mardi 1 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La soirée est pas encore terminée je suis déjà dans l’écriture… Avant de me coucher j’avais déjà hâte de vous écrire… Je crois que les voyageurs de Gatineau vont être de retour bientôt… Je me suis couché tôt cette nuit… Demain mercredi je vois pas le temps qui passe, souvenir du patriarche qui parlais de son frère. l’oncle, propriétaire de la shop, qui avait été victime d’un accident cérébraux vasculaire mon lecteur technicien à la Rolls Royce était devenus son chauffeur. Ce sont de vieux souvenirs pendant ce temps-là je balayais dans cette même shop, j’ai encore mal de vous le raconter. J’avais appris que le puissant c’était le propriétaire des machines, j’étais pas grand-chose avec mon balai… La paye peu importe le montant me rendait pas heureux, je souffrais en sueur en nettoyant le compound… C’est y’a longtemps à peu près quarante ans… J’aurai survécu à ces mauvais moments… Je trainais mon balai en discutant parfois avec l’un ou l’autre des machinistes. Je terminais toujours de la même façon et au même endroit mon shift de nuit… Combien de fois je suis partis de cette shop en disant qu’on ne m’y reprendrais plus, mais j’y retournais toujours, trois ou quatre fois, j’étais dur de comprenure je voyais pas que c’était pas ma place… S’te maudite place j’ai jamais su ou elle était, ça a pris du temps pour que je m’accroche à l’écriture… Le malheur puisqu’il faut bien le nommer, me poursuivais, jusqu’au moment ou la maladie m’a agressé, j’étais perdus j’étais vidé. J’allais au bureau du patriarche qui m’envoyait voir mes « gars », le psychiatre, à Saint-Jérôme… Il croyais qu’avec une voiture j’irais mieux mais c’était pas le cas… J’avais toujours hâte de partir de cette shop, de toute façon j’y faisait rien d’essentiel, ils avaient pas besoin de moi. Mais non je suis pas devenus voleur de sacoche, juste schizophrène aidé par l’environnement, cette nuit ça sent le parfum, je sais pas ce qu’est devenus le gars qui me disait que ce serais mon avenir le vol… Cette vie dans la shop j’en voulais pas, on m’a pas aidé à faire quelque chose de plus valorisant que balayeur, j’ai jamais trouvé autre chose pour m’aider que la lecture, balayeur  recycleur je travaillais  toujours avec la merde. Je vous raconte ça, je suis quand même responsable de ce que c’étais, y’a longtemps je suis trop vieux et j’y retournerai pas, de toute façon l’oncle est décédé, la shop est vendue… Parfois je me demande comment j’ai trouvé le moyen de vivre dans cette galère… Huit heures par nuit cinq jours par semaine et ce grand vide existentiel rien pour m’aider… C’est pas pour rien que je voulais mourir… Je suis devenu fou comme d’autre deviennent ouvrier… Je sers d’exemple au gars qui veulent pas entré dans le rang. Voilà! Ce seras ça pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la sieste, aujourd’hui il pleut. Je me sens bien… J’ai des sentiments des émotions rapportées de voyage… Je pense aux élections, pour qui je vais voter. Hier j’ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes on se disait qu’on en avait moins en avant que derrière. Je pense aux travailleurs des partis politique, je sais pas pourquoi ils font ça, ils veulent pas tous devenir premier ministre…  J’écoute ce que me dis mon discours intérieur, y’a l’entrevue que j’ai donné dimanche je crois que c’est bien. J’ai précisé que c’était pour aider… Qu’il est possible de se rétablir. Aujourd’hui les pauvres vont pouvoir manger ce qu’ils veulent… La misère est quand même toujours là on essaye de vivre mais parfois on y arrive pas, c’est octobre déjà le temps file si vite… Je sais je suis doublement stigmatisé, par la maladie et par l’aide sociale, certains disent qu’on a tout gratuit c’est pas vrai, on paye cher de notre santé mentale… Je vous ai pas raconté que mon histoire est en première pages d’un livre intitulé Ma tête mon amie mon ennemie, si vous voulez en savoir plus sur moi achetez le, vous pouvez y lire différent parcours de santé mentale… Octobre ils parlent déjà de neige, je me prépare un café… Je cherche comment dire qu’il faut avoir de l’humilité, c’est assez difficile à traduire en mots… Beaucoup traduisent ça par l’humour, je suis pas drôle trop orgueilleux. Toujours déçu de voir que mes écrits ne s’affichent plus sur mon fil de presse Facebook… J’ai mon café, y’a des déprimés qui travaillent et quand ils rentrent chez eux… Triste comme la pluie, j’espère qu’en Bretagne il pleut pas trop, bientôt les voyageurs de Gatineau seront de retour. J’ai toujours l’avion dans la tête. Sur les réseaux sociaux je tiens pas particulièrement à être original… Cette semaine j’ai croisé mon ami directeur adjoint on s’est rappelé notre voyage en Guadeloupe et notre participation à différents comités et lieux de parole. Y’avait aussi monsieur Gaudé je crois, un fonctionnaire français dont le discours concordait avec le nôtre, c’était bien… Le temps passe… Cette semaine c’est tranquille, je vous écris de mon repaire de vieux bonhomme. Y’a des événements culturels qui sont dispendieux… Je préfère écrire… J’assiste plutôt à ceux que les amis animent… Le café m’a réveillé, j’essais de m’encourager à vous écrire. Y’a toujours ce parfum… Je crois que cette année je partirai pas à moins d’avoir de la compagnie, je suis pas un grand fan de plages quoi que celles de la Guadeloupe étaient bien… Tout ça c’est déjà des souvenirs… Je me rétablis, j’y arriverai jamais complètement… C’est un peu décevant… J’ai presque terminé, j’espère que ça vous plait. Quelques mots encore, cette semaine on me demandait combien ça faisait de pages mille mots, quatre, en voilà deux pour aujourd’hui. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ça y est!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est tôt dans la nuit, je dors très mal et préfère écrire, pour une rare fois hier j’ai jeté de la bouffe, le foi de bœuf étais plus bon… Cette nuit j’attends un dépôt, il est presque vingt-trois heures. Hier on se fiait trop sur l’alerte que donne facebook plutôt que d’aller directement au blog… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que c’est inutile d’essayer de troubleshooter facebook, y’a trop de paramètres différent… Encore une fois je ne rêve pas un avion arrive à Montréal, je l’entends… Je salue le nouveau lecteur un artiste visuel… Je sais pas comment écrire avec bonheur… Je suis réveillé, je dois pas attendre avant d’écrire de peur de m’endormir… Hier à la radio ils parlaient des multiples visages que prenait l’art contemporain son côté insaisissable, les diverses pratiques allant  jusquà beurrer de son sang… La difficulté de définir ce qu’est un artiste… La chanteuse « je suis un saule » comme dans Saulnier « insaisissable, le plus désemparé des arbres » il pleure quand il voie les oies s’envoler vers le sud… Dimanche on m’a mis en boîte, canné pour la télé, cette nuit à partir de minuit on va confirmer mes préjugés, les collègues prestataires n’hésiteront pas à étancher leurs soifs… La difficulté c’est de ne pas répéter ce que j’écris ni même ce qu’un autre a écris… Je me contredis tout de suite j’ai pris une douche me suis parfumé… Et si c’étais un autre que moi qui écrivait tout ça… J’ai pas de signature numérique… Semble qu’a l’institut y’a un nouvel adjoint à la direction santé mentale et dépendance qui n’y connais rien… J’ai sommeil, j’écris des bêtises… Hier soir mon lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, il m’a dis combien ça coûte une loge au centre Bell c’est pas disable… J’ai dormis c’est le milieu de la nuit. Mardi le premier octobre, la rue, le quartier latin sont noir de monde on cherche encore un endroit pour cuver notre vin. Je réussissais à oublier je voulais pas rentré j’étirais la nuit, je me rappelle ce grand bol à salade sur le bar, on y jetais des billets de banque… Cette nuit j’ai le senti endormis, j’ai dormis un peu, je suis encore dehors la nuit c’était ma vie, maintenant je ne consomme plus je sais quel monde j’ai quitté heureusement je suis pas mort je peux vous en parler… Je reviens à mon senti la nuit à mes tentatives de prosodie… À la fin dans ma chambre je savais pas, je savais plus, maintenant j’ai plus rien à me reprocher… Des nuits perdues dans l’odeur d’alcool , c’est toujours mon sujet de prédilection… J’ai jamais vue des taches comme nous, je fuyait les tracas et j’en créais d’autre… Voilà! Ça ressemblait à ça ma nuit, toujours dans les souvenirs senti. Quelques mots encore pour pas être en reste. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là, n’arrêtez pas c’est la conclusion!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 30 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lundi après-midi de retour d’une réunion de mon groupe d’entraide, ça en était une belle on a tous raconté notre passage dans la souffrance comment on se rétablis… Parfois y’a de la révolte dans le rétablissement, moi j’y crois pas, la révolte ça mène à la rechute… Ça m’étonne toujours d’entendre le discours critique de personnes intelligentes… Moi y’a plein de choses que je comprends pas… Mon introspection a ses limites, je veux pas retourner dans la psychose. Je m’abandonne… Encore aujourd’hui je cherche… Le temps est frais, on parle souvent de la température quand on a rien à dire… Je suis toujours étonné de voir comment le temps passe si rapidement… Je prends de l’âge, je vieillis on me laisse aller. Je me questionne sur toute cette violence, encore la révolte que je crois pas nécessaire, souvent les violents sont des gens dont on a abusé pendant l’enfance, ils ne tolèrent pas l’autorité… J’ai mangé une pomme McIntosh, je racontais aux amis comment parfois quand j’écris les larmes me montent aux yeux, sans que je sache trop pourquoi, j’ai le senti déglingué… Ça été long avant que je puisse dire que je suis chez moi parfois j’ai encore ce que j’appelle mon syndrome de l’envahisseur, on déplace les choses quand je suis pas là… Ce sont des restes de schizophrénie… Je vous ai déjà écrit là-dessus… J’ai quasiment scrappé ma vie… Quand même, je suis encore vivant malgré tout, la saloperie de maladie je la vie par épisode… Tout à coup j’ai les doigts qui sentent l’ail pourtant j’en met plus dans tous les plats comme avant, j’aimais  la baguette et le beurre à l’ail… Tous ces mots perdus dans une machine informatique, je sais pas si le blog peut vous servir… Dehors la circulation est bruyante…Hier j’étais dans le vieux Montréal, y’a longtemps que j’y avais mis les pieds, je fréquente pas l’accueil Bonneau bien que je pourrais… J’arrive à manger, à me cuisiner des choses sans trop demander… Je vous écris ça et après je passe à la cookerie, ce seras du foi de bœuf… Dans cette fin d’après-midi j’ai sommeil, je me coucherai pas tard ce soir… La brûlure que je me suis fait dans la paume de la main est presque disparue, ça ne fait plus mal… Ha oui! Je vous ai pas dis qu’hier j’ai rencontré le conférencier santé mentale de Québec… Pas dis grand-chose… On s’est rappelé notre rencontre à Milan en Italie… Ce gars là il a plus de talent que moi pour s’organiser, moi j’ai toujours peur de décompenser, ça m’empêche quand même pas de voyager… Si vous voulez que je vous parle de rétablissement vous pouvez toujours me demander… Je vous expliquerai comment j’arrive à vivre avec la schizophrénie… Voilà! J’en suis presque rendus à la chute, c’est ce qu’il y a de plus difficile je sais jamais comment terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 29 septembre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Pour une rare fois dans mes habitudes je bois une tisane. Hier dans l’après-midi me suis rendu dans le vieux Montréal, ai repéré les studios où j’avais affaire pour ensuite marcher dans ce quartier bondé de monde… J’ai pris quelques photos et j’ai flâné sur un banc, au tournage les gens étaient très gentil. J’ai répondu du mieux que je pouvais à leurs questions… Mon collègue était très sympathique, j’ai croisé Luc Vigneault le célèbre conférencier lui ai serré la main il se souvenait de moi… J’entends un avion je crois qu’il s’en va atterrir à Dorval. Le vieux Montréal étais plein de monde et me rappelait la fin des années soixante-dix, les terrasses de restau et de brasseries bien pleines. Ce vieux quartier est envahis par les touristes dans le temps dirais le vieux que je suis devenus ont allais trainé place Jacques-Cartier… Je me cherchais une copine mais je cherchais pas à la bonne place … Je me souviens casquette de baseball et lunette de soleil dans le visage je regardais passé les filles et un anglophone me le reprochait… et la vie a continué, j’ai réussis ma schizophrénie, très malade j’ai consulté des psys sur les avis d’un client du café Campus… Cette nuit je sais plus trop quoi vous raconter… Hier j’ai répondu aux questions… Je dois pas trop parler sur ce blog de mes histoires financières mon domaine c’est la poésie pas la finance… C’est réglé… Ce matin je vais au groupe d’entraide, hier à l’enregistrement de l’entrevue, le collègue est arrivé plus tôt que moi, plus anxieux je crois… Je crois qu’il y a plusieurs personnes qui souffrent où qui on souffert qui rêvent d’aider une fois rétablis, ils veulent se servir de leurs expériences, l’expérientiel qu’on appelle ça chez les professionnels… On dis de moi que je suis un rat pourtant je ne fais qu’une chose je combats la stigmatisation, je vends ma salade sur le rétablissement. Je suis trop anxieux et trop vieux pour gagner ma vie comme du « monde ». C’est toujours la même chose vous me voyez avec le stupide balai dans les mains pour dire que je suis actif, je voudrais plutôt être stimulé intellectuellement. N’empêche parfois j’ai envie d’arrêter tout ça… C’est l’automne, plus frais, j’ai bien aimé m’asseoir sur un banc de parc hier et profiter des derniers rayons de soleil qui chauffent encore… Malgré tout je reviens toujours à la culpabilité, comment je voudrais être blanc comme neige dans ma vie d’avant on m’appelait le pur, j’ai jamais compris pourquoi, on aurait bien aimé que j’anime des soirées de poésie mais j’étais beaucoup trop saoul, beaucoup trop fou… Je me suis toujours demandé pourquoi certains cercles littéraire étaient peuplés d’ivrogne, pourquoi alcool rimait avec poésie… Voilà! C’est la chute, quelques mots encore pour la conclusion. Je pensais pas être capable de vous écrire cette nuit. Mais ça y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Hier je suis allé au meilleur show en ville  le centre Bell et la partie de hockey, pour mettre la cerise sur le gâteau on a gagné c’était la première classe dans une loge avec la bouffe à volonté et à ce que j’ai pu voir la bière aussi… Je remercie les propriétaires La Maison L’Échelon pour l’invitation ça été vraiment apprécié… Ce matin je suis debout très tôt, je voulais vous écrire, cet après-midi j’ai une entrevue télé, Des choses qui ne se demande pas ça s’intitule. Je vais essayer de leur répondre… Dimanche matin, mes lecteurs de Gatineau sont en Bretagne ça semble magnifique là aussi… Hier on m’a fait cadeau d’un foulard du Canadien… Je pense à mon lecteur technicien de la Rolls Royce qui fait ses choux gras des performances du gardien de but Carey Price, on a quand même gagné hier… J’ai beaucoup, beaucoup aimé ma sortie avec une vue imprenable sur la patinoire… Je vais vous dire ce qu’il y avait à manger, first des ailes de poulets avec des condiments frais, ensuite des smoked meat et de la pizza avec d’excellent dessert pour moi un gâteau aux carottes, y’en à quelques un qui se sont payé la traite dans la bière, Molson oblige… En sortant du centre Bell hier, j’avais plus de voix, trop crié, ce matin c’est revenu… On remercie aussi du cadeau la firme comptable de la Maison L’Échelon… C’est pas des farces j’ai été réellement impressionné, comme je disais au directeur c’est pas à tous les jours qu’on est invité là… Dimanche je reviens avec mon senti, je racontais au gars assis près de moi mes sorties avec le patriarche au Forum sur Atwater aux colonnes qui bloquait la vue des spectateurs dans le vieux Forum, qui n’existe plus… C’était une soirée vraiment réussis, j’ai été très occupé la semaine passé, groupe d’entraide, lancement d’un livre, sortie au Centre Bell et si tout va bien cet après-midi tournage pour la télévision… J’aime bien le personnel du centre Bell, ils sont toujours agréables… En attendant coin Saint-Antoine et De La Montagne, j’ai vécu dans une maison de chambres tout près et faillis y  mourir, de mauvais souvenir, c’était il y a plus de vingt-cinq ans… Lentement le jour se lève j’ai un étrange sentiment de départ, quelques mots encore avant d’en arriver à la chute, la conclusion, c’est difficile… Voilà! C’est ma fin de septembre tout passe tellement vite, je termine ce texte et je vais retourner au lit… Susuki c’est lui qui a compté le but gagnant, beaucoup aimé le but égalisateur de Gallager quelques secondes avant la fin… Je suis fatigué l’écran me saute dans le visage, je pense qu’on a pas encore notre joueur de centre hors pairs… Mon syndrome de persécution reviens… J’ai passé la nuit… C’était du pain et des jeux… C’est la conclusion, je sais pas quoi vous écrire… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


vendredi 27 septembre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir match de hockey au centre Bell, un voisin m’accompagne on seras au moins douze dans une loge ça va être amusant… Je vous remercie tous d’avoir répondu à mes messages… Y’a rien de simple dans l’écriture cette nuit, j’ai entendu qu’on utilise la même partie du cerveau pour le langage et les mathématiques pourtant en maths je suis nul… Vendredi soir quelques minutes avant minuit, les brasseries sont pleines ça devrais être joyeux mais plusieurs pleurent… Je pense encore à ce camarade photographe qui tremblait de désir devant une bière… Il était méchant…  C’étais pas le bon endroit pour trouver des déménageurs… Il passait son temps, comme tout bon alcoolique à déménager, il buvait l’argent du loyer… Je connais ça je l’ai fait y’a plus de vingt-cinq ans… Maintenant je le fait plus, j’en ai finis de cet immense sentiment de solitude qu vivait en moi… Malheureusement j’ai épuisé mes souvenirs d’enfance, y’a peut-être ces bonbons à la cenne chez Fournel, ces paquets de cartes de hockey avec de la gomme baloune à chaque fois c’était comme si je me faisait un cadeau… J’y ai perdus mes dents à mâcher cette bubble gum… Je pense à la marche de la terre, y’a cinquante ans de ça avec des copains on était conscient de la pollution, un des nôtres avait soumis un projet, ça s’appelait perspective jeunesse, on avait décidé de nettoyer le grand terrain vague qu’était le coteau à l’époque, un bien bel effort mais inutile ce terrain est maintenant développé de maisons de luxe tous les jeudis en fin d’après-midi un camionneur éboueur venait ramasser notre lot de déchet, on aimait se tenir debout sur les côtés de la benne pendant qu’elle roulait… Ça été ma première rencontre avec le marché du travail, c’étais plus un jeu… J’étais pas très mature je jouais à la guerre, me souviens d’un collègue qui m’avais lancé un sac de plastique remplis de merde… Je croyais que mes textes n’étaient plus accessible, n’hésitez pas à commenter je préfère ça au silence. Voilà c’est samedi, je coucherai pas dehors cette nuit, je m’évite des ennuis semble qu’après un an de vie dans la rue on peut plus s’en sortir… Je trouve plus vraiment de propos, j’écris encore sans savoir où je vais… Je crois qu’il est… Mais non j’y pense j’ai une formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement (Modèle Recovery college) bientôt, plus qu’une formation j’ai été engagé…  Je parlais de projet tout à l’heure  je pense que j’ai jamais occupé d’emploi qui n’étais pas subventionné, j’ai rien appris à passé le balai… Bon! J’arrive à la chute encore pour celui-ci… Quelques mots pour conclure… Je termine lentement, j’ai sommeil, y’a surement quelques manifestants qui en ont profité pour remplir des bars de la ville. Comme toujours me voilà au remerciement d’avoir lu jusque-là!!! C’est difficile de conclure, j’imagine encore des choses et j’essais de vous les exprimer… À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard