jeudi 19 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Gentil matin y’a beaucoup de circulation automobile… Souvenir d’une époque où je vivais dans un quartier populaire, Rosemont neuvième avenue coin Dandurand. Je rentrais en taxi fauché comme les blés pendant que les voisins et la duchesse discutaient sur le balcon… J’ai sommeil, j’essais de rester debout pour vous écrire. Hier j’ai un peu parlé de voyage avec l’ami historien de l’art on a un peu lancé dans l’air l’idée d’un départ commun, je ne sais quand ni pour où, je vais laisser l’idée faire son chemin… Parais que Florence c’est un peu comme la Floride des Européens… Je peux pas vraiment vous en parler je suis jamais allé, je vais vous illustrer mon texte de cette nuit avec une photo prise à Milan en Italie aussi, le bistro sur la place… Je me tiens plus droit sur ma chaise ça me garde réveillé, je pense aux vendeurs de parapluie… Demain matin je dois sortir faire des courses je vais probablement aller chez Archambault m’acheter de la lecture j’ai terminé un roman… C’est assez dérangeant de voir qu’il ne m’arrive rien j’arrive pas à composer de belles histoires… Je ne m’assois plus aux terrasses des cafés de Montréal, y’en a pour qui c’est le signal d’une rechute, c’est de la médisance… Je sais pas si ma lectrice en voyage a pris le temps de visionner les vidéos dans lesquels j’apparais  j’aimerais bien avoir ses commentaires… C’est étonnant cette recherche d’amour dans les médias sociaux on y arrive pas toujours… Hier comme à mon habitude j’ai fait la sieste pour ensuite rédiger après j’ai regardé les actualités à la télé dont je ne vous parle pas parce que je veux pas en rajouter, j’ai aussi regardé le jeu Questions pour un champion que j’aime bien et j’ai terminé avec le bulletin de France deux qui m’intéresse toujours… Je sais pas si j’écris un français correct compréhensible par nos cousins français, je fais mon possible… J’essais de la soigner ma langue j’ai longtemps parlé avec un sacre, un juron à tous les deux mots c’étais pas très beau. On est maintenant passé à vendredi j’écris rien d’exquis… C’est toujours la nuit des gens discutent dehors, ils ont pas l’air d’être conscient que je les entends… Les souvenirs du bar où je passais la nuit disparaitrons jamais, l’été en fin d’après-midi les fenêtres étaient ouvertes ont pouvait voir les gens arriver pour prendre une bière… Souvenirs encore d’un camarade qui  m’avait reconduit tout près de l’accueil Bonneau, il savait que j’avais besoin d’aide mais il ne m’en parlait pas une fois seul je me rendais toujours au bar… Ça fait longtemps tout ça, la fortune m’a pas souris mais je suis heureux d’être sobre depuis un bon moment… Assez parler de ce sujet! J’en sors pas… J’arrive lentement à la chute… Je sais jamais comment terminer d’une façon originale, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

ierh

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un temps et une lumière superbe, une journée et après le week-end la nouvelle intervenante que j’aime bien va être là… J’économise encore pour mieux partir bientôt. Étonnez-vous pas il est toujours question de mon senti,  parfois je crois que je suis pas assez minutieux… J’ai fait la sieste y’a des moments où je suis plus inspiré… J’essais de me rappeler… Je disais et je crois toujours que je sais pas si je suis un artiste https://www.youtube.com/watch?v=gZ010IBJ1w8  vous pouvez visionner ça si vous voulez en savoir plus sur moi. C’est mon senti de ce moment là… Ce matin c’était une belle matinée que j’ai passé à discuter avec mon ami historien de l’art, toute les fois que je le rencontre j’en apprends toujours un peu plus… Le chanceux s’en va à Florence, il va avoir beaucoup de choses à raconter à son retour… Je retourne à mon senti, à ces avions les Boeing 737 Max qui vont bientôt être de retour dans les airs… À un moment je serai de retour à l’aéroport… Je suis toujours les amis en Provence, c’est beau… J’ai marché un peu dans mon quartier ce matin, c’est pas mal, le parc Jos Montferrand en face aussi… Je m’excuse je suis pas très inspiré, parfois les mots sont pas là pour montrer ma sensibilité… On dis souvent que c’est pas bien pour les hommes la sensibilité pourtant c’est une dimension que je ne me lasse jamais d’explorer… Toujours les mots sur le senti… Parfois je fais un peu de mémérage, je connais pas grand-chose je dois l’assumer… Je pense à cette dame qui m’entendais m’auto-dénigrer, elle disait il fait de la réclame elle avait bien visée… Pourtant, l’émotion, le sentiment sont toujours là… Je veux aller trop vite j’écoute le silence est loin… Jeudi soir, y’en a qui vont aller veiller, j’ai fait ça longtemps et j’ai eu de la difficulté à m’en sortir. Je passais au guichet et je me rendais à la taverne pour le reste vous connaissez l’histoire… Je cherche, à trop chercher on a voulu se vendre, se vendre mais y’avait personne pour acheter on a essayé d’être tendre mais la débâcle est arrivée, plus rien à prendre de douleur inondée je pense à la salamandre une bête oublié… Ma lectrice privilégié est en Provence elle m’a rappelé l’émission de télé que je vais enregistrer… À l’époque j’écrivais longtemps avec le rythme, c’est devenus plus difficile j’essaye toujours d’écouter la musique… Je pense à vous tous qui me lisez, parfois c’est sur le ton de la confidence d’autre fois j’ai le cœur arraché… Chez moi c’est toujours l’autre qui est un grand poète, la poésie est toujours en haut d’un escalier et encore sur les murs des toilettes. Voilà j’ai torché ce « papier » vous pouvez l’imprimer. Quelques mots encore avant de m’arracher les ongles faute d’être inspiré. Je pense au sympathique enseignant du cours de discours poétique. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

mercredi 18 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai lu quelques part que les écrivains souffraient d’insomnie, quand même la nuit, son calme permet d’être créatif… Il reste toujours un peu d’angoisse mais ça se place dans la narration. Épistolier j’oublie pas que j’écris à plusieurs j’essais de rester intime… Je pense au désarroi des docteurs Ferron et Bigras, ils avaient souvent mal pour l’autre leur pratique c’était souvent la détresse humaine…  Vous savez surement mieux que moi… J’ai aussi souvenir du psy qui à la fin de sa carrière, à sa retraite a commencé à écrire mais il était un peu tard pour changer les choses… La littérature c’est bien peu dans les problèmes du monde on croit toujours qu’il en est à la toute fin… Je réfléchis toujours sur la lourdeur de la schizophrénie, j’hésite à l’écrire mais toute la souffrance du non-dit, à mettre en parole on aurait voulu guérir mais on y arrivait pas… Pour moi aussi il est un peu tard pour la révolte , souvenir de mes débuts, du sofa dans le salon des amis, j’arrivais pas à travailler j’étais pas rescapé… J’ai de la difficulté à ne pas penser au passé, si je l’avais laissé faire il m’aurait tué… J’ai survécu avec un litre de vin par mois et la bière que les gars apportaient parfois… Ça commence à faire longtemps tout ça à l’époque la poésie j’y arrivais pas j’étais défait, je souffrais. Parfois je me dis que j’en aurai jamais finis de ces longs retours sur le passé… J’étais paralysé… Je reviens toujours sur l’angoisse comment elle m’a brûlé,  je cherchais la protection je l’ai jamais trouvé… Je pense à ce gars qui trainait ses coquerelles avec lui… La vermine c’est pas très littéraire pas très intérieur… Les médecins savaient nommer ils avaient des notions de latin, à leurs époque on apprenait le grec et le latin… La vieille école du cours classique et des jésuites… Ce que j’écris cette nuit ça pourrais aussi s’intituler des regrets, je faisais de mon mieux et j’y arrivais pas parfois les patrons étaient des bourreaux impossible de travailler tranquille dans ces conditions-là semble que que quel que soit la job que tu fasse y’a toujours quelqu’un pour t’étriver… Ce qui me fait préférer la solitude chez moi à une présence dans les petits ateliers… Quand j’étais écoeuré je quittais, c’est comme ça que je me suis ramassé itinérant… Je sais pas si je suis responsable de tout ce qui m’est arrivé… Maintenant que j’en ai finis me reste plus qu’à mourir… Voilà encore quelques mots avant l’épilogue, souvenir aussi de travailler seul à l’entretien ménager, j’étais vraiment perdus… Lentement j’arriverai bien à terminer, je sais pas trop comment je vais vous laisser, je pense à ces gars qui une fois arrivé à la retraite se sont suicidé… C’est l’épilogue comme toujours quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Je termine lâchez pas, à la prochaine je l’ espère, cette nuit j’étire la sauce. Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard










Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vais vous écrire ça avec le flow cet après-midi, je suis content mes lecteurs sont tous là. Il fait un temps superbe, j’ai démarré le climatiseur… J’ai téléphoné et parlé à la matriarche qui est en forme. Je sonde mon âme pour y trouver matière à écriture… Beaucoup aimé les photos du passage à Baux de mes lecteurs. Van Gogh ça aussi c’est pas rien… Je me fouille l’intérieur pas besoin d’être toujours triste… C’est important d’écrire, de dire le doux parfum qui embaume le studio… Parfois je pense à mon âge et j’y crois pas… Le temps à filé et file encore… Je cherche à faire un lien entre mon écriture et ma santé mentale, je crois que c’est une question de discipline… J’aime pas qu’on me fasse un doigt d’honneur sur facebook… La révolte ça dure un temps on finis par se calmer avant de finir en prison. Ça me fait mal quand je vois ça… Je dirais à mon lecteur de lire Jean Genet c’était un voleur de grand talent. La passion cette chose intense qui parfois vous brûle et vous fait commettre des gestes imprudent, quand l’autre quitte et vous laisse avec votre amour passionné, ça fait mal à l’affect déglingué… J’ai envie de te dire de te calmer on sait tous qui te manque, qui t’a manqué… Imagine toi qu’à nous aussi… Ça me fait mal quand tu fait ça, je me cherchais une raison pour la douleur là voilà… Je la dis deux fois la douleur parce qu’elle est au cœur et à l’âme… Les mêmes mots pour dire j’en viens jamais à bout… Je continue avec regret, j’ai pas de leçon à donner à part peut- être que parfois la vie est malaisée, viens un moment où il faut arrêter. Partir mais pour où? Et pourquoi? On traine sa détresse partout où on va, j’aurai essayé les mots tout comme toi… J’essaye de vous amener avec moi pendant que vous rentrez à la maison… La circulation est dense on se demande qui rentre qui sort… Y’a rien de très émotif là-dedans… Ce soir c’est le Bal des lumières, une pensée pour ceux qui sont dehors et ont besoin de soins… Je serai pas là, je préfère écrire chez moi de toute façon je peux pas contribuer. Les bals et les cocktails parfois ça peut aider. Aujourd’hui la schizophrénie m’a un peu laissé tranquille… Je ne prendrai pas la rue même pour manifester y’a des promesses écologiques que je peux pas respecter… Pourtant j’essaye je voudrais en faire plus mais j’ai toujours la paranoïa du persécuté… J’en suis presque à la chute j’ai finis de raconter. J’avais mal mais je suis un peu délesté. J’y arrive encore cet après-midi , j’ai toujours la même façon de terminer, la jeunesse écris bien moi je suis un peu pied. Voilà je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 17 septembre 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Je remercie tout ce beau monde pour leurs commentaires. Je crois dans la lecture quand même vous ne liriez que ce que j’écris… J’essais de me trouver une thématique. J’aimais bien jouer dans la cour de la maison rue des érables à Dolbeau… J’essais de penser à ce que je raconterais au regretté patriarche si il était vivant, pas grand-chose il tournait toujours autour du pot sans rien dire, impossible d’avoir un échange c’était pas le genre à parler des vrai choses… Même à ses derniers jours il ne disait rien… Si je me fie aux statistiques je devrais vivre à peu près aussi longtemps que lui… Ce soir c’est le Bal des Lumières pour ceux qui veulent financer la recherche en santé mentale…Y’a quelques années je représentais les patients partenaires à cette fête on m’avait loué un tuxedo… J’étais monté sur la scène où on m’avait présenté, j’étais de glace j’avais pas dit un mot, parfois je crois que la santé mentale c’est pas la même chose au Québec qu’au Canada Anglais... Je sais pas si le délire schizophrénique est le même pour un francophone qu’un anglophone… J’ai pris une douche me suis parfumé ça fait du bien, la blessure que j’ai dans la main me fait penser à du bacon… Chose certaine je suis prolifique, j’essais d’être sur différent média au risque qu’on me dise que je suis partout… Je mange des chips crème sure et oignon, ils sont très bon… Me suis ouvert une cannette de Sanpellegrino à l’orange ça fait du bien, c’est le genre de boisson qui me rappelle le voyage… Ce matin je vais écouter Radio-Canada Première l’émission de Masbourian je veux savoir si on va m’y entendre… J’avance lentement dans ce texte, la super maman est bien gentille de m’encourager… Je me souviens avoir dit au regretté patriarche que le psychiatre me donnerais jamais mille dollars pour me rétablir… Le patriarche avait pas dit un mot je sais pas comment j’aurais pu faire parler cet homme… Ça a été long avant que j’apprenne à pensés… Dehors cette nuit c’est tranquille, je me souviens jamais du prénom de la nouvelle intervenante… Je l’ai c’est Sabrina elle est très sympathique… J’essais de m’ouvrir l’âme et le cœur pour vous dire comment parfois c’est difficile le senti l’émotion… Quand même ça va beaucoup mieux, malade à vingt ans c’est jamais drôle… Je pense au confort du train Italien entre Milan et Trieste y’a un de mes lecteurs qui s’en souviens certainement à l’époque il était directeur-adjoint… J’ai pas sommeil je vais pouvoir terminer cette nuit… Quelques mots encore pour demander de la sérénité à ma force supérieure, une sorte de prière « home made » je vous l’écris pas je veux que ça reste une pensée intime… C’est presque la chute, quelques mots encore j’espère que ça vous auras fait plaisir mais oui l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je démarre avec ça https://www.facebook.com/CapsuleMyosis/videos/386431242070949/ vous me direz ce que vous en pensez… Je crois que mes post s’affichent plus… Quand je vous sens absent c’est pas bon pour ma santé mentale… À la limite je comprends que vous en ayez assez de me lire. Mes derniers écrits remontent à ce matin… La caissière et l’emballeur du supermarché étaient sympathiques. Deux dames agées discutaient dans l’allée des fruits et légumes, j’ai tout de suite pensés à la matriarche, faut leur faire attention… J’étais pas à la radio ce matin j’écouterai demain. J’écris trop, je me répète c’est difficile. Je racontais que j’avais cessé de boire parce que j’étais tanné de manger des volées. J’ai mis de l’alcool à friction sur la plaie que ma laissé la brûlure, c’est très douloureux… Quand je me blesse comme ça c’est comme si je l’avais mérité, une sorte de punition et en plus en tuant une mouche sur la fenêtre je me suis ouvert un doigt, ça saignait… Vous trouverez pas plus grande niaiserie que ce que j’écris là… Je vais laisser sécher la plaie… Je dois réfléchir à ce que je vous écris, toujours question de mon senti, une autre sorte de blessure que la brûlure… Je veux pas vous raconter de mensonge je tiens à une écriture vrai… C’est toujours un bel après-midi ensoleillé, je cherche à faire une métaphore à l’époque je mélangeais ça avec le lapsus que je faisais souvent dans mon ivresse… Je gagne un peu tous les jours en restant sobre… Je veux pas me cacher derrière une écriture remplie de défaut, ni m’excusez parce que je n’ai jamais vraiment étudié… Parfois j’ai mal aux mots trop encarcanné, à vouloir être simple je suis compliqué… Je sais pas pourquoi je suis ému quand je pense à la France…  Je veux juste écrire à partir de ce que je suis sans trop y mettre d’emphase… Je vous parlais je crois de l’écriture crû… C’est un peu ça bien que parfois c’est le travail qui gagne… Je suis gauche j’ai pas la patte… Voilà! Y’a longtemps que je m’étais pas auto-dénigré comme ça… J’arrête si j’étais une grande plume ça se saurais, je sais pas comment conjuguer le plus-que-parfait… Je trouve plus je trouve pas n’hésitez pas à commenter la vidéo du début… Cet après-midi avec le vieil ami on a parlé voyage, c’était bien… On est allé manger au chic Miami rue Sherbrooke… Un décor kitch… Voilà! Ce sont les derniers mots qui arrivent en tout cas on pourras pas dire que j’ai pas écris… La blessure du senti me fait moins mal quand j’ai presque finis pour le moment. Les phrases sont pas très belles, je me précipite dedans comme si il n’y avait qu’elles… Cette écriture c’est presque une agonie, la mort des mots. Je termine en essayant de conclure de belle façon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots puisque l’épilogue n’arrive pas. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas très inspiré cette nuit. Vic Vogel est décédé, je me rappelle l’avoir croisé sur Saint-Denis on avait un peu discuté c’était y’a longtemps… Faut se rendre à l’évidence nos ainés décèdent après ce seras notre tour… J’aurai réussis à écrire trois ou quatre petits mots… Ai mangé quelques biscuits, j’aimerais entendre ce matin l’entrevue que j’ai donné à l’émission Masbourian à Radio-Canada… Je referai pas ma vie, c’est difficile de garder ses distances sur le blog… Je l’ai déjà tout écris ma vie, me réinventer c’est une difficulté… Je me fouille l’âme le senti, hier j’ai discuté voyage avec le camarade, il préférerais la Thaïlande au Vietnam son gars y vie, mais avant il veut aller voir sa fille sur la côte ouest américaine, ça fait des mois sinon des années qu’il m’en parle il part jamais… C’est la matinée cette nuit j’ai dormis, je crois être un peu dépressif… J’essaye encore une fois de vous écrire quelque mots. Je crois que plusieurs d’entre vous en ont assez de me lire… Je m’en veux de pas avoir écrit cette nuit, je sais pas à quoi je veux en venir avec ces écritures, je crois que j’ai raté l’entrevue que j’ai donné à Radio-Canada… L’ami va passer me chercher, on va se rendre à une réunion… Je trouve pas, je trouve plus, y’a pas de formule magique je suis dans un creux… Ce matin je me rappelait que je faisais mon lit tous les matins depuis plus de vingt-cinq ans… Des bêtises! J’écris que des bêtises! Ce matin y’a un parfum d’orange… J’aime bien les hôtels avec le petit déjeuner compris… J’ai terminé mon café du matin, je vais acheter un litre de lait, je crois que je vais réussir à écrire quelque chose, dehors on entend le marteau piqueur… J’en ai trop demandé j’ai perdus plusieurs lecteurs lectrices…  Les gens ont pas que ça à faire lire ma « prosodie »… J’espère que l’ami historien de l’art est encore parmi mes lecteurs… Quand même ma lectrice privilégié est toujours là, j’apprécie… Je me souviens quand j’étais dans la vingtaine je voulais être cool pendant que d’autre travaillait à se fabriquer un avenir, je trainais dehors sans trop savoir quoi faire parfois on essayait de faire de la musique mais j’ai pas appris… Parfois j’étais dans un état qu’on pourrais appeler de « béatitude » confortable… Je me souviens plus vous avoir raconté mes balades à vélo sur la montée Masson jusqu’à la rue Sainte-Marie à Mascouche pour aller vers l’est jusqu’à la petite Mascouche et revenir en roulant solide jusqu’à Terrebonne, j’aimais tellement ça… Le sport j’ai abandonné ça à cause de la maladie, c’est malheureux j’ai jamais pu reprendre… Je suis presque rendu à la chute, je vais essayer de terminer avec quelque chose de correct… J’ai de la peine ce matin mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard