mercredi 10 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vraiment aujourd’hui j’ai pas d’inspiration mais comme il faut pas attendre et travailler voilà! J’attends des nouvelles pour les amies de l’Espace Potentiel. J’aimerais bien qu’elles jouent encore Au-delà des Marées selon mon collègue agent de programmation ça avance, il va me tenir au courant… L’amie photographe de Premier jours est dans l’avion avec sa famille, ils s’en vont à Hawaii… J’ai une petite migraine, ai discuté avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord pour lui c’est la meilleure température pour conduire. On a un peu parlé voyage… Déjà essayé de s’arranger pour couper l’hiver. Comme un enfant je mange des biscuits Oréo… Cet été on va pas au parc prendre un café avec l’ami sclérosé, il est déménagé et paralysé, c’est triste… J’ai terminé la boîte de biscuits, souvenirs d’après-midi à la plage… D’un voyage à Cape Cod avec l’amie de cette époque, Provincetown surpeuplée les soirs d’été, la plage, le sable la marche et la mer c’était bien y’a la toune nostalgique Mes vacances d’été https://www.youtube.com/watch?v=NtmuQ-nW5po  J’aimerais ça partir, c’est après qu’on vois le plaisir, je l’avais jamais vue la mer… Je vous envie aussi les vacanciers de Myrtle Beach… Cet après-midi j’évite le soleil, c’est pas bon pour ma santé, pourtant… Y’a ces moments d’été avec pour seule compagne la solitude, elle est pas faite pour pleurer c’est pas l’habitude… J’avais oublié le nom du fameux écrivain Henry David Thoreau qui parcourais Cape Cod à pied et racontais ses rencontres dans les petits cabanons sur les plages… Je l’ai lu Thoreau son écriture est aussi tranquille que les dunes et la mer avec un orage de temps à autre mais vite tout se calme… J’ai jamais été fou de la nature mais j’aimais bien les feux de camp sur la plage, jouer avec le bois… Dans mon ancienne vie on pensait pas tellement nature mais aujourd’hui ça me manque, la mer, la montagne, un chalet au bord d’un lac… Je suis piéton, j’ai pas de permis de conduire, pas envie de marcher sur l’asphalte bouillante de la ville… Seul sur une terrasse c’est pas intéressant. Je pense au calme dans la nature, comment se tenir loin des virées… Voilà je suis toujours terrorisé par les noyades, dans une embarcation je porte toujours une veste… Sur la route y’a aussi les chevreuils qui vous barrent le chemin. Je vous parlerai pas de la pêche j’irais bien mais j’ai pas de canne et de gréments. Je voyage beaucoup c’est parce-que Montréal je la connais et j’aime plus prendre l’autobus pour en sortir… J’irai peut-être faire un tour au parc Lafontaine où au Mont-Royal sur celui-ci y’a plus de voiture je crois… Il ne me reste que peu de mots pour terminer. Je dis bon voyage aux amis lecteurs qui sont partis et aux autres qui partiront. Effectivement c’est l’épilogue, la conclusion, je termine avec quelque chose qui a du sens. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 9 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je gosse avec Word, ça me distrais de cette salope d’angoisse… Parfois j’ai mal ça vous intéresse probablement pas de me lire sur cet éternel thème. Je suis seul chez moi, j’ai besoin d’être rassuré, c’est pas très masculin… Je vais essayer de vous écrire et de décrire cet état, c’est surtout quand y’a quelqu’un de nouveau dans ma vie et que je me demande si je peux lui faire confiance… Paranoïaque c’est pas évident… Ce soir je me rabat sur une mauvaise prosodie. Je vous donne mon « goddam best » comme écrirais Victor Lévi Beaulieu et le jouerais le regretté Robert Gravel. Quand j’ai joué le Monde de Clémence après la pièce en coulisse une dame m’a dit que pour elle j’évoquais justement le grand Robert Gravel, c’est une flatterie c’est bien évident que je lui arrive pas à la cheville… Quand-même j’aime bien ces jeux de lecture, la scène et les applaudissements à la toute fin… Le Théâtre du Nouveau Monde est toujours plein quand on donne la représentation… Maintenant on cherche un nom pour la troupe, je sais pas si je vais être là l’an prochain… Artiste? Peut-être mais j’essais de m’exprimer avec les moyens que j’ai… Le temps que j’écris je compte pas les heures… Cette semaine j’étais somnambule et je croyais avoir échappé l’appareil photo derrière les livres dans la bibliothèque, j’ai dégagé la tablette du bas il n’était pas là, tout à coup je me suis réveillé pour réaliser qu’il était dans la poche de mon bermuda… Ça aussi c’est une chose qui me fait peur… Je commence à bailler, je veux pas laisser la maladie runner, j’essaye de faire un homme de moé, soixante-deux ans et en être que là ça sert à rien de se demander pourquoi, semble que le thème à la mode en santé mentale à la rentrée ce seras les « two hats » les deux chapeaux, moi je parlais de schizophrénie et de co- morbidité, ça fait une belle patère pour tenir pour accrocher tous ces chapeaux, je pense que la « schizophrénie pure » ça existe pas… Je pense aux problèmes de communication différents pour chacun.  Lentement le soleil s’est couché, il est vingt-et-une heure, l’asphalte va se rafraichir … Ce matin j’ai rédigé le compte-rendu de la dernière réunion, j’aime faire ça autant que ce que je vous écris là… Je dis pas grand-chose de mon senti douloureux, j’essais de vous le traduire mais parfois c’est innommable… J’approche de la finale pour ce soir, je vous ai écrit maintenant c’est plus confortable, vous savez où sont mes pensées c’est tout comme si je vous accueillais chez moi, je me sens moins seul… Quelques mots encore, ce seras pas une apothéose, juste une humble finale à ma façon habituelle… Je sais pas si vous aimez ça mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis malheureusement j’ai pas de mots d’esprit, je vous laisse. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Matin, je suis debout mais j’ai encore sommeil… Chez moi c’est le désordre… Je sais plus comment dire, lentement le soleil se lève, les oiseaux chantent. Je me rappelle que je détestais ces matinées de lendemain de veille, ces nuits passées dehors où le jour venus il fallait entré travailler… Je me cachais dans les toilettes incapable… Ils étaient bien bon de m’embaucher, j’étais tous les jours fatigué…. Je cherchais un travail qui me convenait… J’ai jamais trouvé… Ce que je vous écris là ça ressemble à des confessions, j’ai eu mes moments plus productifs mais j’ai passé pas mal de temps sur la bol… Souvenir de mon temps de balayeur d’entreprise, je pensais grimpé dans la hiérarchie devenir machiniste et après qui sait mais on m’a jamais rien appris, je trainais mon balai et mes savates… Je crois que le gérant de la shop aimais pas me voir brossé les allées comme un malade… J’ai quand même jamais compris les millimètres, et j’étais incapable de monter un die… J’ai toujours eu des jobs de sans desseins… J’en pleurais au prise avec ma schizophrénie, on parlait de mon équipe traitante comme de mes gars à Saint-Jérôme personne s’informais de ce que j’avais comme maladie, j’hallucinais… Ouais! J’ai dormi je vous aurai rédigé ça en deux segments, ça me désole de pas avoir été capable de vous rédiger ça d’un jet… Vous êtes bien beau à la plage je sais pas si vous me lisez… Mardi matin! À peine réveillé mon senti parle pas, me suis rasé et douché, parfumé aussi… À la radio ils parlent de vin faut avoir le palais, le vocabulaire aussi… Je me prépare un café, je me trouve pas correct de vous écrire sur un horaire décalé… Quand même, c’est un très beau matin… Je porte mon T-shirt de San Francisco. Je manque d’inspiration, je cherche ce que mon senti veux dire… Le matin comme ça j’ai pas mal, je pense à cette nouvelle édition du Bal des Lumières bientôt, j’ai pas les moyens d’aller là… Je vais préparer ce qu’on a à dire au colloque de l’Association québécoise de réadaptation psychosociale, ça promet… Je vais parler de stigmatisation et de dédommagement… J’ai hâte d’avoir des nouvelles d’Au-delà des Marées, j’espère qu’ils vont la monter encore une fois… Ce matin c’est que du bonheur, j’aime ça… Je pense au bien nommé Espace Potentiel où on fait du théâtre thérapeutique et social, il y a là de bonnes comédiennes… J’ai finis mon café, aujourd’hui la journée est toute à moi… Quelques mots encore pour un épilogue potable, une chute qui s’écrit sans trop de mal… Je suis pas allé trop trop dans mes thèmes de prédilections, c’est mieux comme ça… Le parfum me fait toujours pensés au voyage… Je vais vous illustrer ça d’une photo du câble car de San Francisco. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive à cette finale matinale, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 8 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai changé mon horaire d’écriture, c’est difficile… Il est toujours question de la même chose. Aujourd’hui c’était une journée magnifique, ce matin j’ai eu une réunion de mon groupe, ça me donne beaucoup de travail… Je suis allé manger mexicain avec l’ami, des empenadas… On en a perdus un grand de la musique sud-américaine Joao Gilberto et sa fille d’Ipanema… Je suis triste tout à coup et ils s’en vont… Ça m’indique que moi aussi un jour où une nuit, je devrai partir. C’était une belle journée pour s’asseoir sur un banc et discuter de mon voyage à San Francisco avec l’ami, on a un peu parlé marche mais la chaleur, le soleil rendrais difficile les sentiers… Je vous écris ce soir avec un senti remplis de nostalgie, heureusement je suis plus accroché au bar du coin et je vais essayer de prendre une autre direction pour ce qui viens… Comment vous dire mon monde intérieur? Cette semaine c’est tranquille, les vacances pour plusieurs, on pense à l’amie photographe de Premiers jours à Terrebonne qui part pour une noce à Hawaï, on souhaite bon voyage à toute cette jolie famille, ils se marient à la même date que la matriarche avait épousé le patriarche. Plus j’avance en âge plus j’ai besoin de mes pairs… Je sais pas pourquoi je suis triste…Aujourd’hui rue Ontario c’était les belles filles de l’est de Francoeur, Hochelaga c’est vivant de toute sorte de monde du violoniste de coin de rue au pimp en Mercedes… S’t’une fille de l’est une barbie en vie dirais Lucien… Pis y’ont toutes des tatoos, une marque de où elles viennent, faut pas essayer de comprendre… Pas résumer ça à la bêtise du manque d’estime de soi, c’est pour aimer plus grandement son corps, pour que celui à qui tu le donne te reconnaisse dans la foule… Va tu t’écrire mon soleil sur ta peau ardente, tes histoires de nuits levantes et ta vie indécente a te montré seyante… Tu veux de l’amour de hash, du stock de fou éberlué qui voulait te caresser là sur le trottoir debout su’l ciment, une fille aimant, une fille amant… Ça ride dans l’est à n’en plus finir c’est l’ambulance pis les souvenirs de ceux qui partent et d’autre qui restent… Pis à dis qu’avant c’était pas pareil… Les filles du haut de la côte les autres du bas va tu laisser ton bécyk là? Ma vie c’était un cartoon, un coyote pis la roche, dans le no mans land de l’est, encore… Je va te retrouver tu sais bébé, même si c’est à la fin… Demande moé pas pourquoi je me suis arrêté de te dire des mots salés, mon nom c’est Saulnier pis j’ai pas besoin de pitié… Parle moé pas du désir je veux juste… Le rubber crie avant de partir, les rockers pleurent avant de mourir. J’en finis plus de finir, un autre l’a dit vaux mieux périr. C’était ce qu’il y avait s’te’nuitte!!! Je finis ça vite!!!

Bernard


dimanche 7 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est vingt-trois heure six et je ne dors plus. J’ai https://www.youtube.com/watch?v=EVm6ZEQt71c  cette toune dans la tête, twilight zone… hier j’y suis allé d’une description  émotive de la psychose, faut comprendre que dans la maladie parfois c’est pas la réaction, l’émotion approprié… J’ai souvenir de mon senti de l’époque, j’exprimais mon malaise pour ce que l’autre disait pourtant ça m’appartenais pas, c’était un transfert dans le senti de l’autre… Semble que Saint-Jacques-de- Compostelle ce soit pas vraiment la meilleure idée, y’a surement moyen de marcher dans des sentiers du Mont-Tremblant pour plus qu’une journée… Hier j’étais épuisé à bout de faim ça m’aurais pris quelqu’un pour cuisiner… Parfois j’aimerais juste m’asseoir et manger… Ça fait des années que je cuisine mes repas pas très très élaborés… Je cherche, je cherche ce que je pourrais manger, une salade au thon, je me souviens plus ça fait combien de fois que j’en prépare et en mange… Je reviens avec mon senti exprimé dans et avec l’autre y’a surement un rapport avec le ça lacanien que je ne saurais expliquer autrement qu’avec un silence…            Hier j’ai regardé les châteaux à l’émission des Racines et des Ailes que j’avais enregistré, la France toujours sous le bon angle de vue… J’avais envie de renouveler mon permis de conduire et d’aller visiter la France profonde en voiture… Je crois que c’est possible, je vais voir. Lundi réunion du groupe d’entraide on a du boulot… Je pensais au pays où on parle français, y’a pas mieux que la capitale, rien à faire je suis francophone ma langue maternelle c’est le français même si parfois j’ai des expressions de navigateur, mes ancêtres ils sont venus par la mer… Paradoxalement je vous illustre ça avec une photo de montagne dont je ne connais pas le nom… Ce soir j’ai dormis, je suis bien réveillé dans la nuit. Je me suis égaré je devais vous écrire sur mon senti et me voilà dans la montagne… Y’a des sommets dans mon senti des pics de rétablissements, cette nuit il fait plus frais… J’ai envie de vous parler de mon âme qui à son ticket pour l’enfer, je serai pas seul, j’ai quand même un peu peur du toujours jamais… J’espère que l’enfer c’est pas la marque au fer rouge. Si je me fie à la bible ça semble terrible je crois que c’est pour ça qu’on a peur de mourir. J’aimerais ça partir dans la sérénité sachant que j’ai fait de mon mieux. Je vais essayer de bien vivre ce qui me reste de temps, je suis quand même pas à l’agonie… Voilà que la première semaine de juillet est déjà passée, bientôt les vacances de la construction, heureusement le rush de la construction du nouveau pont Champlain est passé… Je m’éloigne de mon émotion première parfois je la donne comme mon senti… Voilà! C’est la chute, la conclusion pour celui-là. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’y vais tout de suite avec mon senti, lentement mon studio se réchauffe. J’apprécie beaucoup l’intérêt des lecteurs qui me posent des questions où me font des commentaires… J’ai encore beaucoup de travail à faire pour rédiger une prosodie sensible… Je manque de mots, j’ai beau lire j’arrive pas à développer la description de mon senti. Je rêve encore de partir peut-être retourner visiter le Louvres… Je sais pas si Boeing va réussir à réparer ses avions… Je pense à ce gars à l’aéroport de San Francisco qui croyais que j’étais là pour m’acheter un condo. Je changerai pas de ville ma vie est ici, je peux pas recommencer ailleurs de toute façon mes revenus sont pas suffisant pour vivre ailleurs, quelques jours â l’hôtel oui! Mais toute une vie ?!!!  Je me prépare un café, cet après-midi je ne souffre pas trop… C’est juste mental mon affaire, vous allez rire j’ai envie de vous parler de mes hallucinations d’assiettes qui disparaissent et réapparaissent quand je les laves… Parfois c’est rigolo mais d’autre fois ça fait mal, c’est près de la psychose… Souvenir de ce vieux soldat qui était tout à l’ordre mais quand il buvait il était dangereux… Je vous parle pas encore de ça… Je continus mon combat contre le stigmate, la raison première pour tous ce que je fais… C’est possible de souffrir sans faire souffrir les autres, se trouver une oreille attentive pour exprimer sa psychose, je dis pas que l’écoute est suffisante mais elle est nécessaire. C’est quand même gênant et parfois humiliant d’exprimer ses hallucinations mais ça remet les choses en place, on peut en rire… C’est quand même difficile de les expliquer de mettre des mots dessus, c’est parfois décourageant on ne croit pas jamais en sortir, pourtant oui ça vient par épisode… Mais non! J’en entends plus de voix, je sais pas toujours comment nommer mes hallucinations, des intrus, les comploteurs qui entrent chez moi et déplacent de petites choses sans jamais rien voler… Parfois ça disparait et je trouve pas ce que je cherche, ce genre d’impression ça me fait mal… Au moins à l’hôtel je sais que la femme de chambre est passée… En fait la schizophrénie je l’ai pas écrit dans le front, c’est surtout quand je parle de mon monde intime… Je me rétablis ce seras toujours ça, le rétablissement, ça peut paraitre décourageant y’a pas de guérison et on demande au Bon Dieu ce qu’on a fait pour mériter ça… Y’a des passages dans ma vie où je faisais des choses pas trop catholique pourtant des erreurs tout le monde en fait… Je me corrige mais vous le savez je serai jamais parfait… Je serai allé un peu plus profondément dans mon senti, j’arrive presque à la chute, j’ai une sorte de contrôle sur mes mots on peut aussi dire mes maux… Je sais pas si ça vous plait mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 6 juillet 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’était feux d’artifices. J’écris  beaucoup sur mes états d’âme, en ville y’a pas beaucoup d’endroit où on peut faire ça pleurer chez le dépanneur vietnamien… Je me sens mieux depuis que j’ai plus besoin de crédit, lentement le goulag se désengorge… Une pensée pour la super maman à Myrtle beach avec sa famille, je leurs souhaite beaucoup de bonheur à la plage… Ce soir c’est plus frais… Pendant ce temps-là le neveu informaticien est en France dans le Périgord je crois… Je vais me faire un café…  Je pense à l’omerta qu’on maintiens sur certaine maladie. C’est pas bon… Les gens peuvent quand même faire comme ils veulent, mais moi je me bat contre ça, c’est pas nécessaire de jouer à la cachette quand on est malade…  Les raisons ont les connais pas et on l’a pas mérité faut se soigner… Je pense à ce gars, l’indien, qui refusait de se soigner il croyait guérir par la pensée magique il est mort un peu trop tôt. Je vous raconte pas tout je reviens à mon senti à comment je me sens la nuit… Je veux pas vous écoeuré  à répéter les mêmes niaiseries… Ce soir on mange un cornet de crème glacée, ça fait du bien, j’ai le superman de Laurie Anderson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NFFTKCEGaxc  les années quatre-vingt, j’avais commencé des traitements intramusculaire d’antipsychotique injectable… Je me sentais comme une tranche de steak qu’on attendrie… Y’a toujours cette référence au normal sans trop savoir si ça existe, moi j’ai jamais voulu être normal mais je voulais que les psychoses cessent, que la douleur disparaisse et juste vivre un peu… Le studio commence à être plus chaud cette nuit… Vous devez trouver que je radote mais pour moi c’est pas encore le temps du centre hospitalier et de soins de longues durées. Je suis encore capable de me « torcher ». L’humidité commence à entrer dans le studio, j’aimerais bien vous parler de mes séjours à l’hôpital psychiatrique, de ma grande solitude et de mon grand désarroi. À cette désagréable salle commune à l’écran de télévision tout brouillé, à ceux qui croient avoir une maladie mentale plus noble à cette attente pour rencontrer le psychiatre qui n’est jamais le même et comment c’est long mais long… Cette nuit je suis pas là c’est déjà ça, pas de type qui vole mes bottes et ma dernière hospitalisation où je voulais vraiment en finir… L’attente en file pour qu’on nous donne nos médicaments… La descente dans la salle à manger au sous-sol, aux cigarettes qu’on ne m’enlevait pas… Le temps si long mais si long… Fallait que j’y crois un peu à ces consultations psychiatriques, mes départ vers l’urgence en ambulance, ce temps zéro dans les couloirs de l’hôpital, on me trouvait une chambre un lit mais ça restais long… Je n’y vais plus, je touche du bois, je veux pas perdre ma chance… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard