vendredi 2 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris du matin pour remercier les encouragements. Mon senti est pas très présent le matin, je pense toujours à un départ, l’émotion est là mais le voyage est pas pour tout de suite… Je pense à ce drame chez les Kennedy on a beau être nanti le malheur frappe… Moi dans deux semaines ça feras vingt-six ans que j’ai arrêté toute consommation d’alcool et de drogue. Je suis fier de moi un jour à la fois… Je pense à tous ces regrettés amis qui m’ont aidé… Aujourd’hui je fais la différence entre la sobriété et la consommation. Je me souviens de ces lendemains psychotiques où je me rendais à l’hôpital parce que le seul désir que j’avais étais celui de mourir… Je me rétablis, j’ai de bons amis, j’aime bien les aider si je peux… Je suis impliqué à différents niveaux en santé mentale… C’est certain que la schizophrénie disparait pas complètement mais elle s’atténue… Y’a longtemps que l’ambulance est pas venue me chercher pour me rendre à l’urgence de l’hôpital, là aussi malgré tout y’a des gens qui m’ont beaucoup aidé… Le temps était long à l’urgence psychiatrique de l’hôpital, j’attendais la consultation avec le psy… On me donnait un lit et c’était comme dans les limbes… Maintenant j’essais d’éviter de me rendre là, même pour une visite à un ami… Je suis bien chez moi, je suis pas riche mais j’en ai assez pour faire quelques voyages heureusement j’ai jamais perdus le droit d’avoir un passeport. Je réitère encore à ceux qui m’ont connus y’a longtemps, j’ai changé de vie je ne bois plus… Je veux juste dire que je fait des amendes honorables à ceux à qui j’ai pu faire du mal… Ouais! Je reviens à ça… Je crois quand même que celui qui a payé le plus cher pour cette vie c’est moi… Y’avait ces psychoses la nuit dans la maison de chambres, les voisins qui criaient et buvaient et moi toujours perdus… Je téléphonais pour savoir combien coutais une thérapie contre l’alcool, c’était inabordable, j’ai donc arrêté en fréquentant différents groupes… J’ai beaucoup écouté ça m’a fait du bien moi et ma grande gueule… Je suis content, je reste paranoïaque mais j’ai moins peur… Je pense aux gars hospitalisés à l’institut universitaire de santé mentale de l’est de Montréal, c’est tellement long on pense qu’on s’en sortiras jamais, si vous me lisez je veux juste dire que vous êtes très courageux… Si vous pensez en finir pour toujours n’hésitez pas demandez de l’aide, elle est là la force… Parfois je passe encore par là mais j’appelle j’en parle et je me rend compte que je suis privilégié… J’ai plus grand-chose à vous écrire pour ce matin. J’en suis presque à la chute à l’épilogue. Je vais juste en finir comme toujours en vous remerciant d’avoir lu, la conclusion c’est toujours difficile, quelques mots encore et je termine. Je suis très content de savoir que vous me lisez. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 1 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je sens l’inutilité de tout ça pourtant quand je termine je suis satisfait… J’aime bien vous écrire c’est un grand bonheur même si on considère pas ça comme de la « vrai » littérature… Les éditeurs se font rare pour les fêlés de la caboche comme moi… Je suis jamais certain de comment vous dire, vous écrire… Puisque c’est de mon senti qu’il s’agit parfois je sens cette expérience d’écriture sur le bord de la fin mais je sais pas à quoi je vais occuper ces quelques heures de « création ». Vous savez tous que je me débat avec la morbidité de la maladie mentale ce blog m’aide à survivre… C’est beaucoup mieux que n’importe quelle bébelle n’importe quel médicament cette envie d’en finir est une partie constituante de la maladie si y’avait pas ça je serais le plus heureux des hommes semble que c’est le défaut dans ma carapace… J’ai jamais su comment vivre mais j’ai toujours  été curieux de voir où j’allais, quelqu’un  m’a déjà dis que c’est un signe d’intelligence, faut voir… L’idée c’est pas de demander c’est de voir et de savoir ce que je peut donner… Ça vous embête peut-être que j’écrive à ce propos je préfère faire ça pour combattre l’idée de mort. J’ai hâte de partir je sais pas vers où, je crois pas que ce seras en voyage organisée mauvais souvenir de celui que j’ai fait à New-York https://legoulag.blogspot.com/2017/05/au-present.html  Voilà! Je viens de gosser pour trouver un texte sur New-York je l’ai perdus. Y’en a beaucoup trop de textes je vais devoir réduire le rythme, Je termine là-dessus!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait une sieste, ce matin à la radio y’avait un auteur qui n’aimait pas qu’on parle de résilience, l’animateur lui n’appréciait pas qu’on fasse les choses par passion… Je sais pas, moi je me rétablis et j’essaye d’écrire, je vous raconte mon senti vous le savez… Je suis pas résilient mais en rétablissement, un hypersensible… Je manie pas très bien le discours… Parfois je me présente devant un public pour dire que c’est possible de se rétablir pour briser le stigmate aussi… Aujourd’hui c’est la journée du dépôt, je reste à la maison, j’ai pas un immense champ lexical… J’essais de vous traduire mon monde intérieur, semble qu’il y a encore de la place pour la poésie et pour la prosodie aussi… J’écoute cette voix d’affamé toujours heureux d’avoir de quoi manger, je rêve encore de partir remplir ma vie d’exotisme… Je sais on préfère le quotidien local, aux pays étrangers. Mon discours reste toujours québécois mais faisandée d’ailleurs, je suis incapable d’écrire de nommer les expressions maisons… Aujourd’hui j’entends des cloches, les vacances sont presque terminées. Je devrais arrêter tout ça, l’écriture ça me brise les bras, les vrais écrivains ont toujours la bonne phrase… Parfois à la radio j’entends des choses choquantes… Comment vous dire que ceux qui se font suer ont pas le temps d’être poète… Vous avez pas le temps de faire des vers sur une chaîne de montage, tout au plus des dessins pornos dans les toilettes de l’atelier… Voilà ma poésie, une poésie de chiotte commune qui n’intéresse que les lecteurs avinés endormis cherchant le repos assis sur une cuvette, le poète veux toujours libérer le journalier que vous êtes, rien de délicat… Pourtant y’a des lieux sur cette planète, des lieux de poésie contrefaite et même surfaite… Voilà pour moi… Jusqu’ici j’ai évité la cellule, je me suis tourné loin du monde criminel… Reste que je suis toujours un prestataire, ça n’a rien de poétique, je lis toujours loin des cours d’école… Je sais pas si je réussis à composer une prosodie potable… Je ne suis pas dans les médias beaucoup plus dans l’immédiat, beaucoup de poète mais peu d’élu à la grande table des mots… C’est pas fort, c’est pas fort… Quand il ne reste plus rien malheureusement on se tourne vers la poésie, poète par défaut un beau nono… Bon! J’ai juste envie de me dénigrer de me descendre… Me trouver un nom par manque d’estime… Je sais pas trop ce que je cherche à vous dire, je pense au poète en dialogue avec l’intemporel… Je suis trop vieux j’aurai lu et ne seras resté que ces quelques mots… Lentement je vais essayer de terminer décemment cette prose, j’ai pas dis grand-chose, quand j’écris je pense toujours à nos regrettés grands poètes. Ils ont tout dis, je ne peux reprendre leurs discours. C’est pas facile d’être original. Voilà c’est la chute, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 31 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Voilà on est le premier août, je suis debout, la clim s’est arrêtée ça reste quand même frais, je lui donne une pause… Ai mangé un croissant et un autre… Mais non j’irai pas me faire tatouer. J’attends de voir le montant qui va rester après avoir payé les communications et le loyer… Y’en a plusieurs qui attendent pour passer au guichet et faire un retrait mais vous savez tout ça… Ce matin y’a un petit déjeuner dans le local communautaire… Quand je me lève la nuit pour écrire je suis moins angoissé… Je crois que c’est la journée où on a assassiné Jean Jaurès pour l’histoire de France que vous pouvez consulter. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Jaurès  Y’a pas mal de circulation automobile cette nuit on pense à notre lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Je me suis calmé pour mon histoire de gugusse de frigidaire… Lentement j’avance dans les mots… Ai fait quelques petits calculs ça devrais être o.k. Hier j’ai un peu discuté avec la matriarche, bientôt on va demander des cueilleurs de pommes à toute les fois que je l’ai fait on m’a renvoyé, je voulais  être digne j’en étais incapable… C’est la raison pour laquelle j’ai été longtemps sans manger de pommes. J’ai souvenir de cet hélicoptère  qui passait au-dessus de la frontière américaine dans les vergers de Frelighsburg. J’écris pour ceux qui se couchent tard, je sais qu’il y en a d’entre vous qui regardez les late show à la télé… Je pense à mon prochain voyage, à l’attente réjouissante à l’aéroport. J’ai pas encore trouvé ma destination, le temps file là aussi, y’a pas longtemps j’y étais j’attendais un vol d’Air Canada… Ce soir j’enregistre l’émission télé des Racines et des Ailes que je vais visionner en fin de semaine… Semble que ce sont de nouveaux épisodes c’est ce qu’ils annoncent… Je suis loin de mon sentis, y’a des voitures qui freinent leurs pneux crissent… Dites, vous savez comment faire pour être poète? Je suis bien d’accord le destin m’a amené là dans la prosodie, tout à coups ça sent bon le savon… Je vous illustre ça avec une photo d’aéroports de je ne sais plus ou… Je réfléchis à ce que je vais dire au Colloque de L’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale c’est au début novembre… Je pense au stigmate à mon combat. Je reste convaincus que les moins accueillants sont les red necks… Tout le discours autour du travail comment j’en fait et c’est pas nécessairement calculer comme ça… J’ai terminé mon café, les vrais écrivains écrivent dans des revues, des magazines pas sur un blog… Quelques mots encore j’en suis à cette difficile chute, cet épilogue… Je vous écris pas agamemnon ni même l’apocalypse c’est juste la fin d’un texte… Ce que j’écris ça ressemble quand même à Babel vous pouvez lire vous serez pas changé en statut de sel. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’en souhaite une prochaine et je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un collant de réfrigérateur pour accrocher des feuilles viens de se briser, l’aimant ne tenait plus il est tombé par terre séparé en deux, pour moi c’est comme si un envahisseur étais passé et l’avais fait tomber… Je suis fou, d’une folie douloureuse et anxieuse. Je sais pas pourquoi les choses brisent et ce que j’ai fait au bon Dieu… Cet après-midi j’y arrive pas si vous me lisez et pouvez m’aider faites le… Jusqu’ici tout se passait bien et voilà la journée de la pension et je suis démolis… Je remercie les lecteurs qui sont maintenant sur Facebook… Ce qui viens de se passer cet aimant c’est que de la pacotille c’est normal que ça dure pas… Je bois pas, je fume pas, je me soigne et pourtant l’angoisse me harcèle. Je crois être O.K. y’a longtemps que quelque chose comme ça était arrivé. J’en ai parlé à l’intervenante devant deux voisins qui ont du se dire que je suis un vrai fou, l’intervenante trouvait pas ça grave… Ça m’agresse ça me harcèle pourquoi ça me fait ça? La schizophrénie? Pourtant je me rétablis, je veux pas y retourner j’ai pas envie. J’aurai jamais la paix… La bébelle a sauté et c’est laid. Quand des événements insignifiants comme ça arrivent j’ai envie de mourir, ça me fait quelque chose à écrire mais… C’est peut-être du à la chaleur à l’expansion des matériaux, dehors rue Sainte-Catherine ça roule en fou. Le climatiseur me calme chez moi maintenant il fait frais mais la matinée a été chaude. Tout ça c’est des niaiseries, quand je serai mort ils vont tous ramasser ça pourquoi faire je sais pas… Ils ne resteras plus rien de moi. C’est lugubre aujourd’hui ce que j’écris, je vous dirai pas que c’est la maladie j’aime pas dire ça… Ce matin j’ai fait des courses au supermarché, j’y suis allé pour l’essentiel, voilà que je vous raconte encore l’ordinaire de mes journées… On y va pour la prosodie d’épicerie, la journée chez soi et les ennuis… Lentement je me calme, il y a des choses devant lesquelles je suis impuissant… Quand viens le temps de parler au groupe d’entraide j’oublie tout j’arrive pas à mentionner ces petits événements angoissants. Je pense encore partir, un séjour à l’hôtel où je sais que la femme de chambre va passer, ici personne est supposé… Cultivé mais oppressé voilà ce que je suis. J’ai conscience de mon malaise, c’est ce qui m’aide pas, j’ai que cette maudite folie maladive pourtant demain çe seras autre chose… Rien de très poétique là-dedans, j’entends le poète alcoolique actif c’est pas très… Moi je préfère l’abstinence même si les mots sont pas très évanescents. Voilà! Tout ça pour écrire de la mauvaise prose et répéter les malaises hebdomadaires. J’espère quand même que ça vous plait… Aujourd’hui c’était la douleur mentale, j’en suis à l’épilogue à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 30 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je cherche je vais essayer de pas y aller avec mes sujets de prédilection. J’ai découvert une autre magnifique émission sur TV5 ça s’appelle Cap Sud-Ouest c’est magnifique… Lundi y’en avait une autre sur des petits trains de France, je vous en nomme deux, le train de Montenvers en Haute-Savoie et le train jaune des Pyrénées Orientales c’est extraordinaire… Je vous parle de ça parce que mon senti fournis plus, tant qu’à être dans les trains je vais vous illustrer ça avec la grande gare de Milan. Les trains c’est pas Cap Sud-Ouest… Souvenir aussi d’un voyage entre Besançon et Lille… De l’avion je passe au train, souvenir de ces voyages dans l’Outaouais assis dans le wagon restaurant qui n’existe plus, j’y buvais de la bière… C’est ça quand tu veux voyager sans voitures c’est l’autobus, le train, et l’avion… J’aime pas beaucoup les voyages organisés… J’en finis plus d’écrire tout ce que j’espère c’est que je suis lu à chaque fois c’est comme une angoissante plongée dans le vide… Comme un vieux fou je répète ce que je me rappelle, aujourd’hui il devrais faire plus frais… Je pense toujours à mon lecteur de Hull qui me fait pas signe souvent… Je mange des biscuits Oreo en pensant à ceux dont les plombages dentaires tombent quand je réfléchis trop ça donne pas de la « bonne littérature » J’essais de me rappeler ces longs été d’enfance ces fins de semaine où on partais en camping toute la famille on avait donc hâte de rejoindre le club de camping et caravaning… Je sais pas comment ils font ceux qui réussissent tout c’est peut-être juste une illusion ils ont leurs échec eux aussi… La nuit avance je prends soin de moi comme je prendrais soin d’un enfant… Quand je vous écris j’essais de reproduire une émotion, un sentiment d’enfant si agréable et longtemps oublié… Elle est loin l’enfance… Je me souviens plus sur quel rang à Sainte-Jeanne-d’Arc habitais ce grand oncle. J’avais pas nécessairement de plaisir quand j’y allais j’avais peur que les parents m’abandonnent là… J’aurai pas fait les grandes écoles juste un autre péquenot arrivé en ville… J’aime pas beaucoup ceux qui pensent à leurs carrières moi j’étais tellement idiot je regardais les postes de cadre dans les annonces classées du mercredi dans le journal… Un jour j’ai abandonné je n’entrais plus dans aucune case mon avenir se résumait à la plonge dans une cuisine. Cet univers le marché du travail je l’ai toujours trouvé difficile probablement parce que c’est un marché, on y vend sa peau, on y vend son âme… J’approche de la chute, j’espère encore je ne sais quoi quand j’écris, une satisfaction, un plaisir le sentiment d’être un artiste. Encore quelques mots pour la conclusion que je trouve toujours difficile, je m’arrête et j’y pense à cet épilogue. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas! Lâchez pas! On y est. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’inquiétais à propos du format d’un document que je reçois. Je pensais que j’étais le seul mais le voisin aussi a le même format… La voisine d’en bas la chinoise est déménagée… C’est toute l’action dans l’édifice pour le moment, c’est l’été août arrive… J’essais de vous écrire quelque chose, je sais pas si ça seras fort… Je pense aux amis qui ont eu des accidents cérébraux vasculaire… Je sais pas comment ils s’en tirent avec l’écriture?  L’écrivain avait de la difficulté avec l’ordinaire, les péquenots qui s’enlisent dans la routine… Le commun des mortels n’a que ça la mort… J’aime pas beaucoup l’attitude de baba cool, je sais faut pas l’écrire moi je suis qu’un bum… J’ai cessé d’écouter de la musique, j’en ai trop entendu quoi que j’aime bien les vieux classiques rock… J’écoute le dernier Springsteen, Western Stars, ça me touche y’a quelque chose dans cette musique là… Je pleure un peu… L’évidence c’est que je suis américain, je vie en Amérique du nord… Je sais pas comment vous raconter que le centre-sud est aussi très américain… Je me fait pas d’accroire l’Europe est loin, quand même l’Amérique est grande. Le Québec, le nord c’est aussi la solitude des grands espaces, de la forêt… Là-bas en haut de la carte on ne peut s’y rendre qu’en avion, Western Stars c’est une musique de cow-boys pour le festival de Saint-Tite ça raconte, les trucks, les routes et les trucks stops… Des portraits aussi comme Springsteen sait si bien les faire. À l’écoute la première fois ça le fait pas mais ensuite c’est très touchant… Ça accompagne bien la solitude, les longues journées d’été où on ne sait que pleurer, toujours cette idée du highway… Au nord de Nashville… Je les vois assis au bar du truck stop sifflant lentement une bière pas pressé de partir parce que pas pressé de revenir… Au truck stop y’avait cette femme qui voulais m’envoyer à la guerre plutôt que de glander au bar de la grande Amérique. Je me vois encore faire du pouce, hitch hiking, pour aller je ne sais où juste regarder le temps… et manger de la poussière… Parfois sur l’asphalte sur la route on essais de tuer l’émotion, mais il faut la vivre sans toujours avoir raison. Le ciel s’est couvert et on entend gronder les camions qui ne s’arrêtent pas, de toute façon on s’en va nowhere et pourquoi pas… Parfois on sait pas quand s’arrêter on couche sous un viaduc où dans le fossé, fatigué la tension à l’extrémité… Tout ça c’est à l’ouest à l’est la Nouvelle-Angleterre est très urbaine… J’ai mis mon pied à terre je ne traine plus le long des autoroutes… Ici y’a pas de désert juste un fleuve le long de la route. Voilà! C’est la chute, je partirais mais c’est du luxe… C’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien finir. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard