Bonsoir!
Bonjour! Hier j’étais heureux de ma rencontre au théâtre Aphasique. Cette nuit
j’ai dormis… Demain c’est la générale et on joue lundi tout ça fait partie de
mon processus de rétablissement. Je suis nerveux j’espère que je serai pas trop
gauche… Je crois pas vous l’avoir dit qu’on jouait les textes de Clémence en
présence de l’auteure. Je pense à mon senti pour une fois que ça va être utile
de jouer la comédie… Je trouve pas quoi vous raconter, hier je disais à une
amie comment j’aimais être à l’aéroport, comment j’aimais prendre l’avion. Je
radote!!! Je radote!!! Je me penche sur ce que j’écris j’aimerais que ce soit
tout en introspection, qu’entre les mots apparaisse le non-dit… Vous le lisez
surement mieux que moi… Ouais! La nuit de vendredi à samedi, les couche-tard s’en
donnent à cœur joie on s’engourdis la tête sur des rythmes infernaux… La rue
Saint-Laurent est toute en activité grouillante comme une ruche, on passe d’un
bar à l’autre dans l’ivresse, les riverains trouvent ça bruyant, c’est le night
life de ce quartier. Je ne me lasse pas d’écrire, il reste je crois encore
quelques boîtes à chanson, des lieux d’une autre époque. Souvenir de cette
détestable adolescence où dans le cours d’art plastique pour s’aider à créer on
écoutais Bécaud, Moustaki, Reggiani, c’était la sensibilité féminine, les gars
écoutaient John Mayall, les Allman Brothers tout en blues… Ce sont tous de
mauvais souvenirs dont j’arrive pas à me débarrasser ma descente aux enfers
était commencée… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça cette nuit, je
crois que ce seras un avion… Je pense à l’alcool ce tue monde, l’ivresse assassine,
la combinaison automobile et consommation, moi y’a longtemps que j’ai plus de
voiture et que je ne consomme plus c’est tant mieux pour tout le monde. Encore
aujourd’hui ce seras un vingt-quatre heures sans boire… Je me rappelle ces
nuits où nous étions fauchés et où nous cherchions à emprunter de l’argent, on
y arrivais souvent c’était pour boire et se coké… De la folie, le partner
semblait se relever sans trop de difficulté moi je développais des psychoses à
répétition j’avais la tête dans un étau… J’ai pas encore perdu mon habitude de
vivre la nuit, je le fait encore mais dans la sobriété, tant que je reste chez
moi y’a pas d’urgence… Tout à coup je sais pas pourquoi y’a une odeur de pâté à
la viande… Lentement j’avance dans ce texte c’est la dernière partie la
conclusion c’est difficile. Bon on est samedi, demain dimanche c’est la
générale… J’arrive à la chute je vous aurai raconté les mêmes choses qu’à l’habitude,
je suis fait de ça. Je vous vois avec votre bouteille de Rye, de Whisky où de
Scotch, ça vous calme pour un moment mais vous y arrivez pas c’est un sommeil
artificiel sans repos. Voilà! On y est, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Bonjour!
Bonsoir! Encore du terrorisme en France, moi ça me fait peur. J’ai peur qu’on
nous attaque, je veux pas être raciste mais quand je vois des arabes je suis
pas gros dans mes culottes, je crois que c’est le Ramadan fidèle à la foi ils
ne doivent pas tuer personne… Mais au fond faut se l’avouer c’est la guerre, j’ai
très hâte qu’on hisse le drapeau blanc… J’ai soixante-deux ans j’ai longtemps
cru que la paix était possible sur la terre, semble que je verrai pas ça de mon
vivant… Ce matin j’étais content j’avais des répétitions théâtrale avec de très
belles femmes, de quoi faire des jaloux… Dimanche c’est la générale, je vais
relire le texte, on s’encourage je crois que ça va le faire… C’est une lecture,
je suis pas un pro mais je vais faire de mon mieux. Je pense à tous ceux qui
critiquent ce qu’on fait… Je suis fou… J’ai dîner de macaroni tomates gratinées
et comme dessert c’était pouding au chômeur. Je pense que les gens aiment nous
voir jouer et nous on y prend plaisir. Après cette production ça va être la
pause, l’été en espérant le soleil… Dehors enfin c’est vert, je pense à la
bruine de San Francisco, le Golden Gates reste beau… L’ami me disait de pas
avoir peur de vivre mes émotions, encore faut-il que je mette un nom dessus… Je
sais pas, je sais plus, j’écris en pensant au senti… J’ai hâte de me faire
maquiller, chose que j’ai pas habitude de faire… Beaucoup discuté aujourd’hui
je raconte un peu tout ce que je fais, comment je me rétablis… La nuit passé je
vous ai parlé du bonheur avant j’aurais hésité même à écrire le mot… Je pense à
vous qui prenez le temps de me lire… Le ciel s’est couvert, le climatiseur s’est
arrêté… J’essais de me visualiser sur la scène… Demain j’ai rien au programme
je vais lire les pages voyages de LaPresse+, j’ai regardé le prix des vols pour
le Vietnam c’est cher et c’est long un ou deux transfert. Je suis pas très
présent sur les réseau sociaux, je mets toujours quelques chose de mon cru… Je
comprends pas les gens qui placent des post auquel ils n’ont pas participé. Ma
prose je crois pas qu’ailleurs vous en trouverez pareille. Non! Je ne me
dénigre plus c’est ça et just too bad… Ce matin le poète essayait de vendre sa
prochaine poésie dans un recueil, on ne lui paye qu’une moitié de l’édition il
doit trouver la balance… J’en viens à l’institut j’apprécie les gens qui
travaillent avec moi… Une chose de difficile c’est le stigmate du poète fou, y’a
moyen d’écrire en rétablissement en faisant valoir nos droits et en remplissant
nos devoirs. Laissons tomber la haine, le poète à pas toujours besoin d’être
sulfureux… Voilà!!! C’est la chute, l’épilogue comme toujours je vous remercie
bien bas d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminé encore quelques mots. À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’espère que vous allez bien, cette fin de mois est intense. J’ai pas
le temps de vous écrire aussi longtemps que je voudrais. J’ai eu quelques
suggestions de voyage en Asie, le Viet-Nam, le Cambodge, la Corée du sud ça
semble possible mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord y est allé.
Je vous illustre ça avec une de ses photos. En attendant j’y pense, je croyais
pas qu’on était déjà dans la nuit, j’ai dormis c’est bien, je vais me faire un
café… Le prochain voyage je vais bien le préparer comme celui de San Francisco
qui est un de mes best à date… Ce matin j’ai une répétition spéciale qui n’étais
pas programmée, je me dis ça vaut mieux plus que moins. Je commence à être
nerveux encore trois jours et c’est la représentation… J’ai hâte de voir ce qui
va arriver avec le Boeing sept trente-sept Max, j’espère qu’on va lui donner la
permission de voler en toute sécurité. Voilà je vous entends vous questionner
sur mon senti, il est toujours là… C’est la nuit de jeudi à vendredi dans le
temps c’était pas mal occupé dans les clubs, jour de paye et d’allocation de
toute sorte.J’ai reçu les formulaires
pour le paiement de mes allocations transport thérapeutique. Si je pars en
voyage le printemps prochain, je veux pas être trop baroudeur je coucherai à l’hôtel…
Hier j’ai croisé deux psychiatres dont un que j’aime bien avec qui j’ai discuté
et que j’ai salué… Je lui ai dit que j’étais allé à San Francisco, il a
cru que c’était par affaire j’aurais dus préciser que c’était pour des vacances…
Le dernier voyage ça reste quand même l’Amérique du Nord c’est pas trop
dépaysant, le Viet-Nam c’est aussi un haut lieu de l’histoire contemporaine, la
défaite des Américains ils l’ont jamais digéré. Le beau temps a pas duré
aujourd’hui c’est pluvieux je parle comme un gars qui a rien à dire, c’est
toujours étonnant la confusion entre l’écris et la parole, je pense à mes amis
aphasique je sais pas comment ils font. Je vais vous avouer que jamais j’aurais
cru bien vivre comme aujourd’hui. J’ai un peu peur de le dire mais je suis
heureux… Je viens de me raser et j’ai pris une douche, on oublie souvent ça
comment ça peut-être agréable, se parfumer aussi… Voilà ou j’en suis cette
nuit. Je trouve pas trop quoi écrire, il est hors de question que je vous fasse
la morale, le patriarche aurais dit chacun mène sa vie… Quelques mots encore et
c’est l’épilogue… Je pense à tous ces gars dehors cette nuit, le psy me
racontais que aux États-Unis y’a seulement une personne sur deux qui a besoin
de soins qui en reçois et de l’autre côté y’a toute cette folie des armes, ça
fait réfléchir… J’ai vu pas mal d’itinérants qui semblaient malades à Frisco.
Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! On en finis plus de répéter, j’espère que la représentation seras
bien. Je suis tout mêlé dans mes dates de réunion, vendredi on fait un petit
extra pour la pièce deux heures de mise en place… J’ai finalement compris de
quel bord sont le côté jardin et le côté court. J’ai le trac, je sais pas
si je vais être bon sur la scène… Je crois que j’y met de la bonne volonté, un
ami dis, et il a raison, que nous sommes des amateurs… Ça fait déjà quatre où
cinq fois que je participe à des productions différentes. Ça bardasse pas mal
dans cette pièce… Quand même, je crois pas en avoir finis de mes ambitions
littéraire, cette année on joue pas de mes textes. C’est le monde de Clémence…
Je sais pas si ça va faire une histoire tout ça, tous ces poqués en
rétablissement qui se réunissent au service d’un auteur faut pas lui faire
déshonneur… Je vous ai pas écrit encore sur ces magnifiques femmes qui
travaillent avec nous, j’en ai rien à dire elles sont parfaites, je butine les
baisers et les câlins et je crois qu’on va me punir parce que je l’écris ici.
Demain c’est jeudi, j’ai une réunion du comité des usagers de l’Institut
Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je saison peut parler du CIUSSS-de-l’Est-de-l’Île-de-Montréal…
Ces jours ci je suis éloigné de mon senti, je suis ému quand j’entends les
filles chanter la factorie, c’est si biens écris et avec tellement d’élégance
de sensibilité, venez nous voir ça vaut la peine… J’ai une bonne fatigue ce
soir, une fatigue saine… J’ai hâte de jouer devant le public c’est là qu’on va voir
si on a fait la job… Ce soir je pense à Lille l’an passé, l’institut qui m’envois
les représenter seul là-bas, j’appelle ça des soins citoyen avancés. J’ai rien
ramené et j’ai continué mon rétablissement… Je viens de préparer des muffins ensuite
je suis allé au toilette. Les muffins sont au four… Je vais l’écrire, ce qui
manque c’est l’étonnement y’en a plus pour des gars comme moi qui avec un
diagnosticlourd partent seul en voyage,
vous savez comme je suis fou des aéroports, des avions aussi… Je pense à la
classe moyenne dont je ne fais pas partie, ça diminue mon espérance de vie personne
en parle… Les pots d’échappements des voitures, des autobus et des camions c’est
mon obsession. En attendant l’inspiration je mange les muffins… J’en ai mangé
une demi-douzaine c’est pas très santé. Mon ancienne voisine aujourd’hui
décédé du cancer me disait que lorsque ça allait bien dans sa vie elle
faisait des muffins… Je vais faire attention à ce que j’écris, ça va pas mal
mais c’est pas la grâce ni l’apothéose… Lentement j’approche de la chute
quelques mots encore pour le plus difficile terminer, conclure, j’y suis
presque comme toujours j’y vais avec les remerciements, merci d’avoir lu
jusque-là!!! Et je vous souhaite une prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Voici encore quelque mots, j’entends le train qui gronde tout près
sous le viaduc . Je me suis préparé des toasts avec une préparation de fromage
fondus à tartiner. Vous voyez c’est tout ce qu’il y à a faire la nuit manger et
lire les étiquettes de contenant. Je suis bien réveillé, je vais me préparer un
autre café, bientôt mercredi et la répétition, j’ai déjà le trac, l’angoisse d’avant
la représentation. Je veux pas décevoir personne et être à la hauteur…Je trouve
pas je trouve plus quoi vous raconter d’original, j’ai pas de grandes notions
de mythologie, je pense à ce que Francoeur écrivait « je suis rongé
par mon mythe ». Je sais pas pourquoi tant de gens de nos jours se disent
poète, ils croient l’avoir plus facile? Détrompez-vous les mots c’est dur très
dur et ça vous amène à faire de jolies choses comme plongeur dans un bistro
pour manger. Comme à la boxe les mots vous travaillent au corps avant la droite
au menton pour le K.O. vous avez eu beau danser faire vos petits pas la poésie
vous a noqué… et même quand vous vous relevez elle vous renvoie pleurez dans
les câbles. Encore vous avez eu beau vous entrainer et faire la pute comme
sparring partner, on vous a donner votre chance devant la foule vous avez perdu
la poésie vous a apostrophé … Entre deux poèmes comme entre deux mauvais round
vous n’avez plus de souffle, vous n’êtes pas dans Rocky ni aussi fort que
Georges Saint-Pierre, vos ceintures vous ont servis à rien les mots vous ont
assassiné. Et on y retourne on fait le tour du ring l’autre est plus fort au
chat et à la souris faut comprendre que vous boxez pour une tranche de pain,
une bourse qui paye le motel pour dormir… Une fois le coach et les soigneurs
payé il reste presque plus rien, ça prend du temps avant de monter dans la
world boxing association ne serait-ce que pour knocker un jambon ou de l’être vous-même…
Des fois tu te demande pourquoi tout cet entrainement, t’apparait même pas sur
une carte locale, les promoteurs croient pas en toi… Et tu tape, tu tape dans
le sac de sable, et tu saute tu saute à la corde, qu’on m’en donne un combat
ils vont voir comment je suis sérieux, j’ai hate de l’avoir après j’en prendrai
deux. Je sais c’est pas un jeux, c’est le sport le plus viril… En attendant j’irai
courir et après regarder encore une fois Rocky des fois je mélange toutte la
vie pis les vues. Aujourd’hui on me dis que je suis trop vieux pour boxer ça
fait des années que je m’entraine j’ai raté ma chance, je vais me trouver un
bon prospect que je vais entrainer et on va la gagner la ceinture… Je suis à
terre sur le tapis du ring et j’attends, j’ai perdus je suis paralysé. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout, j’ai toujours le voyage en tête parfois c’est le parfum
qui me rappelle des endroits. J’ai plus cette idée du voyage qui dit que ça
prend une Harley pour traverser l’Amérique. Souvenir du Beresford un petit
hôtel simple mais tranquille, un peu vieillot aussi… Vingt et un mai c’est l’anniversaire
de la matriarche, demain ce seras répétition au théâtre pour dimanche faire une
générale et lundi prochain jouer. J’ai la chienne peur de me planter, ça vient
de loin une représentation au cours secondaire que j’avais fait sans papier et
que j’avais raté. J’avais eu l’air d’un beau fou mon père y avait assisté… Le
vieux barbu m’avait aussi déconseillé d’y participer… J’ai de meilleurs
souvenirs, cette longue marche dans les quartiers et les parcs centraux de
Montréal avec ma lectrice de l’Outaouais. Cette nuit je vous écris, je dors
très mal avec la bouche sèche… Mardi déjà, j’ai hâte de voir si notre
représentation seras un fiasco où un succès, je m’engage à faire de mon mieux…
J’ai du plaisir à vous écrire même si parfois je crois que personne ne lis, les
plus braves m’envoient souvent leurs commentaires j’apprécie… Je sais que la
matriarche aurait aimé que je voyage quand j’étais dans la vingtaine, ça excuse
rien mais j’étais malade la schizophrénie venait de m’attaquer… Criss de
maladie! J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’étais… On m’a jamais donné la
clé pour entrer dans la maison paternelle… Et voilà que ça reviens comme si je
n’avais fait que boire… La douleur d’entendre ce claquage dans l’appartement du
dessus, les prestations d’assurance chômage tiraient à leurs fin, je n’aurais
plus d’argent pour payer le loyer. Je suis partis pour le sofa des amis, je les
remercie ici… J’ai dormis là un mois où deux… Je me calmais avec du mauvais vin
et des ativans, je sais je devrais pas écrire ça mais c’est pour combattre le
stigmate dire qu’on me meurt pas tous… Ça fait longtemps tout ça presque
quarante ans et je radote, je radote. J’étais partis douloureusement jamais
plus je ne reviendrais chez le patriarche, j’ai vécu ma misère dans différents
endroits avec différentes personnes, ça s’est terminé ici y’a vingt -cinq ans et
je ne prévois pas de partir… J’ai survécu à la souffrance, je crois pas que la
majorité des gens passent par là c’est possible qu’il y ait des gens qui me détestent.
Maintenantj’ai de la peine de vous
avoir raconter ça, c’est un peu comme un stress post-traumatique ça ne disparaitras
pas, faut savoir vivre après les difficultés… Je me suis donner un défi ne plus
jamais demander et remplir mes obligations… Mais oui j’en suis presque à cette
partie finale la plus difficile, la chute… Je vous mentirai pas les souvenirs s’échappent
pas… En voyage j’ai rencontré quelques Australiens de Brisbane… Voilà! Comme
toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots
encore pour espérer vous revoir dans une prochaine!!!
Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi j’ai rêvé qu’on était dans la neige avec une ancienne
douce et un copain. La police m’avait monté sur une espèce d’échafaudage à plus
de cent mètres j’avais le vertige j’ai gardé les yeux fermés en bas y’avait une
femme dans un scaphandre avec une caméra avant j’étais sortis d’un bistro où on
savait que je ne buvait plus. En partant j’ai croisé la douce, le copain est
arrivé on a cherché un café où on pouvait manger léger, dans la cuisine y’avait
une femme qui avait de la difficulté avec son personnel… De retour chez moi une
voisine avait gagné beaucoup d’argent, elle voulait savoir où ma famille
habitait… Je sais pas ce que ça veut dire ce rêve… J’ai installé le
climatiseur, il fonctionne encore très bien… Je vais me préparer un café… C’est
un lundi férié, les patriotes, dehors il vente à écorner les bœufs… Je pense à
ce bar que j’ai longtemps fréquenté, j’aurais bien aimé être ami avec le staff,
c’était pas possible je crois que ça leurs ai interdit de discuter avec les
clients… Aujourd’hui même l’édifice n’existe plus, y’avait aussi cette
brasserie une des premières à faire de la bière artisanale elle aussi est
disparue dans les flammes. Je racontais à l’intervenante que je pouvais pas
oublier ce long pan de ma vie, je crois que c’est bien comme ça ça m’empêche d’y
retourner… Le climatiseur viens de redémarrer il fonctionne au poil… Souvenir d’une
douce qui aurais préféré que je boive et reste avec elle que d’être abstinent
et de m’en séparer… Encore mon sujet de prédilection, parfois je me dis que c’est
du délire… J’ai fait mon scrap-book pour la pièce au Théâtre du Nouveau Monde,
je sais pas ce que la metteur en scène vas en penser.Je sais pas trop quoi dire sur les patriotes,
ils ont perdus, avec la victoire on aurais tous vécu autrement… Je pense aux
lendemains qui chantent, y’en a pas eu… Ça fait dur ce que je vous écris
aujourd’hui… Je sais que les serveurs et serveuses ont beaucoup de charme ils
rencontrent beaucoup de monde et ont une variété de relation sexuelle, je crois
que plusieurs de mon époque se sont rendu malade du VIH… Le bon temps ne dure
qu’un temps, fallait payer pour la popularité. Ça aussi le virus d’immuno
déficience acquise on en parle plus pourtant il est encore très présent et
plusieurs succombent de ses suites… Ouais! Aujourd’hui je suis pas mal dans la
maladie… Protégez-vous! J’ai remarqué qu’il y a des endroits où on ne parle pas
de la mort, pourtant elle est bien là qui guette et attends de frapper… C’est
toujours étonnant parce qu’on a rencontré une personne une ou deux fois on s’imagine
la connaitre, on vous oublie vite… Je pense à toute ces rencontres ratés au
collège, ça me fait mal! Voilà! C’est la chute je termine là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!