samedi 22 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le temps est magnifique aujourd’hui, j’ai marché jusqu’au supermarché… Le climatiseur est démarré tout seul… Quand il fait beau comme ça, ça me rappelle mon voyage à la Guadeloupe, le chic petit hôtel et sa piscine c’était plus que sympathique. On parlais de santé mentale loin de la météo froide de Montréal, c’est des beaux souvenirs… Ça été un de mes beaux voyages avec l’adjoint à la direction de l’époque… Moi qui y’a pas longtemps n’avait jamais vu la mer, je l’ai jamais vue autant ces dernières années. Je suis sensible cet après-midi j’entends une version de True Color de Cindy Lauper les larmes me montent aux yeux… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche qui est très en forme… Samedi, la circulation automobile est tranquille, je crois que les gens veulent éviter les cônes orange de Montréal… Ça sent bon chez moi j’aime ça… Ce soir je vais regarder l’enregistrement de Des Racines et des Ailes, faute d’aller dans les vieux pays on les regarde à la télé, hier j’ai un peu parlé de l’Italie avec ma lectrice secrétaire à la retraite… Je reste ouvert pour une autre suggestion de voyage… J’ai pensé un peu à Rio de Janeiro mais je crois que c’est dangereux… À un moment où l’autre je vais surement avoir le coup de foudre pour une destination… Mardi prochain je suis invité particulier à une pièce de théâtre à laquelle j’ai participé, j’ai hâte de voir ça, ça se passe à l’Université du Québec à Montréal je mets pas souvent les pieds là… Je vais à mon senti, j’aime pas parler d’impression ça me fait pensez aux impressionnistes ce que je ne suis pas… Je sens et ressens les choses souvent à partir de certaines blessures… Mais oui c’est l’expression de mon senti, rien de facile à nommer à dénommer… Je suis pas un dur… Je me cache pas pour pleurer… Je suis pas très fier de ce que je suis devenus mais c’est beaucoup mieux maintenant. Y’avait ce copain de l’époque de la dérive qui voulait écrire une pièce de théâtre sans faire appel à ses émotions, je trouvais ça farfelu on a jamais rien écris,  je crois vous l’avoir déjà raconté… Pour le moment j’en ai une émotion, c’est comme si j’étais en voyage, le sentiment d’être loin et seul, c’est bien, je pense à ces endroits où je me suis arrêté… Je repartirai mais pas tout de suite… Je sens l’air frais du climatiseur, pourtant l’été viens juste de commencer… Souvenir encore de la pièce de théâtre tirée des textes de Clémence Desrochers, j’avais essayé de lui parler mais comme ils disent en anglais je me suis mis « a foot in the mouth ». Voilà c’est presque terminé pour tout de suite vous le savez je rédige toujours la même chute, j’essaye toujours d’avoir une conclusion qui a du sens… Enfin comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 21 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Selon mes conseillers c’est pas la première fois que des données d’identification disparaissent ,C’est  pas la première fois mais ma gueule se tranquillise… J’avais une idée de photo pour illustrer mais je crois que je l’ai rêvé…Je sais pas et je l’ai pas voilà mon leitmotiv pour cette nuit,  nuit de vendredi à samedi, je bave, c’est la plus occupée pour les night clubs… On passe devant musique tonitruante porte ouverte et on climatise le trottoir… On se cherche une copine, mais elle se fait assécher la peau sous la pluie, au sec elle est toute crevassée. Y’a beaucoup plus de jeunes homme dehors que de jeunes filles moi je suis maintenant trop vieux pour cette vie-là… Les jeunes filles sont plus sérieuses elles travaillent et angoissée pensent à l’avenir, du moins c’étais comme ça dans le temps, leurs prince charmant était alcoolique et schizophrénique avec un diagnostic directement de la brasserie… Seule la nuit dehors elles avaient peur y’avait pas de monsieur Goodbar, je crois qu’elles avaient un trouble de personnalité limite, en anglais « borderline » les plus célèbres de celle-là se sont suicidée… C’est pas évident de se réveiller le matin avec on sait plus qui et on ne sait plus où, ça fait mal on cherche un couteau dans la cuisine pour en finir mais le courage manque on s’assoit dans la porte et on pleure à gros sanglots pendant que le type ronfle… Chaque fois on sait pas pourquoi on a recommencé on se dit toujours qu’on est pas folle on a déménagé dans la grande ville pour ça trouver des loisirs plus sains que de trainer dans les bars pourtant une force nous y traine c’est pas qu’on bois beaucoup parfois on fait une ligne avec le compagnon d’infortune, il fait trop noir on a pas vu de quoi il a l’air on se met d’accord pour aller chez lui… Parfois on se demande si on va en sortir vivante si le type deviens violent… On peut même plus faire connaissance autour d’une cigarette, à la fermeture je serai le restant celle dont on a pas voulue avant la fin de la soirée, le type viens d’entrer sans rien commander et je pars avec lui je sais pas comment il a fait… Who’s gonna drive you home https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0  Voilà la triste chanson que t’écoutais avant  qu’il te ramasse. Je ne sais pas je ne sais plus on rentre à la maison? Où on trouve un autre spot pour boire avant d’aller chez toi? C’est pas la dernière nuit comme ça je le trouverai bien le bon… Tout est fermé on trouve pas d’after hour, de blind pig, on marche on a plus de cigarettes, je te suis, tu veux passé dans la ruelle j’ai peur… J’attends qu’il aille chercher sa voiture, pourtant je suis pas une pute… Je monte, encore la même maudite chanson, je sais quand même pas où il va,,, Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vendredi ensoleillé, ce matin j’ai fait du ménage puisqu’il le faut… Dans la littérature on lit pas souvent ces gestes ordinaire… J’essais de me mettre en tête les différentes stratégies de contact, juste retenir le nom… Je suis désolé, j’arrive pas à vous écrire du nouveau. Ils ont installé un banc devant le bistro Touski qui est maintenant rue Sainte-Catherine… C’est tout près de chez moi mais j’ai plus l’âme du flâneur de bistro… Je pense aux discussions du café du commerce, rien de très inspirant… À l’époque on allait à la terrasse des cafés surtout pour fumer, maintenant c’est interdit partout à l’intérieur comme à l’extérieur  heureusement je ne fume plus, je ne vapote pas idem pour le cannabis… Pourtant le cannabis est légal mais y’a pas d’endroit pour fumer, moi ça me dérange autant qu’un petit couple qui s’embrasse les fumeurs… J’ai toujours en tête les psychoses, je crois que c’est un fumeur sur trois plusieurs en reviennent pas… À l’époque c’était les jeunes qui fumaient du pot, maintenant c’est des petits vieux bonhommes comme moi… Je pense à Haight Ashbury, le premier repère de hippies dans les années soixante. On y vend encore des bouffées pour un dollar sur la rue… La fumée et la perte de contact avec le réel, y’a rien pour rire, ça fait mal… Si vous avez été blessé y’a des chances que vous changiez de substance, des drogues dures et de l’alcool… Des shots guns et une pipe c’est assez pour se tuer… Souvenir aussi d’un show à Ahuntsic où je m’étais fait assommer, j’avais perdus conscience c’est pour dire que dans ces événements là c’est pas tous des anges… Dans la vie ça aussi c’est tabou la consommation, faut pas en connaitre trop on va vous tenir à l’écart pourtant la caisse de bière est toujours acceptable… De toute façon je ne joue plus dans ces eaux là… À l’époque ça se passait dans le vieux-Montréal entre le Nelson et l’Iroquois, j’ai jamais voulu partir plus loin que là… Parfois on se promenait un peu partout à chercher cette maudite dope… Hé oui! Je suis devenus fou, je me faisait une gloire de dire à n’importe qui que j’étais schizophrène, on m’a beaucoup marcher sur les pieds… Les psychoses ne cessaient de se répéter. Longtemps, longtemps, longtemps à l’urgence de l’hôpital en proie à la paranoïa… Mais oui, je ne fréquente plus l’urgence, je vais plutôt dans les locaux individuel de l’institut, j’ai fait un beau lapsus je voulais écrire audiovisuel… La tablette électronique a recommencé à me signaler quand je reçois quelque chose… Voilà! Y’en a plus de hippies on les appelle plutôt des granolas, les autre c’est des rockers en tout cas c’était comme ça dans le temps… Mais vous pouvez mélanger tout ça, ça vous fait la plus belle sorte d’hurluberlu, c’est difficile à croire. Je termine à ma façon habituelle comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il fait chaud chez moi j’ai démarré le climatiseur… Je sais pas quoi vous raconter. Aujourd’hui c’est officiellement le début de l’été, le solstice d’été… J’ai dormis… J’abandonnerai pas l’écriture même si j’arrive pas à faire de belles phrases… Parfois je pense à lire mon dossier psychiatrique sans trop savoir ce que ça donnerais. J’ai la chance de pas avoir été placé sous psychiatrie légale, j’ai mon passeport je peux voyager sans problème… Merci mon Dieu! J’écoute mon discours intérieur, la semaine prochaine je vais penser à tous ceux qui dans leur misère font affaire avec un shylock. La folie monétaire qui recommence à tous les mois, y’a tous ceux aussi fauché qui voulaient prendre une bière « sur le bras ». Souvenir d’avoir acheté un mauvais banc de scie, dans un encan de la Saint-Jean-Baptiste je m’en suis jamais vraiment servis c’est la matriarche qui l’utilisait… Hier à la télé j’ai regardé les avions  au Bourget ça m’a donné envie d’y aller, peut-être un jour… Souvenir qu’après des années à me saouler dans ce bar « la maison » m’a offert une bière, une seule… Heureusement je suis sortis de ce monde-là, même assis au bar je discutais avec personne, je regardais ma grosse face dans le miroir au travers des bouteilles… Je vous l’ai déjà raconté… Je pense à la mort, à qui seras le prochain, la prochaine dans mon univers ce seras peut-être moi… Y’a toujours la douleur de perdre un être cher. Dans le bas de la ville on vois jamais de long convoi funéraire, on le sait les pauvres vont pas à l’église… J’essais de communiquer avec l’amie, je veux pas la harceler… Vendredi, la semaine se termine pour plusieurs, c’est un long week-end qui s’annonce… Je pense aux médicaments, aux stigmates comment se faire soigner pour une maladie mentale parfois brise une vie, c’est l’œuf où la poule la maladie où les soins… On se reconstruit pas on se rétablis, au fond je vous raconte toujours la même histoire, la nuit m’inspire pas vraiment, je suis pas Edgar Allen Poe, l’horreur ce serais de retourner dans ce monde de substances d’où je viens… Je trouve pas, je trouve plus, y’a un parfum de baguette française pourtant le boulanger est loin… Quand on me répond pas tout de suite sur les réseaux sociaux je le prends personnel, je devrais pas, ils où elles sont occupés ailleurs dans d’autre-chose… Pour revenir à la fête nationale je célèbre pas, on le mérite pas, on est pas un pays bien que j’aimerais qu’on en sois un… Y’a aussi un parfum de cannelle je crois que c’est mon eau de toilette qui dégage toute ces odeurs…Voilà! J’y arrive je vais pouvoir longtemps m’étirer sur l’été, on entend ronronner différentes machines, je sais pas comment je vais vous illustrer ça, une photo de la forêt qui parfois me manque tant. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 20 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis un peu abattu, j’ai un peu de peine. Je cherche comment vous exprimez… J’ai beaucoup dormis, ai changé le rythme de mes écritures… Il pleut, dans la nuit de mardi à mercredi je sais pas si j’ai rêvé mais on a cogné à ma porte, j’ai pas ouvert j’avais trop peur, c’est peut-être ma théorie du complot qui prend le dessus, la maladie… Je veux juste qu’on me laisse en paix, quand je consommais la douleur était si grande que je veux pas retourner là… Je me répète c’est pas intéressant. Je pense à tous ces projets auquel j’ai participé, parfois j’en oublie… J’aime bien travailler avec les étudiants universitaires. Je pense pas à m’inscrire je suis trop vieux… Pour l’automne j’ai le projet  Centre d’apprentissage santé et rétablissement, ça va être intéressant… Je me dis que si on cogne à ma porte la nuit j’ai pas à répondre on devrait me téléphoner avant… Lundi qui viens c’est la fête nationale, j’ai longtemps été triste pendant ces célébrations, seul dans la foule… Le « pays » on l’a pas encore… Je verrai pas ça de mon vivant je crois…Le patriarche à la fête nationale partais pour la pêche à la truite mouchetée aux Escoumins. Je pense à ces bons « québécois » saoul, rien pour être fier enveloppé dans le fleur-de-lysé. Ça me demande un effort d’écrire, rien de facile, ça va aussi être le départ des feux d’artifices que je regarde pas, je trouve ça idiot des fausses bombes comme si on en avait pas assez des vrais… J’y arrive pas je cherche, c’est toujours une question d’émotion de senti… J’en ai assez des actualités… Toujours la même chose dans la boîte à grimaces… J’essaye de vous raconter quelque chose de neuf, c’est pas facile, même mon délire est souvent le même… Ce soir au souper on fête l’anniversaire des voisins, frites et pizza… Si je m’écoutais je pleurerais, ma triste mine qui vous raconte ses défaites, ses pertes de sens… Je crois que les savants psychiatres accordent pas de vertus thérapeutiques à l’écriture, ils préfèrent m’entendre parler seul sur le trottoir… Voir ma varlope de salope, je sais pas trop comment écrire ça… Le climatiseur est arrêté, j’entends les voitures passées. Je me retiens je veux pas manger je suis écoeuré… C’est souvent le fouillis dans ma tête, la folle du logis s’agite… Bon! J’y vais, j’exprime mon senti qui rime avec fatigue. Je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron… Un classique… J’aimerais avoir sa plume pour moi elle est intemporelle, du grand art moi je suis qu’un petit brouillon… Je suis toujours et je sais pas pourquoi dans l’urgence, peut-être que c’est à cause de mon âge, j’ai peur encore soixante- deux ans! Je suis presque rendu à la chute, j’essaye de conclure mon babillage, je vous aurai encore sollicité. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


mercredi 19 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il était une fois… C’est comme ça que toutes les bonnes histoires commencent, les bons contes… Aujourd’hui c’est vraiment l’été, j’entends un air de bandonéon… Je cherche une émission radio sur la santé-mentale… J’ai la schizophrénie tranquille cet après-midi faut bien que j’ose le dire si je veux combattre la stigmatisation…Mercredi, milieu de semaine, souvenir, j’aimais bien jouer dans le champ dans mon enfance, attraper des sauterelles entendre les grillons… Je pense que je passais plus de temps à réparer les crevaisons des bicyclettes CCM duomatic que me promener avec… C’était nos premières bicyclettes, je crois que c’est parce que c’était moins dangereux en banlieue qu’à Montréal-Nord. Souvenirs aussi de ce tout premier magnétophone à cassettes Philips… Le copain en avait un Sony à bobines, un bel appareil… On avait tous les mêmes bébelles il en reste plus grand-chose aujourd’hui… Une fois que je les ai eu je m’amusais pas longtemps avec… Je vous écris ça et ça me rappelle la peine que j’avais… C’est y’a longtemps et j’étais un enfant souffrant… On nous volait les bicyclettes dans l’abri pour la voiture, le patriarche regardait ce qu’il pouvait faire avec les assurances. Je passais aussi beaucoup de temps à la tabagie, où y’avait des machines à boules flipper et des tables de billard, on apprenait  pas grand-chose là sauf à faire les petits bums… J’ai « grandi » là-dedans, malheureux mais je le savais pas, ça donnait une orientation de voyou à ma vie… Faut pas que je m’étonne d’être ce que je suis aujourd’hui… Ça me fait mal ces souvenirs… Plus tard quand les parents partaient le week-end et nous laissait seul à la maison, j’accueillais toute la bande dans le sous-sol, je jouais même pas avec eux, j’étais trop ivre. Le patriarche m’a avertis et j’ai cessé mes « partys »… Les copains, les gangs, les bandes ça ne dure qu’un temps, fallait que je me débrouille, que je gagne ma vie, c’était vraiment tout croche entre deux jobs et l’assurance-chômage… Quand je pense à tout ça j’ai envie d’en finir… Je vous l’écris là!!!  Parfois les gars montaient des orchestres et jouaient sur une scène montée dans l’entrée de leurs maisons. J’aimais bien les écouter moi qui était un analphabète de la musique… Voilà je me fait vieux et c’est pas de la nostalgie romantique. J’écris un peu pour bâtir pour laisser quelque chose… Je pouvais pas me résigner, incapable de retourner à l’école, où de rester à la shop… Pas grand-chose, je valais  pas grand-chose… Je me cacherai pas derrière l’ignorance… Je me souviens, je soupais et après je sortais pour me rendre l’été au parc des Braves et l’hiver pour prendre un café au El Rancho dans le bas de la côte… J’étudiais pas quand c’était difficile j’abandonnais… Je vous raconte ça et ça me fait encore mal… J’arrête pour tout de suite. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en souhaitant vous revoir à une prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 18 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai bu un jus d’orange pour ensuite me préparer un café… J’ai ensuite pris une douche et me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. L’été j’aimais bien faire du camping avec la douce mais déjà ça fait longtemps… Je suis quand même très urbain. En fait ce soir c’est comme j’avais écris, je me suis couché tôt pour me lever tôt et vous écrire… Je vais me brancher sur mon senti, je suis pas mal, j’ai pas d’idée de fou. Hier j’ai regardé une émission sur Angoulême https://www.youtube.com/watch?v=SpP_bJpB9vw&list=PLXSKT-6zOKzywwC-7vmjOZZ9Xf4_TMTJy&index=7 la capitale de la bande dessinée, un jour j’aimerais bien y aller la bédé ça m’a longtemps passionné mais c’est passé… On entends de la musique venant des voitures qui passent… En France c’est le salon Le Bourget ça aussi j‘aimerais bien y aller je sais pas si c’est ouvert au public, Airbus a vendu des avions A-220, cinquante, ça va être bon pour Bombardier à Mirabel, en souhaitant qu’il trouve tout leurs employés. Je crois que c’est cet avion que j’ai pris pour le voyage à San Francisco… Il est précisément minuit, c’est très narcissique mais j’aime mon odeur d’eau de toilette… La semaine prochaine on devrait avoir un retour sur la pièce de théâtre… Je me sens bien mais l’inspiration  vient pas… Cette nuit j’ai rêvé qu’on m’avait arraché le nez, j’avais le visage en sang… Cauchemar! Je  pense au Docteur Ferron, homme de lettre si il en est un. Il écrivait pendant ses tours de garde je crois, pour lui écrire c’était comme respirer, essentiel! Je suis toujours étonné de voir comment l’institut, l’asile a inspiré tant de monde, tant du côté des soignants que des soignés, Y’aurais une histoire de la littérature à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, à écrire… Elle est où l’institution littéraire, collège et  université la font vivre sans parler de Radio-Canada… J’ai publié dans différentes revues underground je suis pas un écrivain reconnus pourtant mon monde est toujours celui des arts, de la littérature… Bon! J’ai mangé un bol de céréales à l’érable… Je pense à la psychose à la difficulté  de la faire disparaitre… Je crois que les éditeurs sont pas intéressés par des écrits psychotiques… Je continue quand même à écrire en écoutant mon senti… À cette heure-ci c’est l’évidence même j’ai sommeil, y’a un parfum de forêt de lac et de bord de l’eau… Quelques mots encore avant la véritable chute, je ferai pas comme à l’habitude je m’auto-stigmatiserai pas ce serait y aller au plus facile… J’essaye de terminer sur une bonne note sans être grandiloquent , vous aurez encore lu une partie de ma nuit, une partie de ma vie… J’aime toujours beaucoup vos commentaires faites-moi en part. Je suis pas allé à l’école assez longtemps… Je sais pas pourquoi j’écris ça. Voilà nous y sommes ne perdez pas espoir on arrive à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!

Bernard