mardi 20 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’aurai donné ça, ce que vous lisez présentement… Ce soir je suis au frais viens de regarder une autre émission de télévision intéressante, Cap Sud-Ouest… Je pense à l’ami historien de l’art et à Wittgenstein… C’est touchant… Je suis trop vieux pour commencer à m’intéresser à l’œuvre du philosophe, même pas certain que je comprendrais… Souvenir d’une bringue au Quai des Brumes où j’avais essayé de parler de Kirkegaard avec une femme, idiot et saoul voilà ce que j’étais inconscient, une taverne c’est fait pour boire pas pour discuter à peu près de philosophie… Pourtant le monde de l’intellect m’a toujours manqué, je fréquentais pas l’université, à peine scolarisé… C’est toujours la tentative, la récidive en essayant un autre dire, un autre écrire… Ce soir mon senti me mène pas à grand-chose… Demain matin je vais au dispensaire pour faire prendre ma tension et des prises de sang… C’est môche ce que j’écris ce soir, l’ami historien de l’art est la deuxième personne que je croise et qui évoque Wittgenstein… J’allais commencer à m’auto-stigmatiser, je vais laisser faire… Y’a des choses que je comprends pas et j’aime pas ça… Si vous avez des bonnes actions à me suggérer gênez-vous pas… Écrivez les moi… C’est une phrase qui est assez laide. J’en aurai écris des bêtises, quand même j’y crois pas au néant je suis plus du bord de Pascal et de son pari, c’est pas la première fois que je l’écris… Mais oui, mais oui je prie ça a servis à des plus intelligents que moi… J’ai toujours trouvé bizarre qu’on puisse s’intéresser à l’art sacré et être athé… Cette semaine j’ai entendu un salve c’étais magnifique https://www.youtube.com/watch?v=CAmydVsNMqM  Salve Regina c’est très beau,  c’est du latin ne pas confondre avec la salve que donnent les armes à feux. C’est la soirée, les journées raccourcissent, je crois que les récoltes ont débutées  j’ai jamais été un grand cueilleur , j’étais plutôt du genre hot-dogs sur la main, l’agriculture et l’agronomie c’était pas pour moi… Je sais plus trop quoi vous écrire, le vieil écrivain me disait qu’il fallait pas forcer pas s’obliger, ça vient toujours un moment donné… Moi je suis obstiné je veux toujours y arriver avec mon senti… En septembre les activités vont reprendre on va parler stigmate, rétablissement et dédommagement, beaucoup de choses importantes de défis d’enjeux… Si je reviens au quotidien je vais m’acheter des bottes de marche, j’en ai déjà eu c’est très confortable… Je veux me remettre à la marche comme avant j’ai beaucoup de difficulté… L’automne c’est la plus belle saison pour ça, pas trop chaud ni trop froid… J’ai un peu parler de ma folie avec la nouvelle intervenante on a bien rigolé, y’a pas grand-chose d’autre à faire qu’en rire… Voilà, j’arrive à la finale la partie la plus difficile d’un texte. Je suis toujours reconnaissant de savoir que vous êtes là à l’autre bout à me lire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je suis un peu perdu… Je trouve pas comment aborder mon propos c’est toujours mon senti, vous le savez… J’avais commencé un texte je l’ai perdus, le climatiseur s’est arrêté… Vous semblez ne pas trouver importante mon écriture… J’ai enregistré une émission sur les petits trains français… Je prends mon temps pour vous écrire ça va mieux comme ça. J’essaye malgré tout… Hier soir avec les voisins à la salle communautaire on a mangé une salade et de la pizza, les nouvelles intervenantes commencent toujours comme ça… C’était bien comme repas… Déjà le vingt août lentement le mois s’achève… Je regrette tout ce temps perdus au bistro… J’ai pris une pause et j’ai essayé de terminer le sac de chips… Voilà c’est fait je l’ai terminé ne me reste qu’à ramasser les miettes… Je sais pas pourquoi je pense à ce qu’on appelait l’asile… Y’a plus vraiment d’endroit comme ça pour les schizophrènes on nous laisse dans la communauté… Souvenir de ce voisin qui se rabattais sur l’intelligence c’est bien mais ça dépend de ce qu’on fait avec… Ai mangé quelques biscuits macaron, cette nuit tous semble s’écrouler… Je m’arrête encore pour mieux continuer, où allez? J’arrive plus à rester debout la nuit . Je vous écris maintenant du matin j’aimerais bien vous écrire à quoi je rêve mais j’oublie. J’ai un ami qui a des pensées mortifères suicidaires et à commencer la tournée des hôpitaux c’est pas facile… Dehors y’a un magnifique soleil… Je pense à ce serveur au bistro qui étais je peux le dire un ami, je l’avais croisé dans le métro et il avait pris le temps de m’amener prendre un café, c’était sympathique… Je me répète plus j’avance plus c’est difficile d’être original… Tout à l’heure je songeais à quand je commençais à travailler à six heures du matin, là aussi c’était des matinées difficiles… Je veux vous donner à lire… J’ai souvent discuter avec des gens cruels c’était difficile… Ça me dérange ce matin je vous dis rien, j’ai quand même un sentiment de départ… Pourtant je reste ici… Bientôt mes amis d’Aylmer en Outaouais vont partir pour la Provence. Je dis pas qu’ils sont chanceux ils ont travaillé pour… C’est bien. Vraiment vide mon affaire, j’en ai trop donné hier… Le matin mon senti est bien… Aujourd’hui je vais regarder une autre série que j’aime bien sur les petits trains français… Je me cherche une destination je trouve pas, je vais rester chez moi voilà! J’arrive pas à commencer à marcher, je devrais faire un court trajet jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle là-bas.  Je veux pas faire de voyage organisé… Je préfère être seul… Je pense à la Sagrada Familia à Barcelone c’est l’Espagne. Je m’étais quand même pas mal débrouilé lors de mon séjour, j’ai bien aimé prendre un café sur les terrasses et flâner. Voilà! Je suis rendus à la chute, à l’épilogue à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

lundi 19 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ça fait dur mon affaire me suis rangé trop tôt avant les milles combats… Dormant dans les chapiteaux  pour échapper aux soldats, cherchant les armes des ruraux le fer avec mille pas. Voilà voilà le piano et le bas l’entête mal placé des rats, pourquoi pas pourquoi pas dire tout haut le sol le ré le mi le fa j’irai toujours de ci de là sans permis sans tracas à courir l’ennuis apprenant sur le tas vous fûte si doux à dire la mort chantant l’au-delà criant les mots pour éviter le trépas allume allume tu le vois le feu comme un glas Je ne dirai pas je ne dirai pas l’endroit ne ferai pas de cas puisque la poésie n’existe pas du moins pas celle-là que tu attends qui va aux cent mers aux camélias et au beaux jours tu resteras la misère le climat, dis moi dis moi pourquoi mon père la guerre les scélérats. Je cherche je cherche la le la, la musique c’est ça… Tu iras tu iras casser  la croix ectcétéra… Nul ne pourras Nul ne pourras lire les mots du mandala chercher le ton de l’au-delà… Pourquoi pourquoi je brise le rythme des pas, brise le rythme des soldats qui n’ont que guerre ici bas… Attendez moi attendez moi je fait vite c’est ça peur à la misère à tous vos faux débats  de nos jours le psy parle de cas, le spi louvoie, tu laisse le grément là… C’est bien plat c’est bien plat tout ça, je me répète vous voie lire c’est un dada… Papa papa je rêvais de ça… Mais tu l’emportas sur une crique sur un courant dans l’au-delà… Un fol printemps de verglas après l’hiver après l’appât…  Dites moi dites où vais-je, où ça va puisque trop dire n’est pas mal dire juste trop bas… Pourtant tout ces vers gras s’arrachent au mal au climat… Se pose la question du comment, la mention du serment, la pension tout le temps… Avant avant écrire c’était aussi le temps maintenant je suis dans le champs près de la fosse à l’enterrement… Je cherche je cherche mon sale amant de ceux des romans j’aimerais bien le voir vivant. Ciment ciment c’est comme ça c’est coulé avec un art fervent un ton de servant… C’est lent c’est lent sur le chemin des mamans… Maria Maria gracias senora… Vous m’évitez la question de la bite, je vais plus vite, je vais plus vite… C’est comme des mots pornos taillé au couteau dans une toilette de clodo… Trop tôt,  trop tôt j’ai commencé trop tôt maintenant dans le troupeau  de ceux qui malmènent les mots. Ça commence où ça finis ça n’auras été que ceux-ci. J’aurai fait de mauvais vers faute de prendre un verre, c’est tellement facile mais pas gracile j’ai commencé avec mille m’en reste qu’un il s’appelle stigmatisation… Je termine avec toute les tentations et tout les noms de ceux qui liront. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 18 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder Des Racines et Des Ailes en Provence c’est magnifique mais j’y vivrais pas c’est trop grano, l’esprit me faisait pensés à celui de L’Églantier le jardin communautaire de Rosemont. Ma douce de l’époque cultivais ses légumes là, y’avait une forme de communauté et c’était de l’agriculture biologique… Je dirais à mes lecteurs de l’Outaouais qui s’en vont en Provence bientôt si ils s’arrêtent à la librairie Le Bleuet de me ramener un livre de là-bas… Parlant de librairie je pense au Chercheur de trésors rue Ontario, le propriétaire est décédé je pense un peu à l’acheter mais je sais pas si elle est à vendre ni combien ça vaux… Parfois j’ai des idées folles comme ça… Les châteaux en Provence y’en a un dans chaque village, j’aimerais bien prendre un café au bistro de la place… Je pense aussi à marcher dans les sentiers mais je réfléchis un peu avant. Y’a ce randonneur qu’on ne retrouve pas et qui est tombé d’une falaise en Italie… La douce de l’époque aimait aussi beaucoup marcher dans la nature… Cultiver des tomates… Je dois me remettre à la marche avant d’avoir trop de difficulté à lever les pieds, je m’en ferai pas trop j’ai marché sur les collines de San Francisco. Y’a toute la sagesse des vieux, je crois maintenant être un de ceux-là… Ma sagesse je sais pas où elle est peut-être dans la littérature, dans l’écriture aussi… Y’a beaucoup de gens qui veulent être écologique et qui valorisent les anciens savoirs… Souvenir d’un rang un peu passé Saint-Charles-de- Mandeville j’y avais loué une maison un peu plus haut et je marchais jusqu’au village c’était une maison de pièces à l’ancienne mais ce qu’on m’avait pas dit c’est le brassage que faisait les camions avec leurs aller-retour à la carrière… Les chars à bœufs versus les dix roues… Je vous l’ai déjà écrit je me considère comme essentiellement urbain, j’ai tenté quelques expériences et ça a floppé, le plus végétal que je connais c’est l’art nouveau et les Feuilles Mortes de Prévert… De toute façon les schizophrènes ça se soigne pas à la tisane, j’aimerais bien mais j’ai pas envie de terminer mes jours enfermés, encore une fois y’a toute l’idée de stigmate là-dedans, stigmate parce que tu te soigne avec des médicaments pas avec de l’herbe, mais oui vous entendez peut-être cannabis y’a beaucoup de gens qui se « soignent » avec ça… Je sais pas d’où je suis partis pour encore être dans la controverse, je me soigne aussi en utilisant mon savoir expérientiel parfois je peux donner des pistes fautes d’avoir des solutions. Si je reviens aux vieux à leurs époques on gardait les souffrants enfermés c’étais pas fort fort… Je préfère vraiment maintenant, voilà! Je suis presque à la chute, à la conclusion… Je vais essayer d’écrire un épilogue différent. Ça y est, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale de football a gagné en deuxième supplémentaire hier c’était bien… J’avais chaud en regardant le match, j’ai bien aimé le joueur qui a dit que ce sport c’est de la poésie que pour comprendre il faut regarder… Vague souvenir de rêve qui se passait dans mon enfance… Vous avez surement remarquer que parfois je sors de mon monde intérieur, c’est étrange d’écrire ça… On est dimanche  mes pensées sont à sec… J’avais une fringale j’ai mangé des céréales d’avoine croquante à l’érable et au noix avec du lait, c’était bon… J’ai calmé mes pensées mortifères… Quand je passe plusieurs heures seul j’ai de la difficulté à avoir une pensée constructive… J’étais retourné me coucher me suis réveillé alors que je rêvais à une réunion politique avec Louise Harel… Il est presque sept heure du matin me suis préparé un café… Je vais lire La Presse +  et regarder une couple d’émission télé que j’ai enregistré… Ai démarré le climatiseur il faisait chaud, le matin ça va mieux j’ai moins de pensées mortifères… Le temps est quand même lourd parfois je pense à tous ces voyages que j’ai fait. Les voisins me demandent souvent si je pars bientôt… Pour le prochain j’aimerais bien partir en Thaïlande avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je crois qu’on va discuter de ça à la fête chez la super-maman de Cantley en Outaouais… Mon horaire d’écriture est saccadé… Je frappe à la porte de mon monde intérieur ça ne répond pas… Souvenir de la gang qui étais partis travailler dans un camp de la terre de Baffin… J’avais écrit à un des gars il m’avait répondu en se payant ma gueule, c’était y’a longtemps presque quarante ans… Ça m’avait découragé d’écrire pourtant au travers des ans j’ai accumulé la paperasse… Je reviens avec le mot épistolier, je sais pas si on peut dire ça de l’écriture sur les réseaux sociaux… Est-ce que je fais œuvre utile?  Je veux pas faire le malheureux mais j’ai de la difficulté à créer du bonheur, ça prend plus que quelques heures… Je pense à la maladie d’Alzheimer, j’aimerais pas l’avoir, si c’était le cas je le saurais déjà… Hé oui! Y’a tous ces malheurs qui nous guettent… Moi j’ai hérité de la schizophrénie dont j’essaye de combattre le stigmate, c’est beaucoup pour ça que j’écris histoire de montrer qu’on peut grandir même dans la folie… C’est silencieux dehors le dimanche matin, tant mieux, les traditionalistes vont à la messe, je crois que je leurs en dois beaucoup ils ont prié pour moi… Je sais pas comment montrer ma gratitude, peut-être que mon implication en santé mentale c’est suffisant… Je me dois d’écouter ceux qui souffrent, de les aider… C’est bien ce matin, je croyais pas pouvoir vous écrire. J’en suis comme toujours rendu à la conclusion, à la chute… C’est l’épilogue, quelques mots encore pour terminer en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 17 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas si je vais y arriver encore aujourd’hui… J’aime pas tellement le pair aidant de Québec je le trouve pas drôle… Je sais pas comment je ferais à sa place… Je trouve que c’est de la bullshit son affaire, je crois qu’il bois encore de l’alcool… Je pense que je vous en parlerai pas plus longtemps, les guéris j’ai peur de ça…Aujourd’hui je pense aux ressources qui encouragent le rétablissement à ceux qui sont là-dedans et qui cherchent encore… C’est vrai que même rétablis on a tous nos défauts… Je devrais pas porter de jugement… J’ai quand même de la difficulté avec les bouffons de la santé mentale, j’espère que j’aurai pas besoin d’eux. Je suis encore à me fouiller l’âme à vouloir dire sérieusement ma blessure à expliquer ma psychose c’est pas facile, à l’époque le généraliste m’avait envoyé chez le neurologue, et le médecin vietnamien à qui j’avais dit avoir mal dans la tête m’avait fait une injection dans le cuir chevelu… Y’a de quoi avoir peur, j’ai longtemps eu des injections intramusculaire… C’est pas bon ce que j’écris cet après-midi… Je vous ai déjà tenu ce propos. Souvenir d’une hospitalisation où l’infirmière m’avait dit d’écrire c’est ce que je fais… Je vais essayer de prendre une autre direction ça été long tous ces soins, à vouloir en mourir… Triste aussi j’avais besoin d’une présence de l’autre… Maintenant je suis chez moi solitaire, j’essais d’écrire à ceux que j’accompagnais à l’époque… J’ai pas envie de vous parler je sais que vous avez pas changé, c’est pas très inspiré tout ça… Toujours le souvenir de ces longues attentes à l’urgence générale ou on me donnais une ordonnance pour revenir à l’urgence psychiatrique, il faisait ce qu’il pouvait la dernière fois j’ai vraiment attenté à mes jours… Je suis heureux c’est disparus j’essais d’être reconnaissant de dire merci pour la vie… Je me payais la tête d’un gars qui fréquentait les disciples de khrisnas j’étais pas beaucoup mieux avec la psychiatrie… Je cherchais et je trouvais pas, je continuais mon trajet malheureux dans la dope et l’alcool toujours en finissant à l’urgence… Je pense à l’authenticité de ce que j’écris… Ils disent que les réseaux sociaux permettent ça, de toute façon je suis incapable de mentir… Je consulte plus de psychiatre… Je devrais peut-être demander encore une consultation question de grandir de m’améliorer… Je crois qu’à notre époque où y’a plus de curés on a besoin de confident pour dire… J’ai jamais fréquenté d’hôpitaux  spécialisés, j’allais dans l’aile psychiatrique des hôpitaux généraux… C’est pas fort mon texte  je pense à tous ceux qui travaillaient et qui m’ont aidé… Encore aujourd’hui y’a un délicieux parfum, ça fait du bien, je suis content de pas être allongé sur une civière… Quelques mots encore, j’en suis à l’épilogue à la chute… Je suis heureux de vous avoir encore écris aujourd’hui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 16 août 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! C’est samedi Je vous écris ça et après je passe à la lecture du journal, la chronique voyage que j’aime bien le samedi… Parfois je pense à tout quitter mais à soixante-trois ans c’est difficile de commencer une autre vie. Des gars passent dehors je crois qu’ils s’en vont sous le viaduc du Canadien Nationale un repère notoire de prostitution homosexuelle… Vous vous demandez comment je le sais ? C’est simple je les entends gueuler au milieu de la nuit, mais je peut me tromper…  Je veux pas blesser personne avec son orientation sexuelle, chacun fait ce qui  lui plais… C’est toujours délicat d’écrire là-dessus j’ai toujours de la difficulté à voir ça autrement que douloureux… C’est l’anniversaire de Woodstock ça fait aujourd’hui cinquante ans que ça a eu lieu, je pense que je me suis fait fourrer pas les belles paroles contre-culturelles, d’autant plus que je vous l’écrivais précédemment y’a des sujets douloureux à vivre et à discuter… Moi aujourd’hui je fête quelque chose de vraiment  réjouissant ça fait précisément vingt-six ans que j’ai pas consommer d’alcool et de drogue, je suis heureux… À Woodstock je crois qu’il y avait pas d’alcool les gens avaient pas vingt-et-un-ans l’âge légal aux States pour consommer mais y’avait beaucoup de dope même si c’étais illégal. En tout cas dans les films de l’époque on vois pas de bouteilles d’alcool… « Sometime I feel like a motherless child » Je pense à Emmet Grogan à la côte ouest, San Francisco et aux diggers. Je pense que c’étais fin des années soixante Grogan discutais le bout de gras pour nourrir ses enfants fleurs… Si y ‘avait pas eu Woodstock et toute la mouvance contre-culturelle je serais pas ce que je suis aujourd’hui… Les organismes communautaires viennent un peu de là et je dois jamais oublier qu’on enfermeras plus les « fous » c’est un peu grâce à ce mouvement… En Italie grâce à Basaglia y’a plus d’hôpital psychiatrique, lors d’un séjour à Trieste j’ai visité les ressources et les urgences vides ici au Québec on devrais en venir là et réhabilité la personne dans un milieu. J’écris pas son parce que souvent il est pathogène… Cette nuit ce que je vous écris ça a pas vraiment de suite logique mais je peux prendre la liberté de marié l’anti-psychiatrie et Woodstock les deux ont libéré des esprits… La semaine passée j’ai dit qu’on rebâtiras pas l’asile, n’empêche on préfère garder des lits dans les dortoirs pour itinérants… Souvenir de ces appartements supervisés italiens, ont avais chanté y’avais pas vraiment autre chose à faire… Je sais pas si Woodstock à été une prise de conscience où si avec l’acide elle en a rendu plusieurs schizophrènes… De toute façon c’est cinquante ans après qu’on légalise le cannabis pour encore remplir les hôpitaux de psychotiques. Voilà! Me voici rendu à la chute, l’épilogue comment écrire une bonne conclusion? Dehors c’est l’orage, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard