skip to main |
skip to sidebar

Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas si je vais arriver à vous écrire quelque chose d’original
aujourd’hui… C’est l’anniversaire de quelqu’un de très cher, elle est
maintenant grand-mère. J’aurais pas cru ça… Ça fait de moi quelqu’un de plus
jeune jeune… Pour moi depuis quelques années la vie s’est apaisée, tout à coup
y’a un parfum d’orange… J’ai la paix chez moi, je vous écris et le bonheur je
vous le chuchote tout bas. Je vous écris j’essaye de réaliser quelque chose
pour moi écrire ça toujours été important… Je me suis adoucis en écoutant mon
senti… L’idée de vivre en plein jour me réussis, j’ai si longtemps vécu la nuit
et mes échecs je les ai nourris. Je pense toujours aux aéroports aux avions, je
repartirai bien à un moment, je sais vous me trouvez très bôf avec mes voyages
mais j’ai cette chance- là, pouvoir partir… J’aime bien la poussée dans le
siège quand l’avion décolle… À mon départ pour San Francisco j’ai bien aimé la
rapidité avec laquelle tout s’est fait, bagage, douane, embarquement… Quand je
suis sur un vol j’en profite pour visionner des films… J’aime bien les
super-héros Marvel, les Avengers… Je vous raconte ça avec de la nostalgie j’ai
déjà hâte à mon prochain départ. Y’a l’ami de Brossard qui me demande la
réaction de Clémence Desrochers à qui on rendait hommage en début de semaine,
elle était très enthousiaste et a fait quelque jeux de mots, elle a apprécié et
nous a encouragé à continuer… J’ai appris qu’il y aurait peut-être des reprises
de certaines scènes au congrès de l’association québécoise de réadaptation
psycho-sociale. Je sais pas si je vais en être ça reste à confirmer. J’ai un
peu discuté avec madame Desrochers mais j’ai fait un fou de moé, c’est
difficile de parler avec quelqu’un qui a tant de métier. Je vois qu’il fait
beau en Provence, moi je vais repartir le printemps prochain j’ai pas encore
décidé de la destination mais j’y pense, j’ai Rome en tête pour aller
rencontrer l’ami de Diane… Je pense aux enfants qui doivent avoir hâte aux
vacances, j’aimais bien l’été bâtir des cabanes dans les arbres et marcher dans
le boisée derrière la maison, me reposer en faisant de la lecture quand il
faisait trop chaud. Parfois dans le stationnement de l’église je rencontrais l’ami
maintenant de Brossard avec son triporteur. Je sais pas si vous vous souvenez
de la foire dans le parking du centre de Loisirs tout à côté de l’école
Saint-Louis… Ça aussi c’est de la nostalgie de bons souvenirs quand-même… Je
sais que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce développait déjà sa passion
pour la pêche… Quelques mots encore… J’aimais pas tellement tondre le gazon et
jardiner, j’ai jamais eu le pouce vert. Je touchais aux plantes et elles
disparaissaient… J’avais essayé de faire pousser du cannabis mais la matriarche
l’avait découvert. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Dans la nuit de mercredi à jeudi, j’ai de plus en plus de difficulté à
être original… Le climatiseur s’est arrêté. Hier j’étais heureux il n’en tiens
qu’à moi de continuer ce bonheur aujourd’hui. Je vous illustre ça avec une photo
du musée de la beat generation à San Francisco. Tout est tranquille, y’a plus d’implication
cette semaine… J’ai beaucoup aimé tous mes collègues de l’hommage à Clémence de
même que j’apprécie tous les commentaires pour la photo… Aujourd’hui c’est l’anniversaire
de ma lectrice privilégié secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du
Collège d’Enseignement Général et Professionnel de l’Outaouais, faites lui un petit bonjour…
Je sais que l’écriture est un moyen archaïque d’utiliser toute cette
technologie mais c’est ce que j’aime faire, j’aime ce contact presque direct
avec le lecteur… Je pense que ça fait grandir mon senti… Encore une journée et
c’est la paye… Dans notre groupe d’entraide on a maintenant une étudiante
française en travail social, on lui souhaite la bienvenue si jamais elle lit
ceci… Pour ce qui est de mon
rétablissement, je crois que je me respecte, j’essaye d’être authentique c’est
pas toujours la façon de faire la plus facile mais je crois que c’est la plus
gratifiante… Lundi dans la salle de répétition j’ai bien aimé pousser la
ritournelle avec Jean-François au piano… Souvenir d’il y a longtemps un
pianiste qui croyais reprendre son métier mais qui étais miné par l’alcool… Je
dis bonjour à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a pris la peine de me
téléphoner hier. Lentement la poussière retombe après le show, je le répète j’ai
apprécié vos interventions à tous sur Facebook… J’ai ouvert une boîte de
biscuits Oreo, je pense au jeu intense du gars qui interprétais le MC,
j’aurais été incapable de faire ça… J’aime ces jours méditatifs d’après
la représentation, ça fait des souvenirs que malheureusement je ne pourrai
raconter à personne j’ai pas d’enfants, le blog c’est un peu ça je veux laisser
une trace… Voilà une difficulté traduire le senti pour qu’on ressente l’émotion
du moment, je sais plus trop quoi vous raconter, la scène et le trac vous savez
moi et mon lecteur de Deux-Montagnes on était d’accord pour dire que le doute
est essentiel… J’ai regardé un peu ce qu’étais
le psychodrame, je crois que c’est une discipline encore jeune qui dois faire
ses preuves, disons que à mes yeux juste le nom ça fait pas sérieux…Ouais! J’y
arrive, je pense à la gentille médiatrice théâtrale cette femme-là elle est en
or, j’apprécie beaucoup de travailler avec elle… Tout ça pour dire que mon
expérience a été très positive, ça me prend un peu de temps avant de tourner la
page de passer à autre chose… C’est presque terminé je vous salue bien bas tout
le monde. Encore une fois j’espère que vous avez apprécié. Quelques mots encore
pour écrire une chute décente. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’ai vu que vous aviez apprécié plus les photos de bibi que les
textes, merci à vous tous, le modèle à pas grand-chose à y faire ce sont des
photos de mon amie Nicole Khoury une photographe professionnelle de grand
talent. Le soleil a finis par percer, je viens de sortir de ma sieste… Ce matin
j’ai parlé avec la matriarche c’était agréable… Je lui ai raconté que je
voulais aller à Rome elle semble trouver que c’est une bonne idée, je vais
attendre encore quelques mois pour me décider… Ça me fait rire quand vous dites
que j’ai l’air d’un artiste, si j’en suis pas un qu’est-ce que je suis? Parfois
vous croyez que c’est comme dans la construction avec des cartes de cotisation
syndicale mais je suis plus libre que ça… Cette semaine à la radio j’ai entendu
parler de la belle ville de Trieste, une affaire européenne de transport je
crois… La température est étrange parfois c’est chaud et ensuite le thermomètre
descend… Je me sens reposé c’est bien, j’en viens à mon senti, dehors y’a
beaucoup de bruit… Cette semaine je crois vous avoir déjà dit qu’il y a des
pairs qui vont mieux respirer c’est le revenu qui arrive on va manger. On va se
mettre chic pour aller à la banque, d’autre moins heureux vont passez au
guichet au milieu de la nuit… Je sais que le travail est libérateur mais j’aime pas cette pression sur le
travailleur, cette façon de dire qu’au moindre accroc il va prendre la porte c’est
très aliénant… Moi je vous écris pour montrer que c’est possible de se rétablir…
Je veux pas avoir de discours débilitant mais conséquent quelque chose qui a de
l’allure… Je veux pas me cacher derrière la schizophrénie, mais je me rétablis,
je me rétablis… Vous écrire ça me permet d’articuler mon discours… C’est
toujours de trouver comment vous dire ma joie comme ma peine sans accusé la
société… Je suis différent et je m’assume… L’émotion, le senti c’est ce qui me
fait avancer… J’aime toujours être chez moi et vous écrire, je sais que pour
certains d’entre vous ça n’a pas d’importance mais c’est une question de
valeurs… J’ai essayé beaucoup de choses mais j’ai jamais été plus heureux qu’aujourd’hui.
Je dois faire attention de pas attirer le malheur et me faire mal… Aujourd’hui
j’ai pris toute la journée pour moi… Des petites réussites c’est bon… Y’a
beaucoup de monde autour de moi qui apprécie… Je pense à ces moments de
solitude maladive vécu il y a longtemps, je vais tout faire pour pas retourner
là… Comme toujours je sais pas comment terminer, j’ai de la difficulté à parler
du bonheur, je sais que vous allez rire… Si c’étais pas possible y’a rien qui
se ferait, faut croire qu’on sera heureux un jour, voilà!!! J’en suis à l’épilogue
et comme toujours je sais pas comment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Deux heure vingt-trois, les alcooliques ont encore le temps de boire
une bière au bar. Lundi je me suis confié à la gentille médiatrice, je lui ai
expliqué pourquoi je buvais pas d’alcool et comment j’étais heureux que ce soit
comme ça… Ça part mal cette nuit mais c’est la chose qui a longtemps pris le
plus de place dans ma vie… Déjà mercredi j’ai une chanson de tire le coyote
dans la tête… Je pense au parfum Burberry Britt Rhythm je l’adore… C’est
différent de l’odeur de mauvais tabac, de mauvaises cigarettes… Je remercie la
très chère Nicole pour les jolies photos… Je suis plus en mode théâtre, je vais
me mettre en mode conférence… Dans le quotidien c’est juste le normal, on se
fait voler nos bacs à déchets. Je vais laisser faire certains ont plus besoin
que d’autre surtout à la fin du mois… Aujourd’hui je reste tranquille à la
maison… Vendredi va être fou cette semaine, c’est la journée de la sécurité du
revenu… Voilà c’étais le « last call » y’en à qui vont quand même
trouver un endroit pour finir la nuit en buvant en se gelant... Parfois j’ai le sentiment qu’il n’y a que moi
qui ais combattus des démons pourtant… J’aimerais ça que mon écriture sois
comme la source, que les mots coulent et coulent et rafraichissent la vie… Je
sais l’écriture parait tellement simple pour certain on pense pas à nos
nombreux analphabète sans estime d’eux. Au Québec y’a eu une époque où l’écriture
n’étais permise qu’au profession libérale, médecin, avocat, notaire, religieux…
Autrement tu restais dans ton milieux sans accès au monde des lettres, c’est
encore un peu comme ça, les enseignants ont toujours un monopole c’est encore
comme on disait hors des institutions point de salut… Lentement j’avance… Je me
suis parfumé, j’essais d’éviter les blagues homophobes. Je vous raconte une
histoire absurde que j’ai vécu, un homosexuel qui y’a cinquante ans étais
baillonné par sa condition refuse la
présence de religieux à une réunion qui eux y’a cinquante ans aurait refusé la
présence de l’homosexuel, je sais pas si vous comprenez… Je trouve la situation
malheureuse j’espère qu’il y a des façons de s’asseoir à la même table… Je ne
veux offusquez personne. Je croyais être plus avancé que ça dans mon texte, la
nuit est pas mal avancé je suis bien réveillé… Souvenir d’une époque où on
appelait les photos indifféremment des « portraits »…
Voilà encore quelques mots pour compléter arriver à la chute à l’épilogue,
encore cette nuit j’aurai écris… La fin, la finale c’est jamais simple, je
pense à ce gars qui voulait faire de l’argent avec l’écriture, je crois pas ça
possible à moins de travailler dans une agence de publicités. Bon! Quand il
faut il faut, ce seras ça pour cette nuit c’est pas très inspiré. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’auras surement une
prochaine, j’espère vous y voir!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!!
Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé à la française baguette et pâté. C’est pas très
élaboré mais c’est bon. Je suis libre toute la semaine ça fait du bien y’a
longtemps que c’est pas arrivé… La représentation est donné la pression est
partie. J’ai les chansons de Clémence gravés dans la tête, je retourne au senti…
C’est la fin de l’après-midi je vous écris… J’ai un peu dormis, une sieste,
suis alanguis… Je pense pas trop au voyage j’attends la nuit, j’envie quand
même un peu les amis en voyage en Provence… Ce matin j’ai croisé et salué la
très gentille directrice de la fondation de l’institut, j’ai aussi discuté un moment dans le corridor avec le directeur
des psychiatres… On a parlé de San Francisco, me suis ouvert une Sanpellegrino
à l’orange c’est bon… Le climatiseur est démarré, je veux enlever un peu d’humidité.
Toujours étonnant d’entendre l’adjectif possessif quand on parle des professionnels
comme mon médecin, mon infirmière, ma travailleuse sociale, mon ergothérapeute…
Comme si on les possédait alors que c’est beaucoup plus eux qui nous possèdent…
Je suis encore fatigué, abattus je me coucherai pas tard ce soir. On a pas eu
de critique de la pièce, le rétablissement c’est pas un thème assez important,
quand les drifters font du théâtre on en parle pas… J’étire la soupe, j’étire
la sauce l’eau ça coûte pas cher mais c’est un peu fade comme élément
culinaire. Je suis toujours étonné de voir comment ils se posent comme poète
comme artiste, moi c’est toujours le doute, je sais pas ce que je suis… Armand
Vaillancourt le détestable disait qu’il fallait savoir se poser comme artiste
comme écrivain et dire franchement je suis poète, je suis écrivain… C’est pas
qu’il a tort mais c’est difficile. Je vais vous illustrer ça avec un tramway
dans le port de Frisco. Je suis pas très inspiré je veux tout donner afin que
vous sentier l’esprit dans lequel j’écris. Hier soir à cette heure-ci je
soupais dans la salle de répétition. J’étais rongé par le trac, l’angoisse la
peur mais je ne le disait pas. Dehors il pleut un peu… Presque dix-huit heure,
ça sent le pâté à l’ail… J’ai changé mon horaire de rédaction. Cette semaine c’est
déjà juin qui arrive, les festivals de toute sortes… L’été les vacances, j’aimerais
faire un peu de plein air marcher dans la nature, faire des feux de camps et
dormir au grand air… Je sais pas comment terminer, je vous laisse la lecture,
si vous aimez pas vous me le direz… Lentement comme tout le temps je vais y
arriver. Quelques mots encore dans cette rédaction d’halluciné. Tout à coup ça
sent bon, ça sent le parfum et j’aime ça. Je tord les mots, les raccordes, les
empiles ça finit toujours par faire des phrases pas toujours heureuses mais
elles sont là. Le climatiseur viens d’arrêter je n’ai pas froid. Enfin je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir à la
prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’était des moments exceptionnels je croyais qu’ils se reproduiraient
aujourd’hui, Les applaudissements du public c’est la meilleure des dopes
sèches. Pas de danger d’en faire overdose… Cette nuit le Théâtre du Nouveau
Monde ne dors que d’un œil hanté par le fantôme de Lilly Saint-Cyr, aujourd’hui
le bas de la ville s’est gentrifié on ne le fréquente plus pour les mêmes
raisons, les mœurs aussi on se trouve d’autre raisons. Dans le temps ça s’appelait
le « red light » les gens bien ne voulaient pas y être vu au risque d’être
excommunié par le Cardinal Léger c’était pas dans ce coin là qu’on disait le
chapelet . Le Nouveau Monde quel nom évocateur et plein de promesses, une
société à refaire, un monde plus juste par les arts. Je suis bien heureux d’y
avoir mis les pieds dans ce théâtre d’avoir rencontré sa directrice… J’hésite à
le dire mais j’y ai joué c’était magnifique, Nouveau Monde quelque chose de
neuf le départ d’une aventure qui dure depuis des années, de la culture à en
crever… J’ y étais, j’ai vu, j’ai vaincu, vaincu ce trac impressionnant et j’ai apaisé ce mal de l’âme. J’étais là
dans ces lieux mythiques où j’ai vu la mort de l’ignorance. Nouveau Monde c’est
aussi l’espoir d’un monde meilleur, une nouvelle terre où tout recommencé pour
le bien pour le mieux… Où les fous dénoncent les abus… Ces mêmes fous qui
aujourd’hui tissent le tissu social et peuplent la trame urbaine. Nouveau Monde
aussi comme l’espoir aussi d’être autre chose qu’une mode, une tendance de l’air
du temps… Voilà le jour se lève et on est déjà au matin, on va passer la
journée à se remémorer cette pièce qui nous a tant fait plaisir… Voilà on retourne
à sa routine en espérant encore une fois qu’on réfléchisse sur la place qu’on
laisse au gens différents… De l’amour c’est ce que je ressent quand je monte
sur la scène, vous allez peut-être me trouver énervé, agité du ciboulot, mais
hier j’ai reçu de l’amour à la pochetée… Je sais c’est pas facile de
bouleverser les gens pour du changement, ils restent ému en nous regardant et
se rappellent leurs ,longs séjours à l’institut qui comme soignant, qui comme
patient… Je sais certains ne croient pas au bienfait de l’art pourtant c’est
très humain, très palpable. J’ai participé à cette création j’ai pas envie de
tout démolir et de me dénigrer… Un bonheur je crois qu’on appelle ça un bonheur…
Ce fut le printemps. Voilà c’est presque la chute, comme d’habitude terminer
est difficile, je cherche comment passés à la conclusion comment partager cet
amour du jour. Je pense que je vais remercier ceux que j’ai pas vu et qui sont
venus à la pièce… C’est presque terminé et le théâtre m’a soigné. Je remercie
toute l’équipe du Théâtre du Nouveau Monde de nous avoir permis de passé une si
belle soirée. Quand à vous je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! De retour du Théâtre du Nouveau Monde, on a finalement joué la pièce
le vol rose du flamant en hommage à Clémence Desrochers. J’étais partis avec l’idée
qu’on allait se planter mais à force de travail on a réussis et je crois que le
public a apprécié… Une dame m’a même dis que je lui faisais penser au regretté
Robert Gravel avec ma façon de projeté les mots… J’ai dit quelques mots à
madame Desrochers je crois que j’ai fait un fou de moi… Le public a beaucoup
ris c’est pas mauvais, on a terminé tout ça dans une belle ovation… Voilà ce
soir je suis chez moi au bout de certains projets et je vais en commencer d’autre…
Sur la scène j’étais fasciné par l’éclairage sur mes collègues, ce grand trou
noir devant la scène… Je voulais aussi écrire à ma lectrice secrétaire
retraitée du collège de l’Outaouais que j’ai rencontré Normand Gélinas je sais
pas si elle se souviens de ce comédien? Très sympathique… C’est beaucoup de
travail monté une pièce comme ça et même si j’ai été absent pendant mon voyage
j’ai réussis je crois à me rattraper… On m’a dit que ce rôle de gérant videur
de boîte de nuit m’allait bien, ce sont peut-être mes années de galère qui
déteignent. Quand-même les applaudissements c’est gratifiant… Je suis pas la
vedette de l’heure mais j’aurai fait quelques petites choses dans cette grande
chose qu’on appelle l’art… Je suis étonné que tout ça soit déjà derrière moi…
Communiquer! C’est toujours ça que j’essais de faire, j’ai beaucoup aimé
discuter avec les amis à la sortie du théâtre. C’est la nuit, le climatiseur
fonctionne, comme toujours c’est mon senti, aujourd’hui dans la salle de
répétition je me suis promené de table en table pour discuter, c’étais pas
comme au bar dans le temps où il fallait rester à sa table et boire sans dire
un mot au voisin de table. Je viens d’enlever le maquillage de théâtre, on a
pris des photos de moi je crois qu’elles sont très bonnes… Je vous ai pas parlé
du pianiste qui m’a joué Kind of blue de Miles Davis il était magistral… Dans
la pièce ça grouillait y’avait de l’action et des textes émouvants… Enfin c’est
finis, la semaine prochaine je vais parler du Recovery College à la journée de
la recherche… Je mange un peu de fromage avant d’aller me coucher… Je sais pas
comment terminer peut-être juste vous dire qu’on était tous bien costumé, digne
de l’endroit et des circonstances… En vieillissant je trouve la vie moins dure, pour commencer à
jouer dans la pièce quelqu’un m’a donné une douce poussée, j’y suis allé et j’ai
plongé c’est-ce que je devais faire… Je parle de l’ouverture de la pièce
comment pour débuter j’ai fait… Je vous
parlerai pas de la psychologie du personnage je crois pas que ce soit
nécessaire. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard