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Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout, j’ai toujours le voyage en tête parfois c’est le parfum
qui me rappelle des endroits. J’ai plus cette idée du voyage qui dit que ça
prend une Harley pour traverser l’Amérique. Souvenir du Beresford un petit
hôtel simple mais tranquille, un peu vieillot aussi… Vingt et un mai c’est l’anniversaire
de la matriarche, demain ce seras répétition au théâtre pour dimanche faire une
générale et lundi prochain jouer. J’ai la chienne peur de me planter, ça vient
de loin une représentation au cours secondaire que j’avais fait sans papier et
que j’avais raté. J’avais eu l’air d’un beau fou mon père y avait assisté… Le
vieux barbu m’avait aussi déconseillé d’y participer… J’ai de meilleurs
souvenirs, cette longue marche dans les quartiers et les parcs centraux de
Montréal avec ma lectrice de l’Outaouais. Cette nuit je vous écris, je dors
très mal avec la bouche sèche… Mardi déjà, j’ai hâte de voir si notre
représentation seras un fiasco où un succès, je m’engage à faire de mon mieux…
J’ai du plaisir à vous écrire même si parfois je crois que personne ne lis, les
plus braves m’envoient souvent leurs commentaires j’apprécie… Je sais que la
matriarche aurait aimé que je voyage quand j’étais dans la vingtaine, ça excuse
rien mais j’étais malade la schizophrénie venait de m’attaquer… Criss de
maladie! J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’étais… On m’a jamais donné la
clé pour entrer dans la maison paternelle… Et voilà que ça reviens comme si je
n’avais fait que boire… La douleur d’entendre ce claquage dans l’appartement du
dessus, les prestations d’assurance chômage tiraient à leurs fin, je n’aurais
plus d’argent pour payer le loyer. Je suis partis pour le sofa des amis, je les
remercie ici… J’ai dormis là un mois où deux… Je me calmais avec du mauvais vin
et des ativans, je sais je devrais pas écrire ça mais c’est pour combattre le
stigmate dire qu’on me meurt pas tous… Ça fait longtemps tout ça presque
quarante ans et je radote, je radote. J’étais partis douloureusement jamais
plus je ne reviendrais chez le patriarche, j’ai vécu ma misère dans différents
endroits avec différentes personnes, ça s’est terminé ici y’a vingt -cinq ans et
je ne prévois pas de partir… J’ai survécu à la souffrance, je crois pas que la
majorité des gens passent par là c’est possible qu’il y ait des gens qui me détestent.
Maintenant j’ai de la peine de vous
avoir raconter ça, c’est un peu comme un stress post-traumatique ça ne disparaitras
pas, faut savoir vivre après les difficultés… Je me suis donner un défi ne plus
jamais demander et remplir mes obligations… Mais oui j’en suis presque à cette
partie finale la plus difficile, la chute… Je vous mentirai pas les souvenirs s’échappent
pas… En voyage j’ai rencontré quelques Australiens de Brisbane… Voilà! Comme
toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots
encore pour espérer vous revoir dans une prochaine!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi j’ai rêvé qu’on était dans la neige avec une ancienne
douce et un copain. La police m’avait monté sur une espèce d’échafaudage à plus
de cent mètres j’avais le vertige j’ai gardé les yeux fermés en bas y’avait une
femme dans un scaphandre avec une caméra avant j’étais sortis d’un bistro où on
savait que je ne buvait plus. En partant j’ai croisé la douce, le copain est
arrivé on a cherché un café où on pouvait manger léger, dans la cuisine y’avait
une femme qui avait de la difficulté avec son personnel… De retour chez moi une
voisine avait gagné beaucoup d’argent, elle voulait savoir où ma famille
habitait… Je sais pas ce que ça veut dire ce rêve… J’ai installé le
climatiseur, il fonctionne encore très bien… Je vais me préparer un café… C’est
un lundi férié, les patriotes, dehors il vente à écorner les bœufs… Je pense à
ce bar que j’ai longtemps fréquenté, j’aurais bien aimé être ami avec le staff,
c’était pas possible je crois que ça leurs ai interdit de discuter avec les
clients… Aujourd’hui même l’édifice n’existe plus, y’avait aussi cette
brasserie une des premières à faire de la bière artisanale elle aussi est
disparue dans les flammes. Je racontais à l’intervenante que je pouvais pas
oublier ce long pan de ma vie, je crois que c’est bien comme ça ça m’empêche d’y
retourner… Le climatiseur viens de redémarrer il fonctionne au poil… Souvenir d’une
douce qui aurais préféré que je boive et reste avec elle que d’être abstinent
et de m’en séparer… Encore mon sujet de prédilection, parfois je me dis que c’est
du délire… J’ai fait mon scrap-book pour la pièce au Théâtre du Nouveau Monde,
je sais pas ce que la metteur en scène vas en penser. Je sais pas trop quoi dire sur les patriotes,
ils ont perdus, avec la victoire on aurais tous vécu autrement… Je pense aux
lendemains qui chantent, y’en a pas eu… Ça fait dur ce que je vous écris
aujourd’hui… Je sais que les serveurs et serveuses ont beaucoup de charme ils
rencontrent beaucoup de monde et ont une variété de relation sexuelle, je crois
que plusieurs de mon époque se sont rendu malade du VIH… Le bon temps ne dure
qu’un temps, fallait payer pour la popularité. Ça aussi le virus d’immuno
déficience acquise on en parle plus pourtant il est encore très présent et
plusieurs succombent de ses suites… Ouais! Aujourd’hui je suis pas mal dans la
maladie… Protégez-vous! J’ai remarqué qu’il y a des endroits où on ne parle pas
de la mort, pourtant elle est bien là qui guette et attends de frapper… C’est
toujours étonnant parce qu’on a rencontré une personne une ou deux fois on s’imagine
la connaitre, on vous oublie vite… Je pense à toute ces rencontres ratés au
collège, ça me fait mal! Voilà! C’est la chute je termine là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Il fait chaud chez moi, j’ai mis mes jeans et ouvert la porte
pour faire de l’air. Beaucoup aimé les photos d’Antoine et de la matriarche. J’ai
retrouvé le numéro de téléphone de l’heureuse secrétaire retraité du syndicat
des enseignants du Collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais.
La semaine va passer vite demain une rencontre avec l’intervenante, mercredi
répétition au théâtre ce qui me mène à la générale de dimanche et la
représentation lundi prochain. Je mène deux ou trois projets de concert j’espère
que ça va être O.K. Je fais un scrapbook y’a longtemps que j’avais pas fait ça,
ça me rappelle mes jeunes années… J’ai ressortis la plume fontaine et retrouvé
les cartouches d’encre. Hier j’avais encore en mémoire San Francisco j’aime
beaucoup les souvenirs de voyage, dans la navette pour l’aéroport une dame
disait que je suis un « handsome man » ça fait plaisir, en voyage en
général je parle pas longtemps mais je rencontre des gens sympathiques, j’ai
pas pu voir la banlieue de Frisco on arrive le soir quand il fait noir et on
part le matin très tôt… Cette année je commanderai pas mon voyage trop tôt, il
faut que je me fixe une destination… Rome? Lisbonne? Italie? Portugal? Je vais
voir, je vais peut-être avoir une illumination soudaine pour une destination inattendue.
Les amis de Brossard partent pour la France, Marseille! Aujourd’hui… Ça fait du
bien l’air frais cette nuit… J’ai rêvé à un ancien voisin de chambre, je le
verrais j’en aurais peur, ça fait plus de vingt-cinq ans, partis comme il était
partis il ne doit plus être de ce monde… Je mange des biscuits OREO… Nous
sommes maintenant lundi, j’ai le souvenir des B.B.Q. des T-Bones steak, à la
maison de chambres… Y’avait toutes sortes d’intrigues dans cette maison. Je suis jamais étonné de voir comment la
misère s’abat sur les défavorisés. C’est assez étonnant comment on a peu de
souvenirs, ça fait quand même soixante-deux ans bientôt soixante-trois et je me
souviens pas de grand-chose, j’aimais bien le camping en famille, lets go
Stéphane! J’ai pas mal fait le tour de mon jardin, cette nuit c’est les orages
le tonnerre, j’aimais bien être à l’abri dans la tente, ce sont les dernières
nuits où je crois avoir bien dormis, la lecture c’est ce que j’aimais le plus,
vous le savez je le répète toujours… Lecture et écriture, après un long passage
en enfer, j’aurai rebâtis ma vie sur ces deux pratiques c’est important pour
moi écrire, je peux dire et éclaircir… Le sommeil viens de me rattraper, j’ai
les yeux à moitié fermés. J’en suis presque à la chute, dehors des gens
parlent, ce sont des anglophones, y’a pas que dans les rues de Frisco que les
gens parlent la nuit. Voilà c’est l’épilogue, je termine, les gens honnêtes dorment
la nuit, quelques mots encore avec les mêmes difficulté que toujours. Voilà! Je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonjour! Bonsoir!
Aujourd’hui j’ai beaucoup dormis, me suis levé et suis allé acheter un
scrap-book pour faire un collage que la metteur en scène nous a demandé… Je
fais toujours les choses à la va vite ça donne pas de bons résultats. Cet
après-midi j’irais bien prendre un café au marché avec une amie, mais je crois
qu’elle est occupée. Le temps s’est découvert il ne pleut plus… La première de
notre pièce approche lentement… J’essaye de faire ce qu’on appelle du cut-up dans
le scrap-book, j’y arrive pas, c’est trash mon affaire… Demain, la fête des
patriotes, je sais pas pourquoi on célèbre des défaites. J’ai remarqué que mon
lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait la même façon de parler
que le patriarche, je me suis jamais entendus avec lui… Je me prépare un café…
Cet après-midi y’a un parfum de pâtisserie, y’a beaucoup de circulation
automobile… Mon lecteur chauffeur d’autobus semblait croire que je pouvais
partir comme ça sans aviser personne… J’ai quand même ma vie, mes activités à
Montréal, je peux pas tout lâcher… Pour le scrap-book j’ai peur d’être jugé je
suis pas très délicat, en tout cas ce seras ce que ça seras… Je préfère m’exprimer
par l’écriture. Mon senti pour tout de suite semble évanescent je force
beaucoup pour pas qu’il disparaisse c’est en quelque sorte ma muse… Combien de
temps faut-il pour arriver à écrire son senti correctement. Je pense à cet ami
que je m’étais fait à mes débuts sur internet je sais pas ce qu’il est devenus
voilà ce qu’il avait fait de mes écrits… http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier
Le temps à passer, je sais pas si j’ai
encore des lecteurs. L’écriture c’est quand même la seule chose dans laquelle
je suis capable de mettre de l’amour. Pourquoi? Je sais pas, je réussis à pas m’auto-stigmatisé…
J’essaye de pas faire semblant, de pas être faux, une goutte d’alcool vaux pas
un texte, bon! Je m’en vais pas encore dans cette direction, j’ai bu mon café,
j’ai pas soif, je pense à ces restaurants à la mode qui ne durent pas… À l’époque
rue Saint-Denis y’avait beaucoup de cafés de bistros et de commerce, aujourd’hui
la rue est un désert, l’action est sur Saint-Laurent je crois qu’il y a pas de
place pour les deux… Je crois aussi que c’est une question de génération on avait nos habitudes, au Fridolin où au
Bruit coure par exemple… C’était y’a plus de trente ans, le quartier était
grouillant. Je pense aussi au Passeport et sa musique, c’était une mode on
essayait dans faire un mode de vie de la musique industrielle… La climatisation
était quand même bien l’été mais je me roulais par terre sur la piste de danse
et j’arrivais pas à avoir une conversation. Je vous ai déjà écrit tout ça…
Voilà! J’en suis presque à la chute, à la difficile épilogue. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en essayant de trouver une
photo. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Y’a mes lecteurs de Brossard qui s’en vont, je leurs souhaite un bon
voyage. Aujourd’hui c’est dimanche j’ai pas connus l’hégémonie de l’église je
crois qu’à cette époque les gens se posaient pas trop de questions… Je me souviens
que pour faire des études les jeunes hommes prétendaient avoir la vocation, à
la révolution tranquille ils ont défroqué et son devenus directeurs d’écoles… J’ai
pas eu cette option toute mes tentatives de réintégré le système scolaire ont
été raté. Je crois qu’en haut lieu on avait décidé que je deviendrais un peu
moins qu’un éboueur, une épave, peut-être un membre du lumpenprolétariat… Des
hommes ont dirigé des hommes et moi je me suis réfugié dans la folie ont a pas pu
en faire beaucoup pour moi j’étais en mode autodestruction… À part le chômage
et l’aide sociale j’ai jamais eu plus du gouvernement qu’une entrevue d’embauche
ratée à la voirie… Ils m’en ont fait croire de belles histoires avec leurs
indépendance c’était un peu comme la religion… Aujourd’hui je trouve que parti
au pouvoir comme opposition ils ont tous de sales gueules et je veux pas me
laisser gouverner par eux… J’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire avec les
sinistrés des inondations. Enfin tout ça c’est de ma responsabilité j’ai pas su
persévérer comme préposé à l’entretien ménager c’était pas ma vocation
j’ai toujours cherché…. Tout ce qu’on avait à dire c’est ta gueule fait ta job
pis écoeure nous pas… Je sais pas si y’en a qui s’imaginait que j’allais passer
des années à balayer… Je suis un traumatisé retraité de la petite semaine… Je
vous dirai pas que tout ça proviens de la schizophrénie, j’aime pas beaucoup
rendre la maladie responsables de mes conneries… Je reste et je resterai
paranoïaque moins virulent mais ce seras toujours là… C’est le printemps
pourtant il fait encore froid, un jour peut-être j’irai me louer une cabane au
bord de la mer et j’écrirai peut-être à la manière du regretté Hemingway. En ce
moment j’ai des brûlements d’estomac c’est loin du senti… Je remercie les gens
qui prennent la peine de partager ce que j’écris… Sauve moi maudite poésie je n’arrive
pas à toi c’est dis… Hey bein! Je suis à court de mots, je pense à cette usine
de verre taillé de vitrine où j’ai travaillé quelques nuits comme d’habitude j’ai
eu peur et j’ai laissé la job là… J’en suis presque à la chute, cette nuit je
pense moins à San Francisco, je vous met le logo de la banque dans le village…
J’ai plus rien à dire, rien pour vous entretenir. Dans une vingtaine de minutes
on ne serviras plus d’alcool, les gens vont aller manger du gros stuff gras
pour désaouler… On va continuer à rigoler de façon cynique, la nuit auras passé
encore une fois on rentreras seul… Rien pour avoir de la peine, juste assez
ivre pour s’endormir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! C’est l’après-midi et pourtant j’ai sommeil. J’ai fait des courses et
la lessive, les t-shirt de San Francisco sont restés beau… Autant à une époque
je parlais en sacrant autant maintenant quand j’entends ça j’ai peur… Souvenir
d’avoir passé y’a longtemps le week-end au parc du Mont-Tremblant, on avait
dormis sur le dur de la boîte de pick-up, il pleuvait c’était le plein air à la
dure, on avait croisé un orignal… On était trop bum pour faire du camping
confortable… Quand même ça meublait ma solitude viscérale trop triste pour m’amuser…
Souvent on ne pensait qu’à la bière. Je sais pas pourquoi nos sorties étaient
toujours tout croche… Moi j’étais monsieur Motel, je me sentais poursuivis je
me cachais paranoïaque dans un motel, cette peur cette angoisse c’était très
difficile, je voulais mourir… Dehors y’a une bande de motards qui passent… Ça
aussi ça me paralysait… J’étais pas très brave. Je crois que bientôt y’a d’autre
chantiers de construction qui vont ouvrir… J’ai jamais rêvé à la fortune, j’étais
plus une sorte de psycho-socialiste… Je parlais de syndicat et je fuyais.
Maintenant j’ai finis mon temps sur le marché du travail, je comprends très
bien pourquoi on voulait pas de moi, un paquet de troubles… Je vais essayer de
m’en tenir à ma prose… Au présent m’y voilà pourtant je suis triste et j’attends…
La schizophrénie me laisse en paix aujourd’hui, la maladie parfois vous veut
mort, c’est pas le bon choix… Aujourd’hui
y’a un peu de musique chez les voisins mais ça dure pas, ça aussi à un
moment dans ma vie j’étais incapable de tolérer, je pense aux effets secondaire
des antipsychotique qui m’empêchaient de vivre, c’est une chose assez difficile
à décrire je vous souhaite pas de passé par là… Je pense qu’il y avait pas de
solutions simples à cette folie… Encore une fois y’a un gars qui gueule dehors,
quand je vous aurai rédigé ça je vais lire le texte de la pièce de théâtre
juste pour me souvenir un peu plus… Je cherche c’est difficile, je pense
à l’amour comment ça sonne sentimental… La vie est plus toffe que ça,
écrire c’est pas que de la romance… Souvenir d’un grand souper à Milan, les
bonzes de la santé Mentale italienne y étaient, je m’étais fait dire que mes
textes étaient rafraichissant, pourtant… Je l’ai certainement déjà écris
ailleurs… Je descends dans la chute… Vous devez vous demander quel est le propos
pour garder ça simple on va dire que c’est la santé mentale et ses aléas. C’est
bien un endroit où je peux en parler pourtant vous réagissez pas… C’est
toujours une histoire de rétablissement, d’ancien souffrant qui maintenant
accepte… Y’a des samedis comme celui-là où je me retrouvais à l’urgence de l’hôpital
parfois je me demande si j’ai attendus tout ce temps là pour rien… J’ai quand
même vieillis et changé ma façon de vivre… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Vendredi soir tout est calme, étrangement je me couche en bavant ma
salive et quelques minutes plus tard j’ai la bouche sèche à m’empêcher de
respirer… De pauvres considérations pour vous écrire… La boucherie Limoges à
Terrebonne semble avoir d’appétissante charcuterie va falloir que j’aille faire
un tour… Comme vous voyez ce soir je suis en surface quoi que je vais plonger
dans pas long… L’introspection c’est difficile nommer ce qu’on sent et ressent…
Je m’ennuis des pics-nics et des fins de semaine de camping avec la douce. Si j’avais
les moyens je m’achèterais un camping car… C’est toujours l’agitation dans ma
tête je devrais faire de la méditation pleine conscience ça me calmerais… Je
comprends pas pourquoi je respire pas mieux que ça pourtant c’est la vie… Je
pense encore à la gracieuseté des boissons douces à l’hôtel c’était bien… Je
vais vous illustrer ça avec une photo de
San Francisco que j’aime bien… Cette semaine on parlait de l’éclairage du pont
Jacques-Cartier à Montréal, comment ça deviens une signature… Les femmes disaient d’un air détaché c’est que
de l’écriture elles semblaient pas accorder d’importance aux mots, pourtant les
mots moi j’en fait toute ma vie j’essais de toucher les âmes sensibles… La
douleur du senti on la ressent dans cette solitude alcoolisé assis dans un bar
à écluser des drinks pour faire taire la voix,
mais viens un moment qu’on y arrive pas qu’on y arrive plus… Parfois je
crois que ce que j’écris c’est de la sensiblerie, ça me prendrais une ligne
plus éditoriale pourtant j’écris pas politique… Ai pris une douche et je me
suis parfumé, je prends soin de moi. Quand j’ai plus rien à vous raconter je me
retourne vers moi et je me dénigre, me souviens d’une fille qui se sentait jugé
disons que l’accueil inconditionnel c’était pas pour elle… Samedi s’en viens
avec la toujours très intéressante chronique voyage dans LaPresse+… À l’automne
si tout va bien je devrais suivre une formation pour devenir formateur au
Recovery College, j’en ai parlé avec mon lecteur de Deux montagnes et il y a
effectivement une professeure-chercheure de l’Université du Québec à Trois
Rivières. Les écrivains pour se faire connaitre ça gagne des prix, avec mon
écriture brinquebalante je gagnerais pas grand-chose, il est un peu tard pour
gagner des prix et me diriger vers l’enseignement… J’écris c’est toujours ça que j’ai voulus
faire et advienne que pourras… Encore une semaine et on joue envoyez moi le mot
de Cambronne… Voilà! C’est la nuit et je cherche une façon de terminer. J’ai
encore plein de chose à faire, je vais relire la pièce… Je crois qu’encore
une fois aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, plus que ça je suis incapable.
Je pense à un petit cousin qui étais présent sur les réseaux sociaux, j’ai un
peu peur qu’il ait fait l’irréparable. Si tu me lis fait moi signe. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard