mardi 7 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Semaine intensive mais les gens sont agréables. Aujourd’hui on parle des stratégies contact et de la stigmatisation… Ce seras difficile d’en parler parfois je vie ça comme des hallucinations… Je vais aussi faire le livre et raconter un peu de mon histoire à qui m’emprunteras… Je dois être là ce matin à dix heure, me suis préparé un café… Suis triste pour une amie qui fait des changements dans sa vie quand c’est pas le moment je crois… Cet après-midi je vais faire quelques courses il me reste plus grand-chose à manger… Hier j’assistais à une conférence et j’ai remarqué l’omniprésence des téléphones intelligents des tablettes électroniques aussi, les gens écoutent pas ils vont sur leurs tablettes. Je sais pas pourquoi je pense au Fillmore West et au Fillmore East de douce mémoire deux salles de spectacle mythique, là East où les Allman Brothers y avait joué la quintessence du concert rock… Les journées annuelles de santé mentale c’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus rock… Je vous illustre ça avec le nom de la rue écris dans le ciment de San Francisco. Je pense et remercie mon lecteur assidu de Brossard, je suis heureux qu’il me lise… Hier j’ai parlé de mon implication théâtrale avec le Théâtre du Nouveau Monde,  les gens ont aimé ça… Ce matin je dis encore quelques mots pour parler de stigmatisation, ce soir je parle de mon dernier voyage, à la radio… Le bonhomme est occupé… Je pense au dévoilement qui va parfois de pair avec la stigmatisation, aujourd’hui j’ai deux sujets et deux endroits où parler pourtant je crois pas être verbomoteur… Les souvenirs sont très présent, je sais pas comment je faisais pour vivre avant, la femme avec qui je vivais qui me stigmatisais en me traitant de profiteur de paresseux et d’autre choses plus vulgaires, elle se rendait pas compte que j’étais très malade. J’ai quand même eu de la difficulté à la quitter… J’étais responsable de mon malheur, tout ce que je voulais c’est une adresse pour recevoir le chèque. Je me stigmatiserai pas cette nuit, ce temps-là est finis ça fait plus de trente ans, j’ai appris la vie et la ville… De son vivant le patriarche parlais souvent du temps où il travaillait dans le bois, c’est là qu’il avait connu la matriarche je crois… Moi j’ai des souvenirs malheureux de banlieue… Je pense aux gars de la gang… Mes parents avaient comme histoire l’immense territoire des travailleurs  forestiers le bois et les premières scies mécaniques… C’était mythique pour les enfants qu’on était cet univers, je pouvais pas bâtir aussi fort, tout ce que je voyais c’est l’univers « underground » urbain. La ville a toujours eu ses règles, ses immigrants, ses nouveaux habitants… J’étais pauvre je savais pas où m’installer j’étais pas de la génération qui serait plus prospère que son père… Voilà! Je suis à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 6 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bon jour! On attendait le beau temps on est servis… Aujourd’hui, je prends pour acquis que vous allez lire ça mardi, je parle de mon expérience théâtrale au Théâtre du Nouveau Monde dans le cadre des journées annuelles de santé mentale… La directrice, la très gentille médiatrice culturelle et une collègue sont aussi dans le même panel… Hier au groupe d’entraide j’ai du intervenir pour explique à un participant de pas y aller trop fort avec Jésus-Christ, que ça indisposait des personnes, chacun à sa spiritualité où pas… Je vais vous illustrer ça paradoxalement avec une jolie petite Église de San Francisco. Je reviens à mon senti, j’ai dormis un petit peu, je suis fébrile et nerveux un peu comme mon lecteur technicien à la Rolls-Royce quand il part pour la pêche…. Assister aux journées annuelles de santé mentale ça demande presque autant de document que pour prendre l’avion… Je sais pas si je me rétablis parce que je fais tout ça ou si je fais tout ça parce que je me rétablis? Ouais! Cette semaine j’ai encore trois rencontres dans des ateliers et deux répétitions au théâtre, assez chargé comme semaine… J’arrive pas à croire que je fais tout ça, si vous me demandez pourquoi c’est pour combattre la stigmatisation sous toutes ses formes. Je dois être irréprochable si je vais comme ça en avant… J’avance lentement dans cette écriture ou il est toujours question de mon senti, parfois devant chez moi y’a des gars qui passent en gueulant, ça me rappelle tous ces métiers qui n’existent plus glacier, boulanger qui livrais le pain à la maison, laitier qui laissait des pintes de lait, affuteur de couteau tout ça c’est disparus… Souvenir de l’ami Michel qui avait commencé avec une route de journaux pour des années plus tard terminé avec une run de pain… Cette nuit j’essais de me rappeler San Francisco quelque voyage que l’on fasse on ne ramène toujours que des souvenirs… Cette nuit dehors les gars dorment pas, ils vont essayer de trouver de l’argent pour se geler avec cette température on peut rester sur un banc de parc et c’est pas mal… Encore là-dedans! J’en sortirai jamais peut-être parce qu’au centre-ville les itinérants sont omniprésents et que malgré tout c’était mon monde d’avant… J’ai hâte de parler, l’ami m’a dis qu’il avait confiance que j’allais réussir. Je pense à ce que je vais dire je vous le raconte pas ici… Je viens de manger un Mae West c’est un des petits plaisirs de la vie… J’ai presque terminé pour ce soir, les yeux me ferment, j’ai sommeil, je vais arriver à la chute il est un peu tôt dans le texte pour en parler, y’a pas de morale à cette « histoire » c’est juste un gars qui se débat avec les mots et n’arrive pas à écrire de façon linéaire. Je cesse et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! L’épilogue c’est à peu près ça. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


dimanche 5 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour d’une visite au studio de l’ami historien de l’art, c’est toujours intéressant de l’entendre… Il fait tellement beau ça valait la peine de sortir. L’ami m’a parlé des différentes formes d’art et d’architectures qu’on peut voir à Rome, dix jours là-bas je verrai pas grand-chose… Je vais penser à mon prochain départ, j’ai le temps… Le quartier est plus animé qu’il y a vingt ans, je laisse la porte avant ouverte… J’installe pas le climatiseur tout de suite je veux profiter de la chaleur… Y’a quand même des gens dans le parc en face… Je sais que mon écriture est décousu mais ça semble vous plaire… On gagne pas des prix à écrire comme ça, c’est pas assez formel on apprend pas ça à l’école… J’avance lentement dans cette prose, ça fait longtemps qu’on l’attendait cette journée surtout les inondés, je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes s’en sont tirés. J’ai visité l’atelier d’une peintre que  l’ami m’a conseillé… Je suis content d’être sortis aujourd’hui, j’ai un peu parlé de mes lectures du moment et de mes activités cette semaine, on a aussi parlé des limites à la souffrance, c’est bien vrai… Présentement je lis, « Les fous crient toujours au secours » inspiré des écrits de Jean-Charles Pagé et des années soixante. Je suis bien cet après-midi, je sais pas si c’est ça qu’on appelle le bonheur, ça a beaucoup à faire avec mon senti… Les voitures passent fenêtres baissées musique à tue-tête, quand il fait beau les gens sont exubérants… C’est une journée qui va plaire aux snowbirds de retour chez eux… Je cherche à dire sans répéter, mes mots sont parfois usés… Je sais pas si il est trop tôt pour commencer à jardiner, j’ai pas le pouce vert je touche une plante elle meurt ça aussi je crois vous l’avoir déjà raconté. Je suis le bègue de la littérature ordiné…Informatisé… Je racontais à l’ami que l’écriture m’avait sauvé la vie, c’est vrai, si j’arrête ça qu’est-ce que je fais?  Ma vie est faite de plein de choses expressives, dehors ça fume du cannabis l’odeur puante entre chez moi, je déteste ça… Dans mon quartier, le goulag! Y’a de jeunes anglophones venus je ne sais d’où… J’irai pas voir à l’urgence de l’hôpital si y’a plusieurs fumeurs de cannabis  psychotiques, y’a rien d’étonnant là- dedans, me voilà encore dans ce maudit thème…  J’aurai beaucoup aimé mon dimanche, je suis allé voir de belles œuvres et rencontrer un ami érudit… Demain réunion du groupe d’entraide et préparation des présentations. Encore un qui aime pas parler et fait des bla bla bla… J’ai de mauvais souvenirs de batailles dans les bars, je ne bois plus et je me bats plus… Je suis partis de loin pour en arriver là au présent… Je sais pas comment terminer, comment écrire cette chute, quelques mots encore comme épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Découragez vous pas je termine!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 4 mai 2019

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Enfin un dimanche où il fait chaud, je suis bien dans mon studio… J’ai dormis à peu près cinq heure. Je veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué pour la job de formateur. J’attends des nouvelles j’espère que ça va marcher on m’a téléphoné pour me dire que j’étais accepté… J’ai ouvert la porte ce seras plus frais, la décrue est commencée, c’est la nuit de samedi à dimanche… Un gars passe il  marche avec une fausse assurance il a peur, le quartier l’inquiète… Y’a une odeur de pizza… Dimanche et il fait beau il était temps… Souvenir d’avoir été paralysé dans mon écriture par un tenancier de bistro, j’étais trop fou pour voir que ce gars-là me voulait que du mal… Ça fait plus de trente ans tout ça, je me la jouait « La bohème »… Je suis descendus aux enfers en écoutant les Gipsys Kings, le week-end j’étais incapable de rester chez moi, en fait de chez moi j’en avais pas je couchais ou je pouvais… À l’époque on pouvait encore fumer dans les bars, j’avais pas conscience de la puanteur qui me collait après… Étrangement j’étais fier de raconter ma descente dans les bas-fonds de Montréal… Voilà encore un de mes thèmes de prédilection… Cette nuit je vais illustrer ça avec une photo du quartier chinois de San Francisco. Y’a toujours ceux qui sont allés partout avant tout le monde, on les entends dire n’y allez pas j’y suis allé y’a rien de nouveau pour nous… C’est comme la peinture et l’écriture te donne pas la peine ça déjà été fait, oui! Mais pas par moi… Je suis chez moi j’entends quand même le deuxième set du band, ils jouent du jazz, la musique est recouverte du babil de ceux qui discutent je ne sais quoi… Cette nuit je suis tendu, je me sent tout chose, tout drôle… C’est toujours mon thème de prédilection marié à mon senti… Viens de laver la vaisselle, c’est dimanche encore une journée de repos avant le début de cette semaine très occupée… J’ai commencé une lecture d’un livre d’une algérienne qui a perdus son fils schizophrène, la maladie l’a emporté, un suicide, souvent on peut pas tous les éviter. Ça me ramène le souvenir de ce gars qui croyait qu’il allait vivre dans un château, lui aussi s’est enlevé la vie… Je suis négatif cette nuit,  y’a un parfum de bouffe comme souvent. Cette semaine c’est groupe d’entraide ,préparation de présentation sur les stratégies de contact, journées annuelles de santé mentale, répétition théâtre deux après-midi pour terminer samedi prochain avec une autre présentation… J’espère que tout va bien se passer. J’ai presque terminée pour cette nuit, l’insomnie me sert beaucoup à écrire, je sais que les plus grands écrivaient souvent la nuit, y’a eu de grandes œuvres nocturnes. C’est la chute, je termine de la même façon que toujours. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

  


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau, j’ai ouvert la porte je laisse entré l’air, ce matin je suis allé marcher dans le village, les boules multicolores de Monsieur Cormier reviennent encore cette année il devait laisser sa place à un autre mais je crois que c’est une jolie signature sur le quartier… C’est une canopée arc-en-ciel, j’ai remarqué qu’on a enlevé toutes les autres décorations, je crois que ça laisse l’œuvre respirer… Aujourd’hui je vous place une photo de la rue Sainte-Catherine tel que vue maintenant. Je pense à ces gays qui croient qu’on fréquente le quartier pour les espionner, mais non! C’est mon quartier aussi je sais quand même que les itinérants et leurs souffrances parfois vous dérangent mais vous êtes accueillant… Sur un autre ton je réfléchis à tous ces jeunes schizophrènes qui se suicident, comment les aider? Leurs dire que c’est pas mal d’insister pour avoir de l’aide, que le rétablissement est possible. J’ai hâte d’aller plus loin dans ce sens-là de partager mon expérience, dire au plus jeune qu’il faut garder des belles valeurs. En même temps je veux pas être paternaliste surtout que dans la schizophrénie la souffrance peut venir du père, où du manque de père… C’est compliqué la maladie mentale, j’ai longtemps voulus mourir mais maintenant je vie de belles années, je veux juste dire si ça va mal n’hésite pas à appeler… Je vous écris et je sais que c’est pas juste une question de se gratter le bobo… Souvenir de cette lourdeur qui se pointais à tous les jours, cette hâte de voir la nuit arriver parce qu’à un moment il devient trop tard pour chercher du travail se recycler… Aujourd’hui je suis mieux, je suis bien, je suis pas guérit mais comme je le dis toujours  je me rétablis. Ça me fait un peu mal de vous partager ça, j’ai pas eu de figure masculine à qui m’identifier c’était juste les bums qui m’intéressait… Y’a pas longtemps on m’a dit que l’école c’étais pas fait pour tous les gars. J’ai appris à ma façon mais j’ai appris… Je me suis redressé malgré tout dans ce monde qui m’a… Justement ce monde qu’est-ce qu’il m’a fait où ne m’a pas fait… Ça été long avant, j’en parle encore, que mes valeurs soient les bonnes que j’ais un bon mode de vie… Je crois qu’au début la maladie m’a détruit j’ai du me reconstruire, ça été difficile. Aujourd’hui ils installent les terrasses, des endroits pour les m’a tu vu… Les patineurs à roulette en profitent il fait beau.  Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, j’espère que ça va bien avec sa douce… J’ai vu qu’il a commencé sa saison de golf… Moi comme d’habitude je marche… Dehors y’a beaucoup de circulation automobile… J’entends les motos qui passent. Je vous ai fait quelques confessions, j’arrive à la chute à l’épilogue, j’espère que ça vous a plu. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 3 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir. Je suis nerveux, je dois me préparer pour mes allocutions de mardi, mercredi et samedi… Tiens je vais vous faire une annonce, si tout va bien votre humble serviteur va devenir formateur en santé mentale dans le cadre du Recovery College, je vous en dirai plus plus tard c’est en développement. C’est la nuit de vendredi à samedi on va avoir la section voyage dans LaPresse+ toujours intéressant… Souvenir de Union square San Francisco, centre commerçant hôtelier et théâtral de Frisco… Il y a une statue placée au sommet d’une colonne de type corinthien qui commémore la victoire de l’amiral Georges Dewey dans la baie de Manille durant la guerre hispano-américaine… Je comprends un peu mieux pourquoi  on voie tant de Philippin, le wi-fi est accessible  de ce parc comme un peu partout en ville… Je réfléchis encore à mon prochain voyage, si vous avez des suggestions n’hésitez pas, quoi qu’on dis souvent que l’aventure est au coin de la rue. Je me souviens de la paralysie qui s’emparait de moi quand je voyais un corbillard, la peur de la mort, l’angoisse extrême… Si il fait beau ce matin je vais marcher jusqu’à la librairie et m’acheter de la lecture, je sais pas si la très pesante angoisse transparait dans mes écrits… Souvent je me calme à l’aéroport avant de prendre l’avion, c’est  curieux je devrais devenir très angoissé pourtant… Je crois que les aérogares sont dessinées pour calmer les gens, les apaisés. Je sais pas si on va voir les amis de l’Outaouais bientôt, on se parle par ordinateur mais y’a rien comme une vraie présence. « Killing me softly with his song » voilà une chanson qui décris bien ce que ça fait quand une chanson vous accroche… https://www.youtube.com/watch?v=kgl-VRdXr7I  Non! Ce soir je reviens pas avec mon sujet de prédilection et avant, une mauvaise nostalgie… J’hésite à vous écrire ce qui me passe dans la tête, ce ne sont que des choses, des mots, des phrases banales…Je vais tenter un peu de poésie

La poésie meurt au départ

On tente de la ressuscité

Avec des mots de peur

Des histoires de pâmé

Faut assumer

Sans fourré

En espérant l’aide

D’un dieu grec

 Voilà! C’est un court poème, rien qu’une digression, rien que de très banal vers… J’aime les mots, mais je crois qu’eux ne m’ont jamais aimé… J’ai essayé de les allumer mais ça a pas sauté, je vous l’ai déjà écrit… Le voisin carbure aux amphétamines  au début du mois, ensuite je sais pas je vous avait dit que j’écrirais pas là-dessus, c’est calme laissons  là le malheur… Je vous aurai encore écris du centre de la nuit, j’arrive à la fin quelques mots encore en essayant de finir, y’a que les médecins qui écrivent la nuit, les psychiatres surtout qui ont un beau point de vue sur la misère, on y est presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai visionné la nouvelle émission de Des Racines et des Ailes sur le Louvres c’était très intéressant. Le Louvres est impressionnant autant par les œuvres qu’il contiens que par ses dimensions. J’y suis allé une fois m’y suis perdus… Je vous illustre ça avec ce qui fut la controversé pyramide mais qui aujourd’hui est parfaitement intégré… Elle est au milieu de la cour Napoléon du Musée, commandée par François Mitterand et conçu par l’architecte sino-américain leoh Ming Pei, une structure métallique d’acier et d’aluminium de deux cents tonnes elle s’élève à vingt et un point soixante-quatre mètres sur une base carrée de trente-cinq point quarante-deux mètres, recouverte de six cent trois losanges et de soixante-dix triangles en verre et est la première grande construction à utiliser le verre feuilleté, elle a susciter une grande controverse lors de la présentation de son projet en mille neuf cent quatre-vingt-quatre. Elle fut inaugurée deux fois  le quatre mars  mille neuf cent quatre-vingt-huit et le vingt-neuf mars mille neuf cent quatre-vingt-neuf. Voilà pour les esthètes cet après-midi, je vais y aller encore une fois avec mon senti… C’est le week-end qui arrive je vais devoir me préparer pour des présentations que je fais dans le cadre des journées annuelles de santé mentale, y’a aussi les répétitions pour le théâtre… La pluie semble avoir cessé, la décrue est annoncée, ça va enlever beaucoup de poids sur les épaules des riverains… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui doivent souffler un peu. Je pense à mon rétablissement à comment je dois lire de la littérature à ce propos, me faire une tête… Mon blog quand j’écris sur la santé mentale, tout ce qu’on trouve à dire c’est que c’est rafraichissant, un langage de fonctionnaire pour s’en tirer sans trop de mal. Ce que je trouve fascinant ce sont ces gens qui ont avoué avoir des problèmes avec l’alcool et qui ont arrêté mais après un certain temps y sont retournés, pour moi ce ne sont pas des exemples, je préfère toujours la sobriété… Vendredi soir, j’ai quand même souvenir qu’après le boulot j’attendais les copains à la brasserie, on discutais… Je me suis aussi perdus là-dedans, ça fait longtemps plus de quarante ans, Montréal continue de vivre le soir au rythme de ses bars, j’ai longtemps cherché et déprimé, sans fiancée… Je sais vraiment pas pourquoi j’ai été si longtemps dans l’ivresse… La solitude me frappait me cognait… Un jour à la fois je ne bois plus, je vous remercie tous de me supporter. La photo ce soir viens d’un séjour parisien que m’a permis l’abstinence… Je peux pas prédire l’avenir mais aujourd’hui je ne bois pas, c’est bien pour moi… C’est encore ma thématique chérie, veuillez me pardonner ça avait pris tellement de place dans ma vie. J’ai presque terminé, en suis presque à la chute et sa difficulté. Quelques mots encore. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!  C’est l’épilogue j’ai terminé. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard