lundi 15 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous présente une œuvre de Dan Flavin né en mille neuf cent trente-trois et décédé en  mille neuf cent quatre-vingt-seize. Je vous présente donc une œuvre exposée au Musée d’Art Moderne de San Francisco, une parmie près de sept cent œuvres fluorescentes que Flavin nommait ses Monuments. Ici un « Monument » pour V.Tatlin qui appartiens à une série de cinquante  sculptures dédié au constructiviste russe Vladimir Tatlin et créé entre  mille neuf cent soixante- quatre et mille neuf cent quatre-vingt dix. Flavin utilise exclusivement de la lumière blanche pour rappeler l’esthétique  Tatlin dans la silhouette comme dans la fusion entre l’art et la technologie. Je vous écris ça pour essayer de m’inspirer un peu, éclairer ma prosodie d’une lueur artistique, c’est pas parce que j’essaye de faire mon smart… Ce sont pas le genre de néon qu’on retrouve à vous éblouir la nuit chez Harvey’s le fast food, la bouffe du prolétaire nocturne. Je vais tenter le senti, vous toucher comme de me laisser toucher par ma quête cruelle parce qu’inconnue… Ici c’est le cas de le dire on a affaire à une sorte d’illumination mais on est pas à Lourdes… C’est bien le seul endroit ou maintenant on va accueillir les pèlerins, on ne veut plus des touristes… Pourtant Paris c’est bien la ville lumière… Bientôt ce seras pas drôle quand on s’y sentira de trop, on ira chez nos voisins américains… À moins de faire l’ermite dans la forêt nordique… Quand même rien n’empêche comme je vous l’écris toujours, que j’aime l’aéroport et les avions, les voyages je vais essayer de bien choisir ma prochaine destination. Y’a juillet et bientôt les vacances, ce serais bien de passer un bout de temps sur le bord d’un lac… Tout à coup y’a une odeur de vinaigre de patates frites, ça rappelle la mythique route deux et ses roulottes à hot-dogs. Je l’ai pas vraiment connus, le patriarche dans mon enfance allait pas souvent à Québec, et on finissait de construire l’autoroute… Y’avait aussi le fromage en grains chez la vache Caillette j’ai toujours aimé ça. Y’a plein d’odeur, maintenant c’est le parfum ça sent bon… Je sais pas d’où ça vient mais c’est encourageant… Semble qu’en plus des images on fait des Opinels à Épinal mais non! Opinel c’est en Savoie… Tiens, tout à coup je me sens fébrile… Dehors il fait très beau et très chaud. Encore une fois je veux me rapprocher de mon senti, je pense à la matriarche sur la route… Je vais dire comme on dit, je suis en faiblesse… Quelques mots encore, c’est pas facile de terminer, chez moi c’est un peu le fouillis mais je m’arrange vous pouvez me visiter… Je crois que je vais manger de la viande fumée. Entre deux tranches de pain avec de la moutarde. J’en suis à la chute, à l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas vous y êtes presque à la conclusion. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me revoilà au début de la nuit. Je pense à l’ashram de Val-Morin, du yoga sivananda en pleine nature. Je me rappelle m’être baigné dans la piscine et avoir mangé gratuitement en fait j’avais lavé la vaisselle un type m’a dit que c’est une forme de yoga. J’en avais beaucoup entendu parler de l’ashram, je voyais ça comme une secte, j’étais à côté de la track chacun y va comme il veut… Quand même les endroits où y’a un gourou c’est louche… C’est le paradis des végan, j’aime trop la viande pour adhérer… Je pense pas aux abattoirs chaque fois que je mange de la viande, des charcuteries… Sacrilège j’ai oublié mon mantra… Je pense au mantra chrétien MARANATHA , la nuit comme ça, quand j’écris, ça m’approche d’un geste sacré, d’une façon de méditer… Je me berce sur ma chaise en essayant de bien respirer, je vie toujours avec la peur de la psychose… Je parlerai pas de la métempsychose je suis heureusement pas rendus là… Maintenant mon combat il est contre la stigmatisation, contre ceux aussi qui pense tout guérir avec une prière… Ces idées de mort je les chasse en vous écrivant, j’ai encore du beau temps à avoir, dans la comorbidité y’a souvent ce désir d’en finir parce que ça fait trop mal… J’essais de comprendre ceux qui passent à l’acte et que l’on perd… Quand j’écris comme ça,  ça semble définitif, il faut écrire parler ne pas garder ça pour soi… Parfois les gens qui nous quittent ont je crois un lourd secret qu’ils emportent avec eux… Je crois qu’on respecte pas assez ceux qui font des tentatives de suicide souvent ils se rétablissent  et réussissent a mener une belle et bonne vie… Les centres de crises je crois que ce sont des lieux qui nous amènent vers un mieux-être… Le rétablissement ça passe toujours par écouter l’autre sans trop donner de conseil, la personne sais qu’on l’entends. Y’a cette question de valeurs aussi, quand j’étais plus jeune à ma sortie de l’hôpital j’ai croisé un gars qui voulait vivre dans le luxe, il croyais qu’on lui donnerais un château, prince, comte, vicomte, duc où tout simplement héritier de millions, il croyais venir d’une famille noble, il appréciais pas la réalité il est donc passés à l’acte et on l’a perdus. Il a pas été capable de vivre dans l’ordinaire parfois plate… La maladie c’est parfois un refuge une façon de survivre, dans mon milieux je les comptes pas ceux qui sont passés à l’acte…Souvent on vois pas ça venir, faut rester attentif. Ça laisse quand même des traces, pour moi c’est jamais disparus complètement, ça me garde sur le pied de guerre… Le gars était un jeune adulte avec encore des idées d’adolescent… Faites-vous en pas pour moi ça va bien on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous écris du matin… Me suis levé deux ou trois fois dans la nuit, c’est dimanche… Les journées passent et je vieillis. Frisco c’est dans l’ouest… Par contre je me souviens de cette très belle femme style Catherine Deneuve, parfois je me demande si c’était pas elle, à l’entrée du Musée d’Orsay, cheveux blond et robe rouge elle était magnifique… Évidemment c’était à l’est à Paris… Pendant ce voyage en solitaire j’avais pas discuté avec beaucoup de monde, un peu avec ce couple d’amant québécois qui semblaient venir de la campagne et qui n’étais là que pour trois ou quatre jours… Aujourd’hui c’est la fête Nationale des Français, nos cousins, on a beau dire ils ont un maudit beau pays ne serait-ce que pour les images de l’émission télé Des Racines et des Ailes… Le neveu et sa famille sont à Cavaillon en ce moment dans le département du Vaucluse. Je crois que c’est pas loin du Rhône-Alpes un pays que j’ai visité y’a bien des années. J’avais fait un cours séjour dans la ville du philosophe Jean-Jacques Rousseau, Annecy, je crois que mes lecteurs voyageurs sont pas très loin… Mais non c’est loin plus de trois cent kilomètres entre Cavaillon et Annecy, ils sont surement plus au sud… Bon! Je suis pas là pour donner un cours de géographie, je retourne à mon senti que je nomme comme ça parce que le ressenti, le ressentiment pour moi c’est la colère et je peux pas me le permettre. Pas très fort mon texte ce matin, j’espère que mes amis lecteurs sont pas trop sonnés par le décalage horaire… On peut pas faire autrement qu’être attiré par la France c’est notre langue maternelle c’est important! Je retournerais bien là-bas. Je connais des gens qui ne jurent que par les américains, l’anglais… Quelques millions de francophones entouré par des centaines de millions d’anglophones, c’est difficile… Je sais pas trop quoi faire de mon senti, mon appartement s’est rafraichis… Je pense encore et toujours au voyage… Ça va mieux ce matin, je reviens à mon senti qui est beaucoup  plus rock que granola, qui sent plus l’huile  à moteur que la canola… C’est toujours difficile d’écrire dans la retenue, l’expression est importante mais vous le savez, vous comprenez cette prosodie, vous riez parce que j’y crois sans trop savoir pourquoi. Je sais pas lequel des deux fait du sens shifter où fister, on va pas là c’est de la pornographie et j’aime pas ça… Maintenant c’est frais chez moi, je me répète, quand mon sentis est calme je trouve pas… C’est ensoleillé, bientôt ce seras les vacances pour plusieurs, une semaine encore… Lentement j’approche de la fin, de l’épilogue toujours difficile… Je pense au praticien à la retraite je lis présentement le roman qu’à écris son fils… À tous les matins Facebook me demande à quoi je pense, voilà!!! Comme toujours à ma façon habituelle je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

samedi 13 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si je vais y arriver ce soir, dans le frigo les pommes de terre étaient pourries. Tous ça vous en dis pas grand-chose sur mon senti, j’ai passé la journée devant la télé après être allé prendre un café avec le très cher ami qui à la sclérose en plaques. Quand on sort comme ça prendre un café au parc, on se dis que l’été commence… Voilà, j’ai mangé mon beefsteak coupe française avec des pommes de terre fraîches des carottes et du brocoli… Quand je mange je me sens moins débile… L’équipe de football locale a gagné… J’aime ça, j’ai beaucoup aimé les photos des enfants qui sont partis en France, si je m’écoutais je partirais mais c’est pas le temps. Je pense aux grandes et petites angoisses, on a chacun les siennes et ont les vie différemment. Je crois que l’idée de me tenir au frais est pas mauvaise mais c’était quand même bien ce matin sur le banc dans le parc. Encore une fois je racontais mon séjour à San Francisco, ici il faisait encore froid, dans l’autobus de l’aéroport au centre-ville de Montréal j’ai cédé ma place à un jeune couple qui me prenait pour un détenu qui allait se rapporter… Je crois l’avoir déjà écrit. Je suis vide mais vide, mon senti je sais pas comment le qualifier… Le soleil s’est couché, chez moi c’est encore plus frais, c’est agréable… J’espère que le climatiseur va tenir le coup… Je sais à mon âge on est qu’un vieux bonhomme ennuyeux, mais s’est dit, je passe à autre chose… Le climatiseur fonctionne bien quand c’est assez frais il s’arrête tout seul… Je pense à l’ami historien de l’art qui je l’espère n’a pas trop chaud… En vieillissant comme ça je serais incapable d’endurer la chaleur. J’écris ça et j’ai l’impression de commettre un sacrilège… À une époque pendant les canicules j’étais psychotique, on m’hospitalisait dans les corridors de l’hôpital, une vrai folie furieuse je savais pas quoi en faire… Ça fait longtemps tout ça vous me le raconteriez je ne vous croirais pas. Je me rétablis quand je vous écris c’est comme si vous étiez-là… Ce désir, cette mélancolie, cette neurasthénie dirait l’écrivain, cinéaste que je ne nommerai pas… Je crois qu’il n’est jamais passé par là… J’appellerai toujours ça schizophrénie même si on veut faire disparaitre le mot, c’est une façon de nommer l’innommable, j’ai toujours cru qu’on voulait avoir ma peau… C’est de la vieille histoire je passe à autre chose, je vous parlais des corridors d’hôpital qui doivent être plein avec cette légalisation du cannabis, en veux-tu des psychotiques en v’là… Il pleut, j’avais oublié ce soir ce sont les feux d’artifices, le quartier est plein de monde… Je pense à tous ces beaux enfants qui sont en voyage à l’étranger, que de souvenirs… Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On termine comme on peut pas comme on veut!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard






vendredi 12 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du début de la soirée, je suis triste et vide… J’attends l’inspiration, la matriarche est partie au Lac Saint-Jean… Un voyage en Thaïlande cet hiver ce serais pas mal, je vais en parler au lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Si j’y vais-je vais me faire vacciner… Je veux revenir à mon senti, en voyage les aventures ne se vivent pas qu’à la télévision… Je pense à la voisine du dessous qui va à Shangaï  à tous les printemps, j’ai un peu peur l’été passe rapidement… Je rêve encore de coucher de soleil à Saint-André-de-Kamouraska. Souvent les vendredis soir d’été les jeunes font la fête. J’essais de me souvenir, y’avait ces gens du service de main d’œuvre affilié à l’hôpital. Je les embêtais plus qu’autre chose avec mes idées fixe, à l’époque je pensais à la vieille caméra Bétacam une vrai obsession, aujourd’hui je me contente de ma petite caméra numérique…   Les soirées à la campagne c’est bien pour faire des feux de camp, ça me manque vraiment, je sais pas si les amis à Myrtle beach en font… Toujours le souvenir de la Sebka,  là bas c’est magnifique, j’aimais les soirées au bord du feu avec une vraie fatigue après une longue marche… Y’avait de bons côtés dans cette relation… Maintenant ce sont les soirées en ville, hier l’orage a arraché des arbres, ça devais être assez affolant sous la tente… Je pense au magasin de plein air La Cordée et à son aura de mystère… De ce temps-là on parle beaucoup du sucre et des jus, des boissons douce aussi, une recherche dis qu’elles sont nocives, ça me tue on parle jamais du vin et de l’alcool comment ça peut-être mauvais… Si on suit le guide alimentaire canadien on ne devras boire que de l’eau et manger des beans et de la laitue… Bon! Je reviens à mon senti à comment j’essaye de développer cette « idée » d’artiste… Je réfléchis sur quel espèce de métier m’aurais permis de travailler sans trop réfléchir, soixante-deux ans il est un peu tard… La nuit est tombée, demain samedi, je souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Hull… Du beau temps surtout j’espère qu’ils ne se feront pas malmenés… Beaucoup de difficulté à m’exprimer clairement, c’est encore une histoire de vide intérieur, je voudrais bien vous étonner avec une expression vive et vrai… Je suis toujours dans la nostalgie, j’ai quand même de mauvais souvenirs, j’étais très fou… Non! Je reviens pas à ces vieilles histoires c’est finis, je me suis rangé, je me rétablis, j’ai moins mal… Voilà! J’ai presque terminé pour ce soir, si vous faites un feu de camp invitez moi! Quelques mots encore, j’essais de vous pondre un épilogue qui a du sens. C’est toujours de la même façon, la même chose. O.k . Je vous en ai assez raconté… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 11 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Superbes photos des enfants sur la plage à Hawaii… Je crois bien que j’irais, la plage semble immense et tranquille. Je me suis fait un café de toute façon j’arrive pas à dormir, c’est pas de ma faute moé si l’hiver t’étais jamais là et puis si l’été tu t’en va, demande moé pas pourquoi j’écris ça, c’est de l’exercice pour mon créole québécois, les mots simples qu’ils ont oublié à Paris, à l’académie … Bein oui! Bein oui! J’écris n’importe quoi c’est juste que mon senti il passe par là… Le petit monde est dehors ce soir fauché bien avant la fin du mois, elles vendent leurs corps pour quelques dollars, on auras beau l’écrire dans les romans la vrai affaire c’est d’être là… La pauvreté est ma maitresse j’y évolue sans cesse pendant qu’elles vendent leurs fesses… Je sais pas si j’ai pris l’accent de l’est avec ses pizzas express c’est bien le dernier accent que j’aurai eu… Dans la navette qui menait à l’aéroport de San Francisco une femme disait que je suis un « handsome man » une autre chose qui avec l’intelligence faut savoir s’en servir… Les enfants vont avoir de beaux souvenirs, moi ce que je me rappelle ce sont les plages de la Guadeloupe, c’est moins loin mais c’est aussi très beau… Je vais illustrer avec ça… Je suis quand même réveillé ce soir… Aux alentours de Montréal y’a aussi des plages mais beaucoup ont peur de s’y baigner d’attraper des maladies, des malaises… Ce soir c’est pas trop chaud chez moi… Je pense au ti-punch guadeloupéen, j’ai pas pu y gouter je bois pas d’alcool, la matriarche aurait aimé cet alcool blanc… Je veux pas que la vie se mette à débouler pour ces enfants comment parfois sans qu’on s’y attende elle deviens vache… Y’a longtemps de ça je m’étais égaré ça a duré longtemps avec les autochtones de l’ouest. À un moment j’ai trouvé une piste que j’ai suivie c’était la bonne, n’empêche j’étais près de la mort inconscient de mon environnement, je vous l’écris et je me sens mal… J’ai pas envie de revenir avec mes sempiternelles vieilles histoires… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour  la pièce de théâtre superbe Au-delà des Marées. J’espère que ça va se faire… Je me verrais bien dans une petite cabane sur la plage, j’y écrirais entre deux baignades loin de l’hiver. Où peut-être faire comme le grand Paul Gauguin et m’exiler en Polynésie française quoi qu’aujourd’hui c’est difficile d’être excommunicado… Quoi que j’ai pas envie de faire de cure géographique. Je vous écris très bien d’ici… Bon! Je suis pas très loin de la chute j’essaye de terminer sur un bon mot… C’est vendredi, la semaine se termine mais ça compte pas quand on est en vacance… Où retraité! Je donnerai pas un diagnostic de médecin je suis pas en phase terminale. Comme toujours dans mes habitudes je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard








Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens cet après-midi le temps est à l’orage, il est aussi pesant… Je viens de régler un problème d’affichage avec Word. Je sais pas pourquoi je me sent coupable quand je me lève le matin, c’est une histoire de senti encore… J’aime beaucoup le journal de la famille à Hawaii… Dans mon voyage à San Francisco j’ai pas pu visiter le magasin Beat, il était trop tôt le matin, en fait c’est le Beat Museum, la vitrine ressemblait à un marché aux puces… Je partirais encore, je porte un des t-shirts que j’ai acheté pas cher dans le quartier chinois de Frisco… Je sais pas pourquoi y’a une odeur de cannabis pourtant je ne fume pas et je suis quand même étourdis. Les pochettes des disques vinyles sont restées fascinantes avec le temps, de vrais œuvres d’art graphique qui ont marqué leur époque… On en trouve encore de toute neuve ça vaut une fortune… Ce sont je crois les icônes du vingtième siècle… L’affiche du Beat Museum est intéressante elle montre un couple d’homme qui fraternisent, je crois pas qu’on verrais ça à Montréal à San Francisco y’a rien pour scandaliser… Les deux hommes c’est peut-être Kerouac et Ferlinghetti… Je brode un peu autour de ça en pensant au temps des beatniks sur la route… Je suis content de vous écrire aujourd’hui je suis pas dans la douleur pour une fois… J’entends la tondeuse qui passe dans le parc, c’est quand même bien entretenus, les cols bleu font de la bonne job… J’écoute ce qui se passe dans mon monde intérieur, pense aux copains qui n’avaient de valeurs que l’argent… Vous considérais que si vous n’étiez enseignant, avocat, fonctionnaires avec de gros salaires, ça changeait le monde en buvant du vin le vendredi soir et rentrais au travail coupable le lundi matin… Je suis heureux de ne plus être dans ce monde-là et je ne veux pas blesser les amis de l’Outaouais qui mènent et ont mené une belle vie… Je suis pas placé pour critiquer j’ai mis du temps à comprendre… Bon! Je m’éloigne de ce sujet  ça me mène toujours au même endroit… J’ai trouvé le calme dans ma défaite… Tout à coup j’ai un doux parfum d’orange mon eau de toilette est excellente… J’ai un peu envie de vous parler santé mentale et citoyenneté, comment le rétablissement passe par l’implication sociale et le fait de remplir ses devoirs. Je crois que le regretté patriarche serais d’accord avec ça lui qui étais bien impliqué au Centre Local de Services Communautaire. Faut bien comprendre que les implications  ont dois les faires dans la sobriété sinon ça donne rien… Je veux pas encore une fois vous écrire là-dessus. Quelques mots encore pour terminer, une finale pas trop longtemps ruminée. Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, j’en finis plus de finir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y est presque, je sais plus quoi dire, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard