mercredi 29 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai vu que vous aviez apprécié plus les photos de bibi que les textes, merci à vous tous, le modèle à pas grand-chose à y faire ce sont des photos de mon amie Nicole Khoury une photographe professionnelle de grand talent. Le soleil a finis par percer, je viens de sortir de ma sieste… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche c’était agréable… Je lui ai raconté que je voulais aller à Rome elle semble trouver que c’est une bonne idée, je vais attendre encore quelques mois pour me décider… Ça me fait rire quand vous dites que j’ai l’air d’un artiste, si j’en suis pas un qu’est-ce que je suis? Parfois vous croyez que c’est comme dans la construction avec des cartes de cotisation syndicale mais je suis plus libre que ça… Cette semaine à la radio j’ai entendu parler de la belle ville de Trieste, une affaire européenne de transport je crois… La température est étrange parfois c’est chaud et ensuite le thermomètre descend… Je me sens reposé c’est bien, j’en viens à mon senti, dehors y’a beaucoup de bruit… Cette semaine je crois vous avoir déjà dit qu’il y a des pairs qui vont mieux respirer c’est le revenu qui arrive on va manger. On va se mettre chic pour aller à la banque, d’autre moins heureux vont passez au guichet au milieu de la nuit… Je sais que le travail est libérateur  mais j’aime pas cette pression sur le travailleur, cette façon de dire qu’au moindre accroc il va prendre la porte c’est très aliénant… Moi je vous écris pour montrer que c’est possible de se rétablir… Je veux pas avoir de discours débilitant mais conséquent quelque chose qui a de l’allure… Je veux pas me cacher derrière la schizophrénie, mais je me rétablis, je me rétablis… Vous écrire ça me permet d’articuler mon discours… C’est toujours de trouver comment vous dire ma joie comme ma peine sans accusé la société… Je suis différent et je m’assume… L’émotion, le senti c’est ce qui me fait avancer… J’aime toujours être chez moi et vous écrire, je sais que pour certains d’entre vous ça n’a pas d’importance mais c’est une question de valeurs… J’ai essayé beaucoup de choses mais j’ai jamais été plus heureux qu’aujourd’hui. Je dois faire attention de pas attirer le malheur et me faire mal… Aujourd’hui j’ai pris toute la journée pour moi… Des petites réussites c’est bon… Y’a beaucoup de monde autour de moi qui apprécie… Je pense à ces moments de solitude maladive vécu il y a longtemps, je vais tout faire pour pas retourner là… Comme toujours je sais pas comment terminer, j’ai de la difficulté à parler du bonheur, je sais que vous allez rire… Si c’étais pas possible y’a rien qui se ferait, faut croire qu’on sera heureux un jour, voilà!!! J’en suis à l’épilogue et comme toujours je sais pas comment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Deux heure vingt-trois, les alcooliques ont encore le temps de boire une bière au bar. Lundi je me suis confié à la gentille médiatrice, je lui ai expliqué pourquoi je buvais pas d’alcool et comment j’étais heureux que ce soit comme ça… Ça part mal cette nuit mais c’est la chose qui a longtemps pris le plus de place dans ma vie… Déjà mercredi j’ai une chanson de tire le coyote dans la tête… Je pense au parfum Burberry Britt Rhythm je l’adore… C’est différent de l’odeur de mauvais tabac, de mauvaises cigarettes… Je remercie la très chère Nicole pour les jolies photos… Je suis plus en mode théâtre, je vais me mettre en mode conférence… Dans le quotidien c’est juste le normal, on se fait voler nos bacs à déchets. Je vais laisser faire certains ont plus besoin que d’autre surtout à la fin du mois… Aujourd’hui je reste tranquille à la maison… Vendredi va être fou cette semaine, c’est la journée de la sécurité du revenu… Voilà c’étais le « last call » y’en à qui vont quand même trouver un endroit pour finir la nuit en buvant en se gelant...  Parfois j’ai le sentiment qu’il n’y a que moi qui ais combattus des démons pourtant… J’aimerais ça que mon écriture sois comme la source, que les mots coulent et coulent et rafraichissent la vie… Je sais l’écriture parait tellement simple pour certain on pense pas à nos nombreux analphabète sans estime d’eux. Au Québec y’a eu une époque où l’écriture n’étais permise qu’au profession libérale, médecin, avocat, notaire, religieux… Autrement tu restais dans ton milieux sans accès au monde des lettres, c’est encore un peu comme ça, les enseignants ont toujours un monopole c’est encore comme on disait hors des institutions point de salut… Lentement j’avance… Je me suis parfumé, j’essais d’éviter les blagues homophobes. Je vous raconte une histoire absurde que j’ai vécu, un homosexuel qui y’a cinquante ans étais baillonné  par sa condition refuse la présence de religieux à une réunion qui eux y’a cinquante ans aurait refusé la présence de l’homosexuel, je sais pas si vous comprenez… Je trouve la situation malheureuse j’espère qu’il y a des façons de s’asseoir à la même table… Je ne veux offusquez personne. Je croyais être plus avancé que ça dans mon texte, la nuit est pas mal avancé je suis bien réveillé… Souvenir d’une époque où on appelait les photos indifféremment  des « portraits »… Voilà encore quelques mots pour compléter arriver à la chute à l’épilogue, encore cette nuit j’aurai écris… La fin, la finale c’est jamais simple, je pense à ce gars qui voulait faire de l’argent avec l’écriture, je crois pas ça possible à moins de travailler dans une agence de publicités. Bon! Quand il faut il faut, ce seras ça pour cette nuit c’est pas très inspiré. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’auras surement une prochaine, j’espère vous y voir!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 28 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé à la française baguette et pâté. C’est pas très élaboré mais c’est bon. Je suis libre toute la semaine ça fait du bien y’a longtemps que c’est pas arrivé… La représentation est donné la pression est partie. J’ai les chansons de Clémence gravés dans la tête, je retourne au senti… C’est la fin de l’après-midi je vous écris… J’ai un peu dormis, une sieste, suis alanguis… Je pense pas trop au voyage j’attends la nuit, j’envie quand même un peu les amis en voyage en Provence… Ce matin j’ai croisé et salué la très gentille directrice de la fondation de l’institut, j’ai aussi discuté  un moment dans le corridor avec le directeur des psychiatres… On a parlé de San Francisco, me suis ouvert une Sanpellegrino à l’orange c’est bon… Le climatiseur est démarré, je veux enlever un peu d’humidité. Toujours étonnant d’entendre l’adjectif possessif quand on parle des professionnels comme mon médecin, mon infirmière, ma travailleuse sociale, mon ergothérapeute… Comme si on les possédait alors que c’est beaucoup plus eux qui nous possèdent… Je suis encore fatigué, abattus je me coucherai pas tard ce soir. On a pas eu de critique de la pièce, le rétablissement c’est pas un thème assez important, quand les drifters font du théâtre on en parle pas… J’étire la soupe, j’étire la sauce l’eau ça coûte pas cher mais c’est un peu fade comme élément culinaire. Je suis toujours étonné de voir comment ils se posent comme poète comme artiste, moi c’est toujours le doute, je sais pas ce que je suis… Armand Vaillancourt le détestable disait qu’il fallait savoir se poser comme artiste comme écrivain et dire franchement je suis poète, je suis écrivain… C’est pas qu’il a tort mais c’est difficile. Je vais vous illustrer ça avec un tramway dans le port de Frisco. Je suis pas très inspiré je veux tout donner afin que vous sentier l’esprit dans lequel j’écris. Hier soir à cette heure-ci je soupais dans la salle de répétition. J’étais rongé par le trac, l’angoisse la peur mais je ne le disait pas. Dehors il pleut un peu… Presque dix-huit heure, ça sent le pâté à l’ail… J’ai changé mon horaire de rédaction. Cette semaine c’est déjà juin qui arrive, les festivals de toute sortes… L’été les vacances, j’aimerais faire un peu de plein air marcher dans la nature, faire des feux de camps et dormir au grand air… Je sais pas comment terminer, je vous laisse la lecture, si vous aimez pas vous me le direz… Lentement comme tout le temps je vais y arriver. Quelques mots encore dans cette rédaction d’halluciné. Tout à coup ça sent bon, ça sent le parfum et j’aime ça. Je tord les mots, les raccordes, les empiles ça finit toujours par faire des phrases pas toujours heureuses mais elles sont là. Le climatiseur viens d’arrêter je n’ai pas froid. Enfin je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir à la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’était des moments exceptionnels je croyais qu’ils se reproduiraient aujourd’hui, Les applaudissements du public c’est la meilleure des dopes sèches. Pas de danger d’en faire overdose… Cette nuit le Théâtre du Nouveau Monde ne dors que d’un œil hanté par le fantôme de Lilly Saint-Cyr, aujourd’hui le bas de la ville s’est gentrifié on ne le fréquente plus pour les mêmes raisons, les mœurs aussi on se trouve d’autre raisons. Dans le temps ça s’appelait le « red light » les gens bien ne voulaient pas y être vu au risque d’être excommunié par le Cardinal Léger c’était pas dans ce coin là qu’on disait le chapelet . Le Nouveau Monde quel nom évocateur et plein de promesses, une société à refaire, un monde plus juste par les arts. Je suis bien heureux d’y avoir mis les pieds dans ce théâtre d’avoir rencontré sa directrice… J’hésite à le dire mais j’y ai joué c’était magnifique, Nouveau Monde quelque chose de neuf le départ d’une aventure qui dure depuis des années, de la culture à en crever… J’ y étais, j’ai vu, j’ai vaincu, vaincu ce trac impressionnant  et j’ai apaisé ce mal de l’âme. J’étais là dans ces lieux mythiques où j’ai vu la mort de l’ignorance. Nouveau Monde c’est aussi l’espoir d’un monde meilleur, une nouvelle terre où tout recommencé pour le bien pour le mieux… Où les fous dénoncent les abus… Ces mêmes fous qui aujourd’hui tissent le tissu social et peuplent la trame urbaine. Nouveau Monde aussi comme l’espoir aussi d’être autre chose qu’une mode, une tendance de l’air du temps… Voilà le jour se lève et on est déjà au matin, on va passer la journée à se remémorer cette pièce qui nous a tant fait plaisir… Voilà on retourne à sa routine en espérant encore une fois qu’on réfléchisse sur la place qu’on laisse au gens différents… De l’amour c’est ce que je ressent quand je monte sur la scène, vous allez peut-être me trouver énervé, agité du ciboulot, mais hier j’ai reçu de l’amour à la pochetée… Je sais c’est pas facile de bouleverser les gens pour du changement, ils restent ému en nous regardant et se rappellent leurs ,longs séjours à l’institut qui comme soignant, qui comme patient… Je sais certains ne croient pas au bienfait de l’art pourtant c’est très humain, très palpable. J’ai participé à cette création j’ai pas envie de tout démolir et de me dénigrer… Un bonheur je crois qu’on appelle ça un bonheur… Ce fut le printemps. Voilà c’est presque la chute, comme d’habitude terminer est difficile, je cherche comment passés à la conclusion comment partager cet amour du jour. Je pense que je vais remercier ceux que j’ai pas vu et qui sont venus à la pièce… C’est presque terminé et le théâtre m’a soigné. Je remercie toute l’équipe du Théâtre du Nouveau Monde de nous avoir permis de passé une si belle soirée. Quand à vous je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 27 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour du Théâtre du Nouveau Monde, on a finalement joué la pièce le vol rose du flamant en hommage à Clémence Desrochers. J’étais partis avec l’idée qu’on allait se planter mais à force de travail on a réussis et je crois que le public a apprécié… Une dame m’a même dis que je lui faisais penser au regretté Robert Gravel avec ma façon de projeté les mots… J’ai dit quelques mots à madame Desrochers je crois que j’ai fait un fou de moi… Le public a beaucoup ris c’est pas mauvais, on a terminé tout ça dans une belle ovation… Voilà ce soir je suis chez moi au bout de certains projets et je vais en commencer d’autre… Sur la scène j’étais fasciné par l’éclairage sur mes collègues, ce grand trou noir devant la scène… Je voulais aussi écrire à ma lectrice secrétaire retraitée du collège de l’Outaouais que j’ai rencontré Normand Gélinas je sais pas si elle se souviens de ce comédien? Très sympathique… C’est beaucoup de travail monté une pièce comme ça et même si j’ai été absent pendant mon voyage j’ai réussis je crois à me rattraper… On m’a dit que ce rôle de gérant videur de boîte de nuit m’allait bien, ce sont peut-être mes années de galère qui déteignent. Quand-même les applaudissements c’est gratifiant… Je suis pas la vedette de l’heure mais j’aurai fait quelques petites choses dans cette grande chose qu’on appelle l’art… Je suis étonné que tout ça soit déjà derrière moi… Communiquer! C’est toujours ça que j’essais de faire, j’ai beaucoup aimé discuter avec les amis à la sortie du théâtre. C’est la nuit, le climatiseur fonctionne, comme toujours c’est mon senti, aujourd’hui dans la salle de répétition je me suis promené de table en table pour discuter, c’étais pas comme au bar dans le temps où il fallait rester à sa table et boire sans dire un mot au voisin de table. Je viens d’enlever le maquillage de théâtre, on a pris des photos de moi je crois qu’elles sont très bonnes… Je vous ai pas parlé du pianiste qui m’a joué Kind of blue de Miles Davis il était magistral… Dans la pièce ça grouillait y’avait de l’action et des textes émouvants… Enfin c’est finis, la semaine prochaine je vais parler du Recovery College à la journée de la recherche… Je mange un peu de fromage avant d’aller me coucher… Je sais pas comment terminer peut-être juste vous dire qu’on était tous bien costumé, digne de l’endroit et des circonstances… En vieillissant  je trouve la vie moins dure, pour commencer à jouer dans la pièce quelqu’un m’a donné une douce poussée, j’y suis allé et j’ai plongé c’est-ce que je devais faire… Je parle de l’ouverture de la pièce comment pour débuter j’ai fait…  Je vous parlerai pas de la psychologie du personnage je crois pas que ce soit nécessaire. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 26 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vous avez un Bernard épuisé devant vous ce soir. Ce sont des répétitions difficiles… Si vous y pensez faites une petite prière pour nous… J’espère que ça va faire plaisir à Clémence cette représentation de ses textes, qu’on se casseras pas la gueule, hier pour la générale j’étais en costume de scène, chemise blanche pantalon noire, veste de cuir et soulier de suède. J’ai dormis un peu lentement je me réveille… Ce soir ce seras la seule et unique représentation, je crois que je paye pour mes absences à la répétition j’étais à San Francisco. Plus ça approche plus j’ai peur qu’on se plante pourtant mon rôle est pas si difficile quelques répliques de gérant de bar… J’ai le senti tout chamboulé faut faire honneur au Théâtre du Nouveau Monde qui nous accueille encore une fois cette année… Demain c’est une autre générale et après veux veux pas on joue… Je devrais pas écrire comme ça j’attire le mauvais sort. Encore une fois je vous invite c’est au Théâtre du Nouveau Monde demain lundi dix-neuf heure, J’abandonnerai pas le bateau si on coule on coule ensemble sinon on cruise et ce seras bon… Je médite là-dessus… J’ai redémarré le climatiseur, je vais relire le texte pour bien m’imprégné de l’œuvre. On a tous de la difficulté, moi dans le rôle de cet espèce de videur, de portier… Je suis nerveux, j’ai le trac mais je crois qu’on va le faire et bien le faire. J’ai peur de paralyser que l’angoisse gagne sur moi… Je fais une prière ça a jamais fait de mal à personne… Je me sent un peu plus reposé, c’est pas le sort du monde qui est en jeu c’est une représentation théâtrale… Si ça plante ce seras ma faute, uniquement ma faute… Je vais me diriger encore une fois vers mon senti ce soir, à toute les fois c’est un défi, cette année…  J’ai envie de pleurer, la représentation est difficile cette année, advienne que pourras… C’est difficile jouer, c’est un métier que je ne possède pas… Je pense à ce copain qui étais régisseur au théâtre, c’était son métier, après les représentations il passait ses nuits dehors… Parfois il passait chez moi et on partait sur la bringue, aujourd’hui je ne joue plus à ces jeux là… C’était la mort voilà pourquoi… Y’a tout ce langage du théâtre que je ne possède pas… Ils sont bien bon de nous laisser jouer dans la cour des grands avec leurs techniciens leurs équipements, l’éclairagiste va peut-être sauvé le show… Je vais essayer d’être à la hauteur, c’est difficile je suis qu’un amateur. Faut pas que j’oublie, faire de mon mieux pour essayer de combattre la stigmatisation, c’est pour ça que je participe montré que la maladie c’est pas que la mort on peut se mettre au service d’une œuvre… Voilà! J’en suis rendu à la chute cette nuit. Je termine, je lis et je vais dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard




samedi 25 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain c’est la générale, j’ai peur de me déplacer sur la scène comme une poule à la tête coupée pourtant c’est pas la guillotine… Cet après-midi j’ai regardé l’extraordinaire émission des Racines et des Ailes ça m’a donné le goût de repartir en voyage, la France est tellement belle vue comme ça… Je dis bonjour aux amis lecteurs en Provence… À mon premier voyage en France je suis passé dans ces villes du chemin de Napoléon, Chalon-sur-Saône, Auxerre ect.  Que de souvenir j’étais en voiture sur cette magnifique petite route, je pense aussi à Chambéry… Ses éléphants, un peu plus au nord-est de Grenoble, y’avait aussi Lyon et Macon… Que de bons souvenirs. J’ai que la pièce en tête ceux qui sont à Montréal lundi soir venez voir ça, c’est au Théâtre du Nouveau Monde à sept heure, l’entrée est libre… À mon premier voyage en France j’étais dans la région Rhône-Alpes, la Provence c’est plus au sud… Pour les amis de l’Outaouais qui seront à Lyon cet automne ne manquez pas la grande place c’est à voir, elle est immense… J’ai finalement donné mon scrap-book a la metteur en scène je sais pas ce qu’elle vas en penser c’est pas très travaillé… J’ai essayé de dormir tôt ce soir j’y suis pas arrivé… On me dit de pas m’en faire pour la pièce que ce seras un succès, je préfère quand même le mot de Cambronne… Il était l’avant-garde de Napoléon celui-là… Je pense que les français doivent le code civil à Napoléon par ricochet on lui doit aussi avec les notaires… Je sais pas si je vous ai dit avoir installé le climatiseur, je l’ai démarré il fonctionne bien… J’ai entendu dire que dans les centres hospitalier et de soins de longue durée le système électrique était trop désuet pour qu’on installe des climatiseurs quelques ingénieurs conseillaient d’installer des groupes électrogène … J’espère qu’on me placera pas là de sitôt, j’aimerais ça finir mes jours chez nous… Je pense encore à Camille Claudel qui a plus de cinquante ans voulait retourner vivre chez son père… Je la vois comme beaucoup d’artistes de cette époque à l’asile, elle écrivait mais personne ne prenait la peine de lui répondre, les « insensés » on les gardait éloignés. Voilà que ce soir j’aimerais faire profiter de mon expérience, j’ai gardé aucun document pour attester ce que je fais, je pense que le Recovery College va m’aider pour ça… J’ai peur que ça m’entraine dans une profonde descente, je ferai plus de jokes sur les incisives des anglaises. J’ai eu trop mal, j’ai pas envie d’en faire… Le climatiseur vient de s’arrêter automatiquement. Quelques mots encore, c’est mon travail pour cette nuit… Je pense à tous ces professionnels qui sortent de l’université qui vont avoir de la difficulté à me mettre sur le même pied qu’eux. Voilà! C’est la chute avec une partie d’expérientiel… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard