vendredi 5 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je croyais que la soirée était plus avancée… C’est difficile, la poésie est trop lente, trop lente à dire la douleur, la couleur, la saouleur cherchez pas c’est un néologisme où plus encore ce qu’on appelle la licence poétique… Je sais pas si j’ai assez de connaissance de ma langue pour ça… Ma prose peux pas s’en permettre beaucoup, revenons sur hier le marin est passé après avoir affronté des vagues de cinquante pieds, il m’a raconté la difficulté et la peur… Il sait maintenant ce que naviguer veux dire… De toute façon il le savait déjà plus que moi… Reste qu’il écoute généreusement, on parlais de notre choix commun pour arrêter de consommer, de comment ça nous a empêché de nous suicider… Je lui racontais comment c’était important que l’on sache que je me rétablis… Quelques jours encore et j’en serai à ma vingt-sixième année de sobriété. Oui! Oui! Oui! Sobre parce que c’est un peu plus qu’être abstinent et que j’y ai mis le temps… On a un peu parlé de Saint-Jacques-de-Compostelle du pèlerinage, on s’est dit que chez nous y’avait aussi de beaux endroits de beaux parcs pour marcher … Ce serait intéressant de partir marcher dans le bois avec une tente et le nécessaire dans un sac à dos, on pourrais y aller à notre rythme, ce seras pas cet année faut s’entrainer un peu, peut-être partir pour une fin de semaine pour voir… J’en ai perdus pas mal côté marche, pourtant j’ai réussis à marcher sans trop de difficulté dans les pentes de San Francisco… La soirée avance c’est très confortable avec le climatiseur… Ce matin ce sont les chroniques voyage dans LaPresse+, j’aime ça… Je me suis couché pour un moment c’est à peine si j’ai dormis une heure… Hier on a pris un café à la pâtisserie polonaise, c’était bien… Avant les soirées commençaient le vendredi à onze-heure, souvenir d’une travailleuse sociale avec les jeunes schizophrènes, assise au bistro elle m’estimait pas trop… Un autre souvenir de l’époque où je buvais à une intersection au milieu de la rue y’avait une caisse de vingt-quatre bières, ça ressemble à une hallucination, je lui ai pas touché, je préférais le bistro même fauché…  Pendant ce temps-là les copains  discutent devant une bière, je sais pas ce qui se dit d’essentiel, c’est un peu comme ma prose c’est pas vraiment nécessaire… On s’informe de l’un de l’autre, qu’est-ce qu’il fait? Il est pas là de toute façon vaux mieux pas… Me suis fait un sandwich jambon fromage… Le bistro fermait mais je restais là, je sais plus ce que je racontais… Je suis heureux que ce soit derrière moi… De toute façon je m’y suis jamais fait d’amis peut-être que je les méritais pas… L’alcool et ses conneries s’est derrière moi… Je suis rendu à la chute, comme vous lisez c’est encore mon thème de prédilection, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


jeudi 4 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’en démarre un autre en sortant de la douche comme souvent je suis parfumé, je déteste pas ça… L’équipe locale a gagné le match hier. J’ai dormis un peu… J’y vais avec mon senti, je suis un peu perdu je cherche l’émotion pure… Autant écrire l’impossible, y’a une de mes lectrices qui est à Katmandou, je pense que c’est un endroit très commercial pour hippies sur le retour, plus que San Francisco je crois… Viens de finir mon café, je pense à la Normandie, à la Bretagne j’irai peut-être hors saison, à vingt ans je croyais pas devenir aussi bôf… Renaud dirais que je suis un bobo, bourgeois-bohème… J’ai voulu changer le monde il a pas changé! Restais plus qu’à me changer moi, c’est difficile j’y arrive mais juste un peu… Moins parler, écouter plus voilà mon programme et ça sans consommer en me tenant loin des substances souvent ceux qui veulent parler sont dans des dérives toxiques… Je suis encore au stade de l’expression de la psychose, je suis pas certain que dans ces cas-là, la parole libère… Faut quand même que je le dise que je me rétablis, que je ne porte plus le poids du monde… C’est difficile de l’écrire la psychose, les soins pharmaceutiques…  Toujours en alerte avec la peur de ceux qui complotent, d’arriver face à eux et me faire tuer… Aucune confiance autre que celle de celui qui plonge quand il rencontre un autre… Vendredi, le premier du mois de juillet  on reçois un crédit d’impôt pour solidarité, inutile de vous raconter ce que plusieurs font… La pizza, les burgers, les hot-dogs pour le reste du mois manger des pâtes au frais de la banque alimentaire… Les yeux me ferment tout seul, j’ai pas beaucoup dormis, je pense au mépris qu’on subit souvent… Les seuls souvenirs de gastronomie que j’ai sont ceux d’un vieux garçon de table baveux, je vais plus au resto pour me faire baver…. Y’a aussi la serveuse de la brasserie qui saluait chaleureusement des amis devant une femme qui aurait tant aimé lui parler établir un contact d’amitié avec le staff mais c’était impossible… Je sais pas comment on appelle ce genre de distance légale que tiens une équipe de serveur-se… Même assis au bar, le barmen dis pas un mot. C’est des conneries tout ça surtout que maintenant on est tous devant son téléphone sa tablette et on communique avec l’autre bout du monde.  C’est comme si j’avais passé ma vie là à la taverne, assis seul avec deux verres et à parler au fantôme en face de moi… J’ai vu ce bonhomme là quand j’ai commencé à boire sérieusement, ça fait plus de vingt-cinq ans que j’ai pas bu, c’est mieux comme ça… Un jour j’essayerai de vous écrire comment ça se passait à l’hôpital, c’étais pas très joyeux ce ramassis de souffrance… Je vous termine ça avec un déjà vue, une delusion dirais l’anglophone. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le camarade est revenus de sa traversée de l’atlantique en voilier. Semble que ça pas été facile mais finalement il s’est contenté il l’a fait… Je vais illustrer ça avec une photo du port de San Francisco complètement à l’opposé. Je commençais à m’inquiéter mais il est resté sobre. C’est jeudi les vacances approchent, je vous parlais de mon senti à propos de l’ami, semble que les habitants des Açores parlent pas à ceux qui font la traversée, ils en voies tellement ça les intéresse pas, ils sont à leurs affaires du moins c’est ce que l’ami m’a raconté… Je me prépare un café, le climatiseur s’est arrêté, cette fin de nuit reste fraîche, ai mangé un mille feuilles… Semble que c’est difficile de naviguer sur la côte est américaine, avec son aventure sa traversée l’ami va aller se chercher du respect de ses collègues navigateurs… Il est tôt le matin, quatre heure, j’ose pas parler d’argent mon senti est pas capable de le faire… J’ai hâte d’aller prendre un café avec l’ami… À cette heure le goulag est tranquille, y’a pas de circulation automobile. Sur linked’in on  me demande si je connais une personne à toute les semaines, je réponds non et ça reviens toujours… J’ai fait de la publicité sur facebook j’espère que ça dépasseras pas le budget alloué… Quand je sais plus quoi écrire j’en arrive toujours à m’auto-dénigrer, pas besoin les autres le font assez bien merci! Ça aussi fait partis de ma bataille contre la stigmatisation, l’écriture contribue à élever l’estime que j’ai de moi, c’est une chose que j’ai pas appris qu’on m’a pas montrer… Parfois je rencontre des gens qui ont ça inné, moi je deviendrai pas le parangon de la connaissance de soi… Je suis toujours dans le doute, je rendrai pas la maladie responsable de ça c’est plutôt mon caractère. Je pense aux amis de Brossard je sais pas si ils ont pris le nouveau pont ? Souvenir encore de chez le patriarche, de ce travail d’abrutis où il fallait couper une chaîne et une gaine en plastique mettre une dans l’autre et faire des paquets de je sais plus trop combien, c’était débile c’est pas avec ça que je remontais l’estime que j’avais de moi, ça servait à accrocher des bottins téléphoniques. Je continuais et je me tuais… À vrai dire ce que j’en pense c’est que ça rajoutais à ma schizophrénie… Lentement le jour se lève, on entends les mouettes, ces insomnie sont très différentes de celles où je passais la nuit dehors, après je vais quand même me coucher y’a personne qui attend après moi… J’ai presque terminer j’en suis presque à la chute. J’arrive pas à conclure sans me répéter…Quelques mots encore et je vais y arriver, c’est normal qu’à la fin j’ais plus rien à dire… Écrire c’est de la folie mais c’est une belle folie. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 3 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Canicule? Pas vraiment semble que c’est pas assez chaud pourtant… Très beau temps, je reste quand même au frais pour moi c’est déconseillé d’être au soleil, à la chaleur… Une idée fixe qui reviens toujours dans ce que j’écris, le film biographique la vie de Benny Goodman qui se termine quand il se marie… Drôle de façon de finir partis comme c’est là je suis pas à la veille de terminer la mienne. Je regardais ce film sur une minuscule télévision noir et blanc dans un studio torride où je suait toute mon eau… Quand je vivais chez le patriarche j’aimais bien, l’humidité et la fraicheur du sous-sol… On avait pas à se plaindre y’avait une piscine dans la cour… À Montréal j’avais le choix entre la piscine et le bar climatisé presque toujours je choisissais le bar et j’allais me péter la gueule… Y’avait aussi le bar Saint-Laurent au deuxième devant chez Schwartz, je m’assoyais au bord de la fenêtre et je regardais les gens faire la file pour manger un smoked meat… Tout ça en buvant une bière et ne sachant pas où ça allais se terminer… C’était ça la schizophrénie, j’arrivais pas à m’ancrer les pieds d’un bar, d’une brasserie, d’une taverne à l’autre je sais pas ce que je cherchais, j’en suis presque mort… Quand j’avais plus une cenne on me laissait pas entré, le doorman voulait de l’argent… Je suis inquiet pour l’ami  j’ai peur qu’il soit retourné boire… Je suis toujours dans mon thème de prédilection. C’était pas intéressant je ne connaissais que ça, boire avant de payer le loyer… Maintenant ça va mieux mais je vous dirais de mon senti que l’angoisse est pas toute partie. Je sais pas si je vous l’ai raconté l’histoire du Saint-Laurent frappé, y’a un bar qui s’appelle comme ça mais la fille disait qu’elle était au Saint-Laurent frappé, elle buvait un verre d’eau glacée… J’étais bête, y’a ce gars de couleur que j’ai traité de nègre, ça ne se fait pas si jamais il me lis je m’excuse… Je vais y aller avec mon senti quand je vous parle de mon passé j’ai des regrets, y’a des gens qui consommaient seul chez eux j’en étais incapable je sais pas pourquoi, je devais toujours sortir… Parfois j’allais dans des junks vide avec deux trois clients d’autre fois c’était des endroits bondé où je m’agitais pour trouver une place. Aujourd’hui c’est pas très fort mon texte, j’ai le senti qui fait mal… Ce seras ça pour aujourd’hui toujours le délire autour de la bière de l’alcool… J’ai pas oublié, j’oublierai jamais, j’ai dû changer toute ma mauvaise façon de penser.  C’est difficile parfois de me renouveler… Je m’amuse avec le traitement de texte j’ai peur de tout perdre ce que j’ai écris, je recommencerai… Ça devrais pas m’ennuyer c’est l’été, en ce moment j’ai une migraine… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale éclairée. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

mardi 2 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’écris et j’en bave vraiment… Je profite du climatiseur, hier j’ai téléphoné chez le bôf j’étais heureux de lui parler, il est toujours aussi vif d’esprit… Bientôt les vacances de la construction, les deux dernières semaines de juillet comme le veut la tradition… Je sais pas où vont travailler ces ouvriers maintenant que le nouveau pont Champlain est terminé, ils vont peut-être défaire le vieux? Juillet le temps file j’ai hâte de reprendre l’avion, j’avais pensés à l’Allemagne mais comme je bois pas de bière ça risque d’être plutôt plate mais c’est un faux raisonnement je bois pas de vin et je suis quand même allé en France… Trois fois plutôt qu’une… La nuit quand j’écris pas je suis très malheureux… Me suis rasé sans trop me charcuter et je me suis douché, je suis heureux je sens bon… Je pense aux livres ouverts, à la bibliothèque vivante quand les gens nous empruntent et comment en s’ouvrant aux autre on en emmène parfois à avoir des prises de conscience et à ne pas se sentir coupable lorsqu’ils suivent un traitement… Mercredi déjà, pour plusieurs c’était congé lundi, la nuit avance je vous écris… Je crois que je vais partir au printemps prochain, j’ai pas encore de destination, sur mes billets d’avion c’est toujours écris voyageur assidus, je croyais pas voir ça un jour… Je sais pas pourquoi ces temps-ci j’ai « le motton » je suis ému en regardant la télévision, les avions surtout… Me suis servis un verre de jus d’orange du même genre qu’on sert à l’hôtel… Je vais peut-être sortir quelques minutes ce matin, souvenir de la banlieue qui se réveille des bons travailleurs qui écoutaient Jacques Proulx à la radio en se rendant au travail c’était dans les années soixante-dix, Terrebonne c’était encore loin… Ouais! C’était l’époque où je jouais encore au hippies, où le soir je niaisais dans le parc… Je pense à ces gars qui avaient contesté une contravention parce qu’ils étaient assis dans le gazon dans le parc. Je m’étais rendu à la cour municipale pour les appuyer… Parfois y’avait des gens du nord qui venaient vagabonder, ils fuyait je ne sais quoi… Bon, ça ressemble plus à mes mémoires qu’à mon senti, des gens sont apparus d’autre ont disparus, c’était mieux comme ça fallait que je cesse de fréquenter certaines personnes… Je pense à ce copain marin partis pour la traversée de l’atlantique en voilier… Je sais pas ce qu’il deviens j’espère qu’il est pas malade mais c’est vrai qu’une fois rendu de l’autre-bord il peut en profiter pour vivre à l’européenne. Sur un autre plan j’ai remarqué que les tarifs de transport en commun sont plus élevés selon moi c’est pas comme ça que la circulation seras plus fluide… Je suis presque rendus à la chute, quelques mots encore. J’espère que ça vous a plu même si c’est pas reconnu comme de la paralittérature. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui le soleil plombe, je crois qu’on se rend pas compte comment je peux marcher dans une journée… Je vous écrirai pas en exploréen mon nom c’est pas Claude Gauvreau… J’ai acheté une petite ampoule pour une lampe sans trop savoir je suis tombé sur la bonne, ça aussi tombe dans le domaine du domestique pas de la littérature. Je me tiens au frais semble que c’est ce qu’il faut faire quand on se soigne… Je vous raconte mon senti, j’étais comme en faiblesse ce matin, je crois que c’est parce que je passe pas de bonnes nuits. Dans les médias on parle beaucoup des injures que les gens s’envoient mais moi qui essais de faire de la littérature on parle pas de moi… Ils sont grossiers et on devrais pas en parler… J’arrête ça tout de suite je veux pas me prêter à leurs jeux… J’ai mangé une pomme avant qu’elle ne me tombe sur la tête et me fasse pensés… La littérature, du moins une « certaine littérature » se nourris d’un style à la Truman Capote, si tu à jamais rien lu tu trouves ça génial les histoires de tarés… Je pense au stigmate à comment il est véhiculé… C’est vrai que les adultes s’intéressent pas beaucoup aux contes de fées. Je crois que plusieurs auteurs ont revisité le même thème, c’est pas grand-chose la vie, la mort et souvent entre les deux pas grand-chose pour meubler… J’ai bien aimée la pièce Au-delà des marées qui interprétez avec justesse mets en scène la schizophrénie, je dis ça parce-que cette maladie prend toute la place… Moi je m’en tire, je l’appelle la vache parce qu’elle rumine longtemps ce qui reste de ces jeunes cerveaux… Je sais pas pourquoi, j’ai un senti d’Europe de Paris, c’est agréable…  Je pense encore à la littérature à ceux qui l’enseignent et à quoi ça sert? Peut-être amenez plus d’humanité dans la vie? Faire voir la diversité et parfois la similarité avec ce qu’on vie… Mais oui c’est une façon de voir qu’on est pas seul… Dans ma famille on raconte souvent que je savais lire très tôt, en voiture dans mon enfance je lisais à haute voix les panneaux  publicitaires… Je sais pas, je me souviens plus si c’est vrai.  Bon je change de sujet, je discutais voyage avec un intervenant de la difficulté d’être un touriste comment parfois les autochtones aiment pas ça… On dis que les espagnols aiment pas les touristes pourtant j’y suis allé et j’ai été bien reçu… C’est vrai qu’avant de partir j’avais pas lu ces choses bêtes, et dans l’autobus ils étaient très accueillant… J’aime ça voyager… Voir d’autre pays, d’autre réalité et peut être un peux m’inspirer. Je prendrais bien vos suggestions de départs mais mettez y pas trop de restaurants je suis pas gastronomes, c’est pas avec des petits moyens qu’on apprends à déguster. Voilà! C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 1 juillet 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’été, le vrai été c’est ensoleillé… Je fais la lessive, y’a rien de moins littéraire… Ici on lave le linge sale en famille comme j’habite seul ça va bien… J’ai une pensée pour le bôf avec qui j’ai pas discuté depuis longtemps. Il est toujours intéressant… Je pensais à des destinations, la Bretagne où la Normandie… J’irais tôt au printemps sur le bord de la mer et je marcherais… Cinquante-cinq minutes de séchage et ça y est… C’est quand même torride pour faire sa lessive… Chez moi le climatiseur fonctionne et ça parais, c’est frais… Avec un peu de courage j’écris… Je pense à ce copain avec qui je consommais et qui dénigrais tout le monde… La voisine avec qui je m’entendais bien est déménagée et est un peu plus tard décédée du cancer… C’est difficile d’écrire aujourd’hui, ce matin j’ai marché jusqu’à l’épicerie et à la pharmacie… Je suis battu, j’ai pas envie de faire la fête, le Canada Day très peu pour moué… J’arrive pas à dire pourquoi mais j’ai de la peine… Un homme peut pas dire ça mais c’est mon senti… Je sais pas quoi écrire de ce lundi, peu de mots… Ça va vous paraitre narcissique mais je dois penser à moi et surtout ne pas boire pour éviter une recrudescence de la schizophrénie… En fait ce dont j’ai peur c’est de la psychose mais je vous radoterai pas ça longtemps… Souvenir du bas-côté chez pépère on m’y envoyait dormir l’après-midi, j’y étais bien il faisait frais c’est y’a très longtemps… Les vêtements sont secs reste qu’à les plier et les ranger… J’ai la prose assez cheap cet après-midi… Je regarde pas dehors je veux pas voir passé les déménagements, ça me tue, je reste chez moi, bien oui j’insiste!!! Voilà! C’est fait les vêtements sont pliés et rangés, ça fait pas de grandes aventures… Les pizzamens vont suer aujourd’hui, quelle façon de montrer sa gratitude aux copains sans parler de la caisse de bière… Attelez-vous le frigidaire, les appareils ménagers ça se monte avec des straps au troisième… Bon! Je vais y aller avec mon senti… Les bonhommes comme moi ça doit rester au frais, souvenir de ce studio torride remplis de bestioles ça me tuais, j’avais chaud… J’aimerais bien faire une balade en voiture, un pic-nic  plutôt qu’un déménagement… Je fréquente plus les terrasses y’a trop de monde à peine si on trouve une place pour s’asseoir. Surtout que le délire alcoolique au soleil c’est rien de bon… Y’a la plage aussi mais seul c’est pas amusant… Je pense à ce copain marin, je vais illustrer ça avec une photo d’un quai de San Francisco. Je pense souvent à la mer… En ce moment y’a un parfum d’eau de toilette. Voilà! J’y arrive, quelques mots encore et comme à l’habitude la difficulté de terminer, d’écrire une belle chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas j’y arrive, je me suis calmé. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard