de la fougue
de la jeunesse et de se nourrir du malheur pourtant à l’époque de ma vive
schizophrénie j’avais pas de mots pour écrire la douleur faut dire que j’étais
occupé à vivre avec parfois le désir d’en finir… Je cherche le sens à donner à
tout ça, je veux pas vous endormir sous des textes moyens… Je cherche le
nouveau et le beau en sachant que tout à été écris mais pas par Bernard
Saulnier… Mon nom et celui du grand poète dans le même paragraphe faut le
faire, je suis pas plus Rimbaldien qu’il faut… Souvent et c’est grave on laisse
la poésie aux enfants mais l’invention d’un discours c’est tellement important…
Les poètes! « De pauvres fous! » Dans mes nuits de délire j’ai croisé
l’envoyé du démon avec sa redingote et ses gants blanc, j’ai eu peur je lui ai
pas parlé… Il était là je crois pour acheter une âme. Je suis certain que vous
la croyez pas cette histoire-là… Mais je l’ai vraiment vue il ressemblait à la
mort… Raffiné il était pas à l’image des anges de l’enfer. Je vous écris ça et
je sais pas pourquoi je pense à Robert Johnson et à Crossroad ce classique du
blues, de la musique américaine… Plus tard y’a aussi eu l’Hôtel California, à
San Francisco j’étais pas loin… Tranquillement je me prépare un petit voyage à
Québec pour la fin du mois, un forum santé mentale… Je sais pas si je vais
rencontrer des employés de l’institut… Cette nuit je prends tout mon temps, je
vous ai pas encore parlé de mon senti… Le band musical c’était les Eagles… Je
suis conscient de n’avoir vendu mon âme à personne, je suis maintenant vieux et
j’ai les douleurs qui vont avec… Je vais regarder un peu plus les détails du
Forum, y’a des voix dans la nuit, ce sont pas celle de la schizophrénie,
parfois je pense au psychiatre qui me traitais, il est à la retraite je crois
qu’il est malade. Tout à coup cette nuit y’a un parfum de soupe… Que j’aimerais
ça! Que j’aimerais dont ça être un vrai artiste… Bon je vais faire comme si et
explorer mon senti artistique… Certains explorent leurs racines autochtones moi
c’est plutôt mon vécu schizophrénique, mon senti d’hypersensibilité qui vaux
bien un statut d’amérindien… Je me recouche pas tout de suite, je termine avant…
Tranquillement je me berce sur la chaise devant l’écran, y’a toute cette vie
qui grouille la nuit, passé minuit plusieurs finissent de travailler… Je
voulais vous parler de mon senti avant de terminer, cette nuit je trouve pas c’est
sans douleur, j’écoute dehors quelqu’un tousse son angoisse… Voilà! C’est la
chute, déjà, j’essaye toujours… Comme toujours je vous remercie d’ avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit je suis encore au prise avec l’insomniequoi que je me suis couché tôt… Hier j’ai
téléphoné à ma lectrice privilégiée parfois rien ne vaut une conversation de
vive voix… Il est presque minuit, dehors y’en a un qui tousse il étouffe… Fumer
c’est pas une bonne idée à moins que tu veuille te cracher les poumons… Voilà c’est
maintenant la nuit, je veux pas faire trop de bruit. Je sais pas si je vous ai
déjà raconté cette fois où j’ai failli mourir, je montais une piscine hors
terre j’avais les pieds dans l’eau très froide j’ai attrapé un coup de froid,
la même journée je suis monté en moto à Saint-Rock-de-Mékinac, j’ai eu encore
froid c’était l’automne. J’ai couché sur le plancher d’un chalet pas chauffé, j’ai
gelé… Que pensez-vous qu’il est arrivé j’ai
attrapé une pneumonie carabinée j’ai faillis en mourir, heureusement je suis
allé voir le médecin, il m’a soigné… Le gars il voulait vraiment me tuer…. C’est
vieux tout ça des souvenirs de plus de quarante ans… Je pense au regretté
patriarche qui dans mon enfance nous racontait ses rêves avec des personnages
plus grands que nature, c’était toujours l’époque où il travaillait dans le
bois, dans les chantiers… Parfois le patriarche et la matriarche échangeaient
acrimonieusement sur des cousins qu’ils avaient connus dans leurs jeunesses, c’était
une sorte d’empoignade du langage comme si ils avaient besoin de ça pour vivre
c’était mon enfance je comprenais pas toute les émotions qu’il y avait
là-dedans… Je mange des clémentines, elles sont juteuses à souhait, cette nuit
j’en fait un peu trop avec cette écriture je devrais garder ça simple et
revenir à mon senti, je suis pas orfèvre je grave pas le cuivre, c’est juste
des mots sur un écran… Mon senti je
crois qu’il est là pour montrer l’exemple raconter le rétablissement sa
possibilité… Je veux pas radoter… Je sais pas pourquoi la nuit on entend
discuter les gens sur la rue et pas le jour, une autre musique me trotte dans
la tête je sais pas ce que c’est… Mardi déjà, dans mes insomnies c’est comme si
je ne vivais que de l’angoisse… Bientôt moi aussi je ne serai plus qu’un
souvenir les petits enfants seront devenus grands, j’espère qu’ils se
rappelleront du bonhomme qui aimait écrire. Me suis recouché airêvé a ce couple d’amis qui collectionnait
les voitures, ils en avaient une dans le rêve, une grosse voiture rouge
décapotable qu’ils m’avaient demandé de surveiller… J’ai encore sommeil, la nuit
est avancée, je suis toujours content de voir que vous prenez la peine de
commenter. Ai parlé des pommes que j’aime pas avec la matriarche elle m’a
conseillé d’en faire de la compote c’est pas une mauvaise idée.Ces jours d’automne pluvieux que je déteste
et où j’ai passé quelques malheureux jours à cueillir des pommes. Voilà je suis
presque à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour! Bonsoir! Je sais que je peux pas vous
demander de tout lire, je viens de regarder une vidéo sur le rétablissement, si
j’écoute ce qu’ils disent je suis pas rétablis, j’ai pas de travail officiel…
Moi je vois pas ça comme ça, je suis impliqué dans mon milieu et j’arrive à me
rétablir. J’essaye de vous dire que je tiens loin l’épée de Damoclès qu’on
tiens au-dessus de la tête du travailleur. J’ai probablement tort je devrais m’intégrer,
je déteste ce mot, au premier travail qu’on m’offre… Je suis trop asocial, j’aime
pas le chantage des patrons… Au fond ils ont raison, je dois gagner mon pain à
la sueur de mon front, je m’autostigmatiserai pas, pour aujourd’hui j’écris c’est
ce que je peux faire de mieux… Je me suis inscrit à un forum santé mentale à la
fin du mois à Québec. Lundi démarrage de la semaine… je vieillis sans savoir si
je mûris… Me suis préparé un café… Je suis allé à ma réunion ce matin, on
prépare la présentation pour le colloque, je crois que ça va être bien… Je suis
chez-moi, ce matin on parlais de dévoilement, j’ai qu’une petite crainte à vous
dire que je souffre de schizophrénie paranoïde avec co-morbidité… Je sais pas
pourquoi je vous mentionne ça et j’ai un parfum d’Europe… C’est de la folie, je
peux pas faire mieux. Je vous raconte, je dis merci aux gens qui me disent qu’ils
aiment mon écriture… J’ai téléphoné à un ami qui a dispersé les doutes que j’avais
sur la nouvelle direction et le dédommagement… Je trouve pas quoi vous raconter je reviens à
mon senti, je m’en fait un peu pour l’ami agent de programmation… J’hésite à
tout vous écrire, y’a toujours de la circulation sur la passerelle… Non! Non!
Je me dénigrerai pas, je vaux autant qu’un autre, je pense à ceux qui ne savent
pas lire ni écrire, à quoi ça m’a avancé de lire tous ces bouquins… Je sais pas
pourquoi tout-à-coup j’ai chaud, les mouettes sont là avant de partir pour l’hiver
je crois… Trop de mots! Faut savoir rester dans le silence, heureusement je ne
vous lis pas mon senti à haute-voix, un galimatias? Je pense à l’hôtel à la fin
du mois à Québec, si y’a une chose dont je suis certain c’est que je suis pas
indispensable. Je regarde différent colloque sur le rétablissement dont un à
Tours j’aimerais être là mais ce seras pas possible, la belle époque des
voyages et du rétablissement citoyen est terminée, faut travailler à son
rétablissement chez soi… Je sais je vous écris trop mais parfois c’est comme un
gosseux et son brin de scie…Les mots tombent même si la forme est pas définie.
Comme disait l’autre y’a toujours bein des limites pour tout de suite c’est
celle-là. Je vous aurai raconté encore une fois. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour la chute l’épilogue…
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Cette nuit j’ai beaucoup rêvé mais je me souviens plus à qui ou à quoi…
Nuit de dimanche à lundi, ce matin je me rends à l’institut pour préparer un
atelier, je crois vous l’avoir déjà écrit… Mais avant je vais à la chasse
intérieure pour trouver mon senti, c’est difficile l’expression quand y’a pas
de douleur c’est comme si on était devant rien, ce week-end c’était sport
télévisé, football et hockey ça laisse pas beaucoup de place à la sensibilité,
je crois que la voisine est malade syndrome d’immuno déficience acquise, c’est
juste une hypothèse, je sais pas pourquoi elle reçoit tant de monde chez elle…
Souvenir de ma jeunesse solitaire où j’avais personne sur qui jeter mon « amour »…
J’étais brisé avant de commencer, cassé… Le chanteur disait qu’il fallait que
le corps exhulte, c’était ça très charnel avec quand même personne à aimer et
de la difficulté à me lever pour faire le café, ça fait longtemps tout ça plus
de trente ans… Je reste seul je veux pas retourner là… La douleur et la
souffrance de l’affect aujourd’hui je peux comprendre pourquoi on ne m’aimait
pas dérangé sans chez moi… Je crois que j’étais un itinérant je couchais un peu
n’importe où… C’est l’histoire de mon senti, maintenant je ne vie plus comme ça
avec un affect suicidaire, de quoi appeler la police… C’est fatigant être
troublé comme ça surtout qu’on ne se vois pas… C’est un peu pour ça que j’explore
mon senti mon monde intérieur parce que je ne veux pas reproduire ces
comportements… Je préfère abandonner qu’être abandonné… Beaucoup d’écrivains
vont vous décrirela flamme la passion
mais pour moi c’était de la folie, quatre ans à partager le lit de quelqu’un
que j’aime pas, de la folie, comme bien des choses dans ma vie… Maintenant j’arrive
à vivre seul c’est beaucoup mieux pour moi… Je regrette, je regrette tout bas…
Je crois avoir vécu l’envers de ce qu’a vécu la patriarche, lui une vie
tranquille moi une vie agitée ça pouvait pas faire autrement, c’était y’a
longtemps… Il ne me reste que quelques années autant bien les vivres loin des
miroirs du bar… Vous pouvez le dire j’étais habité par la bêtise, j’ai quand
même vécu au milieu des rats et des coquerelles c’était difficile… Je ne bouge
pas, je ne bouge plus… Mais non je suis pas guéris… Je suis juste bien traité…
C’est une nuit tranquille où je vous aurai raconté l’essentiel de mes états d’âme,
je sais pas pourquoi je pense à la méthadone j’en ai pas besoin, je ne consomme
plus… J’ai ramassé les choses que j’apporte à la réunion ce matin, les sirènes
hurlent souvent dans le goulag occidental… Quand je vous écris la nuit le temps
passe trop vite… J’en suis déjà rendus à la chute, quelques mots encore c’est
pas l’apocalypse. Comme toujours avec beaucoup de gratitude je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!
Bonjour!
Bonsoir! Me suis lever trop tard pour me rendre à la présentation de mon ami
historien de l’art, je m’excuse. Je retombe en enfance je lis un recueil du
Capitaine América, j’aime bien les dessins… Les équipes locales ont toute deux
gagnées hier, n’empêche une fois que j’ai regardé les matchs je me sent mongol,
y’a rien de spirituel là-dedans… Je vais vous faire une confidence je regarde
ça et je veux mourir, c’est de la folie… C’est mon senti de ces moments… J’ai
fait une demande à Facebook pour rétablir la connection avec ma lectrice et mes
lecteurs. J’aimerais ça que ça fonctionne à nouveau. C’est de la technologie c’est
pas parfait… Mais c’est pas grave, côté senti j’ai des refoulements gastriques
ça fait pas de la grande littérature… Je continus quand même mes écritures…
Dimanche matin, plus personne ne vas à la messe, ils ont réparé l’église tout
près de chez moi… Y’a juste quand je vous écris tranquillement comme ça que j’arrive
à me sentir bien… Dans le Goulag occidental c’est tranquille, je me fait des
idées ce seras pas réparé, je vous écris ça en l’espérant… Je regarde le petit
gars tout à son karaté, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se
souviens des combats qu’on se faisait quand il arrivais de l’école dans le
sous-sol chez le patriarche? Dans ma
paranoïa je crois que Facebook exerce une espèce de contrôle sur ce que j’édite
c’est peut être aussi une question d’algorythme… C’est rien de très intime ce
matin, J’ai la larme à l’œil je trouve ça désolant que ça fonctionne pas mieux
que ça… J’ai une toune du groupe Queen qui me passe dans la tête… Je suis toujours étonné d’arriver à écrire
après une courte pause, Non! Non! Je me dénigrerai pas, y’a rien d’utile dans
cette façon-là… Y’a un parfum et une saveur de sucre d’orge… Cette nuit j’ai
regardé le match de hockey, je reviens où j’ai commencé… Demain matin j’ai une
réunion du groupe d’entraide on prépare un atelier qu’on donne au colloque de l’Association
québecoise de réadaptation psychosociale… Souvenir d’il y a longtemps le bôf et
ma sœur avaient voulu m’aider et m’avait donné différentes adresses d’organismes
mais j’avais tellement peur j’y suis jamais allé, mon parcours santé mentale n’en
a été que plus long… Voilà! D’autre
souvenirs douloureux, j’essais… Je me rétablis mais maintenant je suis vieux, j’ai
perdus toute ma jeunesse entre les bars, les bistros, les cafés et l’hôpital…
Je reviendrai pas sur mes thèmes de prédilection vous les connaissez... Y'a une
étoile pour deux amis dans Facebook… Il est midi, je sais pas ce que je vais
manger, je veux vous offrir mon senti. J’essais de terminer sur une bonne note,
quelques mots encore, je vais essayer de
vous revenir plus tard… Voilà! C’est la chute comme toujours, j’aurai mis des
mots sur ce que je vie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je dors pas, j’ai mis des sous-vêtement plus confortable.
Presque vingt-trois heure, je pense à ceux qui veillent tard… Je me diminuerai
pas avec ce que j’écris… Je crois que ma lectrice privilégié à réussis à
récupérer mes écrits, ce serais bien… Je me suis préparé un café. Je « pense »
à ce que je veux vous écrire dans la nuit de vendredi à samedi le night-life est
très vivant dans certains bars on trouve de tout… Je l’ai fait longtemps c’est
pas une vie… Les voyageurs de Gatineau sont de retour tout de suite dans un
autre projet, ils refont leur cuisine… Je vais vous écrire sur moi, j’ai de la
difficulté à faire le ménage… Je suis invité à Québec au Forum santé mentale
adulte pour le prochain plan d’action en Santé mentale. J’irai pas il est trop
tard pour m’inscrire, je sais pas si je ferais la différence côté
stigmatisation… C’est plus facile pour moi de me rendre à Lille en France qu’à
Québec c’est absurde… Le Forum c’est pour la fin octobre je vais y pensés, peut-être
réservé une chambre à l’hôtel… Y’en a des sympathiques à Québec… Je pense à ce
Kabyle avec qui j’avais discuté dans le train à grande vitesse entre Lille et
Paris, une gentille discussion. Si je vais à Québec je vais leurs parler de
stigmatisation, de rétablissement et de dédommagement cette dernière étant très
importante parce qu’elle permet de jouer dans la cour des « grands »
et participe vraiment au rétablissement, les grands malades étant très souvent indigent et à la rue faute
de moyen pour se payer un logement décent, semble que la rue après un an on en
sort plus… Heureusement c’est pas mon cas j’ai passé tout près mais j’ai finis
par comprendre le gros bon sens… J’ai envoyé une réponse pour le Forum santé
mentale adulte… Quand je pense rétablissement c’est souvent au difficile marché
du travail que je me réfère, comment il peut détruire un individu fragile dans
la pression acharné de la production… Heureusement j’y suis plus pour moi c’est
la retraite et ça à son importance, je peux rester chez moi et survivre quand
même… Toute cette difficulté à travailler avec l’épée de Damoclès de l’itinérance
au dessus de la tête, la vision souffrante et judéo chrétienne du travail… Il
faut toujours souffrir ça a pas de bon sens… Comme si on ne travaillait bien qu’enragé,
je me souviens quand je montais des fenêtres à l’étage avec le patron… Ce sont
mes réflexions ça vaut ce que ça vaut… J’ai plus besoin de me faire un orgueil parce
que je travaille dans un domaine viril, j’hésite à vous écrire ça… Je survivrai
malgré tout, j’arrive à la conclusion… J’attends la réponse pour l’inscription
au Forum, c’est la chute, l’épilogue vous êtes rendu au même moment que moi.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Finissez de lire et
vous me lâcherez. À la prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je viens de lire le journal en vitesse, je suis désolé que mes envois
vous dérangent. J’apprécie quand même vos commentaires. J’ai perdus des
lecteurs qui ne sont plus alertés par mes posts. C’est toujours l’histoire de
mon senti… J’ai de la difficulté, j’entends les voitures et les avions avant ce
bruit-là me menait à la psychose. Si vous êtes trop occupé pour me lire signaler
le moi, je vais cesser mes envois. C’est l’histoire de mon monde intérieur, je
veux pas faire comme certains poètes et me diminuer, me dévaloriser, je veux
arriver à une certaine acceptation de moi. Parfois je me reconnaissais dans la
poésie négative mais mon nom c’est pas Buzzwell comme j’avais signé un cours
poème à un camarade de beuverie, il avait pas apprécié, vendredi les gars vont
prendre un verre où plusieurs. J’arrivais toujours à la taverne avant qu’elle
ouvre à trois heure, à la fin la serveuse voyant que je buvais trop me servait
un café pour débuter. C’est une autre brasserie artisanale qui à brûlée… Y’a
longtemps déjà, je cours plus les endroits à la mode, je ne joue plus au
billard… J’étais fou, le roi de la marchette sur Saint-Laurent… Au fond dans l’ivresse
il ne se passait rien, ça ne faisait que me descendre dans une sorte d’état
dépressif, parfois schizophrénique j’hallucinais… C’est y’a longtemps, je sais
pas pourquoi je reviens à ça… Je reste à jeun aujourd’hui, même pour la poésie
je ne retourne pas dans ces lieux de consommation. Je remercie Marie-Diane pour
les encouragements parfois j’achetais du poulet rôti dans le quartier
portugais, d’autre fois je mangeais des hot-dogs français dans une baguette…
Heureusement y’a plus personne qui sonne chez moi à minuit pour aller me doper…
Se connaitre c’est pas suffisant faut avoir un brin de spiritualité… Je me
rétablis toujours un peu plus, je sais bien que ce seras jamais parfait mais ça
peut-être mieux. Je sais pas pourquoi je suis passé des bars de la rue Saint-Denis
à ceux de la rue Saint- Laurent parfois un autre sur Rachel et un bistro sur
Mont-Royal c’était la folie toxique. Je m’assommais parfois avec des B-52… J’avais
pris l’habitude de m’asseoir dos au mur pour que personne me saute dans le dos…
Ça fait longtemps tout ça je m’en ennuie pas… Vous voyez c’est encore mon thème
de prédilection, la brosse et l’alcool, j’en ai finis pour aujourd’hui… Quand j’en
avais finis je marchais, je marchais jusque chez moi, une chambre dans les
bas-fonds de Saint-Henri… Tout croche je
dormais debout en marchant dans le centre-ville… Je vous ai certainement déjà
écris tout ça… Les bars et les tavernes ont fermés et moi je suis là… Parfois
je croise des jeunes hommes au prise avec cette sale maladie, pour aujourd’hui
j’en ai finis Dieu merci! Vous voyez je me répète, j’espère quand même que ça
vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!