mercredi 26 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mon clavier brassait comme un jello, j’ai ajusté le support et tout est o.k. Hier c’était le retour sur la pièce le vol du flamant. J’ai pas eu le temps de dire grand-chose mais on m’a rassuré… Mon monde est maintenant fait de paroles et de théâtre je vais devoir écrire quelque chose, c’est un défi, qui ne se passe pas dans un bouï-bouï. Un bar où un restaurant, on m’a suggéré un monde de légende, je pense ,à une forêt enchantée où à un château… J’aimerais aussi beaucoup écrire quelque chose qui se passe dans une maison de chambre… Je crois qu’il y a de grands auteurs qui l’ont fait je renouvellerai pas le genre…  Enfin, pour le moment j’attends l’inspiration, on essaye de trouver un nom à notre troupe… J’y vais avec mon senti… Je pense à l’amie et à sa fille difficile de dix-sept ans, en ce moment y’a un parfum de bonbons à la cenne, ça sent bon, une odeur de cannelle… Il fait chaud le climatiseur ne s’arrête pas, un autre souvenir comme ça, d’avoir été invité dans un fête au collège de fille Regina Asumpta, je sais pas si je l’ai rêvée. Ça fait longtemps c’était pendant mon adolescence la damnée… Cette année on fête les cinquante ans de Woodstock https://www.youtube.com/watch?v=TKAwPA14Ni4 J’avais treize ans  je pouvais pas y aller, un an plus tard un copain recevrais le disque qu’il s’était procuré avec ses timbres Columbia… On est tous les enfants des mœurs de Woodstock, on y étais pas mais ça  a influencer nos vies de bons petits bourgeois, moi je tomberai dans les drogues et l’alcool… Les artistes de Woodstock ils ont réinventé le showbizness, je pense au Fillmore ouest une mythique salle de spectacle de San-Francisco… Y’avait cette musique qu’on voulait contre-culturelle mais qu’on monnaiyait toujours en beau billet vert bientôt ça deviendrais mainstream… Je vous avait promis mon senti cette nuit pas des histoires pseudo historique, quand même je voulais pas devenir comptable du moins pas comme celui de la série de l’époque du Tac au tac… Je me souviens de mes mauvaises valeurs, j’avais vingt ans et je voulais être à la mode du temps., c’est étrange je vous écris ça et ça me fait mal… Vingt ans célibataire et pas de petite amie avec qui échanger partager, le temps étais long… Plus tard je vivrai avec une femme mais ça s’est avéré difficile… Voilà je recommence à délirer, je cherche quelque chose de beau à vous raconter, je crois que ce sont toutes mes années de sobriété… Le climatiseur s’est arrêté la pièce est assez fraîche… Beaucoup aimé mon après-midi d’hier j’ai parfois été ému par ce que mes collègues racontaient. Voilà! Je suis rendu à la chute… Pas tout de suite, je cherche les quelques mots sur lesquels terminer, je crois que ce seras les mêmes que d’habitude… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère bien vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Y’a une odeur de pizza, j’entends le gars dire que le temps des poètes maudits est révolus que ça se peut plus… Hier j’ai assisté à une très belle pièce de théâtre ayant pour thème la schizophrénie… Ça s’intitule Au-delà des marées c’est joué par l’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique et social… Ça illustre bien ce qu’est  la schizophrénie, un autre appellerais ça le grand dérangement, ça m’a beaucoup touché avec un rappel de ce qu’étais la maladie à ses débuts, comment c’était dur inavouable et inacceptable comment ces marées ont fluctuées ma vie… On a parlé du mot schizophrénie parfois c’est l’œuf où la poule, on se suicide parce qu’on est schizophrène où on est schizophrène parce qu’on se suicide? Je reviens au gars qui parlait de la disparition du poète maudit c’est vrai qu’après Denis Vanier on aurait l’air de bouffon. Il disait il n’y a plus de cause, à tort quand même je crois la déstigmatisation en est une cause, ce fameux stigmate qui harasse… Ça tiens pas de la malédiction… Aujourd’hui on ramène ça à la maladie mais au fond on peut voir la psychose comme la malédiction qui blesse. On a  beau à travers ça avoir un beau discours ça fait mal… Le gars disait qu’il était atteint je crois, y’a longtemps que j’avais entendu quelqu’un exprimer la maladie comme ça… Y’a encore beaucoup de travail à faire… Je crois que cette pièce à le pouvoir de raccorder après la souffrance, parce que oui il y a un après on le montre bien… Mais quand même on cherche toujours un sens à la disparition d’un être cher, les psychodramatistes peuvent nous aider dans ça je crois. Bon! C’est au tour d’y aller plus profondément avec mon senti, cette nuit je me suis encore une fois sentis envahis, mon ordinateur était dans Word alors que je me souviens pas de m’en être servie. Comme tout bon paranoïaque j’ai pensé au complot… Parfois je pense à ce vieil ami avec qui Laurette Deschamps avait fait un film y’a trente ans https://www.filmsquebec.com/films/abime-du-reve-laurette-deschamps/  On y fait référence à Nelligan… Je suis tanné de ça, je suis pas le seul qui par désoeuvrement  s’adonne à l’écriture, le poids des vieux poètes se fait sentir, ça aussi c’est une de mes thématiques de prédilection… Je peux écrire mais je suis pas certain de savoir comment écrire c’est comme être parent ça prend pas de permis. Ouais! Dans la discussion après la pièce c’était très émotif, c’est rare que ça bouleverse pas les gens… Moi je vous écris toujours pour les mêmes raisons combattre le stigmate, j’ai pas finis… Voilà! Je vais vous écrire une chute, une conclusion, j’ai de la gratitude cette nuit je suis pas à l’hôpital on m’y amènera pas en ambulance, souvenir de la matriarche impuissante qui riais pendant une de mes psychoses. Je cherche toujours comment finir, merci d’avoir lu jusque-là!!! Et encore une fois plein d’espoir je souhaite vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard






mardi 25 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, heureusement je suis sortis ce matin avant qu’il pleuve.  J’ai démarré le climatiseur, c’est d’une chaleur humide… J’ai rien a raconté quand je débute comme ça je cherche mon senti… Y’a un moment où il faut que je sache laisser aller… J’y arrive pas je laisse tout ça là… Je me suis changé pour ma sortie ce soir. J’ai eu un rappel courriel pour bien m’indiquer où ça se passe au pavillon Judith-Jasmin… Je vais faire comme toujours et partir tôt. Ça sent bon, y’a un parfum d’Europe, j’aime ça… J’espère qu’il vas y avoir des gens que je connais, on est pas plus que vingt… Je pense à mes mauvaises habitudes à comment j’en suis libéré un jour à la fois… La matriarche me racontait que pour elle aller à la pèche c’était mieux qu’une thérapie. Je sais pas si elle voulait me passer un message, mais je suis pas en thérapie plutôt bel et bien en rétablissement… De toute façon on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide… Je crois que j’écris pas assez où pas au bonne personne, je m’inscris pas dans le marché du livre, y’a pas de subvention pour les petits vieux grincheux comme moi… Je suis pas rendu à mon rendez-vous et je suis déjà perdu… J’ai pas envie de vous écrire sur ma schizophrénie chronique, je pense à ce gars souffrant qui se rabattais sur ce qu’on dis de l’intelligence des malades, c’est bien l’intelligence mais faut savoir quoi faire avec… Moi j’écris pas d’aphorisme ni de métaphore ça me laisse pas le choix d’écrire grand-chose… Souvenir d’il y a quarante ans, j’étais pas installé, la paranoïa m’avait bien agrippé, je suait à grosses gouttes dans un petit studio, j’étais malheureux… Vieillir m’a apporté un peu de confort.  Je niaise plus sur le seuil de l’appartement d’une copine qui m’a laissé tomber, j’étais malheureux… Tout mêlé, la dépendance affective, l’alcoolisme, la toxicomanie, la maladie mentale ça en faisait beaucoup pour un seul homme on s’entends-tu pour dire que j’avais des raisons de vouloir mourir… Ça fait maintenant un bon moment que je suis tranquille, je crois avoir appris de mes erreurs. Hier j’ai fait une gaffe j’ai dit à une amie que je m’ennuyais, j’aurais pas dû, c’est des façons d’avant… Je fais chauffé des saucisses, je partirai pas le ventre vide… Je crois que vous pouvez lire mon senti, c’est pas toujours clair, je suis plus un animal… Il est toujours question de la première personne du singulier, du narcissisme affiché… Mais de toute façon c’est un journal, vous voulez autre chose? Vous cognez pas à la bonne porte… Je reviens quand même à ça demandez moi pas pourquoi. Je suis incapable d’écrire pour vous, du moins comme vous, j’ai la plume amochée… Voilà! Je suis à la conclusion à la chute, quelques mots encore pour bien terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 24 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis défait ce soir, je crois qu’il y a quelqu’un qui monte dans mon ordi… Y’a une bonne odeur de soupe… Je veux pas parler trop vite mais je crois que le problème est réglé je vais dire une prière… Mardi soir je suis invité à la présentation d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai contribué à la rédaction… Mercredi après-midi c’est un retour sur la pièce de Clémence Desrochers… Cette semaine y’en a plusieurs qui vont déménager, vaux mieux le faire d’avance pour éviter le manque de disponibilité des remorques et des camions, les prix de location faramineux aussi. Je suis tellement heureux de pas avoir à bouger… Je me souviens d’une époque où on me demandait souvent comme déménageur maintenant je suis trop vieux je suis plus capable… Parfois sur la rue y’a des meubles savamment posés, ça ressemble à une installation à un work in progress…Y’a des gens qui ont le soucis du détail…Pour l’ordi j’ai parlé trop vite les posts sont encore disparus, ça me décourage c’est comme des pièces de casse-tête que je suis incapable de mettre en place…L’Université du Québec à Montréal selon certains le domaine de Karl Marx, je devrais être là ce soir… Mardi et juin s’en va déjà, plus qu’une semaine… Je me cherche toujours une destination  pour le printemps prochain le temps passe vite… J’ai retrouvé le post ça semble intermittent il disparait et réapparait… Cette semaine ce sont  les camps de jour pour les enfants qui débutent moi dans mon enfance j’y allais pas on s’organisait entre copains on était toujours assez nombreux pour jouer à la balle… Souvenir du Mini-putt, un tournoi à Saint-Gabriel-de-Brandon où j’avais terminé bon dernier avec je ne sais plus combien de coups, c’était affreux on avait mentionné mon nom à la télévision… Une heure du matin je sors de la douche et je me suis parfumé ça fait du bien, viens d’écouter une excellente version du Purple Rain de Prince par Éric Clapton c’est réussis. J’ai sommeil… Quelques mots encore, je m’imagine au début du siècle précédent avec du mauvais papier et tout juste une ampoule pour éclairer mes écritures… Je m’imagine encore canadien errant qui écris à sa famille pour leurs parler des pays étrangers… Ouais! La fatigue se fait sentir c’est presque du plagiat… Je veux absolument terminer avant d’aller me coucher, c’est pas les mots qui manquent mais la façon de les utiliser… Je pense aux gens devant les machines poker et cet autre espèce d’écran, je peux pas vraiment en parler j’ai jamais joué avec ça ce que j’en sais c’est qu’on ne gagne jamais… Le climatiseur s’est arrêté, ça a vraiment ni queue ni tête ce que je vous ai écrit cette nuit… Considérez tout ce qui précède comme mon senti, j’ai pas de lexique des émotions, mon senti c’est toujours le fouillis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! La conclusion c’est ça!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le beau temps ne démord pas. Je crois que ça fait longtemps qu’il a fait beau comme ça à la Saint-Jean-Baptiste… Y’a longtemps déjà j’aimais beaucoup la musique maintenant j’en écoute plus… Je vais peut-être acheter le dernier Springsteen. Comment vous dire qu’à une époque je vivais avec des insensibles qui m’ont enlevé le plaisir d’écouter de la musique. Je pouvais pas dire qu’un air, une chanson était bonne ils tournaient ça au ridicule… Pourtant ça longtemps été un baume sur ma plaie, les paroliers écrivaient souvent ce que je vivais, ce que j’avais vécu… Sans parler des souvenirs reliés à une pièce. Beaucoup d’émotions, maintenant j’ai pris trop de recul, je connais pas les dernières tounes à la mode j’aime quand même bien écouter du blues sur internet. Je savais pas que ce genre musical, le blues, allait m’accompagner si longtemps, souvenirs de ce qui s’est appelé la british invasion, qui a repris les vieux bluesmen noir, des groupes qui s’en sont inspiré… Le blues du delta du Mississipi, de la Louisiane où le blues urbain de Chicago… Le rock’n’roll plus moderne s’est inspiré aussi de tout ça, y’a qu’à pensés aux Rolling Stones… J’aimais aussi beaucoup le jazz fusion, je sais pas trop comment décrire, c’était proche du rock mais avec la touche d’improvisation jazzé… Tout ça pour dire que je connais pas une note de solfège, je pense au Texas blues je crois qu’on peut nommer le blues de Stevie Ray Vaughn comme ça… Elle est loin pour moi la musique d’aujourd’hui ça m’intéresse moins, j’ai eu mal, la tête dans les colonnes de son de la piste de danse, j’entends plus j’écoute plus, souvenir de ce musicien qui n’écoutais plus de musique chez lui après ses trois sets à tous les trois soirs, y’avait aussi ce band qui jouais faux quand je les écoutais… Je sais le blues c’est très américain mais souvenez-vous du « Câline de blues » de Pierre Harel par Offenbach où du « Mes blues passent pu din portes » de Breen Leboeuf, ce sont nos couleurs de francophone d’Amérique… La musique sans ça j’aurais pas vécu aussi longtemps… Parfois on mixait des cassettes, vous vous souvenez de ça les cassettes?, avec différent groupes de blues deux heures non-stop… Je vous parlerai pas des voisins qui capotaient quand j’écoutais à plein volume. Y’avait aussi le « Faut que je me pousse » qui pour moi à toujours été une belle chanson. Bon! Y’a pas beaucoup de senti aujourd’hui, je souhaite que la sensibilité soit présente dans ce que j’écris et que ça vous touche un peu. Je préfère maintenant le silence, il me fait moins mal, les voix sont de beaucoup diminuées, je suis plus calme… Voilà! J’essaye même plus d’écrire de chanson, j’ai trop un vécu de vieux bonhomme… Les jeunes sont dans le bling-bling que je connais pas trop. Donc comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 23 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi, c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais, si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays… Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers et de pont, et y’a aussi  ces grands rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore… Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard