dimanche 7 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’y vais tout de suite avec mon senti, lentement mon studio se réchauffe. J’apprécie beaucoup l’intérêt des lecteurs qui me posent des questions où me font des commentaires… J’ai encore beaucoup de travail à faire pour rédiger une prosodie sensible… Je manque de mots, j’ai beau lire j’arrive pas à développer la description de mon senti. Je rêve encore de partir peut-être retourner visiter le Louvres… Je sais pas si Boeing va réussir à réparer ses avions… Je pense à ce gars à l’aéroport de San Francisco qui croyais que j’étais là pour m’acheter un condo. Je changerai pas de ville ma vie est ici, je peux pas recommencer ailleurs de toute façon mes revenus sont pas suffisant pour vivre ailleurs, quelques jours â l’hôtel oui! Mais toute une vie ?!!!  Je me prépare un café, cet après-midi je ne souffre pas trop… C’est juste mental mon affaire, vous allez rire j’ai envie de vous parler de mes hallucinations d’assiettes qui disparaissent et réapparaissent quand je les laves… Parfois c’est rigolo mais d’autre fois ça fait mal, c’est près de la psychose… Souvenir de ce vieux soldat qui était tout à l’ordre mais quand il buvait il était dangereux… Je vous parle pas encore de ça… Je continus mon combat contre le stigmate, la raison première pour tous ce que je fais… C’est possible de souffrir sans faire souffrir les autres, se trouver une oreille attentive pour exprimer sa psychose, je dis pas que l’écoute est suffisante mais elle est nécessaire. C’est quand même gênant et parfois humiliant d’exprimer ses hallucinations mais ça remet les choses en place, on peut en rire… C’est quand même difficile de les expliquer de mettre des mots dessus, c’est parfois décourageant on ne croit pas jamais en sortir, pourtant oui ça vient par épisode… Mais non! J’en entends plus de voix, je sais pas toujours comment nommer mes hallucinations, des intrus, les comploteurs qui entrent chez moi et déplacent de petites choses sans jamais rien voler… Parfois ça disparait et je trouve pas ce que je cherche, ce genre d’impression ça me fait mal… Au moins à l’hôtel je sais que la femme de chambre est passée… En fait la schizophrénie je l’ai pas écrit dans le front, c’est surtout quand je parle de mon monde intime… Je me rétablis ce seras toujours ça, le rétablissement, ça peut paraitre décourageant y’a pas de guérison et on demande au Bon Dieu ce qu’on a fait pour mériter ça… Y’a des passages dans ma vie où je faisais des choses pas trop catholique pourtant des erreurs tout le monde en fait… Je me corrige mais vous le savez je serai jamais parfait… Je serai allé un peu plus profondément dans mon senti, j’arrive presque à la chute, j’ai une sorte de contrôle sur mes mots on peut aussi dire mes maux… Je sais pas si ça vous plait mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 6 juillet 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’était feux d’artifices. J’écris  beaucoup sur mes états d’âme, en ville y’a pas beaucoup d’endroit où on peut faire ça pleurer chez le dépanneur vietnamien… Je me sens mieux depuis que j’ai plus besoin de crédit, lentement le goulag se désengorge… Une pensée pour la super maman à Myrtle beach avec sa famille, je leurs souhaite beaucoup de bonheur à la plage… Ce soir c’est plus frais… Pendant ce temps-là le neveu informaticien est en France dans le Périgord je crois… Je vais me faire un café…  Je pense à l’omerta qu’on maintiens sur certaine maladie. C’est pas bon… Les gens peuvent quand même faire comme ils veulent, mais moi je me bat contre ça, c’est pas nécessaire de jouer à la cachette quand on est malade…  Les raisons ont les connais pas et on l’a pas mérité faut se soigner… Je pense à ce gars, l’indien, qui refusait de se soigner il croyait guérir par la pensée magique il est mort un peu trop tôt. Je vous raconte pas tout je reviens à mon senti à comment je me sens la nuit… Je veux pas vous écoeuré  à répéter les mêmes niaiseries… Ce soir on mange un cornet de crème glacée, ça fait du bien, j’ai le superman de Laurie Anderson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=NFFTKCEGaxc  les années quatre-vingt, j’avais commencé des traitements intramusculaire d’antipsychotique injectable… Je me sentais comme une tranche de steak qu’on attendrie… Y’a toujours cette référence au normal sans trop savoir si ça existe, moi j’ai jamais voulu être normal mais je voulais que les psychoses cessent, que la douleur disparaisse et juste vivre un peu… Le studio commence à être plus chaud cette nuit… Vous devez trouver que je radote mais pour moi c’est pas encore le temps du centre hospitalier et de soins de longues durées. Je suis encore capable de me « torcher ». L’humidité commence à entrer dans le studio, j’aimerais bien vous parler de mes séjours à l’hôpital psychiatrique, de ma grande solitude et de mon grand désarroi. À cette désagréable salle commune à l’écran de télévision tout brouillé, à ceux qui croient avoir une maladie mentale plus noble à cette attente pour rencontrer le psychiatre qui n’est jamais le même et comment c’est long mais long… Cette nuit je suis pas là c’est déjà ça, pas de type qui vole mes bottes et ma dernière hospitalisation où je voulais vraiment en finir… L’attente en file pour qu’on nous donne nos médicaments… La descente dans la salle à manger au sous-sol, aux cigarettes qu’on ne m’enlevait pas… Le temps si long mais si long… Fallait que j’y crois un peu à ces consultations psychiatriques, mes départ vers l’urgence en ambulance, ce temps zéro dans les couloirs de l’hôpital, on me trouvait une chambre un lit mais ça restais long… Je n’y vais plus, je touche du bois, je veux pas perdre ma chance… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ça va bien cet après-midi, je me sens reposé. Suis allé faire des courses et en revenant je me suis fait tremper par la pluie. Ça m’a rappelé mon séjour à San Francisco sous la pluie aussi, une légère bruine chaude qui empêche pas de se promener et de visiter… Y’a eu des tremblements de terre en Californie mais c’était pas le big one… Le climatiseur fonctionne c’est bien… Je crois être mélancolique ce samedi, dehors c’est couvert mais il ne pleut plus… J’essais de trouver quoi vous écrire sur mon senti, je veux pas revenir avec les mêmes vieilles histoires. Je pense à la ville, à tout ce qui est urbain pourquoi les gens quittent leur campagne difficile à vivre pour la grande ville où ils peuvent plus « facilement » croient ils trouver du travail… Je pense au film et à sa musique Macadam cow-boy, Midnight Cowboy plutôt, un magnifique film sur la vie solitaire en ville, sa musique nous a longtemps présenté le Ciné-Club à la télé de Radio-Canada, c’était la nuit à minuit, à l’époque y’avait pas de dvd ni de streaming…  https://www.youtube.com/watch?v=9lb5LdJ7cLc  C’est un très grand film et la musique est superbe. Je vois des gars partir de leur campagne en pensant qu’ils vont l’avoir plus facile en ville… J’ai débuté en vous écrivant que j’allais bien, mais la mélancolie l’emporte avec cette musique… Ça été long mais j’ai appris à vivre… Y’a toujours cette histoire de la maison, la ville qui nous a vue grandir et où on veut retourner une fois qu’on a réussis… Je voulais tant montrer que j’étais capable, mais je travaillais pas au bon endroit, j’ai pas gagné d’Oscar ni de Félix aucun prix avec le temps j’y crois plus tellement… Je pense aussi à Dustin Hoffman qui a eu une grande carrière… Tout ça me ramène aux avions, au plaisir d’être à l’aéroport et de partir… Y’a des gens qui ont vraiment très peur en avion mais il n’en tombe pas souvent même avec l’énorme nombre de vols… Le Ciné-club ça fait longtemps, c’est aussi en avion que je regarde des films, j’aime beaucoup les super héros Marvel… À mon dernier départ j’ai regardé Bohemian Rhapsody, la vie de Freddy Mercury, je crois que je vous en ai déjà fait mention… J’ai aussi beaucoup aimé le premier prix des Césars deux mille dix-huit, Cent vingt battements par minutes un film sur la terrible époque de pandémie de sida… Le soleil semble vouloir réapparaitre, aujourd’hui je suis sortis avec mon t-shirt du Golden Gate pour balancer avec le nouveau pont Champlain… Je me suis servis une boisson à l’orange pétillante, j’approche de la chute, je termine et je vais regarder Thalassa… C’est toujours difficile de trouver les bons mots de conclusion. Parfois me reviens une odeur de vieux tabac, ça dure que quelques secondes je ne fume pas. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 5 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je croyais que la soirée était plus avancée… C’est difficile, la poésie est trop lente, trop lente à dire la douleur, la couleur, la saouleur cherchez pas c’est un néologisme où plus encore ce qu’on appelle la licence poétique… Je sais pas si j’ai assez de connaissance de ma langue pour ça… Ma prose peux pas s’en permettre beaucoup, revenons sur hier le marin est passé après avoir affronté des vagues de cinquante pieds, il m’a raconté la difficulté et la peur… Il sait maintenant ce que naviguer veux dire… De toute façon il le savait déjà plus que moi… Reste qu’il écoute généreusement, on parlais de notre choix commun pour arrêter de consommer, de comment ça nous a empêché de nous suicider… Je lui racontais comment c’était important que l’on sache que je me rétablis… Quelques jours encore et j’en serai à ma vingt-sixième année de sobriété. Oui! Oui! Oui! Sobre parce que c’est un peu plus qu’être abstinent et que j’y ai mis le temps… On a un peu parlé de Saint-Jacques-de-Compostelle du pèlerinage, on s’est dit que chez nous y’avait aussi de beaux endroits de beaux parcs pour marcher … Ce serait intéressant de partir marcher dans le bois avec une tente et le nécessaire dans un sac à dos, on pourrais y aller à notre rythme, ce seras pas cet année faut s’entrainer un peu, peut-être partir pour une fin de semaine pour voir… J’en ai perdus pas mal côté marche, pourtant j’ai réussis à marcher sans trop de difficulté dans les pentes de San Francisco… La soirée avance c’est très confortable avec le climatiseur… Ce matin ce sont les chroniques voyage dans LaPresse+, j’aime ça… Je me suis couché pour un moment c’est à peine si j’ai dormis une heure… Hier on a pris un café à la pâtisserie polonaise, c’était bien… Avant les soirées commençaient le vendredi à onze-heure, souvenir d’une travailleuse sociale avec les jeunes schizophrènes, assise au bistro elle m’estimait pas trop… Un autre souvenir de l’époque où je buvais à une intersection au milieu de la rue y’avait une caisse de vingt-quatre bières, ça ressemble à une hallucination, je lui ai pas touché, je préférais le bistro même fauché…  Pendant ce temps-là les copains  discutent devant une bière, je sais pas ce qui se dit d’essentiel, c’est un peu comme ma prose c’est pas vraiment nécessaire… On s’informe de l’un de l’autre, qu’est-ce qu’il fait? Il est pas là de toute façon vaux mieux pas… Me suis fait un sandwich jambon fromage… Le bistro fermait mais je restais là, je sais plus ce que je racontais… Je suis heureux que ce soit derrière moi… De toute façon je m’y suis jamais fait d’amis peut-être que je les méritais pas… L’alcool et ses conneries s’est derrière moi… Je suis rendu à la chute, comme vous lisez c’est encore mon thème de prédilection, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


jeudi 4 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’en démarre un autre en sortant de la douche comme souvent je suis parfumé, je déteste pas ça… L’équipe locale a gagné le match hier. J’ai dormis un peu… J’y vais avec mon senti, je suis un peu perdu je cherche l’émotion pure… Autant écrire l’impossible, y’a une de mes lectrices qui est à Katmandou, je pense que c’est un endroit très commercial pour hippies sur le retour, plus que San Francisco je crois… Viens de finir mon café, je pense à la Normandie, à la Bretagne j’irai peut-être hors saison, à vingt ans je croyais pas devenir aussi bôf… Renaud dirais que je suis un bobo, bourgeois-bohème… J’ai voulu changer le monde il a pas changé! Restais plus qu’à me changer moi, c’est difficile j’y arrive mais juste un peu… Moins parler, écouter plus voilà mon programme et ça sans consommer en me tenant loin des substances souvent ceux qui veulent parler sont dans des dérives toxiques… Je suis encore au stade de l’expression de la psychose, je suis pas certain que dans ces cas-là, la parole libère… Faut quand même que je le dise que je me rétablis, que je ne porte plus le poids du monde… C’est difficile de l’écrire la psychose, les soins pharmaceutiques…  Toujours en alerte avec la peur de ceux qui complotent, d’arriver face à eux et me faire tuer… Aucune confiance autre que celle de celui qui plonge quand il rencontre un autre… Vendredi, le premier du mois de juillet  on reçois un crédit d’impôt pour solidarité, inutile de vous raconter ce que plusieurs font… La pizza, les burgers, les hot-dogs pour le reste du mois manger des pâtes au frais de la banque alimentaire… Les yeux me ferment tout seul, j’ai pas beaucoup dormis, je pense au mépris qu’on subit souvent… Les seuls souvenirs de gastronomie que j’ai sont ceux d’un vieux garçon de table baveux, je vais plus au resto pour me faire baver…. Y’a aussi la serveuse de la brasserie qui saluait chaleureusement des amis devant une femme qui aurait tant aimé lui parler établir un contact d’amitié avec le staff mais c’était impossible… Je sais pas comment on appelle ce genre de distance légale que tiens une équipe de serveur-se… Même assis au bar, le barmen dis pas un mot. C’est des conneries tout ça surtout que maintenant on est tous devant son téléphone sa tablette et on communique avec l’autre bout du monde.  C’est comme si j’avais passé ma vie là à la taverne, assis seul avec deux verres et à parler au fantôme en face de moi… J’ai vu ce bonhomme là quand j’ai commencé à boire sérieusement, ça fait plus de vingt-cinq ans que j’ai pas bu, c’est mieux comme ça… Un jour j’essayerai de vous écrire comment ça se passait à l’hôpital, c’étais pas très joyeux ce ramassis de souffrance… Je vous termine ça avec un déjà vue, une delusion dirais l’anglophone. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le camarade est revenus de sa traversée de l’atlantique en voilier. Semble que ça pas été facile mais finalement il s’est contenté il l’a fait… Je vais illustrer ça avec une photo du port de San Francisco complètement à l’opposé. Je commençais à m’inquiéter mais il est resté sobre. C’est jeudi les vacances approchent, je vous parlais de mon senti à propos de l’ami, semble que les habitants des Açores parlent pas à ceux qui font la traversée, ils en voies tellement ça les intéresse pas, ils sont à leurs affaires du moins c’est ce que l’ami m’a raconté… Je me prépare un café, le climatiseur s’est arrêté, cette fin de nuit reste fraîche, ai mangé un mille feuilles… Semble que c’est difficile de naviguer sur la côte est américaine, avec son aventure sa traversée l’ami va aller se chercher du respect de ses collègues navigateurs… Il est tôt le matin, quatre heure, j’ose pas parler d’argent mon senti est pas capable de le faire… J’ai hâte d’aller prendre un café avec l’ami… À cette heure le goulag est tranquille, y’a pas de circulation automobile. Sur linked’in on  me demande si je connais une personne à toute les semaines, je réponds non et ça reviens toujours… J’ai fait de la publicité sur facebook j’espère que ça dépasseras pas le budget alloué… Quand je sais plus quoi écrire j’en arrive toujours à m’auto-dénigrer, pas besoin les autres le font assez bien merci! Ça aussi fait partis de ma bataille contre la stigmatisation, l’écriture contribue à élever l’estime que j’ai de moi, c’est une chose que j’ai pas appris qu’on m’a pas montrer… Parfois je rencontre des gens qui ont ça inné, moi je deviendrai pas le parangon de la connaissance de soi… Je suis toujours dans le doute, je rendrai pas la maladie responsable de ça c’est plutôt mon caractère. Je pense aux amis de Brossard je sais pas si ils ont pris le nouveau pont ? Souvenir encore de chez le patriarche, de ce travail d’abrutis où il fallait couper une chaîne et une gaine en plastique mettre une dans l’autre et faire des paquets de je sais plus trop combien, c’était débile c’est pas avec ça que je remontais l’estime que j’avais de moi, ça servait à accrocher des bottins téléphoniques. Je continuais et je me tuais… À vrai dire ce que j’en pense c’est que ça rajoutais à ma schizophrénie… Lentement le jour se lève, on entends les mouettes, ces insomnie sont très différentes de celles où je passais la nuit dehors, après je vais quand même me coucher y’a personne qui attend après moi… J’ai presque terminer j’en suis presque à la chute. J’arrive pas à conclure sans me répéter…Quelques mots encore et je vais y arriver, c’est normal qu’à la fin j’ais plus rien à dire… Écrire c’est de la folie mais c’est une belle folie. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 3 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Canicule? Pas vraiment semble que c’est pas assez chaud pourtant… Très beau temps, je reste quand même au frais pour moi c’est déconseillé d’être au soleil, à la chaleur… Une idée fixe qui reviens toujours dans ce que j’écris, le film biographique la vie de Benny Goodman qui se termine quand il se marie… Drôle de façon de finir partis comme c’est là je suis pas à la veille de terminer la mienne. Je regardais ce film sur une minuscule télévision noir et blanc dans un studio torride où je suait toute mon eau… Quand je vivais chez le patriarche j’aimais bien, l’humidité et la fraicheur du sous-sol… On avait pas à se plaindre y’avait une piscine dans la cour… À Montréal j’avais le choix entre la piscine et le bar climatisé presque toujours je choisissais le bar et j’allais me péter la gueule… Y’avait aussi le bar Saint-Laurent au deuxième devant chez Schwartz, je m’assoyais au bord de la fenêtre et je regardais les gens faire la file pour manger un smoked meat… Tout ça en buvant une bière et ne sachant pas où ça allais se terminer… C’était ça la schizophrénie, j’arrivais pas à m’ancrer les pieds d’un bar, d’une brasserie, d’une taverne à l’autre je sais pas ce que je cherchais, j’en suis presque mort… Quand j’avais plus une cenne on me laissait pas entré, le doorman voulait de l’argent… Je suis inquiet pour l’ami  j’ai peur qu’il soit retourné boire… Je suis toujours dans mon thème de prédilection. C’était pas intéressant je ne connaissais que ça, boire avant de payer le loyer… Maintenant ça va mieux mais je vous dirais de mon senti que l’angoisse est pas toute partie. Je sais pas si je vous l’ai raconté l’histoire du Saint-Laurent frappé, y’a un bar qui s’appelle comme ça mais la fille disait qu’elle était au Saint-Laurent frappé, elle buvait un verre d’eau glacée… J’étais bête, y’a ce gars de couleur que j’ai traité de nègre, ça ne se fait pas si jamais il me lis je m’excuse… Je vais y aller avec mon senti quand je vous parle de mon passé j’ai des regrets, y’a des gens qui consommaient seul chez eux j’en étais incapable je sais pas pourquoi, je devais toujours sortir… Parfois j’allais dans des junks vide avec deux trois clients d’autre fois c’était des endroits bondé où je m’agitais pour trouver une place. Aujourd’hui c’est pas très fort mon texte, j’ai le senti qui fait mal… Ce seras ça pour aujourd’hui toujours le délire autour de la bière de l’alcool… J’ai pas oublié, j’oublierai jamais, j’ai dû changer toute ma mauvaise façon de penser.  C’est difficile parfois de me renouveler… Je m’amuse avec le traitement de texte j’ai peur de tout perdre ce que j’ai écris, je recommencerai… Ça devrais pas m’ennuyer c’est l’été, en ce moment j’ai une migraine… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale éclairée. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard