vendredi 12 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris du début de la soirée, je suis triste et vide… J’attends l’inspiration, la matriarche est partie au Lac Saint-Jean… Un voyage en Thaïlande cet hiver ce serais pas mal, je vais en parler au lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Si j’y vais-je vais me faire vacciner… Je veux revenir à mon senti, en voyage les aventures ne se vivent pas qu’à la télévision… Je pense à la voisine du dessous qui va à Shangaï  à tous les printemps, j’ai un peu peur l’été passe rapidement… Je rêve encore de coucher de soleil à Saint-André-de-Kamouraska. Souvent les vendredis soir d’été les jeunes font la fête. J’essais de me souvenir, y’avait ces gens du service de main d’œuvre affilié à l’hôpital. Je les embêtais plus qu’autre chose avec mes idées fixe, à l’époque je pensais à la vieille caméra Bétacam une vrai obsession, aujourd’hui je me contente de ma petite caméra numérique…   Les soirées à la campagne c’est bien pour faire des feux de camp, ça me manque vraiment, je sais pas si les amis à Myrtle beach en font… Toujours le souvenir de la Sebka,  là bas c’est magnifique, j’aimais les soirées au bord du feu avec une vraie fatigue après une longue marche… Y’avait de bons côtés dans cette relation… Maintenant ce sont les soirées en ville, hier l’orage a arraché des arbres, ça devais être assez affolant sous la tente… Je pense au magasin de plein air La Cordée et à son aura de mystère… De ce temps-là on parle beaucoup du sucre et des jus, des boissons douce aussi, une recherche dis qu’elles sont nocives, ça me tue on parle jamais du vin et de l’alcool comment ça peut-être mauvais… Si on suit le guide alimentaire canadien on ne devras boire que de l’eau et manger des beans et de la laitue… Bon! Je reviens à mon senti à comment j’essaye de développer cette « idée » d’artiste… Je réfléchis sur quel espèce de métier m’aurais permis de travailler sans trop réfléchir, soixante-deux ans il est un peu tard… La nuit est tombée, demain samedi, je souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Hull… Du beau temps surtout j’espère qu’ils ne se feront pas malmenés… Beaucoup de difficulté à m’exprimer clairement, c’est encore une histoire de vide intérieur, je voudrais bien vous étonner avec une expression vive et vrai… Je suis toujours dans la nostalgie, j’ai quand même de mauvais souvenirs, j’étais très fou… Non! Je reviens pas à ces vieilles histoires c’est finis, je me suis rangé, je me rétablis, j’ai moins mal… Voilà! J’ai presque terminé pour ce soir, si vous faites un feu de camp invitez moi! Quelques mots encore, j’essais de vous pondre un épilogue qui a du sens. C’est toujours de la même façon, la même chose. O.k . Je vous en ai assez raconté… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 11 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Superbes photos des enfants sur la plage à Hawaii… Je crois bien que j’irais, la plage semble immense et tranquille. Je me suis fait un café de toute façon j’arrive pas à dormir, c’est pas de ma faute moé si l’hiver t’étais jamais là et puis si l’été tu t’en va, demande moé pas pourquoi j’écris ça, c’est de l’exercice pour mon créole québécois, les mots simples qu’ils ont oublié à Paris, à l’académie … Bein oui! Bein oui! J’écris n’importe quoi c’est juste que mon senti il passe par là… Le petit monde est dehors ce soir fauché bien avant la fin du mois, elles vendent leurs corps pour quelques dollars, on auras beau l’écrire dans les romans la vrai affaire c’est d’être là… La pauvreté est ma maitresse j’y évolue sans cesse pendant qu’elles vendent leurs fesses… Je sais pas si j’ai pris l’accent de l’est avec ses pizzas express c’est bien le dernier accent que j’aurai eu… Dans la navette qui menait à l’aéroport de San Francisco une femme disait que je suis un « handsome man » une autre chose qui avec l’intelligence faut savoir s’en servir… Les enfants vont avoir de beaux souvenirs, moi ce que je me rappelle ce sont les plages de la Guadeloupe, c’est moins loin mais c’est aussi très beau… Je vais illustrer avec ça… Je suis quand même réveillé ce soir… Aux alentours de Montréal y’a aussi des plages mais beaucoup ont peur de s’y baigner d’attraper des maladies, des malaises… Ce soir c’est pas trop chaud chez moi… Je pense au ti-punch guadeloupéen, j’ai pas pu y gouter je bois pas d’alcool, la matriarche aurait aimé cet alcool blanc… Je veux pas que la vie se mette à débouler pour ces enfants comment parfois sans qu’on s’y attende elle deviens vache… Y’a longtemps de ça je m’étais égaré ça a duré longtemps avec les autochtones de l’ouest. À un moment j’ai trouvé une piste que j’ai suivie c’était la bonne, n’empêche j’étais près de la mort inconscient de mon environnement, je vous l’écris et je me sens mal… J’ai pas envie de revenir avec mes sempiternelles vieilles histoires… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour  la pièce de théâtre superbe Au-delà des Marées. J’espère que ça va se faire… Je me verrais bien dans une petite cabane sur la plage, j’y écrirais entre deux baignades loin de l’hiver. Où peut-être faire comme le grand Paul Gauguin et m’exiler en Polynésie française quoi qu’aujourd’hui c’est difficile d’être excommunicado… Quoi que j’ai pas envie de faire de cure géographique. Je vous écris très bien d’ici… Bon! Je suis pas très loin de la chute j’essaye de terminer sur un bon mot… C’est vendredi, la semaine se termine mais ça compte pas quand on est en vacance… Où retraité! Je donnerai pas un diagnostic de médecin je suis pas en phase terminale. Comme toujours dans mes habitudes je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard








Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens cet après-midi le temps est à l’orage, il est aussi pesant… Je viens de régler un problème d’affichage avec Word. Je sais pas pourquoi je me sent coupable quand je me lève le matin, c’est une histoire de senti encore… J’aime beaucoup le journal de la famille à Hawaii… Dans mon voyage à San Francisco j’ai pas pu visiter le magasin Beat, il était trop tôt le matin, en fait c’est le Beat Museum, la vitrine ressemblait à un marché aux puces… Je partirais encore, je porte un des t-shirts que j’ai acheté pas cher dans le quartier chinois de Frisco… Je sais pas pourquoi y’a une odeur de cannabis pourtant je ne fume pas et je suis quand même étourdis. Les pochettes des disques vinyles sont restées fascinantes avec le temps, de vrais œuvres d’art graphique qui ont marqué leur époque… On en trouve encore de toute neuve ça vaut une fortune… Ce sont je crois les icônes du vingtième siècle… L’affiche du Beat Museum est intéressante elle montre un couple d’homme qui fraternisent, je crois pas qu’on verrais ça à Montréal à San Francisco y’a rien pour scandaliser… Les deux hommes c’est peut-être Kerouac et Ferlinghetti… Je brode un peu autour de ça en pensant au temps des beatniks sur la route… Je suis content de vous écrire aujourd’hui je suis pas dans la douleur pour une fois… J’entends la tondeuse qui passe dans le parc, c’est quand même bien entretenus, les cols bleu font de la bonne job… J’écoute ce qui se passe dans mon monde intérieur, pense aux copains qui n’avaient de valeurs que l’argent… Vous considérais que si vous n’étiez enseignant, avocat, fonctionnaires avec de gros salaires, ça changeait le monde en buvant du vin le vendredi soir et rentrais au travail coupable le lundi matin… Je suis heureux de ne plus être dans ce monde-là et je ne veux pas blesser les amis de l’Outaouais qui mènent et ont mené une belle vie… Je suis pas placé pour critiquer j’ai mis du temps à comprendre… Bon! Je m’éloigne de ce sujet  ça me mène toujours au même endroit… J’ai trouvé le calme dans ma défaite… Tout à coup j’ai un doux parfum d’orange mon eau de toilette est excellente… J’ai un peu envie de vous parler santé mentale et citoyenneté, comment le rétablissement passe par l’implication sociale et le fait de remplir ses devoirs. Je crois que le regretté patriarche serais d’accord avec ça lui qui étais bien impliqué au Centre Local de Services Communautaire. Faut bien comprendre que les implications  ont dois les faires dans la sobriété sinon ça donne rien… Je veux pas encore une fois vous écrire là-dessus. Quelques mots encore pour terminer, une finale pas trop longtemps ruminée. Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, j’en finis plus de finir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas on y est presque, je sais plus quoi dire, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 10 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis quelques heures. Ma lectrice photographe  de premiers jours est rendu à Hawaii avec sa famille… Moi qui rêve souvent de voyage ce serais un endroit où j’irais… J’essais de rester éveillé en attendant que le climatiseur démarre… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour tous les projets théâtre… C’est humide chez moi… Je m’étais inventé des amours, un peu comme un adolescent solitaire, amoureux sans leurs parler c’est facile mais elle ne semblait pas vouloir aller manger où prendre un café… Je décroche de là-dessus je continus à vous écrire… Je prends tous mon temps… J’ai les jambes comme du chiffon de la difficulté à tenir debout, je suis surement malade je vieillis et je bave déjà, je me vois pas dans un centre hospitalier et de soins de longue durée. Tous ces symptômes c’est surement à cause des médicaments, je veux pas les arrêter la psychose me guette… Hier avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord on discutais d’un ami guitariste qui s’est péter un doigt, on croit que c’est parce qu’il s’est battus pas vraiment une bonne idée pour un guitariste, il est dans la dèche… La climatisation est arrêté, on souhaite à l’ami historien de l’art qu’il ais récupéré son climatiseur ces temps-ci c’est essentiel… Il est une heure trente c’est la nuit de mercredi à jeudi, je pense à l’édition à peut-être le faire à compte d’auteur plusieurs le font et c’est pas plus mal… Mais je préfère quand même me concentrer sur l’écriture. Hier j’étais dans le bonheur j’ai rédigé le compte rendu de la dernière réunion j’aime ça… Je reviens à mon senti, je chasse les démons, je sais où ils sont, j’irai pas les chercher…  Je sais pas pourquoi je pense aux rats, à la série télévisée Rat Patrol que dans mon enfance j’aimais bien, y’avait aussi la bande dessinée du même nom… Le monde est en feu, la guerre fait pas de la bonne bande dessinée, maintenant les enjeux sont trop complexes et les soldats sont tout près de nous… La famille en voyage me fait quand même tripper, la regretté sœur serait heureuse de voir ça si elle était encore ici… Moi je lui souhaite que du bonheur à cette famille. Je pense à mon prochain départ je sais pas quand ni où mais je vais partir… Avant d’être trop vieux, de plus être capable… Je vais vous illustrer ça avec un ancien couvent, Émilie Gamelin, qui à été convertis en appartement pour les plus de soixante ans je crois… Quelques mots encore avec toujours la peur d’être anachronique, dépassé… Je suis presque à la chute, j’habite toujours au même endroit pour cette année. Conclure un texte c’est toujours difficile, je suis toujours heureux de vos commentaires… Le silence parfois augmente le sentiment de solitude faut pas s’en faire et dormir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Nous voilà à l 'épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vraiment aujourd’hui j’ai pas d’inspiration mais comme il faut pas attendre et travailler voilà! J’attends des nouvelles pour les amies de l’Espace Potentiel. J’aimerais bien qu’elles jouent encore Au-delà des Marées selon mon collègue agent de programmation ça avance, il va me tenir au courant… L’amie photographe de Premier jours est dans l’avion avec sa famille, ils s’en vont à Hawaii… J’ai une petite migraine, ai discuté avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord pour lui c’est la meilleure température pour conduire. On a un peu parlé voyage… Déjà essayé de s’arranger pour couper l’hiver. Comme un enfant je mange des biscuits Oréo… Cet été on va pas au parc prendre un café avec l’ami sclérosé, il est déménagé et paralysé, c’est triste… J’ai terminé la boîte de biscuits, souvenirs d’après-midi à la plage… D’un voyage à Cape Cod avec l’amie de cette époque, Provincetown surpeuplée les soirs d’été, la plage, le sable la marche et la mer c’était bien y’a la toune nostalgique Mes vacances d’été https://www.youtube.com/watch?v=NtmuQ-nW5po  J’aimerais ça partir, c’est après qu’on vois le plaisir, je l’avais jamais vue la mer… Je vous envie aussi les vacanciers de Myrtle Beach… Cet après-midi j’évite le soleil, c’est pas bon pour ma santé, pourtant… Y’a ces moments d’été avec pour seule compagne la solitude, elle est pas faite pour pleurer c’est pas l’habitude… J’avais oublié le nom du fameux écrivain Henry David Thoreau qui parcourais Cape Cod à pied et racontais ses rencontres dans les petits cabanons sur les plages… Je l’ai lu Thoreau son écriture est aussi tranquille que les dunes et la mer avec un orage de temps à autre mais vite tout se calme… J’ai jamais été fou de la nature mais j’aimais bien les feux de camp sur la plage, jouer avec le bois… Dans mon ancienne vie on pensait pas tellement nature mais aujourd’hui ça me manque, la mer, la montagne, un chalet au bord d’un lac… Je suis piéton, j’ai pas de permis de conduire, pas envie de marcher sur l’asphalte bouillante de la ville… Seul sur une terrasse c’est pas intéressant. Je pense au calme dans la nature, comment se tenir loin des virées… Voilà je suis toujours terrorisé par les noyades, dans une embarcation je porte toujours une veste… Sur la route y’a aussi les chevreuils qui vous barrent le chemin. Je vous parlerai pas de la pêche j’irais bien mais j’ai pas de canne et de gréments. Je voyage beaucoup c’est parce-que Montréal je la connais et j’aime plus prendre l’autobus pour en sortir… J’irai peut-être faire un tour au parc Lafontaine où au Mont-Royal sur celui-ci y’a plus de voiture je crois… Il ne me reste que peu de mots pour terminer. Je dis bon voyage aux amis lecteurs qui sont partis et aux autres qui partiront. Effectivement c’est l’épilogue, la conclusion, je termine avec quelque chose qui a du sens. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 9 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je gosse avec Word, ça me distrais de cette salope d’angoisse… Parfois j’ai mal ça vous intéresse probablement pas de me lire sur cet éternel thème. Je suis seul chez moi, j’ai besoin d’être rassuré, c’est pas très masculin… Je vais essayer de vous écrire et de décrire cet état, c’est surtout quand y’a quelqu’un de nouveau dans ma vie et que je me demande si je peux lui faire confiance… Paranoïaque c’est pas évident… Ce soir je me rabat sur une mauvaise prosodie. Je vous donne mon « goddam best » comme écrirais Victor Lévi Beaulieu et le jouerais le regretté Robert Gravel. Quand j’ai joué le Monde de Clémence après la pièce en coulisse une dame m’a dit que pour elle j’évoquais justement le grand Robert Gravel, c’est une flatterie c’est bien évident que je lui arrive pas à la cheville… Quand-même j’aime bien ces jeux de lecture, la scène et les applaudissements à la toute fin… Le Théâtre du Nouveau Monde est toujours plein quand on donne la représentation… Maintenant on cherche un nom pour la troupe, je sais pas si je vais être là l’an prochain… Artiste? Peut-être mais j’essais de m’exprimer avec les moyens que j’ai… Le temps que j’écris je compte pas les heures… Cette semaine j’étais somnambule et je croyais avoir échappé l’appareil photo derrière les livres dans la bibliothèque, j’ai dégagé la tablette du bas il n’était pas là, tout à coup je me suis réveillé pour réaliser qu’il était dans la poche de mon bermuda… Ça aussi c’est une chose qui me fait peur… Je commence à bailler, je veux pas laisser la maladie runner, j’essaye de faire un homme de moé, soixante-deux ans et en être que là ça sert à rien de se demander pourquoi, semble que le thème à la mode en santé mentale à la rentrée ce seras les « two hats » les deux chapeaux, moi je parlais de schizophrénie et de co- morbidité, ça fait une belle patère pour tenir pour accrocher tous ces chapeaux, je pense que la « schizophrénie pure » ça existe pas… Je pense aux problèmes de communication différents pour chacun.  Lentement le soleil s’est couché, il est vingt-et-une heure, l’asphalte va se rafraichir … Ce matin j’ai rédigé le compte-rendu de la dernière réunion, j’aime faire ça autant que ce que je vous écris là… Je dis pas grand-chose de mon senti douloureux, j’essais de vous le traduire mais parfois c’est innommable… J’approche de la finale pour ce soir, je vous ai écrit maintenant c’est plus confortable, vous savez où sont mes pensées c’est tout comme si je vous accueillais chez moi, je me sens moins seul… Quelques mots encore, ce seras pas une apothéose, juste une humble finale à ma façon habituelle… Je sais pas si vous aimez ça mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis malheureusement j’ai pas de mots d’esprit, je vous laisse. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Matin, je suis debout mais j’ai encore sommeil… Chez moi c’est le désordre… Je sais plus comment dire, lentement le soleil se lève, les oiseaux chantent. Je me rappelle que je détestais ces matinées de lendemain de veille, ces nuits passées dehors où le jour venus il fallait entré travailler… Je me cachais dans les toilettes incapable… Ils étaient bien bon de m’embaucher, j’étais tous les jours fatigué…. Je cherchais un travail qui me convenait… J’ai jamais trouvé… Ce que je vous écris là ça ressemble à des confessions, j’ai eu mes moments plus productifs mais j’ai passé pas mal de temps sur la bol… Souvenir de mon temps de balayeur d’entreprise, je pensais grimpé dans la hiérarchie devenir machiniste et après qui sait mais on m’a jamais rien appris, je trainais mon balai et mes savates… Je crois que le gérant de la shop aimais pas me voir brossé les allées comme un malade… J’ai quand même jamais compris les millimètres, et j’étais incapable de monter un die… J’ai toujours eu des jobs de sans desseins… J’en pleurais au prise avec ma schizophrénie, on parlait de mon équipe traitante comme de mes gars à Saint-Jérôme personne s’informais de ce que j’avais comme maladie, j’hallucinais… Ouais! J’ai dormi je vous aurai rédigé ça en deux segments, ça me désole de pas avoir été capable de vous rédiger ça d’un jet… Vous êtes bien beau à la plage je sais pas si vous me lisez… Mardi matin! À peine réveillé mon senti parle pas, me suis rasé et douché, parfumé aussi… À la radio ils parlent de vin faut avoir le palais, le vocabulaire aussi… Je me prépare un café, je me trouve pas correct de vous écrire sur un horaire décalé… Quand même, c’est un très beau matin… Je porte mon T-shirt de San Francisco. Je manque d’inspiration, je cherche ce que mon senti veux dire… Le matin comme ça j’ai pas mal, je pense à cette nouvelle édition du Bal des Lumières bientôt, j’ai pas les moyens d’aller là… Je vais préparer ce qu’on a à dire au colloque de l’Association québécoise de réadaptation psychosociale, ça promet… Je vais parler de stigmatisation et de dédommagement… J’ai hâte d’avoir des nouvelles d’Au-delà des Marées, j’espère qu’ils vont la monter encore une fois… Ce matin c’est que du bonheur, j’aime ça… Je pense au bien nommé Espace Potentiel où on fait du théâtre thérapeutique et social, il y a là de bonnes comédiennes… J’ai finis mon café, aujourd’hui la journée est toute à moi… Quelques mots encore pour un épilogue potable, une chute qui s’écrit sans trop de mal… Je suis pas allé trop trop dans mes thèmes de prédilections, c’est mieux comme ça… Le parfum me fait toujours pensés au voyage… Je vais vous illustrer ça d’une photo du câble car de San Francisco. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive à cette finale matinale, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard