skip to main |
skip to sidebar

Bonjour!
Bonsoir! Je viens de lire une sorte de farce plate, semble que tout le monde
écris sa vie sur les réseaux sociaux et se plaint que personne ne lit… Le
soleil est revenus c’est un dimanche magnifique, j’espère que les inondés vont
avoir une pause. Ce matin j’ai marché pour revenir de chez l’ami qui à la
sclérose en plaques, c’est malheureux il en perd de plus en plus, c’est assez
terrible de voir la maladie qui s’acharne sur une personne comme ça… Je vais
vous illustrer ça avec une photo de Tiffany qui tiens le temps. Ça fait pas l’affaire
de certaines personnes qu’on s’exprime avec un blog, l’outil est là je vois pas
pourquoi je m’en servirais pas… Là aussi le stigmate est grand, parce qu’on
écris on vous prends pour une sorte de déséquilibrés, en rajoute à la maladie
mentale… Ouais! On veut pas d’exception, prend ta boite à lunch fait ton boulot
et ferme ta gueule, voilà ce qu’on veut des psychiatrisés… Moi je crois à l’expression
dans la pleine citoyenneté qui amène au rétablissement. Je me rétablis un peu
chaque jour parfois j’ai des reculs mais j’avance quand même vers le mieux… Je
vais encore vers mon senti, je sais personne liras jamais tout ça, l’entièreté
de l’œuvre mais c’est pas une raison pour arrêter… J’ai ouvert la porte, le
chauffage est fermé j’entends les merles… Faut y aller avec minutie et
parcimonie en gardant une réserve, c’est le genre d’écrivain qu’on a au Québec.
Je reviens avec cette interdiction, on a pas droit au titre d’écrivain, on
manque de nuance et d’intelligence, faut acheter leurs livres par exemple mais
pas se permettre d’écrire… Je gagnerai pas de concours c’est souvent ça qui « lance »
l’écrivain, j’ai pas un format fin, fin, fin… Le gars passe sur la passerelle,
il pue la fumée de cigarettes… Souvenir d’une soirée passée à jeun sur la rue
Saint-Laurent l’angoisse s’est emparée de moi, j’ai eu peur et j’ai téléphoné à
un ami qui m’a dit de revenir dans l’est… Je pense encore à mon dernier voyage,
ma rencontre avec San Francisco a été sympathique, parfois je pense aux gens du
voyage que je croise, commis d’hôtel, concierge, chauffeur de taxi, gardien de
sécurité, ils sont tous très aimables… Je reste un étranger c’est difficile d’échanger.
Les voyageurs en solo sont rares, couples, familles, mais personne de seul. De
retour à Montréal dans l’autobus j’ai cédé ma place à un jeune couple qui à les
entendre croyait que je sortais de prison et que j’allais me rapporter quelque
part en ville, voilà un autre stigmate pas moyen d’être gentil on vous place
tout de suite dans une case… J’aimerais bien avoir l’apparence de quelqu’un de
normal semble que c’est pas le cas pourtant j’ai aucune difficulté à passer la
sécurité à l’aéroport… Voilà pour cet après-midi, j’espère que ça vous a fait
plaisir de me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bernard


Bonsoir!
Bonjour! Parfois je déprime… Je remercie l’ami praticien ressource à la retraite
pour le support. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre de Julie
Mehretu une artiste plasticienne américaine née à Addis- Abeba en Éthiopie le
vingt-huit novembre mille neuf cent soixante dix . Ce sont deux peintures
abstraites intitulées Howl eon l-ll de vingt-sept pieds par trente-deux pieds.
Il y a eu beaucoup de discussion sur le prix et l’emplacement de cette œuvre dans
le hall d’entrée du Museum of Modern art de San Francisco. Ce fut beaucoup de
travail pour monter les canvas avec six assistants et quatre mois d’ouvrage. L’artiste
indique qu’en montant l’escalier fallait avoir l’impression d’entré dans la
peinture. Y’a tout un discours politiques autour de cette œuvre, de ces
peintures, une exploration de l’ouest américain. Howl est une œuvre de deux
mille dix-sept qui avec son titre nous
amène dans le monde poétique du poète
Allen Ginsberg et de son poème du même nom. J’aime bien lire et voir les œuvres
des autres, la beauté me fascine, chez Ginsberg ça me provoque et dans l’art
plastique souvent ça me stimule et me détend. Howl l-ll me fascine par l’espace
qui lui est alloué, une magnifique porte d’entrée vers l’art d’aujourd’hui… J’aime
beaucoup vous écrire à ce propos l’art, j’ai toujours rêvé d’être artiste, un
peu poète je reviens à mon senti, la douleur à diminué… Je continue en appréciant vos commentaires je me sens supporté… J’essais
de vous écrire quelques choses de plus heureux, le ciel laisse tomber toutes
ses larmes on a pas besoin des miennes… Je me questionne en ces années de
changement climatiques sur la présence de l’art du beau en général qui ne peut
que donner du courage. Je sais c’est suggestif on trouve pas tous les mêmes œuvres
belles mais ce que je veux faire c’est
provoquer une réflexion avec mon blog pas tout à fait trash… J’aime pas l’art
cruel, pas plus la taxidermie… Je pense à l’émission Saturday Night Live dont j’ai
raté la belle époque, j’étais pas câblé, j’aurais aimé voir en direct tous ces
bands de musique mythique… Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, ça fait
du bien ça désaltère… Quand j’écris, j’emprunte ma « motion » à un
lanceur de baseball, j’aimerais bien avoir quelques prises mais c’est plus
souvent des balles, je pense que je vais devenir un écrivain de relève. La nuit
est calme, il ne pleut plus, j’espère encore pour mes lecteurs de Deux-Montagnes
… Je suis presque à la chute, quelques mots encore, vous aurez lu ça en quelque
minutes et après « bonsoir on passe à un autre appel!!! ». Je pense à
la controverse comment parfois l’art s’en nourris parfois c’est des niaiseries,
je crois vous avoir déjà écrit ça, je termine lentement sans savoir trop
comment… C’est l’épilogue, comme toujours et tout le temps je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! On y arrive en souhaitant vous voir à une prochaine je l’espère!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas pourquoi cet après-midi je pense à la bière, pas en boire
mais juste la place que ça prend dans la société… Quoi écrire? J’ai ce souvenir
d’avoir pris une bière dans la caisse de mon père dans la chambre froide. Je me
l’étais fait dire pourtant c’était une sorte d’appel à l’aide incompris… Le
patriarche aujourd’hui est disparus, je crois qu’il ne m’a jamais compris, la
maladie mentale de son fils ça semblait pas l’intéressé, comme beaucoup pour
lui dans la vie suffisait d’avoir une job… C’est de la nostalgie tout ça pour
cette génération quand on travaillais pas on était des bons à rien, mais moi je
cherchais, je cherchais d’une job à l’autre de plus en plus malheureux et pas
toujours aimables. J’hésite à vous écrire ça je pense à tous ceux que j’ai
blessé, je voudrais juste leurs dire que j’ai changé. Maintenant je sais que ma
place est ici, devant cet écran à vous écrire… J’ai la saveur de réglisse dans
la bouche, je sais pas si je suis le seul à avoir fait des erreurs dans la vie
en tout cas je vais y aller avec mon senti du moment… Il pleut encore,
plusieurs sont inondés et moi je pense abandonner, les écrivains qui ont pas
fréquenté l’université n’arrivent à rien même pas un travail de réviseur… La
lecture, l’écriture c’est une grande partie de ma vie, j’y ai vécu une sorte de
rédemption… Je sais pas pourquoi je me concentre sur ceux qui n’aiment pas ce
que je fais… Ça me rend triste, j’ai pas toujours été honnête mais j’essaye de
réparer, je sais vous voulez pas vous adresser à un raté… Y’a quand même des
gens qui m’encouragent, me soutiennent, je les remercie. C’est un samedi
après-midi drabe… Je voudrais que ça arrête cette mésestime que j’ai de moi. Je
m’en veux, je me cache chez moi, je dénigrerai personne… Tout ce qui m’arrive j’en
suis responsable. Comment faire pour fuir vers et avec les autres… Le pauvre
ignare que je suis veux plus travailler en atelier… De toute façon il est trop
tard je retournerais au même endroit qu’au début avec la chaudière et la moppe.
Bientôt je vais faire une présentation sur le théâtre et le rétablissement… C’est
important de signaler que je me rétablis de la psychose, de la schizophrénie. Ça
excuse rien… J’oublie le moment présent c’est le plus important, je peux rien
changer au passé, juste m’améliorer pour le futur… Je vais vous illustrer ça
avec une photo d’Union square à San Francisco, j’ai mal de vous avoir écrit ça
aujourd’hui… C’est mon senti printanier, j’arrive pas à vous dire mes regrets,
comment je désire resté caché, je reviens trop souvent en arrière, je dois
regarder en avant… Voilà! J’en suis presque à la chute, vous jugerez quand vous
aurez fait quelques pas dans mes bottines. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! C’est la nuit de vendredi à samedi. Je suis dans la méconnaissance
totale, ce matin j’irai à la librairie… J’essais de rester éveillé, étrangement
parfois je m’ennuis d’une dent creuse pourtant ça faisait si mal, je sais pas
pourquoi on m’emmenait pas à l’hôpital, ne serait-ce que pour avoir des antibiotique,
souvenir de ces longues nuits où je m’intoxiquais… pour chasser la douleur. Samedi
c’est la journée du cahier voyage, je reste toujours en alerte pour trouver une
prochaine destination, l’amie agent de voyage m’a parlée du sud des Indes, j’y
pense. Je crois que l’an passé j’avais réservé mon voyage à l’automne pendant
tout ce temps-là je vous ai déliré ça sur mon amour des aéroports et des avions…
Je vais faire d’autre économie pour partir… C’est presque la fin avril, je
pense à une lectrice dont c’est l’anniversaire fin mai, la pluie arrête pas de
tomber tout est inondée c’est une atmosphère de déluge, de fin du monde… Ça me
fait penser au film Blade Runner, cette planète déréglé on y est, c’est affolant…
Les amis voyagent, je veux pas être en reste moi aussi j’aime partir… Les
villes américaines c’est bien mais y’a aussi des villes européennes que je veux
visiter… Je suis heureux de pas être sous mandat du gouverneur, je peux voyager
et aller n’importe où… À mon départ de San Francisco tout s’est bien déroulé ça
été rapide et efficace… Ce soir j’ai dormis un peu, j’aimerais bien voir
Rome et le Vatican peut-être y faire une petite prière, visiter les célèbres
studio Cinecittà à Rome, je crois , je sais pas trop mais ce sont les studios
des célèbres réalisateurs italiens… La fontaine de Trevi vaux aussi le
détour… Je vois que j’ai toujours des lecteurs fidèles, je suis toujours
heureux de le savoir. J’essaye d’éviter le chemin de l’autodénigrement, tout à
coup y’a un parfum de crème hydratante… J’ai pas eu la chance de photographier
l’aéroport de San Francisco j’y étais la nuit ça semble énorme comme aéroport…
Je suis pas trop dans mon senti… Je sais pas si je vais arriver à quelque chose
avec ces écritures, c’est peut-être le doute de « l’écrivain » y’a
différent parfum qui me passent dans le nez, en ce moment c’est un parfum d’Europe,
de France que je ne saurais nommer mais j’aime bien cette sensation olfactive…
Je suis toujours à mon clavier devant mon écran, je viens de manger un pouding chômeur, cette nuit les bars sont plein, la
pègre empoche, la bière les drinks c’est toujours payer cash on se demande où
ça va. Je crois toujours, anxieux, que je vais mourir d’écrire… Voilà! C’est l’épilogue,
quelques mots encore… J’espère que ça vous plait ce que j’écris, l’ami dis toujours
tu vas être connus à ta mort, c’est guère intéressant quoi que je veux pas être
enterré vivant… J’utilise toujours la même formule pour terminer. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’ai été heureux d’apprendre que mes lecteurs de Deux Montagnes
étaient épargnés des eaux. San Francisco disparais pas facilement que de beaux
souvenirs, j’irais encore me promener là-bas… Si jamais vous avez une
destination et que vous cherchez un partenaire n’hésitez pas à me contacter, je
suis pas difficile, je pense au printemps prochain… Je prends le temps d’économiser
après je verrai… Il fait un monotone temps pluvieux, je me rappelle toujours
cette époque de ma vie où tout étais triste… Ces longues batailles contre rien
qui en vaillent la peine… Des après-midi passées au bistro où pour se débarrassé
de moi on m’envoyait à la salle de billard… J’étais un grand bum souffrant, ça
fait des chansons de Plume Latraverse mais dans la réalité c’est pas très drôle…
Je me souviens on l’aimait bien l’alcoolique
Plume on se reconnaissait dans ce qu’il chantait et les années ont passées
toujours à retarder le rétablissement… Y’a un parfum de pizza aux tomates,
longtemps on a été un trio qui passait ses soirées du vendredi à manger et
boire du vin italien chez Mama Leone… Je suis pas nostalgique c’était ça et les
copains ont chacun pris leurs bord… J’ai tant cherché dans la solitude
schizophrénique, je me suis jamais rangé avant de vraiment m’attaquer à mon
problème de consommation. Parfois je suis envieux de ceux qui ont réussis à
bâtir quelque chose, maintenant je suis plus vieux et ce qui compte c’est ma
sobriété… Partir aussi, les aéroports les avions, les villes étrangères c’est
bon… Ces maladies mentales je les avait pas demandé, des années j’ai consulté
et je suis toujours tombé, j’ai dû avouer et cesser. Parfois je rie quand on me
dis que je suis intelligent, l’intelligence c’est une chose mais faut savoir
quoi faire avec. Le Tenderloin à San Francisco c’est pas si terrible que ça, du
moins pas à ce que j’en ai vu… J’ai beaucoup aimé le Union Square au centre-ville,
je pense aux snowbirds qui sont de retour à la maison…Étrangement la solitude
me pèse plus, quand je voyage on m’embête pas avec mon statut, je suis
simplement retraité et j’essaye d’aider. Je veux pas devenir un vieil homme
triste et rancis pour pas dire pourris, quand j’étais jeune on nous disait de
pas parler aux gens de plus de vingt-cinq ans, maintenant c’est à mon tour de
me faire servir cette médecine. Souvent je le crois pas que j’ai dépassé la
soixantaine, j’ai encore les pensées d’un jeune homme… Le corps crie un peu,
mais je marche quand même. Bon! Quelques mots encore avant la chute. Je crois
que je vais peut-être me rendre à la librairie pour m’acheter de la lecture, je
sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qui me racontais ne pas lire
dans ses périodes d’écriture pour pas que ça déteigne sur ce qu’il écris… Comme
toujours mon épilogue à la même forme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! De retour pour d’autre écritures cette nuit. Nuit de jeudi à vendredi
à l’époque elle était très populaire pour les sorties épiques, mardi midi un
poète a dit un ver de Patrice Desbiens le poète franco-ontarien… Il est ce que
je ne suis pas, perdus dans un univers de mots j’arrive pas à capter la poésie.
Je dirais que Desbiens à pris la place des Miron, Giguère, Godin si c’est
humainement possible pendant ce temps-là
je délire en espérant combattre le stigmate. Cette semaine j’ai eu l’impression
de commettre un crime en osant prendre des notes dans mon carnet sur le site d’Hyppolite
Lafontaine, l’endroit où ont vécu plusieurs poètes et écrivains mythique, mon
combat il commence là arrêter de me détruire et dire deux-milles dix-neuf
dans ce parfum de fin du monde, les pâtes et papier c’est plus ce que c’était,
adieu les grands journaux… Montréal c’est quand même loin des épinettes ont n’est
pas à Thurso et son moulin… Quand je serai décidé je m’éditerai à compte d’auteur,
c’est toujours ça le début et la fin d’un poète… Cette nuit mon senti retiens
mon âme qui veux s’enfuir, on vois pas le travail dans la mise en place des
mots que j’espère poétique. Je suis un goon de la poésie j’attends les tapes
sur la gueule avec ma sensiblerie… L’éthyl me tuais, adieu les beaux vers, pour
moi cette époque-là est finis je regrette un peu d’avoir utilisé ces vers en
ette que j’ai écris y’a plus de vingt-cinq ans, ça valait pas grand-chose, là
metteur en scène à pas aimé mon jeu… Mais je les assumes mes vers idiots… On
arrive à vendredi, je suis toujours étonné de pas être sourd après avoir passé
tout ce temps dans ces bars à la musique tonitruante… Au sein de ma minorité,
les poètes schizophrènes si on veut, on m’a disqualifié. Je suis trop fou pour
dire l’ordinaire avec panache, je me vois dans la fenêtre de la maison de
chambres à regarder les ruines de ce vieil hôtel du dix-neuvième siècle… Je
pleure et j’essais de dire en pensant aux contes de la folie ordinaire de Bukowsky,
souvent les lecteurs de poésie aime bien que ce sois déjanté que ça donne l’image
de monde sordide et glauque… Je me débat trop avec les mots j’y met trop d’espoir
quand c’est le désespoir que ça demande, j’ai envie de prendre toute la quincaillerie
et de jeter tout ça dehors par-dessus la passerelle. Tout à coup je pense à la
mort c’est pas un jeu d’enfant… Les grands poètes vivent pas les émotions
verrouillées par la médication, encore cette nuit je vous aurai écris… Les
snowbirds sont de retour chez eux on les espère heureux… J’ai presque terminé,
en suis presque à la chute pense à cet immense sentiment de solitude qui m’habitais,
à ce propriétaire de bistro qui me dénigrait. Comme toujours je termine en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’arrive, fatigué, du salon des ressources. J’y ai fait de maudite
belles rencontres et j’ai parlé de mon groupe d’entraide. Les gens étaient
intéressés. Je leurs ai expliqué notre façon de fonctionner. Je crois qu’il y
en avait une qui voulait plus m’entendre elle m’a parlé de programme et de
reddition de compte… Un commandant de police est venus me serrer la main, j’ai
pleuré en pensant à mes expériences précédentes avec des policiers, j’ai pas de
dossier criminel, j’ai jamais été arrêté les policiers m’envoyait plutôt à l’hôpital…Maintenant
je me rétablis, c’est un peu grâce à eux… C’était vraiment un beau salon
remplis d’humanité, je suis un peu désolé de pas avoir retenu le nom et l’organisme
de certaines personnes… À
tous les ans c’est la même chose j’oublie.
Je m’en tire quand même pas mal… J’y vais maintenant avec mon senti, j’ai pas
tout dis… Je pense qu’il y avait des travailleuses sociales qui étaient d’accord
avec mon idée du dédommagement, je le répète le Québec c’est pas un pays pauvre
et je vois pas ce qu’il y a de mal à revendiquer sa part du gâteau, les béesses
ont leurs coupe toujours l’herbe sous le pied. Rien d’étonnant à vouloir mourir
quand ça fait dix ans que tu mange du macaroni au fromage. Je sais, je sais y’a
les banques alimentaires mais c’est très humiliant de dire le montant de ton
petit revenus. Moi je dis toujours c’est depuis que je travaille plus que j’ai
bien de l’ouvrage… En ce moment je pense à cet ami le philosophe de génie qui a
vécu comme il dis dans les cellules de l’institut Pinel. Tout à l’heure je vous
écrivais que j’avais pas de dossier, que ça me permettais de voyager ce que je
ne me prive pas de faire. J’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont pas
inondé, je fais une courte prière… Je veux pas être le problème, je veux faire
partie de la solution. Je comprends celui qui dans sa paranoïa abandonne son
logement parce qu’ils se sent persécuté, chez lui on déplace de petits objets
juste pour lui faire mal, il préfère la rue pour un temps c’est moins
dérangeant, il veut surtout pas être un psychiatrisé plutôt mourir que ça…
Présentement le temps s’adoucis on peut rester dehors sans geler, je dis ça je
l’ai pas essayé… Ce matin j’écoutais l’ancien footballeur qui disais, je suis d’accord
avec lui, que c’était impossible de s’en sortir seul… Souvent y’a de ça, on se
ferme comme une huitre et on souffre en se disant qu’on va réussir, que ça va
passer… Tu marche, tu marche, ça fait des jours que tu parle plus à personne
sauf pour l’essentiel encore l’essentiel pour toi c’est souvent illégal, ça tue
quand même le mal, et voilà c’est le cercle vicieux. Comment on va te retrouver
je le sais pas. Cet après-midi la chute c’est ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard