Bonsoir!
Bonjour! Je gosse avec Word, ça me distrais de cette salope d’angoisse…
Parfois j’ai mal ça vous intéresse probablement pas de me lire sur cet éternel
thème. Je suis seul chez moi, j’ai besoin d’être rassuré, c’est pas très
masculin… Je vais essayer de vous écrire et de décrire cet état, c’est surtout
quand y’a quelqu’un de nouveau dans ma vie et que je me demande si je peux lui
faire confiance… Paranoïaque c’est pas évident… Ce soir je me rabat sur une
mauvaise prosodie. Je vous donne mon « goddam best » comme écrirais
Victor Lévi Beaulieu et le jouerais le regretté Robert Gravel. Quand j’ai joué
le Monde de Clémence après la pièce en coulisse une dame m’a dit que pour elle
j’évoquais justement le grand Robert Gravel, c’est une flatterie c’est bien
évident que je lui arrive pas à la cheville… Quand-même j’aime bien ces jeux de
lecture, la scène et les applaudissements à la toute fin… Le Théâtre du Nouveau
Monde est toujours plein quand on donne la représentation… Maintenant on
cherche un nom pour la troupe, je sais pas si je vais être là l’an prochain…
Artiste? Peut-être mais j’essais de m’exprimer avec les moyens que j’ai… Le
temps que j’écris je compte pas les heures… Cette semaine j’étais somnambule et
je croyais avoir échappé l’appareil photo derrière les livres dans la
bibliothèque, j’ai dégagé la tablette du bas il n’était pas là, tout à coup je
me suis réveillé pour réaliser qu’il était dans la poche de mon bermuda… Ça
aussi c’est une chose qui me fait peur… Je commence à bailler, je veux pas
laisser la maladie runner, j’essaye de faire un homme de moé, soixante-deux ans
et en être que là ça sert à rien de se demander pourquoi, semble que le thème à
la mode en santé mentale à la rentrée ce seras les « two hats » les
deux chapeaux, moi je parlais de schizophrénie et de co- morbidité, ça fait une
belle patère pour tenir pour accrocher tous ces chapeaux, je pense que la « schizophrénie
pure » ça existe pas… Je pense aux problèmes de communication différents
pour chacun. Lentement le soleil s’est
couché, il est vingt-et-une heure, l’asphalte va se rafraichir … Ce matin j’ai
rédigé le compte-rendu de la dernière réunion, j’aime faire ça autant que ce
que je vous écris là… Je dis pas grand-chose de mon senti douloureux, j’essais
de vous le traduire mais parfois c’est innommable… J’approche de la finale pour
ce soir, je vous ai écrit maintenant c’est plus confortable, vous savez où sont
mes pensées c’est tout comme si je vous accueillais chez moi, je me sens moins
seul… Quelques mots encore, ce seras pas une apothéose, juste une humble finale
à ma façon habituelle… Je sais pas si vous aimez ça mais comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis malheureusement
j’ai pas de mots d’esprit, je vous laisse. À la prochaine je l’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Matin, je suis debout mais j’ai encore sommeil… Chez moi c’est le
désordre… Je sais plus comment dire, lentement le soleil se lève, les oiseaux
chantent. Je me rappelle que je détestais ces matinées de lendemain de veille,
ces nuits passées dehors où le jour venus il fallait entré travailler… Je me
cachais dans les toilettes incapable… Ils étaient bien bon de m’embaucher, j’étais
tous les jours fatigué…. Je cherchais un travail qui me convenait… J’ai jamais
trouvé… Ce que je vous écris là ça ressemble à des confessions, j’ai eu mes
moments plus productifs mais j’ai passé pas mal de temps sur la bol… Souvenir
de mon temps de balayeur d’entreprise, je pensais grimpé dans la hiérarchie
devenir machiniste et après qui sait mais on m’a jamais rien appris, je
trainais mon balai et mes savates… Je crois que le gérant de la shop aimais pas
me voir brossé les allées comme un malade… J’ai quand même jamais compris les
millimètres, et j’étais incapable de monter un die… J’ai toujours eu des jobs
de sans desseins… J’en pleurais au prise avec ma schizophrénie, on parlait de
mon équipe traitante comme de mes gars à Saint-Jérôme personne s’informais de
ce que j’avais comme maladie, j’hallucinais… Ouais! J’ai dormi je vous aurai
rédigé ça en deux segments, ça me désole de pas avoir été capable de vous
rédiger ça d’un jet… Vous êtes bien beau à la plage je sais pas si vous me
lisez… Mardi matin! À peine réveillé mon senti parle pas, me suis rasé et
douché, parfumé aussi… À la radio ils parlent de vin faut avoir le palais, le
vocabulaire aussi… Je me prépare un café, je me trouve pas correct de vous
écrire sur un horaire décalé… Quand même, c’est un très beau matin… Je porte mon
T-shirt de San Francisco. Je manque d’inspiration, je cherche ce que mon senti
veux dire… Le matin comme ça j’ai pas mal, je pense à cette nouvelle édition du
Bal des Lumières bientôt, j’ai pas les moyens d’aller là… Je vais préparer ce
qu’on a à dire au colloque de l’Association québécoise de réadaptation
psychosociale, ça promet… Je vais parler de stigmatisation et de dédommagement…
J’ai hâte d’avoir des nouvelles d’Au-delà des Marées, j’espère qu’ils vont la
monter encore une fois… Ce matin c’est que du bonheur, j’aime ça… Je pense au
bien nommé Espace Potentiel où on fait du théâtre thérapeutique et social, il y
a là de bonnes comédiennes… J’ai finis mon café, aujourd’hui la journée est
toute à moi… Quelques mots encore pour un épilogue potable, une chute qui s’écrit
sans trop de mal… Je suis pas allé trop trop dans mes thèmes de prédilections,
c’est mieux comme ça… Le parfum me fait toujours pensés au voyage… Je vais vous
illustrer ça d’une photo du câble car de San Francisco. Comme toujours je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive à cette finale
matinale, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai changé mon horaire d’écriture, c’est difficile… Il est toujours
question de la même chose. Aujourd’hui c’était une journée magnifique, ce matin
j’ai eu une réunion de mon groupe, ça me donne beaucoup de travail… Je suis
allé manger mexicain avec l’ami, des empenadas… On en a perdus un grand de la
musique sud-américaine Joao Gilberto et sa fille d’Ipanema… Je suis triste tout
à coup et ils s’en vont… Ça m’indique que moi aussi un jour où une nuit, je
devrai partir. C’était une belle journée pour s’asseoir sur un banc et discuter
de mon voyage à San Francisco avec l’ami, on a un peu parlé marche mais la
chaleur, le soleil rendrais difficile les sentiers… Je vous écris ce soir avec
un senti remplis de nostalgie, heureusement je suis plus accroché au bar du
coin et je vais essayer de prendre une autre direction pour ce qui viens…
Comment vous dire mon monde intérieur? Cette semaine c’est tranquille, les
vacances pour plusieurs, on pense à l’amie photographe de Premiers jours à
Terrebonne qui part pour une noce à Hawaï, on souhaite bon voyage à toute cette
jolie famille, ils se marient à la même date que la matriarche avait épousé le
patriarche. Plus j’avance en âge plus j’ai besoin de mes pairs… Je sais pas
pourquoi je suis triste…Aujourd’hui rue Ontario c’était les belles filles de l’est
de Francoeur, Hochelaga c’est vivant de toute sorte de monde du violoniste de
coin de rue au pimp en Mercedes… S’t’une fille de l’est une barbie en vie
dirais Lucien… Pis y’ont toutes des tatoos, une marque de où elles viennent,
faut pas essayer de comprendre… Pas résumer ça à la bêtise du manque d’estime
de soi, c’est pour aimer plus grandement son corps, pour que celui à qui tu le
donne te reconnaisse dans la foule… Va tu t’écrire mon soleil sur ta peau
ardente, tes histoires de nuits levantes et ta vie indécente a te montré
seyante… Tu veux de l’amour de hash, du stock de fou éberlué qui voulait te caresser
là sur le trottoir debout su’l ciment, une fille aimant, une fille amant… Ça
ride dans l’est à n’en plus finir c’est l’ambulance pis les souvenirs de ceux
qui partent et d’autre qui restent… Pis à dis qu’avant c’était pas pareil… Les
filles du haut de la côte les autres du bas va tu laisser ton bécyk là? Ma vie
c’était un cartoon, un coyote pis la roche, dans le no mans land de l’est,
encore… Je va te retrouver tu sais bébé, même si c’est à la fin… Demande moé
pas pourquoi je me suis arrêté de te dire des mots salés, mon nom c’est
Saulnier pis j’ai pas besoin de pitié… Parle moé pas du désir je veux juste… Le
rubber crie avant de partir, les rockers pleurent avant de mourir. J’en finis
plus de finir, un autre l’a dit vaux mieux périr. C’était ce qu’il y avait s’te’nuitte!!!
Je finis ça vite!!!
Bonsoir!
Bonjour! Il est vingt-trois heure six et je ne dors plus. J’ai https://www.youtube.com/watch?v=EVm6ZEQt71ccette toune dans la tête, twilight zone… hier
j’y suis allé d’une descriptionémotive
de la psychose, faut comprendre que dans la maladie parfois c’est pas la
réaction, l’émotion approprié… J’ai souvenir de mon senti de l’époque, j’exprimais
mon malaise pour ce que l’autre disait pourtant ça m’appartenais pas, c’était
un transfert dans le senti de l’autre… Semble que Saint-Jacques-de- Compostelle
ce soit pas vraiment la meilleure idée, y’a surement moyen de marcher dans des
sentiers du Mont-Tremblant pour plus qu’une journée… Hier j’étais épuisé à bout
de faim ça m’aurais pris quelqu’un pour cuisiner… Parfois j’aimerais juste m’asseoir
et manger… Ça fait des années que je cuisine mes repas pas très très élaborés…
Je cherche, je cherche ce que je pourrais manger, une salade au thon, je me
souviens plus ça fait combien de fois que j’en prépare et en mange… Je reviens
avec mon senti exprimé dans et avec l’autre y’a surement un rapport avec le ça
lacanien que je ne saurais expliquer autrement qu’avec un silence…Hier j’ai regardé les châteaux à l’émission
des Racines et des Ailes que j’avais enregistré, la France toujours sous le bon
angle de vue… J’avais envie de renouveler mon permis de conduire et d’aller
visiter la France profonde en voiture… Je crois que c’est possible, je vais
voir. Lundi réunion du groupe d’entraide on a du boulot… Je pensais au pays où
on parle français, y’a pas mieux que la capitale, rien à faire je suis
francophone ma langue maternelle c’est le français même si parfois j’ai des
expressions de navigateur, mes ancêtres ils sont venus par la mer… Paradoxalement
je vous illustre ça avec une photo de montagne dont je ne connais pas le nom…
Ce soir j’ai dormis, je suis bien réveillé dans la nuit. Je me suis égaré je
devais vous écrire sur mon senti et me voilà dans la montagne… Y’a des sommets
dans mon senti des pics de rétablissements, cette nuit il fait plus frais… J’ai
envie de vous parler de mon âme qui à son ticket pour l’enfer, je serai pas
seul, j’ai quand même un peu peur du toujours jamais… J’espère que l’enfer c’est
pas la marque au fer rouge. Si je me fie à la bible ça semble terrible je crois
que c’est pour ça qu’on a peur de mourir. J’aimerais ça partir dans la sérénité
sachant que j’ai fait de mon mieux. Je vais essayer de bien vivre ce qui me
reste de temps, je suis quand même pas à l’agonie… Voilà que la première
semaine de juillet est déjà passée, bientôt les vacances de la construction,
heureusement le rush de la construction du nouveau pont Champlain est passé… Je
m’éloigne de mon émotion première parfois je la donne comme mon senti… Voilà! C’est
la chute, la conclusion pour celui-là. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’y vais tout de suite avec mon senti, lentement mon studio se
réchauffe. J’apprécie beaucoup l’intérêt des lecteurs qui me posent des
questions où me font des commentaires… J’ai encore beaucoup de travail à faire
pour rédiger une prosodie sensible… Je manque de mots, j’ai beau lire j’arrive
pas à développer la description de mon senti. Je rêve encore de partir
peut-être retourner visiter le Louvres… Je sais pas si Boeing va réussir à
réparer ses avions… Je pense à ce gars à l’aéroport de San Francisco qui
croyais que j’étais là pour m’acheter un condo. Je changerai pas de ville ma
vie est ici, je peux pas recommencer ailleurs de toute façon mes revenus sont
pas suffisant pour vivre ailleurs, quelques jours â l’hôtel oui! Mais toute une
vie ?!!! Je me prépare un café, cet
après-midi je ne souffre pas trop… C’est juste mental mon affaire, vous allez
rire j’ai envie de vous parler de mes hallucinations d’assiettes qui
disparaissent et réapparaissent quand je les laves… Parfois c’est rigolo mais d’autre
fois ça fait mal, c’est près de la psychose… Souvenir de ce vieux soldat qui
était tout à l’ordre mais quand il buvait il était dangereux… Je vous parle pas
encore de ça… Je continus mon combat contre le stigmate, la raison première
pour tous ce que je fais… C’est possible de souffrir sans faire souffrir les
autres, se trouver une oreille attentive pour exprimer sa psychose, je dis pas
que l’écoute est suffisante mais elle est nécessaire. C’est quand même gênant
et parfois humiliant d’exprimer ses hallucinations mais ça remet les choses en
place, on peut en rire… C’est quand même difficile de les expliquer de mettre
des mots dessus, c’est parfois décourageant on ne croit pas jamais en sortir,
pourtant oui ça vient par épisode… Mais non! J’en entends plus de voix, je sais
pas toujours comment nommer mes hallucinations, des intrus, les comploteurs qui
entrent chez moi et déplacent de petites choses sans jamais rien voler… Parfois
ça disparait et je trouve pas ce que je cherche, ce genre d’impression ça me
fait mal… Au moins à l’hôtel je sais que la femme de chambre est passée… En
fait la schizophrénie je l’ai pas écrit dans le front, c’est surtout quand je
parle de mon monde intime… Je me rétablis ce seras toujours ça, le
rétablissement, ça peut paraitre décourageant y’a pas de guérison et on demande
au Bon Dieu ce qu’on a fait pour mériter ça… Y’a des passages dans ma vie où je
faisais des choses pas trop catholique pourtant des erreurs tout le monde en
fait… Je me corrige mais vous le savez je serai jamais parfait… Je serai allé
un peu plus profondément dans mon senti, j’arrive presque à la chute, j’ai une
sorte de contrôle sur mes mots on peut aussi dire mes maux… Je sais pas si ça
vous plait mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’était feux d’artifices.
J’écris beaucoup sur mes états d’âme, en
ville y’a pas beaucoup d’endroit où on peut faire ça pleurer chez le dépanneur
vietnamien… Je me sens mieux depuis que j’ai plus besoin de crédit, lentement
le goulag se désengorge… Une pensée pour la super maman à Myrtle beach avec sa
famille, je leurs souhaite beaucoup de bonheur à la plage… Ce soir c’est plus
frais… Pendant ce temps-là le neveu informaticien est en France dans le
Périgord je crois… Je vais me faire un café…Je pense à l’omerta qu’on maintiens sur certaine maladie. C’est pas bon…
Les gens peuvent quand même faire comme ils veulent, mais moi je me bat contre
ça, c’est pas nécessaire de jouer à la cachette quand on est malade… Les raisons ont les connais pas et on l’a pas
mérité faut se soigner… Je pense à ce gars, l’indien, qui refusait de se
soigner il croyait guérir par la pensée magique il est mort un peu trop tôt. Je
vous raconte pas tout je reviens à mon senti à comment je me sens la nuit… Je
veux pas vous écoeuré à répéter les
mêmes niaiseries… Ce soir on mange un cornet de crème glacée, ça fait du bien,
j’ai le superman de Laurie Anderson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NFFTKCEGaxcles années quatre-vingt, j’avais commencé des
traitements intramusculaire d’antipsychotique injectable… Je me sentais comme
une tranche de steak qu’on attendrie… Y’a toujours cette référence au normal
sans trop savoir si ça existe, moi j’ai jamais voulu être normal mais je
voulais que les psychoses cessent, que la douleur disparaisse et juste vivre un
peu… Le studio commence à être plus chaud cette nuit… Vous devez trouver que je
radote mais pour moi c’est pas encore le temps du centre hospitalier et de
soins de longues durées. Je suis encore capable de me « torcher ». L’humidité
commence à entrer dans le studio, j’aimerais bien vous parler de mes séjours à
l’hôpital psychiatrique, de ma grande solitude et de mon grand désarroi. À cette
désagréable salle commune à l’écran de télévision tout brouillé, à ceux qui
croient avoir une maladie mentale plus noble à cette attente pour rencontrer le
psychiatre qui n’est jamais le même et comment c’est long mais long… Cette nuit
je suis pas là c’est déjà ça, pas de type qui vole mes bottes et ma dernière
hospitalisation où je voulais vraiment en finir… L’attente en file pour qu’on
nous donne nos médicaments… La descente dans la salle à manger au sous-sol, aux
cigarettes qu’on ne m’enlevait pas… Le temps si long mais si long… Fallait que
j’y crois un peu à ces consultations psychiatriques, mes départ vers l’urgence
en ambulance, ce temps zéro dans les couloirs de l’hôpital, on me trouvait une
chambre un lit mais ça restais long… Je n’y vais plus, je touche du bois, je
veux pas perdre ma chance… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Ça va bien cet après-midi, je me sens reposé. Suis allé faire des
courses et en revenant je me suis fait tremper par la pluie. Ça m’a rappelé mon
séjour à San Francisco sous la pluie aussi, une légère bruine chaude qui empêche
pas de se promener et de visiter… Y’a eu des tremblements de terre en
Californie mais c’était pas le big one… Le climatiseur fonctionne c’est bien…
Je crois être mélancolique ce samedi, dehors c’est couvert mais il ne pleut
plus… J’essais de trouver quoi vous écrire sur mon senti, je veux pas revenir
avec les mêmes vieilles histoires. Je pense à la ville, à tout ce qui est
urbain pourquoi les gens quittent leur campagne difficile à vivre pour la
grande ville où ils peuvent plus « facilement » croient ils trouver
du travail… Je pense au film et à sa musique Macadam cow-boy, Midnight Cowboy
plutôt, un magnifique film sur la vie solitaire en ville, sa musique nous a
longtemps présenté le Ciné-Club à la télé de Radio-Canada, c’était la nuit à
minuit, à l’époque y’avait pas de dvd ni de streaming… https://www.youtube.com/watch?v=9lb5LdJ7cLcC’est un très grand film et la musique est
superbe. Je vois des gars partir de leur campagne en pensant qu’ils vont l’avoir
plus facile en ville… J’ai débuté en vous écrivant que j’allais bien, mais la
mélancolie l’emporte avec cette musique… Ça été long mais j’ai appris à vivre…
Y’a toujours cette histoire de la maison, la ville qui nous a vue grandir et où
on veut retourner une fois qu’on a réussis… Je voulais tant montrer que j’étais
capable, mais je travaillais pas au bon endroit, j’ai pas gagné d’Oscar ni de
Félix aucun prix avec le temps j’y crois plus tellement… Je pense aussi à
Dustin Hoffman qui a eu une grande carrière… Tout ça me ramène aux avions, au
plaisir d’être à l’aéroport et de partir… Y’a des gens qui ont vraiment très
peur en avion mais il n’en tombe pas souvent même avec l’énorme nombre de vols…
Le Ciné-club ça fait longtemps, c’est aussi en avion que je regarde des films,
j’aime beaucoup les super héros Marvel… À mon dernier départ j’ai regardé
Bohemian Rhapsody, la vie de Freddy Mercury, je crois que je vous en ai déjà
fait mention… J’ai aussi beaucoup aimé le premier prix des Césars deux mille
dix-huit, Cent vingt battements par minutes un film sur la terrible époque de
pandémie de sida… Le soleil semble vouloir réapparaitre, aujourd’hui je suis
sortis avec mon t-shirt du Golden Gate pour balancer avec le nouveau pont
Champlain… Je me suis servis une boisson à l’orange pétillante, j’approche de
la chute, je termine et je vais regarder Thalassa… C’est toujours difficile de
trouver les bons mots de conclusion. Parfois me reviens une odeur de vieux
tabac, ça dure que quelques secondes je ne fume pas. Voilà comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!