mardi 8 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Pas d’illuminations cette nuit, ai démarré le climatiseur parfois je viens vite à la conclusion que je suis pas Arthur Rimbaud. La poésie a besoin de la fougue de la jeunesse et de se nourrir du malheur pourtant à l’époque de ma vive schizophrénie j’avais pas de mots pour écrire la douleur faut dire que j’étais occupé à vivre avec parfois le désir d’en finir… Je cherche le sens à donner à tout ça, je veux pas vous endormir sous des textes moyens… Je cherche le nouveau et le beau en sachant que tout à été écris mais pas par Bernard Saulnier… Mon nom et celui du grand poète dans le même paragraphe faut le faire, je suis pas plus Rimbaldien qu’il faut… Souvent et c’est grave on laisse la poésie aux enfants mais l’invention d’un discours c’est tellement important… Les poètes! « De pauvres fous! » Dans mes nuits de délire j’ai croisé l’envoyé du démon avec sa redingote et ses gants blanc, j’ai eu peur je lui ai pas parlé… Il était là je crois pour acheter une âme. Je suis certain que vous la croyez pas cette histoire-là… Mais je l’ai vraiment vue il ressemblait à la mort… Raffiné il était pas à l’image des anges de l’enfer. Je vous écris ça et je sais pas pourquoi je pense à Robert Johnson et à Crossroad ce classique du blues, de la musique américaine… Plus tard y’a aussi eu l’Hôtel California, à San Francisco j’étais pas loin… Tranquillement je me prépare un petit voyage à Québec pour la fin du mois, un forum santé mentale… Je sais pas si je vais rencontrer des employés de l’institut… Cette nuit je prends tout mon temps, je vous ai pas encore parlé de mon senti… Le band musical c’était les Eagles… Je suis conscient de n’avoir vendu mon âme à personne, je suis maintenant vieux et j’ai les douleurs qui vont avec… Je vais regarder un peu plus les détails du Forum, y’a des voix dans la nuit, ce sont pas celle de la schizophrénie, parfois je pense au psychiatre qui me traitais, il est à la retraite je crois qu’il est malade. Tout à coup cette nuit y’a un parfum de soupe… Que j’aimerais ça! Que j’aimerais dont ça être un vrai artiste… Bon je vais faire comme si et explorer mon senti artistique… Certains explorent leurs racines autochtones moi c’est plutôt mon vécu schizophrénique, mon senti d’hypersensibilité qui vaux bien un statut d’amérindien… Je me recouche pas tout de suite, je termine avant… Tranquillement je me berce sur la chaise devant l’écran, y’a toute cette vie qui grouille la nuit, passé minuit plusieurs finissent de travailler… Je voulais vous parler de mon senti avant de terminer, cette nuit je trouve pas c’est sans douleur, j’écoute dehors quelqu’un tousse son angoisse… Voilà! C’est la chute, déjà, j’essaye toujours… Comme toujours je vous remercie d’ avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

         Bernard




Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit je suis encore au prise avec l’insomnie  quoi que je me suis couché tôt… Hier j’ai téléphoné à ma lectrice privilégiée parfois rien ne vaut une conversation de vive voix… Il est presque minuit, dehors y’en a un qui tousse il étouffe… Fumer c’est pas une bonne idée à moins que tu veuille te cracher les poumons… Voilà c’est maintenant la nuit, je veux pas faire trop de bruit. Je sais pas si je vous ai déjà raconté cette fois où j’ai failli mourir, je montais une piscine hors terre j’avais les pieds dans l’eau très froide j’ai attrapé un coup de froid, la même journée je suis monté en moto à Saint-Rock-de-Mékinac, j’ai eu encore froid c’était l’automne. J’ai couché sur le plancher d’un chalet pas chauffé, j’ai gelé… Que pensez-vous qu’il est  arrivé j’ai attrapé une pneumonie carabinée j’ai faillis en mourir, heureusement je suis allé voir le médecin, il m’a soigné… Le gars il voulait vraiment me tuer…. C’est vieux tout ça des souvenirs de plus de quarante ans… Je pense au regretté patriarche qui dans mon enfance nous racontait ses rêves avec des personnages plus grands que nature, c’était toujours l’époque où il travaillait dans le bois, dans les chantiers… Parfois le patriarche et la matriarche échangeaient acrimonieusement sur des cousins qu’ils avaient connus dans leurs jeunesses, c’était une sorte d’empoignade du langage comme si ils avaient besoin de ça pour vivre c’était mon enfance je comprenais pas toute les émotions qu’il y avait là-dedans… Je mange des clémentines, elles sont juteuses à souhait, cette nuit j’en fait un peu trop avec cette écriture je devrais garder ça simple et revenir à mon senti, je suis pas orfèvre je grave pas le cuivre, c’est juste des mots sur un écran…  Mon senti je crois qu’il est là pour montrer l’exemple raconter le rétablissement sa possibilité… Je veux pas radoter… Je sais pas pourquoi la nuit on entend discuter les gens sur la rue et pas le jour, une autre musique me trotte dans la tête je sais pas ce que c’est… Mardi déjà, dans mes insomnies c’est comme si je ne vivais que de l’angoisse… Bientôt moi aussi je ne serai plus qu’un souvenir les petits enfants seront devenus grands, j’espère qu’ils se rappelleront du bonhomme qui aimait écrire. Me suis recouché ai  rêvé a ce couple d’amis qui collectionnait les voitures, ils en avaient une dans le rêve, une grosse voiture rouge décapotable qu’ils m’avaient demandé de surveiller… J’ai encore sommeil, la nuit est avancée, je suis toujours content de voir que vous prenez la peine de commenter. Ai parlé des pommes que j’aime pas avec la matriarche elle m’a conseillé d’en faire de la compote c’est pas une mauvaise idée.  Ces jours d’automne pluvieux que je déteste et où j’ai passé quelques malheureux jours à cueillir des pommes. Voilà je suis presque à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


lundi 7 octobre 2019

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Je sais que je peux pas vous demander de tout lire, je viens de regarder une vidéo sur le rétablissement, si j’écoute ce qu’ils disent je suis pas rétablis, j’ai pas de travail officiel… Moi je vois pas ça comme ça, je suis impliqué dans mon milieu et j’arrive à me rétablir. J’essaye de vous dire que je tiens loin l’épée de Damoclès qu’on tiens au-dessus de la tête du travailleur. J’ai probablement tort je devrais m’intégrer, je déteste ce mot, au premier travail qu’on m’offre… Je suis trop asocial, j’aime pas le chantage des patrons… Au fond ils ont raison, je dois gagner mon pain à la sueur de mon front, je m’autostigmatiserai pas, pour aujourd’hui j’écris c’est ce que je peux faire de mieux… Je me suis inscrit à un forum santé mentale à la fin du mois à Québec. Lundi démarrage de la semaine… je vieillis sans savoir si je mûris… Me suis préparé un café… Je suis allé à ma réunion ce matin, on prépare la présentation pour le colloque, je crois que ça va être bien… Je suis chez-moi, ce matin on parlais de dévoilement, j’ai qu’une petite crainte à vous dire que je souffre de schizophrénie paranoïde avec co-morbidité… Je sais pas pourquoi je vous mentionne ça et j’ai un parfum d’Europe… C’est de la folie, je peux pas faire mieux. Je vous raconte, je dis merci aux gens qui me disent qu’ils aiment mon écriture… J’ai téléphoné à un ami qui a dispersé les doutes que j’avais sur la nouvelle direction et le dédommagement…  Je trouve pas quoi vous raconter je reviens à mon senti, je m’en fait un peu pour l’ami agent de programmation… J’hésite à tout vous écrire, y’a toujours de la circulation sur la passerelle… Non! Non! Je me dénigrerai pas, je vaux autant qu’un autre, je pense à ceux qui ne savent pas lire ni écrire, à quoi ça m’a avancé de lire tous ces bouquins… Je sais pas pourquoi tout-à-coup j’ai chaud, les mouettes sont là avant de partir pour l’hiver je crois… Trop de mots! Faut savoir rester dans le silence, heureusement je ne vous lis pas mon senti à haute-voix, un galimatias? Je pense à l’hôtel à la fin du mois à Québec, si y’a une chose dont je suis certain c’est que je suis pas indispensable. Je regarde différent colloque sur le rétablissement dont un à Tours j’aimerais être là mais ce seras pas possible, la belle époque des voyages et du rétablissement citoyen est terminée, faut travailler à son rétablissement chez soi… Je sais je vous écris trop mais parfois c’est comme un gosseux et son brin de scie…Les mots tombent même si la forme est pas définie. Comme disait l’autre y’a toujours bein des limites pour tout de suite c’est celle-là. Je vous aurai raconté encore une fois. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour la chute l’épilogue… À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai beaucoup rêvé mais je me souviens plus à qui ou à quoi… Nuit de dimanche à lundi, ce matin je me rends à l’institut pour préparer un atelier, je crois vous l’avoir déjà écrit… Mais avant je vais à la chasse intérieure pour trouver mon senti, c’est difficile l’expression quand y’a pas de douleur c’est comme si on était devant rien, ce week-end c’était sport télévisé, football et hockey ça laisse pas beaucoup de place à la sensibilité, je crois que la voisine est malade syndrome d’immuno déficience acquise, c’est juste une hypothèse, je sais pas pourquoi elle reçoit tant de monde chez elle… Souvenir de ma jeunesse solitaire où j’avais personne sur qui jeter mon « amour »… J’étais brisé avant de commencer, cassé… Le chanteur disait qu’il fallait que le corps exhulte, c’était ça très charnel avec quand même personne à aimer et de la difficulté à me lever pour faire le café, ça fait longtemps tout ça plus de trente ans… Je reste seul je veux pas retourner là… La douleur et la souffrance de l’affect aujourd’hui je peux comprendre pourquoi on ne m’aimait pas dérangé sans chez moi… Je crois que j’étais un itinérant je couchais un peu n’importe où… C’est l’histoire de mon senti, maintenant je ne vie plus comme ça avec un affect suicidaire, de quoi appeler la police… C’est fatigant être troublé comme ça surtout qu’on ne se vois pas… C’est un peu pour ça que j’explore mon senti mon monde intérieur parce que je ne veux pas reproduire ces comportements… Je préfère abandonner qu’être abandonné… Beaucoup d’écrivains vont vous décrire  la flamme la passion mais pour moi c’était de la folie, quatre ans à partager le lit de quelqu’un que j’aime pas, de la folie, comme bien des choses dans ma vie… Maintenant j’arrive à vivre seul c’est beaucoup mieux pour moi… Je regrette, je regrette tout bas… Je crois avoir vécu l’envers de ce qu’a vécu la patriarche, lui une vie tranquille moi une vie agitée ça pouvait pas faire autrement, c’était y’a longtemps… Il ne me reste que quelques années autant bien les vivres loin des miroirs du bar… Vous pouvez le dire j’étais habité par la bêtise, j’ai quand même vécu au milieu des rats et des coquerelles c’était difficile… Je ne bouge pas, je ne bouge plus… Mais non je suis pas guéris… Je suis juste bien traité… C’est une nuit tranquille où je vous aurai raconté l’essentiel de mes états d’âme, je sais pas pourquoi je pense à la méthadone j’en ai pas besoin, je ne consomme plus… J’ai ramassé les choses que j’apporte à la réunion ce matin, les sirènes hurlent souvent dans le goulag occidental… Quand je vous écris la nuit le temps passe trop vite… J’en suis déjà rendus à la chute, quelques mots encore c’est pas l’apocalypse. Comme toujours avec beaucoup de gratitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!

Bernard

dimanche 6 octobre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis lever trop tard pour me rendre à la présentation de mon ami historien de l’art, je m’excuse. Je retombe en enfance je lis un recueil du Capitaine América, j’aime bien les dessins… Les équipes locales ont toute deux gagnées hier, n’empêche une fois que j’ai regardé les matchs je me sent mongol, y’a rien de spirituel là-dedans… Je vais vous faire une confidence je regarde ça et je veux mourir, c’est de la folie… C’est mon senti de ces moments… J’ai fait une demande à Facebook pour rétablir la connection avec ma lectrice et mes lecteurs. J’aimerais ça que ça fonctionne à nouveau. C’est de la technologie c’est pas parfait… Mais c’est pas grave, côté senti j’ai des refoulements gastriques ça fait pas de la grande littérature… Je continus quand même mes écritures… Dimanche matin, plus personne ne vas à la messe, ils ont réparé l’église tout près de chez moi… Y’a juste quand je vous écris tranquillement comme ça que j’arrive à me sentir bien… Dans le Goulag occidental c’est tranquille, je me fait des idées ce seras pas réparé, je vous écris ça en l’espérant… Je regarde le petit gars tout à son karaté, je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens des combats qu’on se faisait quand il arrivais de l’école dans le sous-sol chez le patriarche?  Dans ma paranoïa je crois que Facebook exerce une espèce de contrôle sur ce que j’édite c’est peut être aussi une question d’algorythme… C’est rien de très intime ce matin, J’ai la larme à l’œil je trouve ça désolant que ça fonctionne pas mieux que ça… J’ai une toune du groupe Queen qui me passe dans la tête…  Je suis toujours étonné d’arriver à écrire après une courte pause, Non! Non! Je me dénigrerai pas, y’a rien d’utile dans cette façon-là… Y’a un parfum et une saveur de sucre d’orge… Cette nuit j’ai regardé le match de hockey, je reviens où j’ai commencé… Demain matin j’ai une réunion du groupe d’entraide on prépare un atelier qu’on donne au colloque de l’Association québecoise de réadaptation psychosociale… Souvenir d’il y a longtemps le bôf et ma sœur avaient voulu m’aider et m’avait donné différentes adresses d’organismes mais j’avais tellement peur j’y suis jamais allé, mon parcours santé mentale n’en a été que plus long…  Voilà! D’autre souvenirs douloureux, j’essais… Je me rétablis mais maintenant je suis vieux, j’ai perdus toute ma jeunesse entre les bars, les bistros, les cafés et l’hôpital… Je reviendrai pas sur mes thèmes de prédilection vous les connaissez... Y'a une étoile pour deux amis dans Facebook… Il est midi, je sais pas ce que je vais manger, je veux vous offrir mon senti. J’essais de terminer sur une bonne note, quelques  mots encore, je vais essayer de vous revenir plus tard… Voilà! C’est la chute comme toujours, j’aurai mis des mots sur ce que je vie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 4 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je dors pas, j’ai mis des sous-vêtement plus confortable. Presque vingt-trois heure, je pense à ceux qui veillent tard… Je me diminuerai pas avec ce que j’écris… Je crois que ma lectrice privilégié à réussis à récupérer mes écrits, ce serais bien… Je me suis préparé un café. Je « pense » à ce que je veux vous écrire dans la nuit de vendredi à samedi le night-life est très vivant dans certains bars on trouve de tout… Je l’ai fait longtemps c’est pas une vie… Les voyageurs de Gatineau sont de retour tout de suite dans un autre projet, ils refont leur cuisine… Je vais vous écrire sur moi, j’ai de la difficulté à faire le ménage… Je suis invité à Québec au Forum santé mentale adulte pour le prochain plan d’action en Santé mentale. J’irai pas il est trop tard pour m’inscrire, je sais pas si je ferais la différence côté stigmatisation… C’est plus facile pour moi de me rendre à Lille en France qu’à Québec c’est absurde… Le Forum c’est pour la fin octobre je vais y pensés, peut-être réservé une chambre à l’hôtel… Y’en a des sympathiques à Québec… Je pense à ce Kabyle avec qui j’avais discuté dans le train à grande vitesse entre Lille et Paris, une gentille discussion. Si je vais à Québec je vais leurs parler de stigmatisation, de rétablissement et de dédommagement cette dernière étant très importante parce qu’elle permet de jouer dans la cour des « grands » et participe vraiment au rétablissement, les grands malades  étant très souvent indigent et à la rue faute de moyen pour se payer un logement décent, semble que la rue après un an on en sort plus… Heureusement c’est pas mon cas j’ai passé tout près mais j’ai finis par comprendre le gros bon sens… J’ai envoyé une réponse pour le Forum santé mentale adulte… Quand je pense rétablissement c’est souvent au difficile marché du travail que je me réfère, comment il peut détruire un individu fragile dans la pression acharné de la production… Heureusement j’y suis plus pour moi c’est la retraite et ça à son importance, je peux rester chez moi et survivre quand même… Toute cette difficulté à travailler avec l’épée de Damoclès de l’itinérance au dessus de la tête, la vision souffrante et judéo chrétienne du travail… Il faut toujours souffrir ça a pas de bon sens… Comme si on ne travaillait bien qu’enragé, je me souviens quand je montais des fenêtres à l’étage avec le patron… Ce sont mes réflexions ça vaut ce que ça vaut… J’ai plus besoin de me faire un orgueil parce que je travaille dans un domaine viril, j’hésite à vous écrire ça… Je survivrai malgré tout, j’arrive à la conclusion… J’attends la réponse pour l’inscription au Forum, c’est la chute, l’épilogue vous êtes rendu au même moment que moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Finissez de lire et vous me lâcherez. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de lire le journal en vitesse, je suis désolé que mes envois vous dérangent. J’apprécie quand même vos commentaires. J’ai perdus des lecteurs qui ne sont plus alertés par mes posts. C’est toujours l’histoire de mon senti… J’ai de la difficulté, j’entends les voitures et les avions avant ce bruit-là me menait à la psychose. Si vous êtes trop occupé pour me lire signaler le moi, je vais cesser mes envois. C’est l’histoire de mon monde intérieur, je veux pas faire comme certains poètes et me diminuer, me dévaloriser, je veux arriver à une certaine acceptation de moi. Parfois je me reconnaissais dans la poésie négative mais mon nom c’est pas Buzzwell comme j’avais signé un cours poème à un camarade de beuverie, il avait pas apprécié, vendredi les gars vont prendre un verre où plusieurs. J’arrivais toujours à la taverne avant qu’elle ouvre à trois heure, à la fin la serveuse voyant que je buvais trop me servait un café pour débuter. C’est une autre brasserie artisanale qui à brûlée… Y’a longtemps déjà, je cours plus les endroits à la mode, je ne joue plus au billard… J’étais fou, le roi de la marchette sur Saint-Laurent… Au fond dans l’ivresse il ne se passait rien, ça ne faisait que me descendre dans une sorte d’état dépressif, parfois schizophrénique j’hallucinais… C’est y’a longtemps, je sais pas pourquoi je reviens à ça… Je reste à jeun aujourd’hui, même pour la poésie je ne retourne pas dans ces lieux de consommation. Je remercie Marie-Diane pour les encouragements parfois j’achetais du poulet rôti dans le quartier portugais, d’autre fois je mangeais des hot-dogs français dans une baguette… Heureusement y’a plus personne qui sonne chez moi à minuit pour aller me doper… Se connaitre c’est pas suffisant faut avoir un brin de spiritualité… Je me rétablis toujours un peu plus, je sais bien que ce seras jamais parfait mais ça peut-être mieux. Je sais pas pourquoi je suis passé des bars de la rue Saint-Denis à ceux de la rue Saint- Laurent parfois un autre sur Rachel et un bistro sur Mont-Royal c’était la folie toxique. Je m’assommais parfois avec des B-52… J’avais pris l’habitude de m’asseoir dos au mur pour que personne me saute dans le dos… Ça fait longtemps tout ça je m’en ennuie pas… Vous voyez c’est encore mon thème de prédilection, la brosse et l’alcool, j’en ai finis pour aujourd’hui… Quand j’en avais finis je marchais, je marchais jusque chez moi, une chambre dans les bas-fonds de Saint-Henri…  Tout croche je dormais debout en marchant dans le centre-ville… Je vous ai certainement déjà écris tout ça… Les bars et les tavernes ont fermés et moi je suis là… Parfois je croise des jeunes hommes au prise avec cette sale maladie, pour aujourd’hui j’en ai finis Dieu merci! Vous voyez je me répète, j’espère quand même que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Bye!!!

Bernard