samedi 29 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Samedi, j’aimerais bien aller dans un festival de province, j’aime pas ceux de Montréal en fait c’est parce que plus loin dehors y’a la nature parfois elle me manque… J’ai vu une maison à vendre pour une soixantaine de milles dollars dans Lanaudière mais ça me prendrais une voiture, trop cher trop loin… Sans compter que dans cette région habitent des gens que je veux pas rencontrer. Je sors de Montréal mais c’est pour d’autre zone urbaine… La campagne, la forêt les feux de camps ça me manque… Les randonnées dans les sentiers, c’est toujours plaisant… Lentement le ciel se couvre… J’aimerais bien louer une cabine à Saint-André-de-Kamouraska je sais pas si y’en a ?... J’ai sommeil cet après-midi… Hier je pensais au patriarche, c’est pas que je m’ennuis on s’en est jamais dit beaucoup lui et moi mais je serais quand même curieux de l’entendre me raconter… Hier soir je comptais les années qui me restent, c’est pas beaucoup, je vais préparer un autre voyage… Je fais plus d’auto-stop ce seras en avion… Un jour encore et ce seras juillet, yeah! Parfois pour moi juste vivre c’est difficile, je me cacherai pas dans le bois, y’a trop de mouches… Je pense aux femmes, à l’amour comment je vie ça avec mon affect déglingué, je crois pas avoir jamais aimé, l’amour c’est juste bon pour la littérature… Parfois comme dirais les français j’ai le béguin. Étrangement, je sais pas comment ils font mais y’en a qui réussissent  tout, je suis pas jaloux c’est juste que je me questionne… Il me reste plus tellement de temps, plus en arrière, moins en avant… Je rêve encore d’aéroport et d’avion… L’Amérique du Sud peut-être mais je pense aux malheureux migrants… Comme disait l’autre on aura vécu, après que les fondations se soient écroulées on a recommencé sur du neuf et ça va mauditement mieux... Souvenir d’enfance un voyage au Lac-Saint-Jean en famille, il faisait beau la radio jouait dans la voiture su patriarche. Je me souviens encore du Piékoigami… On s’amusait bien dans ces voyages…  Ces souvenirs personnels ça intéresse pas le commun des mortels, mais j’écris ça fait partie de mon senti… Quand je vais sur les routes de campagne ça me fait réaliser que je suis pas de Montréal, j’habite Le Goulag… C’est difficile d’en sortir, de faire un deuxième exil… Je devrais pas écrire comme ça, les sud-américains l’ont si difficile l’exil, les enfants en meurent, je sais pas ce que je pourrais faire pour les aider moi le favorisé… Quand je pense à ça j’arrive pas à m’amuser… Je crois que la meilleure chose que j’ai à faire c’est de continuer ma lutte à la stigmatisation… Bon! J’ai terminé c’est tellement bête ce que j’écris, je pense pas à toute la misère du monde…Voilà! C’est rien pour faire la fête. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas trop quoi écrire pour cette chute!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


vendredi 28 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Finalement j’ai le dernier CD du Boss, Bruce Springsteen, de la grande musique qui traite de l’ouest avec le son Springsteen. J’écoutais ça j’étais très touché, c’est très américain de la base, du peuple… Bruce réinvente le western avec l’Amérique profonde… Des chansons taillées comme des diamants sur le vécu de l’ouest…C’est toujours un vagabond qui fait du stop, dans une chanson il parle de Frisco où je suis allé. Je crois que mes snowbirds après leur traversée des États-Unis d’Amérique aimeraient cet opus du boss… Ça peut aussi évoquer un Woodie Guthrie moderne où encore un Pete Seeger, le boss est fidèle à ses racines… Les voitures, la route, ses bottes son El Camino, je crois aussi que ça plairais à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux Montagnes… Je vous avoue que je l’ai pas tout écouté je trouvais ça trop émouvant… J’ai pas beaucoup vu les routes de l’Amérique, plus jeune je faisais du stop vers l’Outaouais, parfois vers le bas du fleuve et encore le lac Saint-Jean, c’est grand le Québec dans la poussière des autoroutes et la vase du remblayage… J’aurais pu aussi jumper le train un peu comme Guthrie le faisait et comme évoqué dans la chanson Tucson train… Je me suis longtemps cherché comme ça, ça a pris un moment avant que je pose les pieds moi aussi j’étais heureux de me réveiller avec mes bottes… Cette musique parle souvent de la solitude sur la route, y’a peut-être du Jack Kerouac là- dedans… On compose une couples de chansons prends sa guitare et essaye de les jouer dans les cafés américains, c’est difficile ça marche pas souvent parfois faut laver la vaisselle en attendant une voiture qui nous emmèneras plus à l’ouest… Une trail, on l’a longtemps cherché, sur la route on s’est éclaté… À l’époque  y’avait encore des motels, souvenir de deux nuits à Boston avec la douce… Je vais illustrer ça avec une photo de la pochette de Western Stars créé par Michelle Holme… C’était long au bord de la route et parfois justement quelqu’un nous faisait monter parce qu’il voulait arrêter dans un motel pour en tirer une petite vite…. Sans parler de ceux qui avaient une camionnette et qui eux voulaient arrêter sur une plage déserte… Les voitures passent on mange de la poussière et on attend, parfois au volant y’a plus désespéré que soi, ils nous font quand même monter… Je me vois sur la route au Lac-Saint-Jean je vais vers Québec j’ai passé la journée, le soleil se couche… Dans un rang dans le bas du fleuve, les pieds douloureux et au long du rang y’a un ruisseau avec une eau tellement fraîche qu’elle soigne mes pieds… Voilà! J’en suis presque à la chute, j’aurai vu la campagne et la ville, à l’époque de la route j’étais pas dans le même état d’esprit… Le boss la raconte mieux que moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 27 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je rêve toujours de voyage, j’ai vu que le Boeing sept cent trente-sept Max avait encore des problèmes… Pendant ce temps-là Air Transat a accepté l’offre d’Air Canada. Il reste plus qu’a attendre le O.K. des actionnaires… La compagnie ne disparaitra pas on va toujours pouvoir voler sur Air transat… Le dernier vol que j’ai pris c’est Air Canada et avant c’était Air France avec le transfert sur le train à grande vitesse tout s’est bien passé, à l’aéroport Charles de Gaulle ça niaisait pas pour l’embarquement c’était fluide, ça m’étonne toujours d’être assis chez moi à vous raconter ça… Souvenir du bureau où travaillait le patriarche, y’avait qu’une seule photo sur le mur, un Boeing je crois, un DC huit, mais je suis pas certain… J’ai jamais su sur quelles sortes de pièces je travaillais pour quel avion? Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pourrait peut-être me le dire, on a souvent bossé au même endroit… Toujours aussi malade des départs, des aéroports et des avions… J’essaye de me trouver une destination en ce moment je pense aux pays d’Europe du nord, Islande, Norvège, Danemark, Suède je sais pas lequel… La photo de l’avion c’était un DC10, on travaillait sur des pièces pour McDonnell Douglas…Je crois que j’ai fait ma part dans ces ateliers maintenant je m’assois et je me laisse transporter… Le patriarche pour un homme qui travaillait dans l’atelier d’usinage Aero, a pas pris l’avion souvent… Moi ça m’a pris beaucoup de temps mais maintenant je suis un fou de l’aéronautique… Je suis loin de mon senti… J’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté, c’est frais chez moi… Me suis toujours demandé comment faisait le patriarche pour sa paye… Moi j’ai jamais discuté de ça je prenais ce qu’on me donnait… Maintenant je sers d’épouvantail aux patrons qui veulent que leurs employés produisent pour moins cher sinon ils vont  finir sur le béesse et me ressembler. Ouais! Justement aujourd’hui c’est jour de paye, vendredi c’est terrible surtout que c’est le week-end qui commence, on va commander de la pizza et déménager… J’entends crier dehors pourtant ça me fait plus peur, je suis en sécurité chez moi et ça me fait moins mal que des hallucinations psychotiques… Ici je glisse un petit mot pour saluer mes lecteurs de Brossard je leur souhaite un bon retour… Je vais regarder l’émission des Racines et des Ailes, ça va peut-être me donner des idées de destination voyage. La semaine prochaine c’est congé… Le clavier émet des bips, j’ai toujours l’idée que c’est quelqu’un de mon réseau qui entre dans ma machine… Bon! Je vais essayer de terminer sur une bonne note, écrire une chute décente et conséquente, je crois que c’était prévu depuis longtemps que je vivrais comme ça. On est maintenant avancé dans la nuit, lâchez moi pas j’ai presque finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’aimerais bien vous revoir me lire dans une prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je pense à acheter le dernier cd du Boss, Bruce Springsteen… Il fait très beau après vous avoir rédigé ça j’irai l’acheter chez Archambault… Ils ont enlevé l’enseigne du magasin pourtant ça avait  toute une histoire… Je parlais musique avec l’intervenant qui s’y connait… Je lui racontais que depuis quelques années j’ai moins d’intérêt peut-être parce que pour moi le monde de la musique est lié au bar et à l’alcool… Y’avais ces grands musiciens entendus dans des boîtes de jazz qui n’existent plus… La musique c’est les oreilles… Je sortais souvent avec les copains et on écumait ces endroits remplis de musique… J’ai refusé une invitation au restaurant, je me sens mal autant que si j’avais accepté… C’est une intervenante qui m’invitait… Voilà cette histoire démarre mon senti dans une mauvaise direction… Les bars, les bistros, les restaurants j’aime plus ça… Mon cœur, mon senti me dit de pas y aller, j’ai téléphoné pour lui dire que j’irais pas… Je reviens à cette musique que j’aimais tant, souvent dans les restaurants c’était de la musique de fond pour qu’on entendent pas les conversations mais j’aimais bien la musique vivante, « live »…  À l’époque j’aimais bien gueuler mon appréciation des sets de musique… D’habitude dans la soirée c’était trois sets, et les musiciens terminaient toujours avec la même pièce dont je me rappelle plus le nom… La nuit avec l’alcool y’a toujours de la musique ça met une ambiance, souvenir du bar en haut du Quai des Brumes qui accueillait un groupe dans les escaliers du troisième… Je m’auto-stigmatiserai pas aujourd’hui ça donne rien, juste une blessure de plus à refermer, une plaie à coudre… Les shows musicaux pour se distraire y’en a tant, la dernière fois avec mon lecteur de Deux-Montagnes je suis allé voir et entendre des hommages à Black Sabbath et à Led Zeppelin, les bouteilles d’alcool trainaient sur le tapis… Je vous raconterai pas les clubs la musique, la nuit ça aussi c’est toujours la même chose, j’aimais quand même bien m’époumoner… J’en suis sortis de cette univers, parfois c’est moi qui est devant l’éclairage, je lis où je parle de santé mentale… Cette musique c’était y’a longtemps, j’aurais tant aimé chanter mais j’ai pas beaucoup d’oreille et aucune notion de solfège, je jouais toujours les mêmes accords de blues… Je cherche à trouver ce qu’il y avait d’original dans ce monde nocturne… J’en ai trop vue trop entendue je me souviens plus… Jamais je me contentais d’un verre, je voulais que la nuit dure toujours aujourd’hui je sais que c’est pas comme ça qu’on bâtis, qu’on joue, qu’on construit, faut y mettre la patience et travailler c’est un peu ça ce que vous lisez maintenant… Je reviens au début pour le disque de Springsteen ça presse pas… Je reste au frais, quelques mots encore pour terminer avec une chute… Je suis toujours embêté… Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 26 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mon clavier brassait comme un jello, j’ai ajusté le support et tout est o.k. Hier c’était le retour sur la pièce le vol du flamant. J’ai pas eu le temps de dire grand-chose mais on m’a rassuré… Mon monde est maintenant fait de paroles et de théâtre je vais devoir écrire quelque chose, c’est un défi, qui ne se passe pas dans un bouï-bouï. Un bar où un restaurant, on m’a suggéré un monde de légende, je pense ,à une forêt enchantée où à un château… J’aimerais aussi beaucoup écrire quelque chose qui se passe dans une maison de chambre… Je crois qu’il y a de grands auteurs qui l’ont fait je renouvellerai pas le genre…  Enfin, pour le moment j’attends l’inspiration, on essaye de trouver un nom à notre troupe… J’y vais avec mon senti… Je pense à l’amie et à sa fille difficile de dix-sept ans, en ce moment y’a un parfum de bonbons à la cenne, ça sent bon, une odeur de cannelle… Il fait chaud le climatiseur ne s’arrête pas, un autre souvenir comme ça, d’avoir été invité dans un fête au collège de fille Regina Asumpta, je sais pas si je l’ai rêvée. Ça fait longtemps c’était pendant mon adolescence la damnée… Cette année on fête les cinquante ans de Woodstock https://www.youtube.com/watch?v=TKAwPA14Ni4 J’avais treize ans  je pouvais pas y aller, un an plus tard un copain recevrais le disque qu’il s’était procuré avec ses timbres Columbia… On est tous les enfants des mœurs de Woodstock, on y étais pas mais ça  a influencer nos vies de bons petits bourgeois, moi je tomberai dans les drogues et l’alcool… Les artistes de Woodstock ils ont réinventé le showbizness, je pense au Fillmore ouest une mythique salle de spectacle de San-Francisco… Y’avait cette musique qu’on voulait contre-culturelle mais qu’on monnaiyait toujours en beau billet vert bientôt ça deviendrais mainstream… Je vous avait promis mon senti cette nuit pas des histoires pseudo historique, quand même je voulais pas devenir comptable du moins pas comme celui de la série de l’époque du Tac au tac… Je me souviens de mes mauvaises valeurs, j’avais vingt ans et je voulais être à la mode du temps., c’est étrange je vous écris ça et ça me fait mal… Vingt ans célibataire et pas de petite amie avec qui échanger partager, le temps étais long… Plus tard je vivrai avec une femme mais ça s’est avéré difficile… Voilà je recommence à délirer, je cherche quelque chose de beau à vous raconter, je crois que ce sont toutes mes années de sobriété… Le climatiseur s’est arrêté la pièce est assez fraîche… Beaucoup aimé mon après-midi d’hier j’ai parfois été ému par ce que mes collègues racontaient. Voilà! Je suis rendu à la chute… Pas tout de suite, je cherche les quelques mots sur lesquels terminer, je crois que ce seras les mêmes que d’habitude… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère bien vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Y’a une odeur de pizza, j’entends le gars dire que le temps des poètes maudits est révolus que ça se peut plus… Hier j’ai assisté à une très belle pièce de théâtre ayant pour thème la schizophrénie… Ça s’intitule Au-delà des marées c’est joué par l’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique et social… Ça illustre bien ce qu’est  la schizophrénie, un autre appellerais ça le grand dérangement, ça m’a beaucoup touché avec un rappel de ce qu’étais la maladie à ses débuts, comment c’était dur inavouable et inacceptable comment ces marées ont fluctuées ma vie… On a parlé du mot schizophrénie parfois c’est l’œuf où la poule, on se suicide parce qu’on est schizophrène où on est schizophrène parce qu’on se suicide? Je reviens au gars qui parlait de la disparition du poète maudit c’est vrai qu’après Denis Vanier on aurait l’air de bouffon. Il disait il n’y a plus de cause, à tort quand même je crois la déstigmatisation en est une cause, ce fameux stigmate qui harasse… Ça tiens pas de la malédiction… Aujourd’hui on ramène ça à la maladie mais au fond on peut voir la psychose comme la malédiction qui blesse. On a  beau à travers ça avoir un beau discours ça fait mal… Le gars disait qu’il était atteint je crois, y’a longtemps que j’avais entendu quelqu’un exprimer la maladie comme ça… Y’a encore beaucoup de travail à faire… Je crois que cette pièce à le pouvoir de raccorder après la souffrance, parce que oui il y a un après on le montre bien… Mais quand même on cherche toujours un sens à la disparition d’un être cher, les psychodramatistes peuvent nous aider dans ça je crois. Bon! C’est au tour d’y aller plus profondément avec mon senti, cette nuit je me suis encore une fois sentis envahis, mon ordinateur était dans Word alors que je me souviens pas de m’en être servie. Comme tout bon paranoïaque j’ai pensé au complot… Parfois je pense à ce vieil ami avec qui Laurette Deschamps avait fait un film y’a trente ans https://www.filmsquebec.com/films/abime-du-reve-laurette-deschamps/  On y fait référence à Nelligan… Je suis tanné de ça, je suis pas le seul qui par désoeuvrement  s’adonne à l’écriture, le poids des vieux poètes se fait sentir, ça aussi c’est une de mes thématiques de prédilection… Je peux écrire mais je suis pas certain de savoir comment écrire c’est comme être parent ça prend pas de permis. Ouais! Dans la discussion après la pièce c’était très émotif, c’est rare que ça bouleverse pas les gens… Moi je vous écris toujours pour les mêmes raisons combattre le stigmate, j’ai pas finis… Voilà! Je vais vous écrire une chute, une conclusion, j’ai de la gratitude cette nuit je suis pas à l’hôpital on m’y amènera pas en ambulance, souvenir de la matriarche impuissante qui riais pendant une de mes psychoses. Je cherche toujours comment finir, merci d’avoir lu jusque-là!!! Et encore une fois plein d’espoir je souhaite vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard






mardi 25 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, heureusement je suis sortis ce matin avant qu’il pleuve.  J’ai démarré le climatiseur, c’est d’une chaleur humide… J’ai rien a raconté quand je débute comme ça je cherche mon senti… Y’a un moment où il faut que je sache laisser aller… J’y arrive pas je laisse tout ça là… Je me suis changé pour ma sortie ce soir. J’ai eu un rappel courriel pour bien m’indiquer où ça se passe au pavillon Judith-Jasmin… Je vais faire comme toujours et partir tôt. Ça sent bon, y’a un parfum d’Europe, j’aime ça… J’espère qu’il vas y avoir des gens que je connais, on est pas plus que vingt… Je pense à mes mauvaises habitudes à comment j’en suis libéré un jour à la fois… La matriarche me racontait que pour elle aller à la pèche c’était mieux qu’une thérapie. Je sais pas si elle voulait me passer un message, mais je suis pas en thérapie plutôt bel et bien en rétablissement… De toute façon on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide… Je crois que j’écris pas assez où pas au bonne personne, je m’inscris pas dans le marché du livre, y’a pas de subvention pour les petits vieux grincheux comme moi… Je suis pas rendu à mon rendez-vous et je suis déjà perdu… J’ai pas envie de vous écrire sur ma schizophrénie chronique, je pense à ce gars souffrant qui se rabattais sur ce qu’on dis de l’intelligence des malades, c’est bien l’intelligence mais faut savoir quoi faire avec… Moi j’écris pas d’aphorisme ni de métaphore ça me laisse pas le choix d’écrire grand-chose… Souvenir d’il y a quarante ans, j’étais pas installé, la paranoïa m’avait bien agrippé, je suait à grosses gouttes dans un petit studio, j’étais malheureux… Vieillir m’a apporté un peu de confort.  Je niaise plus sur le seuil de l’appartement d’une copine qui m’a laissé tomber, j’étais malheureux… Tout mêlé, la dépendance affective, l’alcoolisme, la toxicomanie, la maladie mentale ça en faisait beaucoup pour un seul homme on s’entends-tu pour dire que j’avais des raisons de vouloir mourir… Ça fait maintenant un bon moment que je suis tranquille, je crois avoir appris de mes erreurs. Hier j’ai fait une gaffe j’ai dit à une amie que je m’ennuyais, j’aurais pas dû, c’est des façons d’avant… Je fais chauffé des saucisses, je partirai pas le ventre vide… Je crois que vous pouvez lire mon senti, c’est pas toujours clair, je suis plus un animal… Il est toujours question de la première personne du singulier, du narcissisme affiché… Mais de toute façon c’est un journal, vous voulez autre chose? Vous cognez pas à la bonne porte… Je reviens quand même à ça demandez moi pas pourquoi. Je suis incapable d’écrire pour vous, du moins comme vous, j’ai la plume amochée… Voilà! Je suis à la conclusion à la chute, quelques mots encore pour bien terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard