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Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit de dimanche à lundi, c’est difficile d’écrire sur le
bonheur quand on met le doigt dessus il disparait comme si mon senti y était
allergique… Je vais écrire sur une chose matérielle que je croyais brisé mais
qui fonctionne très bien le climatiseur, qui arrête et repart automatiquement,
je touche du bois… Cette semaine, mercredi y’a un cinq à sept aux Impatients
pour le lancement d’un livre où j’apparait, je vous invite… Ce soir la douleur
est moins vive… J’oublie pas l’humilité
que je dois avoir, d’habitude on écris des éphémérides sur les gens qui
décèdent mais je suis encore bien vivant… Y’a un parfum de tabac, de cigarettes
qui brûle c’est pas désagréable mais je ne fumerai pas… Ça me rend heureux de
voir que l’équipe locale de football canadien gagne ses matchs… Ce sport là c’est
pas pour les âmes sensibles, ils s’ y fait plusieurs commotions cérébrales…
Aujourd’hui si tout va bien c’est le retour de France de la gentille
intervenante, l’idée du rétablissement selon moi c’est de ne pas trop avoir a
demandé… Juste s’en tenir à l’essentiel faire acte de présence… J’entends
souvent les gens questionner les soins mais je comprends pas ce qu’ils font là
si ils n’en avaient pas besoin… Les soins parfois apparaissent barbare mais une
schizophrénie tu soigne pas ça avec de la tisane… J’avais besoin de secours j’ai
demandé et le système m’a donné ce qu’il a pu… l’amie stagiaire en travail
social pourras pas être à la réunion du groupe son horaire est trop chargé on
comprends, les études c’est demandant… Parfois je sais pas comment mettre des
mots sur mon senti, je fais de mon mieux ça reste douloureux… J’hésite à vous
parler d’exil, de Goulag j’y ai fait mon nid dans ce quartier… Je retournerai
pas dans la banlieue nord, je crois l’avoir répété cent fois… Nous voilà à
lundi, je sais vous faites pas de lecture directe, j’ai parlé de ce voyage aux
Indes avec l’ami. Il m’a conseillé de laisser faire pour le moment, juste de
garder ça en arrière pensé… J’abandonne pour le moment l’idée de départ, de
voyage… La pauvreté des Indes je crois que ça me choquerais, elle est extrêmes…
Je sais plus trop, peut-être me louer un chalet dans le nord… Rome? Florence?
Quelques jours? Une couple de semaines? Basse où haute saison, je prends le
temps d’ y réfléchir… J’aimerais partir avec quelqu’un. L’Europe y’a beaucoup
de touristes mais c’est plus simple, retourner à Paris c’est une idée… Cette
nuit j’en suis presque à la chute, la conclusion avec comme bruit de fond ceux
qui fouillent dans les bacs à recyclage… Je laisse aux plus savants et aux plus
cultivés d’entre vous le soin d’identifier l’œuvre photographié au musée D’Orsay…
Voilà! C’est la finale pour cette nuit, je voudrais bien vous rédiger une bonne
conclusion. En épilogue je me répète en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! L’équipe locale a arraché la
victoire par un point hier. On a de bons joueurs cette année… Je sais pas
pourquoi je suis triste ce dimanche. J’aimerais ça être rigolo mais j’y arrive
pas… Demain réunion du groupe d’entraide… Y’a tant de bons écrivains j’essais
de faire mon chemin là-dedans… Je vous demande de me lire c’est beaucoup dans
toute cette présence éditoriale… J’essais toujours de partager mon senti… Y’auras
toujours des gens pour me dévaloriser… Je pense à ce gars qui tenait un bistro
y’a longtemps, j’y perdais mon temps sous ses insultes… Je crois qu’il y a
encore des gens qui veulent me démolir… Faut pas que j’en fasse de cas, ça peut
être ma paranoïa. Ces jours ci c’est l’écologie, je sais pas quoi faire de plus
je devrais pas voyager les avions produisent beaucoup de CO2 par passagers,
pourtant j’ai pas de voitures je recycle, j’essais d’utiliser le moins de
plastique possible, je marche… C’est difficile d’être « pur »… Je
pense à la viande on voudrais pas que j’en mange! Je serais bien curieux de
savoir le taux de pollution de ces microbrasseries pour baba cool… Je vous
pondrai pas un grand texte… J’irai pas vers la politique y’en a beaucoup un peu
partout… Aujourd’hui c’est humide, toujours le désir de nommer la douleur, le
malaise, le mal… Pour l’arracher à mon âme et finir par trouver un certain
bonheur…Je crois qu’on écris bien que dans la peine… Je voudrais bien raconter
mais la mémoire me fait défaut, je pense à ces lieux tout noir en plein jour
que je fréquentais… Les tables étaient toutes occupées, ça discutais je ne sais
quoi, je m’accotais au bar et j’attendais sans discuter avec personne, seul, c’est
encore ma thématique… Vous vous demandez surement pourquoi j’écris et je vous
envois ça? C’est pour créer quelque chose de mon cru qui n’est pas passé par d’autre
sur les médias sociaux, même la photo… J’écris et je pense à un et à l’autre… J’ai
de l’affection pour un et pour l’autre ils m’ont vu dans mes plus mauvais
moments et sont restés mes amis… Je viens de lire un peu sur les pairs-aidants,
je vais essayer de me former… J’aime bien dire que je suis une personne en
rétablissement mais il semble que ça soit pas suffisant… En ce moment y’a un
parfum de retour à l’école primaire que rapporterais des enfants… C’est mon
senti de l’instant… Je sais pas si ce que je vous écris c’est très utile, c’est
pas très académique… Je suis inscrit au Centre d’apprentissage santé et
rétablissement, j’attends des nouvelles, je pense que je vous l’ai déjà écrit.
J’ai peur de passé tout droit… La première formation auras lieu à la fin
octobre, j’ai hâte d’avoir des nouvelles… Je vous écris comme à des amis…
Voilà! C’est la conclusion, j’espère que ça vous plait comme texte. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Septembre tire à sa fin, l’automne déjà. Je vous écris ça et je vais
regarder l’émission Des Racines et Des Ailes mais pour l’instant je m’attaque à
mon senti. Avant tout je me suis douché et parfumé, j’aime ça… Je pense aux
maisons de chambres aux gars qui accrochent des pin-ups… Certains y vont même
avec la pornographie du magazine Penthouse. J’ai pas grand-chose à dire là-dessus
autre que j’en ai plus envie. Ça me dégoutte pas ça me dis rien me semble que c’est
pas ça une vie sexuelle. J’espère que j’éxaspère pas mesdames avec mes propos.
Pendant ce temps dehors quelqu’un crie… Je sais pas si les gars lisent les
articles de magazines porno, souvent c’était parsemé d’expressions sexuelles
dégueulasses ça fait de la mauvaise « littérature » à l’époque les
gars parlaient avec ces expressions… Faut être bien seul… Une adolescence qui
dure longtemps, ces images vient un moment où ça fait mal… Ce magazine est
tabou, on est plus à l’époque où on regardait les femmes en sous-vêtements dans
les catalogues… Je pense aussi à certaines revues sur les motos avec des femmes
déshabillées. Maintenant on retrouve tout ça sur internet où à la télévision
sur demande. Vous vous demandez surement
où je prends mes informations, c’est qu’on en parle un peu partout… Dehors une
fille passe elle crie conniaud, surement une travailleuse du sexe y’en a
quelques une dans le coin… Je crois que l’écrivain Charles Bukowsky publiait
dans ces revues… C’était assez difficile d’y trouver un tissu d’honorabilité c’est
pas la liberté c’est la décadence… Petite anecdote, à la maison des femmes pas
loin quelqu’un avait étendu dans l’entrée un poster sans équivoque d’une femme
nue… Pour faire mal, ces femmes ont beaucoup de courage. J’ai longtemps
souffert d’un déséquilibre de ma sexualité, ça aussi c’est du domaine de mon
senti que je dois soigner pour pas écoeurer. Je ne lis plus ces cochonneries je
préfère les bouquins et l’écriture prends pas mal de mon temps… Disons que j’aimais
bien Norman Mailer et Philip Roth… Je veux pas trop m’avancer mais je crois qu’ils
ont publiés au début dans ces revues… Je pense au Québec aux publications de
création, je serai jamais publié y’a pas de commanditaires et elles sont trop
correctes… Cette nuit c’est mon senti sans pornographie, j’aime pas ça, je
préfère les femmes bien vivantes pas sur un bout de papier. Je pense aux
transformations de la puberté, à comment ça peut faire mal, à l’alcoolique qui
cherche quelqu’un avec qui coucher et qui n’y arrive pas. Dans ces magazines y’a
des publicités de booze, le « bonheur » au fond d’une bouteille… Je
sais pas si y’a encore des publicités de cigarettes… Voilà! Je termine je vais
lire le journal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Abandonnez pas c’est terminé. C’est la chute, l’épilogue, la conclusion, je
sais plus quoi dire pour terminer mon radotage. À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Ce midi j’ai cuisiné un bouilli ça sent bon et il est délicieux. C’était
pour l’amour du lard pas pour l’amour de l’art… Quand je cuisine je suis fier
de moi, ça ressemble beaucoup à ce que la matriarche nous cuisinait quand j’étais
enfant… Ce matin au supermarché tout le monde étais sympathique, j’en ai
profité pour faire provision de légumes. Je vous écris pas un recueil de
cuisine raisonnée… C’est plus ce que ça sent que mon senti, il est quand même
o.k. j’arrive à écrire sans trop pleurer… Lundi on auras la nouvelle
intervenante permanente. C’est bien, lentement le mois de septembre passe et je
prends toujours de l’âge… Je crois que j’ai une lectrice qui s’en va en France avec
sa sœur bientôt. Je lui souhaite bon voyage… Je laisse mes idées de départ de
côté… Aujourd’hui c’est encore beau temps… J’arrive toujours plus à l’expression
de mon senti la nuit… Je crois que j’ai déplu au chargé de projet primauté de
la personne, j’ai rédigé dans le compte rendu d’une réunion ce qu’on avait dit…
Enfin c’est pas très grave, si ça tiens encore je vais présenter mon blog à un
colloque santé mentale et informatique… Le propos c’est le mien je me
stigmatiserai pas, j’arrive pas à calmer ce saudit discours diminutif qui me
trotte dans la tête… J’aime toujours les photos de voyage de mes amis de
Gatineau… Parfois je vous écris et je me sens brisé… Pourtant l’écriture
devrais me remonter. Tout à coup je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes
collectionneur de voitures, je sais pas si comme moi il a des problèmes d’estime
de soi? Je crois pas… En France il est vingt-et-une heure quinze, les amis se
sont baladé toute la journée ils sont surement fatigué. C’est vrai que là-bas
on mange plus tard… Sur les photos j’ai été étonné de voir qu’il y avait de l’eau
dans la rivière. Je retourne à mon senti, je suis un peu comme le canard dans
les dessins animés qui pleurait tout le temps… C’est toujours une question de
sentiment comment on vie avec même si parfois ça fait mal… Je taille mon âme,
sculpte mon senti, la douleur travaille tout ça pour me laisser hilare puisqu’il
faut bien en rire… Je sais je suis sensible et J’arrive à écrire mon senti
parfois je me réjouis quand le malaise me quitte. Ouais! Le bonhomme vieillis,
il auras trainé sa schizophrénie une longue partie de sa vie… J’ai pas hâte d’être
en centre hospitalier et de soins de longues durés. Je suis dépassé… Je me
cherche une femme avec une jupe en macramé… C’était y’a longtemps tout ça, j’ai
jamais voulus être artisan. C’est pas tout d’être franc faut savoir quel propos
tenir comment mettre des mots sur son senti. Voilà! Encore une fois j’y serai
arrivé. J’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! C’est la chute encore quelques mots à la prochaine je l’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Gentil matin y’a beaucoup de circulation automobile… Souvenir d’une
époque où je vivais dans un quartier populaire, Rosemont neuvième avenue coin
Dandurand. Je rentrais en taxi fauché comme les blés pendant que les voisins et
la duchesse discutaient sur le balcon… J’ai sommeil, j’essais de rester debout
pour vous écrire. Hier j’ai un peu parlé de voyage avec l’ami historien de
l’art on a un peu lancé dans l’air l’idée d’un départ commun, je ne sais quand
ni pour où, je vais laisser l’idée faire son chemin… Parais que Florence c’est
un peu comme la Floride des Européens… Je peux pas vraiment vous en parler je
suis jamais allé, je vais vous illustrer mon texte de cette nuit avec une photo
prise à Milan en Italie aussi, le bistro sur la place… Je me tiens plus droit
sur ma chaise ça me garde réveillé, je pense aux vendeurs de parapluie… Demain
matin je dois sortir faire des courses je vais probablement aller chez
Archambault m’acheter de la lecture j’ai terminé un roman… C’est assez
dérangeant de voir qu’il ne m’arrive rien j’arrive pas à composer de belles
histoires… Je ne m’assois plus aux terrasses des cafés de Montréal, y’en a pour
qui c’est le signal d’une rechute, c’est de la médisance… Je sais pas si ma
lectrice en voyage a pris le temps de visionner les vidéos dans lesquels j’apparais
j’aimerais bien avoir ses commentaires…
C’est étonnant cette recherche d’amour dans les médias sociaux on y arrive pas
toujours… Hier comme à mon habitude j’ai fait la sieste pour ensuite rédiger
après j’ai regardé les actualités à la télé dont je ne vous parle pas parce que
je veux pas en rajouter, j’ai aussi regardé le jeu Questions pour un champion
que j’aime bien et j’ai terminé avec le bulletin de France deux qui m’intéresse
toujours… Je sais pas si j’écris un français correct compréhensible par nos
cousins français, je fais mon possible… J’essais de la soigner ma langue j’ai
longtemps parlé avec un sacre, un juron à tous les deux mots c’étais pas très
beau. On est maintenant passé à vendredi j’écris rien d’exquis… C’est toujours
la nuit des gens discutent dehors, ils ont pas l’air d’être conscient que je
les entends… Les souvenirs du bar où je passais la nuit disparaitrons jamais, l’été
en fin d’après-midi les fenêtres étaient ouvertes ont pouvait voir les gens arriver
pour prendre une bière… Souvenirs encore d’un camarade qui m’avait reconduit tout près de l’accueil
Bonneau, il savait que j’avais besoin d’aide mais il ne m’en parlait pas une
fois seul je me rendais toujours au bar… Ça fait longtemps tout ça, la fortune
m’a pas souris mais je suis heureux d’être sobre depuis un bon moment… Assez
parler de ce sujet! J’en sors pas… J’arrive lentement à la chute… Je sais
jamais comment terminer d’une façon originale, comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
ierh

Bonjour!
Bonsoir! Un temps et une lumière superbe, une journée et après le week-end la
nouvelle intervenante que j’aime bien va être là… J’économise encore pour mieux
partir bientôt. Étonnez-vous pas il est toujours question de mon senti, parfois je crois que je suis pas assez
minutieux… J’ai fait la sieste y’a des moments où je suis plus inspiré… J’essais
de me rappeler… Je disais et je crois toujours que je sais pas si je suis un
artiste https://www.youtube.com/watch?v=gZ010IBJ1w8 vous pouvez visionner ça si vous voulez en
savoir plus sur moi. C’est mon senti de ce moment là… Ce matin c’était une
belle matinée que j’ai passé à discuter avec mon ami historien de l’art, toute
les fois que je le rencontre j’en apprends toujours un peu plus… Le chanceux s’en
va à Florence, il va avoir beaucoup de choses à raconter à son retour… Je
retourne à mon senti, à ces avions les Boeing 737 Max qui vont bientôt être de
retour dans les airs… À un moment je serai de retour à l’aéroport… Je suis
toujours les amis en Provence, c’est beau… J’ai marché un peu dans mon quartier
ce matin, c’est pas mal, le parc Jos Montferrand en face aussi… Je m’excuse je
suis pas très inspiré, parfois les mots sont pas là pour montrer ma sensibilité…
On dis souvent que c’est pas bien pour les hommes la sensibilité pourtant c’est
une dimension que je ne me lasse jamais d’explorer… Toujours les mots sur le
senti… Parfois je fais un peu de mémérage, je connais pas grand-chose je dois l’assumer…
Je pense à cette dame qui m’entendais m’auto-dénigrer, elle disait il fait de
la réclame elle avait bien visée… Pourtant, l’émotion, le sentiment sont
toujours là… Je veux aller trop vite j’écoute le silence est loin… Jeudi soir,
y’en a qui vont aller veiller, j’ai fait ça longtemps et j’ai eu de la
difficulté à m’en sortir. Je passais au guichet et je me rendais à la taverne
pour le reste vous connaissez l’histoire… Je cherche, à trop chercher on a
voulu se vendre, se vendre mais y’avait personne pour acheter on a essayé d’être
tendre mais la débâcle est arrivée, plus rien à prendre de douleur inondée je
pense à la salamandre une bête oublié… Ma lectrice privilégié est en Provence
elle m’a rappelé l’émission de télé que je vais enregistrer… À l’époque j’écrivais
longtemps avec le rythme, c’est devenus plus difficile j’essaye toujours d’écouter
la musique… Je pense à vous tous qui me lisez, parfois c’est sur le ton de la
confidence d’autre fois j’ai le cœur arraché… Chez moi c’est toujours l’autre
qui est un grand poète, la poésie est toujours en haut d’un escalier et encore
sur les murs des toilettes. Voilà j’ai torché ce « papier » vous
pouvez l’imprimer. Quelques mots encore avant de m’arracher les ongles faute d’être
inspiré. Je pense au sympathique enseignant du cours de discours poétique.
Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’ai lu quelques part que les écrivains souffraient d’insomnie, quand
même la nuit, son calme permet d’être créatif… Il reste toujours un peu d’angoisse
mais ça se place dans la narration. Épistolier j’oublie pas que j’écris à
plusieurs j’essais de rester intime… Je pense au désarroi des docteurs Ferron
et Bigras, ils avaient souvent mal pour l’autre leur pratique c’était souvent
la détresse humaine… Vous savez surement
mieux que moi… J’ai aussi souvenir du psy qui à la fin de sa carrière, à sa
retraite a commencé à écrire mais il était un peu tard pour changer les choses…
La littérature c’est bien peu dans les problèmes du monde on croit toujours qu’il
en est à la toute fin… Je réfléchis toujours sur la lourdeur de la
schizophrénie, j’hésite à l’écrire mais toute la souffrance du non-dit, à
mettre en parole on aurait voulu guérir mais on y arrivait pas… Pour moi aussi
il est un peu tard pour la révolte , souvenir de mes débuts, du sofa dans le
salon des amis, j’arrivais pas à travailler j’étais pas rescapé… J’ai de la
difficulté à ne pas penser au passé, si je l’avais laissé faire il m’aurait tué…
J’ai survécu avec un litre de vin par mois et la bière que les gars apportaient
parfois… Ça commence à faire longtemps tout ça à l’époque la poésie j’y
arrivais pas j’étais défait, je souffrais. Parfois je me dis que j’en aurai
jamais finis de ces longs retours sur le passé… J’étais paralysé… Je reviens
toujours sur l’angoisse comment elle m’a brûlé,
je cherchais la protection je l’ai jamais trouvé… Je pense à ce gars qui
trainait ses coquerelles avec lui… La vermine c’est pas très littéraire pas
très intérieur… Les médecins savaient nommer ils avaient des notions de latin,
à leurs époque on apprenait le grec et le latin… La vieille école du cours
classique et des jésuites… Ce que j’écris cette nuit ça pourrais aussi s’intituler
des regrets, je faisais de mon mieux et j’y arrivais pas parfois les patrons
étaient des bourreaux impossible de travailler tranquille dans ces conditions-là
semble que que quel que soit la job que tu fasse y’a toujours quelqu’un pour t’étriver…
Ce qui me fait préférer la solitude chez moi à une présence dans les petits
ateliers… Quand j’étais écoeuré je quittais, c’est comme ça que je me suis
ramassé itinérant… Je sais pas si je suis responsable de tout ce qui m’est
arrivé… Maintenant que j’en ai finis me reste plus qu’à mourir… Voilà encore
quelques mots avant l’épilogue, souvenir aussi de travailler seul à l’entretien
ménager, j’étais vraiment perdus… Lentement j’arriverai bien à terminer, je
sais pas trop comment je vais vous laisser, je pense à ces gars qui une fois
arrivé à la retraite se sont suicidé… C’est l’épilogue comme toujours quelques
mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Je termine lâchez pas, à la
prochaine je l’ espère, cette nuit j’étire la sauce. Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard