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Bonsoir!
Bonjour! Je vous écris du début de la soirée, je suis triste et vide… J’attends
l’inspiration, la matriarche est partie au Lac Saint-Jean… Un voyage en
Thaïlande cet hiver ce serais pas mal, je vais en parler au lecteur chauffeur d’autobus
de la couronne nord… Si j’y vais-je vais me faire vacciner… Je veux revenir à
mon senti, en voyage les aventures ne se vivent pas qu’à la télévision… Je
pense à la voisine du dessous qui va à Shangaï
à tous les printemps, j’ai un peu peur l’été passe rapidement… Je rêve
encore de coucher de soleil à Saint-André-de-Kamouraska. Souvent les vendredis
soir d’été les jeunes font la fête. J’essais de me souvenir, y’avait ces gens
du service de main d’œuvre affilié à l’hôpital. Je les embêtais plus qu’autre
chose avec mes idées fixe, à l’époque je pensais à la vieille caméra Bétacam
une vrai obsession, aujourd’hui je me contente de ma petite caméra numérique… Les
soirées à la campagne c’est bien pour faire des feux de camp, ça me manque
vraiment, je sais pas si les amis à Myrtle beach en font… Toujours le souvenir
de la Sebka, là bas c’est magnifique, j’aimais
les soirées au bord du feu avec une vraie fatigue après une longue marche… Y’avait
de bons côtés dans cette relation… Maintenant ce sont les soirées en ville,
hier l’orage a arraché des arbres, ça devais être assez affolant sous la tente…
Je pense au magasin de plein air La Cordée et à son aura de mystère… De ce
temps-là on parle beaucoup du sucre et des jus, des boissons douce aussi, une
recherche dis qu’elles sont nocives, ça me tue on parle jamais du vin et de l’alcool
comment ça peut-être mauvais… Si on suit le guide alimentaire canadien on ne
devras boire que de l’eau et manger des beans et de la laitue… Bon! Je reviens
à mon senti à comment j’essaye de développer cette « idée » d’artiste…
Je réfléchis sur quel espèce de métier m’aurais permis de travailler sans trop
réfléchir, soixante-deux ans il est un peu tard… La nuit est tombée, demain
samedi, je souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Hull… Du beau temps surtout
j’espère qu’ils ne se feront pas malmenés… Beaucoup de difficulté à m’exprimer
clairement, c’est encore une histoire de vide intérieur, je voudrais bien vous
étonner avec une expression vive et vrai… Je suis toujours dans la nostalgie, j’ai
quand même de mauvais souvenirs, j’étais très fou… Non! Je reviens pas à ces
vieilles histoires c’est finis, je me suis rangé, je me rétablis, j’ai moins
mal… Voilà! J’ai presque terminé pour ce soir, si vous faites un feu de camp
invitez moi! Quelques mots encore, j’essais de vous pondre un épilogue qui a du
sens. C’est toujours de la même façon, la même chose. O.k . Je vous en ai
assez raconté… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Superbes photos des enfants sur la plage à Hawaii… Je crois bien que j’irais,
la plage semble immense et tranquille. Je me suis fait un café de toute façon j’arrive
pas à dormir, c’est pas de ma faute moé si l’hiver t’étais jamais là et puis si
l’été tu t’en va, demande moé pas pourquoi j’écris ça, c’est de l’exercice pour
mon créole québécois, les mots simples qu’ils ont oublié à Paris, à l’académie …
Bein oui! Bein oui! J’écris n’importe quoi c’est juste que mon senti il passe
par là… Le petit monde est dehors ce soir fauché bien avant la fin du mois,
elles vendent leurs corps pour quelques dollars, on auras beau l’écrire dans
les romans la vrai affaire c’est d’être là… La pauvreté est ma maitresse j’y
évolue sans cesse pendant qu’elles vendent leurs fesses… Je sais pas si j’ai
pris l’accent de l’est avec ses pizzas express c’est bien le dernier accent que
j’aurai eu… Dans la navette qui menait à l’aéroport de San Francisco une femme
disait que je suis un « handsome man » une autre chose qui avec l’intelligence
faut savoir s’en servir… Les enfants vont avoir de beaux souvenirs, moi ce que
je me rappelle ce sont les plages de la Guadeloupe, c’est moins loin mais c’est
aussi très beau… Je vais illustrer avec ça… Je suis quand même réveillé ce soir…
Aux alentours de Montréal y’a aussi des plages mais beaucoup ont peur de s’y
baigner d’attraper des maladies, des malaises… Ce soir c’est pas trop chaud
chez moi… Je pense au ti-punch guadeloupéen, j’ai pas pu y gouter je bois pas d’alcool,
la matriarche aurait aimé cet alcool blanc… Je veux pas que la vie se mette à débouler
pour ces enfants comment parfois sans qu’on s’y attende elle deviens vache… Y’a
longtemps de ça je m’étais égaré ça a duré longtemps avec les autochtones de l’ouest.
À un moment j’ai trouvé une piste que j’ai suivie c’était la bonne, n’empêche j’étais
près de la mort inconscient de mon environnement, je vous l’écris et je me sens
mal… J’ai pas envie de revenir avec mes sempiternelles vieilles histoires… J’ai
hâte d’avoir des nouvelles pour la pièce
de théâtre superbe Au-delà des Marées. J’espère que ça va se faire… Je me
verrais bien dans une petite cabane sur la plage, j’y écrirais entre deux
baignades loin de l’hiver. Où peut-être faire comme le grand Paul Gauguin et m’exiler
en Polynésie française quoi qu’aujourd’hui c’est difficile d’être excommunicado…
Quoi que j’ai pas envie de faire de cure géographique. Je vous écris très bien
d’ici… Bon! Je suis pas très loin de la chute j’essaye de terminer sur un bon
mot… C’est vendredi, la semaine se termine mais ça compte pas quand on est en
vacance… Où retraité! Je donnerai pas un diagnostic de médecin je suis pas en
phase terminale. Comme toujours dans mes habitudes je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je vous reviens cet après-midi le temps est à l’orage, il est aussi
pesant… Je viens de régler un problème d’affichage avec Word. Je sais pas
pourquoi je me sent coupable quand je me lève le matin, c’est une histoire de
senti encore… J’aime beaucoup le journal de la famille à Hawaii… Dans mon
voyage à San Francisco j’ai pas pu visiter le magasin Beat, il était trop tôt
le matin, en fait c’est le Beat Museum, la vitrine ressemblait à un marché aux
puces… Je partirais encore, je porte un des t-shirts que j’ai acheté pas cher
dans le quartier chinois de Frisco… Je sais pas pourquoi y’a une odeur de
cannabis pourtant je ne fume pas et je suis quand même étourdis. Les pochettes
des disques vinyles sont restées fascinantes avec le temps, de vrais œuvres d’art
graphique qui ont marqué leur époque… On en trouve encore de toute neuve ça
vaut une fortune… Ce sont je crois les icônes du vingtième siècle… L’affiche du
Beat Museum est intéressante elle montre un couple d’homme qui fraternisent, je
crois pas qu’on verrais ça à Montréal à San Francisco y’a rien pour scandaliser…
Les deux hommes c’est peut-être Kerouac et Ferlinghetti… Je brode un peu autour
de ça en pensant au temps des beatniks sur la route… Je suis content de vous
écrire aujourd’hui je suis pas dans la douleur pour une fois… J’entends la
tondeuse qui passe dans le parc, c’est quand même bien entretenus, les cols
bleu font de la bonne job… J’écoute ce qui se passe dans mon monde intérieur,
pense aux copains qui n’avaient de valeurs que l’argent… Vous considérais que
si vous n’étiez enseignant, avocat, fonctionnaires avec de gros salaires, ça
changeait le monde en buvant du vin le vendredi soir et rentrais au travail
coupable le lundi matin… Je suis heureux de ne plus être dans ce monde-là et je
ne veux pas blesser les amis de l’Outaouais qui mènent et ont mené une belle
vie… Je suis pas placé pour critiquer j’ai mis du temps à comprendre… Bon! Je m’éloigne
de ce sujet ça me mène toujours au même
endroit… J’ai trouvé le calme dans ma défaite… Tout à coup j’ai un doux parfum
d’orange mon eau de toilette est excellente… J’ai un peu envie de vous parler
santé mentale et citoyenneté, comment le rétablissement passe par l’implication
sociale et le fait de remplir ses devoirs. Je crois que le regretté patriarche
serais d’accord avec ça lui qui étais bien impliqué au Centre Local de Services
Communautaire. Faut bien comprendre que les implications ont dois les faires dans la sobriété sinon ça
donne rien… Je veux pas encore une fois vous écrire là-dessus. Quelques mots
encore pour terminer, une finale pas trop longtemps ruminée. Voilà! C’est l’épilogue
la conclusion, j’en finis plus de finir. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Lâchez pas on y est presque, je sais plus quoi dire, à la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis quelques heures. Ma lectrice
photographe de premiers jours est rendu
à Hawaii avec sa famille… Moi qui rêve souvent de voyage ce serais un endroit
où j’irais… J’essais de rester éveillé en attendant que le climatiseur démarre…
J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour tous les projets théâtre… C’est humide
chez moi… Je m’étais inventé des amours, un peu comme un adolescent solitaire,
amoureux sans leurs parler c’est facile mais elle ne semblait pas vouloir aller
manger où prendre un café… Je décroche de là-dessus je continus à vous écrire…
Je prends tous mon temps… J’ai les jambes comme du chiffon de la difficulté à
tenir debout, je suis surement malade je vieillis et je bave déjà, je me vois
pas dans un centre hospitalier et de soins de longue durée. Tous ces symptômes c’est
surement à cause des médicaments, je veux pas les arrêter la psychose me guette…
Hier avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord on discutais d’un
ami guitariste qui s’est péter un doigt, on croit que c’est parce qu’il s’est
battus pas vraiment une bonne idée pour un guitariste, il est dans la dèche… La
climatisation est arrêté, on souhaite à l’ami historien de l’art qu’il ais
récupéré son climatiseur ces temps-ci c’est essentiel… Il est une heure trente
c’est la nuit de mercredi à jeudi, je pense à l’édition à peut-être le faire à
compte d’auteur plusieurs le font et c’est pas plus mal… Mais je préfère quand
même me concentrer sur l’écriture. Hier j’étais dans le bonheur j’ai rédigé le
compte rendu de la dernière réunion j’aime ça… Je reviens à mon senti, je
chasse les démons, je sais où ils sont, j’irai pas les chercher… Je sais pas pourquoi je pense aux rats, à la
série télévisée Rat Patrol que dans mon enfance j’aimais bien, y’avait aussi la
bande dessinée du même nom… Le monde est en feu, la guerre fait pas de la bonne
bande dessinée, maintenant les enjeux sont trop complexes et les soldats sont
tout près de nous… La famille en voyage me fait quand même tripper, la regretté
sœur serait heureuse de voir ça si elle était encore ici… Moi je lui souhaite
que du bonheur à cette famille. Je pense à mon prochain départ je sais pas
quand ni où mais je vais partir… Avant d’être trop vieux, de plus être capable…
Je vais vous illustrer ça avec un ancien couvent, Émilie Gamelin, qui à été
convertis en appartement pour les plus de soixante ans je crois… Quelques mots
encore avec toujours la peur d’être anachronique, dépassé… Je suis presque à la
chute, j’habite toujours au même endroit pour cette année. Conclure un texte c’est
toujours difficile, je suis toujours heureux de vos commentaires… Le silence
parfois augmente le sentiment de solitude faut pas s’en faire et dormir. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Nous voilà à l 'épilogue,
à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Vraiment aujourd’hui j’ai pas d’inspiration mais comme il faut pas
attendre et travailler voilà! J’attends des nouvelles pour les amies de l’Espace
Potentiel. J’aimerais bien qu’elles jouent encore Au-delà des Marées selon mon
collègue agent de programmation ça avance, il va me tenir au courant… L’amie
photographe de Premier jours est dans l’avion avec sa famille, ils s’en vont à
Hawaii… J’ai une petite migraine, ai discuté avec mon lecteur chauffeur d’autobus
de la couronne nord pour lui c’est la meilleure température pour conduire. On a
un peu parlé voyage… Déjà essayé de s’arranger pour couper l’hiver. Comme un
enfant je mange des biscuits Oréo… Cet été on va pas au parc prendre un café
avec l’ami sclérosé, il est déménagé et paralysé, c’est triste… J’ai terminé la
boîte de biscuits, souvenirs d’après-midi à la plage… D’un voyage à Cape Cod
avec l’amie de cette époque, Provincetown surpeuplée les soirs d’été, la plage,
le sable la marche et la mer c’était bien y’a la toune nostalgique Mes vacances
d’été https://www.youtube.com/watch?v=NtmuQ-nW5po
J’aimerais ça partir, c’est après qu’on
vois le plaisir, je l’avais jamais vue la mer… Je vous envie aussi les
vacanciers de Myrtle Beach… Cet après-midi j’évite le soleil, c’est pas bon
pour ma santé, pourtant… Y’a ces moments d’été avec pour seule compagne la
solitude, elle est pas faite pour pleurer c’est pas l’habitude… J’avais oublié
le nom du fameux écrivain Henry David Thoreau qui parcourais Cape Cod à pied et
racontais ses rencontres dans les petits cabanons sur les plages… Je l’ai lu
Thoreau son écriture est aussi tranquille que les dunes et la mer avec un orage
de temps à autre mais vite tout se calme… J’ai jamais été fou de la nature mais
j’aimais bien les feux de camp sur la plage, jouer avec le bois… Dans mon
ancienne vie on pensait pas tellement nature mais aujourd’hui ça me manque, la
mer, la montagne, un chalet au bord d’un lac… Je suis piéton, j’ai pas de
permis de conduire, pas envie de marcher sur l’asphalte bouillante de la ville…
Seul sur une terrasse c’est pas intéressant. Je pense au calme dans la nature,
comment se tenir loin des virées… Voilà je suis toujours terrorisé par les
noyades, dans une embarcation je porte toujours une veste… Sur la route y’a
aussi les chevreuils qui vous barrent le chemin. Je vous parlerai pas de la
pêche j’irais bien mais j’ai pas de canne et de gréments. Je voyage beaucoup c’est
parce-que Montréal je la connais et j’aime plus prendre l’autobus pour en
sortir… J’irai peut-être faire un tour au parc Lafontaine où au Mont-Royal sur
celui-ci y’a plus de voiture je crois… Il ne me reste que peu de mots pour
terminer. Je dis bon voyage aux amis lecteurs qui sont partis et aux autres qui
partiront. Effectivement c’est l’épilogue, la conclusion, je termine avec
quelque chose qui a du sens. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je gosse avec Word, ça me distrais de cette salope d’angoisse…
Parfois j’ai mal ça vous intéresse probablement pas de me lire sur cet éternel
thème. Je suis seul chez moi, j’ai besoin d’être rassuré, c’est pas très
masculin… Je vais essayer de vous écrire et de décrire cet état, c’est surtout
quand y’a quelqu’un de nouveau dans ma vie et que je me demande si je peux lui
faire confiance… Paranoïaque c’est pas évident… Ce soir je me rabat sur une
mauvaise prosodie. Je vous donne mon « goddam best » comme écrirais
Victor Lévi Beaulieu et le jouerais le regretté Robert Gravel. Quand j’ai joué
le Monde de Clémence après la pièce en coulisse une dame m’a dit que pour elle
j’évoquais justement le grand Robert Gravel, c’est une flatterie c’est bien
évident que je lui arrive pas à la cheville… Quand-même j’aime bien ces jeux de
lecture, la scène et les applaudissements à la toute fin… Le Théâtre du Nouveau
Monde est toujours plein quand on donne la représentation… Maintenant on
cherche un nom pour la troupe, je sais pas si je vais être là l’an prochain…
Artiste? Peut-être mais j’essais de m’exprimer avec les moyens que j’ai… Le
temps que j’écris je compte pas les heures… Cette semaine j’étais somnambule et
je croyais avoir échappé l’appareil photo derrière les livres dans la
bibliothèque, j’ai dégagé la tablette du bas il n’était pas là, tout à coup je
me suis réveillé pour réaliser qu’il était dans la poche de mon bermuda… Ça
aussi c’est une chose qui me fait peur… Je commence à bailler, je veux pas
laisser la maladie runner, j’essaye de faire un homme de moé, soixante-deux ans
et en être que là ça sert à rien de se demander pourquoi, semble que le thème à
la mode en santé mentale à la rentrée ce seras les « two hats » les
deux chapeaux, moi je parlais de schizophrénie et de co- morbidité, ça fait une
belle patère pour tenir pour accrocher tous ces chapeaux, je pense que la « schizophrénie
pure » ça existe pas… Je pense aux problèmes de communication différents
pour chacun. Lentement le soleil s’est
couché, il est vingt-et-une heure, l’asphalte va se rafraichir … Ce matin j’ai
rédigé le compte-rendu de la dernière réunion, j’aime faire ça autant que ce
que je vous écris là… Je dis pas grand-chose de mon senti douloureux, j’essais
de vous le traduire mais parfois c’est innommable… J’approche de la finale pour
ce soir, je vous ai écrit maintenant c’est plus confortable, vous savez où sont
mes pensées c’est tout comme si je vous accueillais chez moi, je me sens moins
seul… Quelques mots encore, ce seras pas une apothéose, juste une humble finale
à ma façon habituelle… Je sais pas si vous aimez ça mais comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis malheureusement
j’ai pas de mots d’esprit, je vous laisse. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Matin, je suis debout mais j’ai encore sommeil… Chez moi c’est le
désordre… Je sais plus comment dire, lentement le soleil se lève, les oiseaux
chantent. Je me rappelle que je détestais ces matinées de lendemain de veille,
ces nuits passées dehors où le jour venus il fallait entré travailler… Je me
cachais dans les toilettes incapable… Ils étaient bien bon de m’embaucher, j’étais
tous les jours fatigué…. Je cherchais un travail qui me convenait… J’ai jamais
trouvé… Ce que je vous écris là ça ressemble à des confessions, j’ai eu mes
moments plus productifs mais j’ai passé pas mal de temps sur la bol… Souvenir
de mon temps de balayeur d’entreprise, je pensais grimpé dans la hiérarchie
devenir machiniste et après qui sait mais on m’a jamais rien appris, je
trainais mon balai et mes savates… Je crois que le gérant de la shop aimais pas
me voir brossé les allées comme un malade… J’ai quand même jamais compris les
millimètres, et j’étais incapable de monter un die… J’ai toujours eu des jobs
de sans desseins… J’en pleurais au prise avec ma schizophrénie, on parlait de
mon équipe traitante comme de mes gars à Saint-Jérôme personne s’informais de
ce que j’avais comme maladie, j’hallucinais… Ouais! J’ai dormi je vous aurai
rédigé ça en deux segments, ça me désole de pas avoir été capable de vous
rédiger ça d’un jet… Vous êtes bien beau à la plage je sais pas si vous me
lisez… Mardi matin! À peine réveillé mon senti parle pas, me suis rasé et
douché, parfumé aussi… À la radio ils parlent de vin faut avoir le palais, le
vocabulaire aussi… Je me prépare un café, je me trouve pas correct de vous
écrire sur un horaire décalé… Quand même, c’est un très beau matin… Je porte mon
T-shirt de San Francisco. Je manque d’inspiration, je cherche ce que mon senti
veux dire… Le matin comme ça j’ai pas mal, je pense à cette nouvelle édition du
Bal des Lumières bientôt, j’ai pas les moyens d’aller là… Je vais préparer ce
qu’on a à dire au colloque de l’Association québécoise de réadaptation
psychosociale, ça promet… Je vais parler de stigmatisation et de dédommagement…
J’ai hâte d’avoir des nouvelles d’Au-delà des Marées, j’espère qu’ils vont la
monter encore une fois… Ce matin c’est que du bonheur, j’aime ça… Je pense au
bien nommé Espace Potentiel où on fait du théâtre thérapeutique et social, il y
a là de bonnes comédiennes… J’ai finis mon café, aujourd’hui la journée est
toute à moi… Quelques mots encore pour un épilogue potable, une chute qui s’écrit
sans trop de mal… Je suis pas allé trop trop dans mes thèmes de prédilections,
c’est mieux comme ça… Le parfum me fait toujours pensés au voyage… Je vais vous
illustrer ça d’une photo du câble car de San Francisco. Comme toujours je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive à cette finale
matinale, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard