jeudi 8 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas comment vous écrire ça, je me sent bizarre ces jours ci, surtout le matin… Pourtant j’ai pas à m’en vouloir, j’espère que j’ai pas blessé l’ami historien de l’art… Cet après-midi je me tiens au frais, ça donne dans l’insignifiance ce que j’écris… J’envie mes lecteurs qui s’en vont en Provence cet automne moi je me contente de regarder la France à la télévision, j’irai peut-être au printemps prochain. Ces jours ci j’entends surtout les plaintes de ceux qui croient qu’il y a trop de touristes… Y’a même des îles dans le pacifique qui limitent le nombre de touristes. Je sais qu’il y a des voyageurs qui ne vont que là dans les destinations exotiques…Je sais pas pourquoi  je suis triste une tristesse étrange que j’arrive pas à décrire, je sais pas si juste le fait d’exister ça peut blesser quelqu’un… Voilà toute ces bébelles c’est bien amusant mais il faut en faire quelque chose qui se tiens…Je viens de laver la vaisselle et j’ai tué une mouche c’est tout de même pas ça qui me rend triste… On en est qu’au début août il va faire encore chaud… Je me répète je cherche une destination… Je vous écris ça au son du climatiseur qui ronronne, parfois j’ai ce qu’ils appellent des cravings, le goût de consommer mais je m’écoute pas ça va passer, je sais que ça disparaitras jamais complètement… C’est encore du vieux stock que je vous écris là… Je prends mon temps, je cherche la prosodie, la musique des mots que j’ai perdus que je n’entends malheureusement plus, si j’avais su si j’avais su je serais resté crû… Parfois j’en peu plus…  Je crois qu’encore aujourd’hui je vais y arriver, j’ai un nouveau voisin au-dessus, semble qu’il aime la musique je lui ai juste dis de pas marcher trop fort… Je crois que les enfants commencent l’école à la fin août , je reviens avec ce papier pour couvrir les livres, rouge et bleu, que la matriarche devait acheter. Au début c’était pas trop difficile je me fiait sur ma sœur qui avait un an de plus que moi… Je crois vous avoir déjà écrit sur ces problèmes que j’avais avec les réglettes, je sais pas comment mais c’est disparus. Je pense que je le sais pourquoi je suis triste, une autre année de passé, je vieillis… Hé oui! Je prie!  Souvenir de ce diner à la Havane à Cuba, ce gars enfantin qui avait ris de mon prénom Bernard quand je m’étais présenté, parfois y’a des idiots… Bon! On y est presque à la fin de celui-là aussi, je vous raconte, je vous raconte c’est comme si j’avais jamais finis. Ça vient toujours de l’accueillant Goulag dans la chaleur et le bitume, j’ai mangé une pomme me suis étouffé avec… C’est la chute, l’épilogue comme toujours la même conclusion… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale essoufflée!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 7 août 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Très heureux d’avoir reçu tout ces vœux de bonne fête, je vois qu’il y a du monde qui me lisent… Comme je racontais  à mon lecteur de Deux-Montagnes j’ai pas trouvé moyen d’arrêter le temps mais j’essais de faire des choses qui me font plaisir… Écrire malgré tout c’est ça qui me rend heureux… J’essais d’y aller avec un senti véridique. On m’a pas voler mon enfance j’aimais bien jouer aux cow-boys et aux indiens, fabriqué des arcs avec une corde tendue sur une branche d’arbre recourbé, le plus étrange c’est que je réussissais à tirer des flèches les gars avaient peur… Je me cachais dans une cabane à quelques  pieds dans les airs parfois pour être plus indiens on montait une tente mais quand la chaleur plombait dessus c’était intenable… Ces endroits là où on jouais derrière la maison paternelle ça n’existe plus, c’était des lotissements où on à fait des rues et bâtis des maisons quand même le terrain de jeux était pas loin… Je crois que j’étais la première génération à fréquenter l’école secondaire  Armand Corbeil sur les mêmes terrains un peu plus à l’ouest… Parfois en vrai petits bums on entrait s’amuser dans les maisons en construction… C’était bien on avait les parcs et les terrains vagues pour s’amuser… J’ai pris de l’âge là-dedans suis partis assez vieux de la maison du patriarche, j’étais malade j’avais tellement peur j’arrivais pas à quitter mais il le fallait coûte que coûte… Ça fait plusieurs années tout ça y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts… Parfois c’étais comme dans le chef-d’œuvre du regretté André Melançon, La guerre des tuques, on avait nos petites guerres fratricides entre bandes rivales… Cette époque-là ce sont mes meilleurs souvenirs. J’ai grandis et ça s’est gâté dans cette adolescence détesté. La folie avait commencé ça s’est gâté jusqu’à me faire hospitaliser, j’ai perdus tout mon temps passant d’une job à l’autre pour finalement devenir prestataire de l’aide sociale mais j’ai pas arrêté là de me chercher une job, je suis quand même resté malheureux… J’ai commencé à aller mieux quand j’ai fait remplir des papiers d’invalidité mon rétablissement à commencer, maintenant je m’occupe de mes pairs je raconte mon histoire, comment maintenant je conjugue avec la maladie… Parfois on me demande si je rends visite à la matriarche sur la couronne nord, je réponds non j’ai trop de mauvais souvenirs… Y’a un moment d’hiver où j’ai eu du plaisir je faisait du ski de fond je vous l’ai surement déjà écris c’était quelques années avant que la schizophrénie s’empare de moi… Bon! On approche de la chute, la couronne nord a changé, je me souviens plus, à part le Vieux Terrebonne de quoi ça a l’air… Je crois que c’est une banlieue comme les autres… Voilà! C’est presque terminé j’ai qu’à vous écrire un épilogue, une conclusion malheureusement elle best pas différente des autres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas là c’est pas encore terminé. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Je vais commencer par vous remercier de vos vœux de joyeux anniversaire. Vous êtes tous cher à mon cœur. Je suis heureux de savoir que vous êtes tous là… J’essais de trouver quelque chose de différent à vous écrire… Je peux vraiment pas dire que je suis seul… Mon senti est en paix aujourd’hui soixante-trois ans et pas trop d’ennuis… J’essais de chasser la répétition dans ce que j’écris… Je pense encore et toujours au voyage… Je vais avoir un automne occupé avec mes activités santé-mentale, parfois on préfère nous désigner comme patient partenaire plutôt que personne en rétablissement. Voilà, j’écris aussi pour toi qui viens d’arriver sur ce blog  juste pour te faire savoir que c’est possible de se rétablir… Je sais que pour certain le travail est une notion de rétablissement mais moi je crois plus à l’implication sociale. J’essaye d’aider sans me cacher en combattant la stigmatisation. Je veux battre l’ère du temps criminelle et dédire l’affirmation de malade mental qui tue… Je veux écouter sans blâmer et sortir des clichés, des stigmates, juste être une bonne personne. C’est certain que hors du drame y’a pas grand-chose à dire, les gens heureux n’ont pas d’histoire… Je trouve quand même important de vous écrire… Surtout ne pas être victime, je cherche comment dire ce que font plusieurs que c’est la faute de la maladie de la schizophrénie, agir en personne responsable qui se rétablis… Puisque c’est mon anniversaire, je crois que la vie m’a donné une bonne leçon y’a des choses que je ne ferai plus… C’est quand même un sujet difficile faut se tenir éloigné de la psychose… Je pense aussi au délire paranoïaque  à ce sentiment de complot, se ramener en affirmant n’être pas si important que ça… Ne pas dénier la maladie accepter les soins… Y’a plein de choses comme ça qu’il faut prendre en compte, je vous l’ai surement raconté ailleurs… Je sais plusieurs d’entre vous préfèrent l’évocation poétique où prosodique mais je cherche à être vrai, pas dans la fumisterie… Là je pense à la peur à comment elle est présente chez certaines personnes, c’est idiot mais le parano fait peur… Y’a la notion du « normal » comment elle est pas déterminé quand on pose cette question c’est tu normal? Qu’est-ce que ça veut dire? L’angoisse, l’anxiété sont parfois nécessaire je crois…  Comme en ce moment je sais plus trop quoi vous écrire. Je vais revenir avec les voyages, j’espère bien encore partir je ne sais où, j’adore toujours les avions et les aéroports… Voilà je suis presque à la chute, j’espère que mon écriture vous parait pas trop folle quand je veux terminer je sais jamais comment… Pour ceux qui souffrent n’hésitez pas à vous faire soigner, ça va aller mieux… Les soins c’est pas de ça que vous devez avoir peur, vous avez le droit de vivre. C’est la chute, la conclusion, comme toujours merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 6 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai passé la fin de l’après-midi et le début de la soirée à dormir, j’ai raté quelques émissions de télé que je voulais regarder… Je crois qu’il fait chaud dehors le climatiseur n’arrête pas, j’ai regardé si y’avait une diffusion en reprise de certaines émissions, semble que non… Ça fait pas un texte riche, je me parle ce soir, j’ai besoin de courage… J’hésite à vous l’écrire mais c’est mon soixante troisième anniversaire de naissance c’est fou comment ça passe vite… Je suis tout mêlé dans le temps… Le climatiseur s’est arrêté je crois que je devrais arrêter de m’intéresser au monde ménager et passés au monde sensible… Voilà la difficulté, des mots pour le senti, y ‘a longtemps déjà je sais pas ce que les fonctionnaires avaient décidé ce que je ferais de ma vie… Je crois qu’on avait bien vu que je serais un artiste inconnus… Toujours au même endroit, toujours le même propos de l’écrivain sans diplôme…  Je crois que j’aurais du rester à l’atelier, j’ai pourtant passé beaucoup de temps à consulter un psychiatre, une folie virulente! En ce moment je me rétablis… Parfois y’a des gens qui m’adressent la parole avec des mots que je comprends pas… C’est peut-être la schizophrénie… Je remercie ma lectrice dédié pour la carte d’anniversaire et les photos… J’aurais tant aimé être un vrai poète gagner des prix, profiter des subventions du conseil des arts… En septembre je vais parler du monde numérique et de la santé mentale… Mercredi milieu de la semaine, je suis désoeuvré mais je vous écris. Je sais pas pourquoi je pense au diabolique… J’ai des pensées morbides, les yeux me ferment tout seul j’ai sommeil… Je vais vous illustrer ça avec un commerce du quartier chinois à San Francisco… Le roulement des employés à l’institut est énorme y’a que nous qui sommes assez fous pour y rester… Souvenir d’une douce qui ne manquait pas de moyens et qui se louait toujours des appartements dans Villeray  rue Saint-Denis… Villeray j’ai passé un bout de ma vie dans ce quartier ,c’ était la déchéance une nuit je couchais à un endroit l’autre ailleurs… Ce quartier-là me fait penser à la mort… Cette nuit y’a un parfum, ça sent bon… Bon! Je me dénigrerai pas, je vaux autant que n’importe qui… Je me suis inventé une vie dans le Centre-Sud que je nomme encore le Goulag… Souvenir de l’angoisse extrème, la peur, la paranoïa… J’espère que le climatiseur va démarrer… Pour ce qui est de mon senti j’attends à demain… Le climatiseur est repartis… La chute approche, toujours le même problème de finale, j’hésite à écrire parfois ça me fait mal… C’était la nuit de mardi à mercredi. Quelques mots encore sans trop forcer, ça reste toujours que j’espère écrire de la prosodie, je veux rester près de mon senti. Voilà je suis rendus à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une phrase, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Je pense aux autoroutes de Boston peut-être à cause de l’accident d’hier à Laval, toutes ces villes à l’est et en Nouvelle-Angleterre sont souvent victimes d’accidents je crois… J’ai pas grand-chose à écrire à ce propos sauf que les gens devraient être plus prudents. Je suis loin de mon senti… Y’a toutes ces tueries à l’arme à feu et ils ne font rien, tout le monde peut acheter une arme… Je suis pas un pamphlétaire mon discours est assez ordinaire… Aujourd’hui c’est encore grand soleil, magnifique… Y’a encore des gens en vacance moi j’ai quelques activités… Hier soir j’ai regardé une émission Des Racines et des Ailes sur les grandes routes des Alpes c’est magnifique, j’irais bien… Je laisse le climatiseur fonctionner tout seul pour le moment il est arrêté, le thermostat est bas… Y’avais aussi une émission sur les petits trains de France ça aussi c’est extraordinaire, de vieux trains à vapeur que des bénévoles entretiennent pour parcourir le sud de la France… Je sais que mes lecteurs de l’Outaouais s’y rendent bientôt, j’irai bien à un moment où l’autre… Mon senti cet après-midi c’est toujours de départ qu’il s’agit… Cape Cod, la campagne de Nouvelle-Angleterre c’est pas mal… Je dors mal, je vous écris et j’ai sommeil, je ferai pas la sieste… J’essaye de me démêler entre La France et la Nouvelle-Angleterre, c’est certain qu’il y a plus de gothique dans le sud Français… Boston et sa campagne c’est moins historique… À l’école j’ai toujours aimé les sciences humaines l’histoire comme la géographie, si j’avais prolongé des études j’aurais fait de la sociologie même si les enseignants disaient que ça mène à rien… Il fait vingt-sept dans le studio et c’est humide. Je ferais bien un road trip en France… C’est comme ça mon senti cet après-midi. Souvenir des éléphants de Chambéry… C’était à mon premier voyage en France avec la douce de l’époque, le patriarche avait contribué monétairement… Je radote encore. Je sais plus trop quoi vous raconter… J’étais dans la région Rhône-Alpes pour une semaine et ensuite je suis remonté à Paris, ça fait longtemps… Y’a tout ce qu’on dis maintenant sur les touristes d’un côté on trouve qu’il y en a trop et de l’autre on nous dis de pas laisser la terreur nous avoir. C’est certain que les « attraits » touristique pour moi ça vaux pas siroté un café à la terrasse d’un bistro et de laisser le temps passé. Faire des balades à pieds dans Paris c’est bien aussi, marcher dans des petites villes de province regarder l’architecture et visiter les églises. Vous voyez je suis nostalgique… Je vais repartir. Si jamais ça vous intéresse de partir avec moi laisser moi un message. Voilà! Quelques mots encore, je pense à mon prochain voyage, c’est la chute la fin l’épilogue toujours difficile. Comme toujours c’est la même idée de vous remercier pour avoir lu jusque-là!!! Lâchez-pas on y arrive, ce seras pas long. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Je suis debout et je m’attelle comme un vieux cheval, les sangles sont pesantes et le harnais me blesse quand je trotte,  ça fait pas de grandes courses surtout quand on sait que dans pas longtemps on va vous vendre pour la viande. On appelle ça le stress du vieux cheval, j’ai jamais pu être végan toujours étonné de rayer la viande de l’alimentation sans jamais lever le petit doigt contre l’alcool… Je pense que la carcasse de mon bœuf avant d’être dépecée à plus beaucoup d’état d’âme… Je sais plus par où commencer pour sauver la planète… Le vieil étalon henni de peur quand… Le steak côute cher peut-être à cause de cette peinture de Rembrandt… Pauvre cheval à force de me faire fouetter ma viande est devenue toute raide. Je sais aujourd’hui c’est finis c’étais ma dernière course et on achève bien les chevaux… Je pense à mon grand-père maternel qui me disait que dans sa jeunesse pour gagner sa vie il vendait des chevaux… Ils vont m’abattre je crois qu’avant je vais redevenir humain et que j’aurai pas peur de dépecer où d’en être à l’abattoir… J’ai peur du sang pourtant je mange du boudin et des abats… Dans notre société moderne de l’image c’est quelques chose qu’ on vois pas beaucoup des animaux qu’on conduis à l’abattoir ou qu’on abat carrément, on vois plus les carnages des êtres humains américains… L’autre jour dans une manifestation à la radio j’ai entendu un français parler de « végan de merde ». Quand je passe à la boucherie du supermarché je suis toujours étonné de voir cette quantité de viande… Pourtant on nous a élevé comme ça avec de bons de beaux morceaux de viande, je sais pas quel orientaliste asiatique a décidé que c’était pas bon pour les nord-américains… Trop de voyages au Indes en asie, je sais pas comment vous écrire, ça dois quand même être moins fort qu’avant, le restaurant Commensal à fermé ses portes y’a un bout de temps… Vous avouerez quand même avec moi que c’est bon la charcuterie et là on pense au neveu charcutier… Y’a pas longtemps j’ai rêvé que je dépeçais, je veux pas revenir dans mon karma de pièce de viande. Je veux pas en finir tout de suite… Ouais! Y’a de la confusion disons que je suis boucher, cheval et pièce de bœuf… Y’a longtemps que j’ai acheté un vrai steak je trouve ça cher…Voilà! Je vous aurai encore demandé toute votre attention… Je pense à ce monsieur qui a étudié à l’école culinaire de Paris, c’est pas rien on a du lui montrer comment préparé une pièce de viande… C’est la toujours aussi difficile chute, tout  à coup l’angoisse m’attaque j’y vais sans trop me battre. Je pense aux langues dans le vinaigre, encore de la viande mais celle là je l’ai abandonné. Ouais! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




lundi 5 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive d’une réunion avec mon groupe d’entraide, dehors il fait  trop beau c’est pas permis. J’ai marché sur du Havre d’Ontario à Sainte-Catherine, j’essaye d’être vrai avec mon senti… Je suis bien au frais chez moi… Suis revenus en métro avec les copains, ils sont sympathiques… Veux veux pas des jours comme ça ça me fait pensez à mon enfance quand je jouais dehors dans le champ a attrapé des sauterelles… Je l’oublie pas cette enfance j’avais du plaisir à écouter les grillons… Parfois comme c’était aussi les marais y’avait des maringouins on  se faisait piquer… On jouait aussi au baseball avec les gars, on était pas beaucoup quatre où cinq mais on s’amusait… Souvent on montais sur le coteau après le marais… Une enfance pas compliqué avec des jeux simples, parfois je m’assoyais à l’ombre d’un érable et je lisais des bandes dessinées… Je vous ai déjà trop parlé des balades à bicyclette… Je me souviens aussi qu’on marchais dans la rivière des Milles Îles quand elle était basse… On traversais jusqu’à l’île Saint-Jean. Quelque fois aussi je cueillais des fleurs pour la matriarche. Je crois que dans une ou deux semaines c’est la rentré, on va aller magasiner le matériel scolaire et des vêtements neufs pour être propre… Souvenir de cet arbre tombé dans le champ, on l’appelait la bûche sacrée pour nos petits rituels amusants… La fin de semaine avec les parents on partais toute la famille pour Saint-François-du-Lac chez l’oncle, on dormais dans la tente roulotte et le jour on jouais dans le poulailler abandonné… J’aimais bien le chien Rex mais moins la bécosse, on jouait pas trop autour du puit de peur de tomber dedans… L’oncle travaillait à sa maison parfois le patriarche lui donnait un coup de main, nous on s’amusait avec un vieux chapeau de feutre on disait que c’était un vrai chapeau de cow-boy… Bon! J’ai des problèmes avec word, je me sens coupable d’évoquer mon enfance, le grand censeur me met des bâtons dans les roues… Le climatiseur s’est arrêté, on aimait bien dormir au frais dans la tente roulotte c’était rare parce que nous les plus vieux on avait notre tente et nos matelas… Ça a passé tellement vite ce temps là… Parfois je lisais les revues des filles et de tante sans oublier les Martines qui étaient pas vraiment pour moi. Ça me gardait calme sans crise d’asthme… J’aimais pas vraiment la route vingt y’avait rien à voir parfois on était récompensé la matriarche achetait du fromage en grain… Tout ça se sont de vieux souvenirs qui n’intéressent personne… Le patriarche a finis par acheter une maison l’autre bord de la route qui menait chez l’oncle… Voilà! Je suis rendus à la chute, encore quelques mots mais oui on jouais dehors on s’inventais des jeux d’aventures, de chevalier et de roi sous le pont… C’est l’épilogue je termine toujours à ma façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard