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Bonjour!
Bonsoir! Le temps est magnifique aujourd’hui, j’ai marché jusqu’au supermarché…
Le climatiseur est démarré tout seul… Quand il fait beau comme ça, ça me
rappelle mon voyage à la Guadeloupe, le chic petit hôtel et sa piscine c’était
plus que sympathique. On parlais de santé mentale loin de la météo froide de
Montréal, c’est des beaux souvenirs… Ça été un de mes beaux voyages avec l’adjoint
à la direction de l’époque… Moi qui y’a pas longtemps n’avait jamais vu la mer,
je l’ai jamais vue autant ces dernières années. Je suis sensible cet après-midi
j’entends une version de True Color de Cindy Lauper les larmes me montent aux
yeux… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche qui est très en forme… Samedi, la
circulation automobile est tranquille, je crois que les gens veulent éviter les
cônes orange de Montréal… Ça sent bon chez moi j’aime ça… Ce soir je vais
regarder l’enregistrement de Des Racines et des Ailes, faute d’aller dans les
vieux pays on les regarde à la télé, hier j’ai un peu parlé de l’Italie avec ma
lectrice secrétaire à la retraite… Je reste ouvert pour une autre suggestion de
voyage… J’ai pensé un peu à Rio de Janeiro mais je crois que c’est dangereux… À
un moment où l’autre je vais surement avoir le coup de foudre pour une
destination… Mardi prochain je suis invité particulier à une pièce de théâtre à
laquelle j’ai participé, j’ai hâte de voir ça, ça se passe à l’Université du
Québec à Montréal je mets pas souvent les pieds là… Je vais à mon senti, j’aime
pas parler d’impression ça me fait pensez aux impressionnistes ce que je ne
suis pas… Je sens et ressens les choses souvent à partir de certaines blessures…
Mais oui c’est l’expression de mon senti, rien de facile à nommer à dénommer…
Je suis pas un dur… Je me cache pas pour pleurer… Je suis pas très fier de ce
que je suis devenus mais c’est beaucoup mieux maintenant. Y’avait ce copain de
l’époque de la dérive qui voulait écrire une pièce de théâtre sans faire appel
à ses émotions, je trouvais ça farfelu on a jamais rien écris, je crois vous l’avoir déjà raconté… Pour le
moment j’en ai une émotion, c’est comme si j’étais en voyage, le sentiment d’être
loin et seul, c’est bien, je pense à ces endroits où je me suis arrêté… Je
repartirai mais pas tout de suite… Je sens l’air frais du climatiseur, pourtant
l’été viens juste de commencer… Souvenir encore de la pièce de théâtre tirée
des textes de Clémence Desrochers, j’avais essayé de lui parler mais comme ils
disent en anglais je me suis mis « a foot in the mouth ». Voilà c’est
presque terminé pour tout de suite vous le savez je rédige toujours la même
chute, j’essaye toujours d’avoir une conclusion qui a du sens… Enfin comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Selon mes conseillers c’est pas la première fois que des données d’identification
disparaissent ,C’est pas la première
fois mais ma gueule se tranquillise… J’avais une idée de photo pour illustrer
mais je crois que je l’ai rêvé…Je sais pas et je l’ai pas voilà mon leitmotiv
pour cette nuit, nuit de vendredi à
samedi, je bave, c’est la plus occupée pour les night clubs… On passe devant
musique tonitruante porte ouverte et on climatise le trottoir… On se cherche
une copine, mais elle se fait assécher la peau sous la pluie, au sec elle est
toute crevassée. Y’a beaucoup plus de jeunes homme dehors que de jeunes filles
moi je suis maintenant trop vieux pour cette vie-là… Les jeunes filles sont
plus sérieuses elles travaillent et angoissée pensent à l’avenir, du moins c’étais
comme ça dans le temps, leurs prince charmant était alcoolique et
schizophrénique avec un diagnostic directement de la brasserie… Seule la nuit
dehors elles avaient peur y’avait pas de monsieur Goodbar, je crois qu’elles
avaient un trouble de personnalité limite, en anglais « borderline »
les plus célèbres de celle-là se sont suicidée… C’est pas évident de se
réveiller le matin avec on sait plus qui et on ne sait plus où, ça fait mal on
cherche un couteau dans la cuisine pour en finir mais le courage manque on s’assoit
dans la porte et on pleure à gros sanglots pendant que le type ronfle… Chaque
fois on sait pas pourquoi on a recommencé on se dit toujours qu’on est pas
folle on a déménagé dans la grande ville pour ça trouver des loisirs plus sains
que de trainer dans les bars pourtant une force nous y traine c’est pas qu’on
bois beaucoup parfois on fait une ligne avec le compagnon d’infortune, il fait
trop noir on a pas vu de quoi il a l’air on se met d’accord pour aller chez lui…
Parfois on se demande si on va en sortir vivante si le type deviens violent… On
peut même plus faire connaissance autour d’une cigarette, à la fermeture je
serai le restant celle dont on a pas voulue avant la fin de la soirée, le type
viens d’entrer sans rien commander et je pars avec lui je sais pas comment il a
fait… Who’s gonna drive you home https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0
Voilà la triste chanson que t’écoutais avant qu’il te ramasse. Je ne sais pas je ne sais
plus on rentre à la maison? Où on trouve un autre spot pour boire avant d’aller
chez toi? C’est pas la dernière nuit comme ça je le trouverai bien le bon… Tout
est fermé on trouve pas d’after hour, de blind pig, on marche on a plus de
cigarettes, je te suis, tu veux passé dans la ruelle j’ai peur… J’attends qu’il
aille chercher sa voiture, pourtant je suis pas une pute… Je monte, encore la
même maudite chanson, je sais quand même pas où il va,,, Voilà! Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Vendredi ensoleillé, ce matin j’ai fait du ménage puisqu’il le faut…
Dans la littérature on lit pas souvent ces gestes ordinaire… J’essais de me
mettre en tête les différentes stratégies de contact, juste retenir le nom… Je
suis désolé, j’arrive pas à vous écrire du nouveau. Ils ont installé un banc
devant le bistro Touski qui est maintenant rue Sainte-Catherine… C’est tout
près de chez moi mais j’ai plus l’âme du flâneur de bistro… Je pense aux
discussions du café du commerce, rien de très inspirant… À l’époque on allait à
la terrasse des cafés surtout pour fumer, maintenant c’est interdit partout à l’intérieur
comme à l’extérieur heureusement je ne
fume plus, je ne vapote pas idem pour le cannabis… Pourtant le cannabis est
légal mais y’a pas d’endroit pour fumer, moi ça me dérange autant qu’un petit
couple qui s’embrasse les fumeurs… J’ai toujours en tête les psychoses, je
crois que c’est un fumeur sur trois plusieurs en reviennent pas… À l’époque c’était
les jeunes qui fumaient du pot, maintenant c’est des petits vieux bonhommes
comme moi… Je pense à Haight Ashbury, le premier repère de hippies dans les
années soixante. On y vend encore des bouffées pour un dollar sur la rue… La
fumée et la perte de contact avec le réel, y’a rien pour rire, ça fait mal… Si
vous avez été blessé y’a des chances que vous changiez de substance, des
drogues dures et de l’alcool… Des shots guns et une pipe c’est assez pour se
tuer… Souvenir aussi d’un show à Ahuntsic où je m’étais fait assommer, j’avais
perdus conscience c’est pour dire que dans ces événements là c’est pas tous des
anges… Dans la vie ça aussi c’est tabou la consommation, faut pas en connaitre
trop on va vous tenir à l’écart pourtant la caisse de bière est toujours
acceptable… De toute façon je ne joue plus dans ces eaux là… À l’époque ça se
passait dans le vieux-Montréal entre le Nelson et l’Iroquois, j’ai jamais voulu
partir plus loin que là… Parfois on se promenait un peu partout à chercher
cette maudite dope… Hé oui! Je suis devenus fou, je me faisait une gloire de
dire à n’importe qui que j’étais schizophrène, on m’a beaucoup marcher sur les
pieds… Les psychoses ne cessaient de se répéter. Longtemps, longtemps,
longtemps à l’urgence de l’hôpital en proie à la paranoïa… Mais oui, je ne
fréquente plus l’urgence, je vais plutôt dans les locaux individuel de l’institut,
j’ai fait un beau lapsus je voulais écrire audiovisuel… La tablette
électronique a recommencé à me signaler quand je reçois quelque chose… Voilà! Y’en
a plus de hippies on les appelle plutôt des granolas, les autre c’est des
rockers en tout cas c’était comme ça dans le temps… Mais vous pouvez mélanger
tout ça, ça vous fait la plus belle sorte d’hurluberlu, c’est difficile à
croire. Je termine à ma façon habituelle comme toujours en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Il fait chaud chez moi j’ai démarré le climatiseur… Je sais pas quoi
vous raconter. Aujourd’hui c’est officiellement le début de l’été, le solstice
d’été… J’ai dormis… J’abandonnerai pas l’écriture même si j’arrive pas à faire
de belles phrases… Parfois je pense à lire mon dossier psychiatrique sans trop
savoir ce que ça donnerais. J’ai la chance de pas avoir été placé sous
psychiatrie légale, j’ai mon passeport je peux voyager sans problème… Merci mon
Dieu! J’écoute mon discours intérieur, la semaine prochaine je vais penser à tous
ceux qui dans leur misère font affaire avec un shylock. La folie monétaire qui
recommence à tous les mois, y’a tous ceux aussi fauché qui voulaient prendre
une bière « sur le bras ». Souvenir d’avoir acheté un mauvais banc de
scie, dans un encan de la Saint-Jean-Baptiste je m’en suis jamais vraiment
servis c’est la matriarche qui l’utilisait… Hier à la télé j’ai regardé les
avions au Bourget ça m’a donné envie d’y
aller, peut-être un jour… Souvenir qu’après des années à me saouler dans ce bar
« la maison » m’a offert une bière, une seule… Heureusement je suis
sortis de ce monde-là, même assis au bar je discutais avec personne, je
regardais ma grosse face dans le miroir au travers des bouteilles… Je vous l’ai
déjà raconté… Je pense à la mort, à qui seras le prochain, la prochaine dans
mon univers ce seras peut-être moi… Y’a toujours la douleur de perdre un être
cher. Dans le bas de la ville on vois jamais de long convoi funéraire, on le
sait les pauvres vont pas à l’église… J’essais de communiquer avec l’amie, je
veux pas la harceler… Vendredi, la semaine se termine pour plusieurs, c’est un
long week-end qui s’annonce… Je pense aux médicaments, aux stigmates comment se
faire soigner pour une maladie mentale parfois brise une vie, c’est l’œuf où la
poule la maladie où les soins… On se reconstruit pas on se rétablis, au fond je
vous raconte toujours la même histoire, la nuit m’inspire pas vraiment, je suis
pas Edgar Allen Poe, l’horreur ce serais de retourner dans ce monde de
substances d’où je viens… Je trouve pas, je trouve plus, y’a un parfum de
baguette française pourtant le boulanger est loin… Quand on me répond pas tout
de suite sur les réseaux sociaux je le prends personnel, je devrais pas, ils où
elles sont occupés ailleurs dans d’autre-chose… Pour revenir à la fête
nationale je célèbre pas, on le mérite pas, on est pas un pays bien que j’aimerais
qu’on en sois un… Y’a aussi un parfum de cannelle je crois que c’est mon eau de
toilette qui dégage toute ces odeurs…Voilà! J’y arrive je vais pouvoir
longtemps m’étirer sur l’été, on entend ronronner différentes machines, je sais
pas comment je vais vous illustrer ça, une photo de la forêt qui parfois me
manque tant. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je suis un peu abattu, j’ai un peu de peine. Je cherche comment vous
exprimez… J’ai beaucoup dormis, ai changé le rythme de mes écritures… Il pleut,
dans la nuit de mardi à mercredi je sais pas si j’ai rêvé mais on a cogné à ma
porte, j’ai pas ouvert j’avais trop peur, c’est peut-être ma théorie du complot
qui prend le dessus, la maladie… Je veux juste qu’on me laisse en paix, quand
je consommais la douleur était si grande que je veux pas retourner là… Je me
répète c’est pas intéressant. Je pense à tous ces projets auquel j’ai
participé, parfois j’en oublie… J’aime bien travailler avec les étudiants
universitaires. Je pense pas à m’inscrire je suis trop vieux… Pour l’automne j’ai
le projet Centre d’apprentissage santé
et rétablissement, ça va être intéressant… Je me dis que si on cogne à ma porte
la nuit j’ai pas à répondre on devrait me téléphoner avant… Lundi qui viens c’est
la fête nationale, j’ai longtemps été triste pendant ces célébrations, seul
dans la foule… Le « pays » on l’a pas encore… Je verrai pas ça de mon
vivant je crois…Le patriarche à la fête nationale partais pour la pêche à la
truite mouchetée aux Escoumins. Je pense à ces bons « québécois »
saoul, rien pour être fier enveloppé dans le fleur-de-lysé. Ça me demande un
effort d’écrire, rien de facile, ça va aussi être le départ des feux d’artifices
que je regarde pas, je trouve ça idiot des fausses bombes comme si on en avait
pas assez des vrais… J’y arrive pas je cherche, c’est toujours une question d’émotion
de senti… J’en ai assez des actualités… Toujours la même chose dans la boîte à
grimaces… J’essaye de vous raconter quelque chose de neuf, c’est pas facile,
même mon délire est souvent le même… Ce soir au souper on fête l’anniversaire
des voisins, frites et pizza… Si je m’écoutais je pleurerais, ma triste mine
qui vous raconte ses défaites, ses pertes de sens… Je crois que les savants
psychiatres accordent pas de vertus thérapeutiques à l’écriture, ils préfèrent
m’entendre parler seul sur le trottoir… Voir ma varlope de salope, je sais pas
trop comment écrire ça… Le climatiseur est arrêté, j’entends les voitures
passées. Je me retiens je veux pas manger je suis écoeuré… C’est souvent le
fouillis dans ma tête, la folle du logis s’agite… Bon! J’y vais, j’exprime mon
senti qui rime avec fatigue. Je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron…
Un classique… J’aimerais avoir sa plume pour moi elle est intemporelle, du
grand art moi je suis qu’un petit brouillon… Je suis toujours et je sais pas
pourquoi dans l’urgence, peut-être que c’est à cause de mon âge, j’ai peur
encore soixante- deux ans! Je suis presque rendu à la chute, j’essaye de
conclure mon babillage, je vous aurai encore sollicité. Comme toujours je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Il était une fois… C’est comme ça que toutes les bonnes histoires
commencent, les bons contes… Aujourd’hui c’est vraiment l’été, j’entends un air
de bandonéon… Je cherche une émission radio sur la santé-mentale… J’ai la
schizophrénie tranquille cet après-midi faut bien que j’ose le dire si je veux
combattre la stigmatisation…Mercredi, milieu de semaine, souvenir, j’aimais
bien jouer dans le champ dans mon enfance, attraper des sauterelles entendre
les grillons… Je pense que je passais plus de temps à réparer les crevaisons
des bicyclettes CCM duomatic que me promener avec… C’était nos premières
bicyclettes, je crois que c’est parce que c’était moins dangereux en banlieue
qu’à Montréal-Nord. Souvenirs aussi de ce tout premier magnétophone à cassettes
Philips… Le copain en avait un Sony à bobines, un bel appareil… On avait tous
les mêmes bébelles il en reste plus grand-chose aujourd’hui… Une fois que je
les ai eu je m’amusais pas longtemps avec… Je vous écris ça et ça me rappelle
la peine que j’avais… C’est y’a longtemps et j’étais un enfant souffrant… On
nous volait les bicyclettes dans l’abri pour la voiture, le patriarche
regardait ce qu’il pouvait faire avec les assurances. Je passais aussi beaucoup
de temps à la tabagie, où y’avait des machines à boules flipper et des tables
de billard, on apprenait pas grand-chose
là sauf à faire les petits bums… J’ai « grandi » là-dedans,
malheureux mais je le savais pas, ça donnait une orientation de voyou à ma vie…
Faut pas que je m’étonne d’être ce que je suis aujourd’hui… Ça me fait mal ces
souvenirs… Plus tard quand les parents partaient le week-end et nous laissait
seul à la maison, j’accueillais toute la bande dans le sous-sol, je jouais même
pas avec eux, j’étais trop ivre. Le patriarche m’a avertis et j’ai cessé mes « partys »…
Les copains, les gangs, les bandes ça ne dure qu’un temps, fallait que je me
débrouille, que je gagne ma vie, c’était vraiment tout croche entre deux jobs
et l’assurance-chômage… Quand je pense à tout ça j’ai envie d’en finir… Je vous
l’écris là!!! Parfois les gars montaient
des orchestres et jouaient sur une scène montée dans l’entrée de leurs maisons.
J’aimais bien les écouter moi qui était un analphabète de la musique… Voilà je
me fait vieux et c’est pas de la nostalgie romantique. J’écris un peu pour
bâtir pour laisser quelque chose… Je pouvais pas me résigner, incapable de
retourner à l’école, où de rester à la shop… Pas grand-chose, je valais pas grand-chose… Je me cacherai pas derrière l’ignorance…
Je me souviens, je soupais et après je sortais pour me rendre l’été au parc des
Braves et l’hiver pour prendre un café au El Rancho dans le bas de la côte… J’étudiais
pas quand c’était difficile j’abandonnais… Je vous raconte ça et ça me fait
encore mal… J’arrête pour tout de suite. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots encore en souhaitant vous revoir à une prochaine
j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’ai bu un jus d’orange pour ensuite me préparer un café… J’ai ensuite
pris une douche et me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. L’été j’aimais
bien faire du camping avec la douce mais déjà ça fait longtemps… Je suis quand
même très urbain. En fait ce soir c’est comme j’avais écris, je me suis couché
tôt pour me lever tôt et vous écrire… Je vais me brancher sur mon senti, je
suis pas mal, j’ai pas d’idée de fou. Hier j’ai regardé une émission sur
Angoulême https://www.youtube.com/watch?v=SpP_bJpB9vw&list=PLXSKT-6zOKzywwC-7vmjOZZ9Xf4_TMTJy&index=7
la capitale de la bande dessinée, un jour j’aimerais bien y aller la bédé ça m’a
longtemps passionné mais c’est passé… On entends de la musique venant des
voitures qui passent… En France c’est le salon Le Bourget ça aussi j‘aimerais
bien y aller je sais pas si c’est ouvert au public, Airbus a vendu des avions
A-220, cinquante, ça va être bon pour Bombardier à Mirabel, en souhaitant qu’il
trouve tout leurs employés. Je crois que c’est cet avion que j’ai pris pour le
voyage à San Francisco… Il est précisément minuit, c’est très narcissique mais
j’aime mon odeur d’eau de toilette… La semaine prochaine on devrait avoir un
retour sur la pièce de théâtre… Je me sens bien mais l’inspiration vient pas… Cette nuit j’ai rêvé qu’on m’avait
arraché le nez, j’avais le visage en sang… Cauchemar! Je pense au Docteur Ferron, homme de lettre si il
en est un. Il écrivait pendant ses tours de garde je crois, pour lui écrire c’était
comme respirer, essentiel! Je suis toujours étonné de voir comment l’institut,
l’asile a inspiré tant de monde, tant du côté des soignants que des soignés, Y’aurais
une histoire de la littérature à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de
Montréal, à écrire… Elle est où l’institution littéraire, collège et université la font vivre sans parler de
Radio-Canada… J’ai publié dans différentes revues underground je suis pas un
écrivain reconnus pourtant mon monde est toujours celui des arts, de la
littérature… Bon! J’ai mangé un bol de céréales à l’érable… Je pense à la
psychose à la difficulté de la faire
disparaitre… Je crois que les éditeurs sont pas intéressés par des écrits
psychotiques… Je continue quand même à écrire en écoutant mon senti… À cette
heure-ci c’est l’évidence même j’ai sommeil, y’a un parfum de forêt de lac et
de bord de l’eau… Quelques mots encore avant la véritable chute, je ferai pas
comme à l’habitude je m’auto-stigmatiserai pas ce serait y aller au plus facile…
J’essaye de terminer sur une bonne note sans être grandiloquent , vous aurez
encore lu une partie de ma nuit, une partie de ma vie… J’aime toujours beaucoup
vos commentaires faites-moi en part. Je suis pas allé à l’école assez longtemps…
Je sais pas pourquoi j’écris ça. Voilà nous y sommes ne perdez pas espoir on
arrive à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!
Bernard