samedi 27 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je déprime… Je remercie l’ami praticien ressource à la retraite pour le support. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre de Julie Mehretu une artiste plasticienne américaine née à Addis- Abeba en Éthiopie le vingt-huit novembre mille neuf cent soixante dix . Ce sont deux peintures abstraites intitulées Howl eon l-ll de vingt-sept pieds par trente-deux pieds. Il y a eu beaucoup de discussion sur le prix et l’emplacement de cette œuvre dans le hall d’entrée du Museum of Modern art de San Francisco. Ce fut beaucoup de travail pour monter les canvas avec six assistants et quatre mois d’ouvrage. L’artiste indique qu’en montant l’escalier fallait avoir l’impression d’entré dans la peinture. Y’a tout un discours politiques autour de cette œuvre, de ces peintures, une exploration de l’ouest américain. Howl est une œuvre de deux mille  dix-sept qui avec son titre nous amène  dans le monde poétique du poète Allen Ginsberg et de son poème du même nom. J’aime bien lire et voir les œuvres des autres, la beauté me fascine, chez Ginsberg ça me provoque et dans l’art plastique souvent ça me stimule et me détend. Howl l-ll me fascine par l’espace qui lui est alloué, une magnifique porte d’entrée vers l’art d’aujourd’hui… J’aime beaucoup vous écrire à ce propos l’art, j’ai toujours rêvé d’être artiste, un peu poète je reviens à mon senti, la douleur à diminué… Je continue en appréciant  vos commentaires je me sens supporté… J’essais de vous écrire quelques choses de plus heureux, le ciel laisse tomber toutes ses larmes on a pas besoin des miennes… Je me questionne en ces années de changement climatiques sur la présence de l’art du beau en général qui ne peut que donner du courage. Je sais c’est suggestif on trouve pas tous les mêmes œuvres belles  mais ce que je veux faire c’est provoquer une réflexion avec mon blog pas tout à fait trash… J’aime pas l’art cruel, pas plus la taxidermie… Je pense à l’émission Saturday Night Live dont j’ai raté la belle époque, j’étais pas câblé, j’aurais aimé voir en direct tous ces bands de musique mythique… Me suis ouvert une SANPELLEGRINO à l’orange, ça fait du bien ça désaltère… Quand j’écris, j’emprunte ma « motion » à un lanceur de baseball, j’aimerais bien avoir quelques prises mais c’est plus souvent des balles, je pense que je vais devenir un écrivain de relève. La nuit est calme, il ne pleut plus, j’espère encore pour mes lecteurs de Deux-Montagnes … Je suis presque à la chute, quelques mots encore, vous aurez lu ça en quelque minutes et après « bonsoir on passe à un autre appel!!! ». Je pense à la controverse comment parfois l’art s’en nourris parfois c’est des niaiseries, je crois vous avoir déjà écrit ça, je termine lentement sans savoir trop comment… C’est l’épilogue, comme toujours et tout le temps je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive en souhaitant vous voir à une prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas pourquoi cet après-midi je pense à la bière, pas en boire mais juste la place que ça prend dans la société… Quoi écrire? J’ai ce souvenir d’avoir pris une bière dans la caisse de mon père dans la chambre froide. Je me l’étais fait dire pourtant c’était une sorte d’appel à l’aide incompris… Le patriarche aujourd’hui est disparus, je crois qu’il ne m’a jamais compris, la maladie mentale de son fils ça semblait pas l’intéressé, comme beaucoup pour lui dans la vie suffisait d’avoir une job… C’est de la nostalgie tout ça pour cette génération quand on travaillais pas on était des bons à rien, mais moi je cherchais, je cherchais d’une job à l’autre de plus en plus malheureux et pas toujours aimables. J’hésite à vous écrire ça je pense à tous ceux que j’ai blessé, je voudrais juste leurs dire que j’ai changé. Maintenant je sais que ma place est ici, devant cet écran à vous écrire… J’ai la saveur de réglisse dans la bouche, je sais pas si je suis le seul à avoir fait des erreurs dans la vie en tout cas je vais y aller avec mon senti du moment… Il pleut encore, plusieurs sont inondés et moi je pense abandonner, les écrivains qui ont pas fréquenté l’université n’arrivent à rien même pas un travail de réviseur… La lecture, l’écriture c’est une grande partie de ma vie, j’y ai vécu une sorte de rédemption… Je sais pas pourquoi je me concentre sur ceux qui n’aiment pas ce que je fais… Ça me rend triste, j’ai pas toujours été honnête mais j’essaye de réparer, je sais vous voulez pas vous adresser à un raté… Y’a quand même des gens qui m’encouragent, me soutiennent, je les remercie. C’est un samedi après-midi drabe… Je voudrais que ça arrête cette mésestime que j’ai de moi. Je m’en veux, je me cache chez moi, je dénigrerai personne… Tout ce qui m’arrive j’en suis responsable. Comment faire pour fuir vers et avec les autres… Le pauvre ignare que je suis veux plus travailler en atelier… De toute façon il est trop tard je retournerais au même endroit qu’au début avec la chaudière et la moppe. Bientôt je vais faire une présentation sur le théâtre et le rétablissement… C’est important de signaler que je me rétablis de la psychose, de la schizophrénie. Ça excuse rien… J’oublie le moment présent c’est le plus important, je peux rien changer au passé, juste m’améliorer pour le futur… Je vais vous illustrer ça avec une photo d’Union square à San Francisco, j’ai mal de vous avoir écrit ça aujourd’hui… C’est mon senti printanier, j’arrive pas à vous dire mes regrets, comment je désire resté caché, je reviens trop souvent en arrière, je dois regarder en avant… Voilà! J’en suis presque à la chute, vous jugerez quand vous aurez fait quelques pas dans mes bottines. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


vendredi 26 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de vendredi à samedi. Je suis dans la méconnaissance totale, ce matin j’irai à la librairie… J’essais de rester éveillé, étrangement parfois je m’ennuis d’une dent creuse pourtant ça faisait si mal, je sais pas pourquoi on m’emmenait pas à l’hôpital, ne serait-ce que pour avoir des antibiotique, souvenir de ces longues nuits où je m’intoxiquais… pour chasser la douleur. Samedi c’est la journée du cahier voyage, je reste toujours en alerte pour trouver une prochaine destination, l’amie agent de voyage m’a parlée du sud des Indes, j’y pense. Je crois que l’an passé j’avais réservé mon voyage à l’automne pendant tout ce temps-là je vous ai déliré ça sur mon amour des aéroports et des avions… Je vais faire d’autre économie pour partir… C’est presque la fin avril, je pense à une lectrice dont c’est l’anniversaire fin mai, la pluie arrête pas de tomber tout est inondée c’est une atmosphère de déluge, de fin du monde… Ça me fait penser au film Blade Runner, cette planète déréglé on y est, c’est affolant… Les amis voyagent, je veux pas être en reste moi aussi j’aime partir… Les villes américaines c’est bien mais y’a aussi des villes européennes que je veux visiter… Je suis heureux de pas être sous mandat du gouverneur, je peux voyager et aller n’importe où… À mon départ de San Francisco tout s’est bien déroulé ça été rapide et efficace… Ce soir j’ai dormis un peu, j’aimerais bien voir Rome et le Vatican peut-être y faire une petite prière, visiter les célèbres studio Cinecittà à Rome, je crois , je sais pas trop mais ce sont les studios des célèbres réalisateurs italiens… La fontaine de Trevi vaux aussi le détour… Je vois que j’ai toujours des lecteurs fidèles, je suis toujours heureux de le savoir. J’essaye d’éviter le chemin de l’autodénigrement, tout à coup y’a un parfum de crème hydratante… J’ai pas eu la chance de photographier l’aéroport de San Francisco j’y étais la nuit ça semble énorme comme aéroport… Je suis pas trop dans mon senti… Je sais pas si je vais arriver à quelque chose avec ces écritures, c’est peut-être le doute de « l’écrivain » y’a différent parfum qui me passent dans le nez, en ce moment c’est un parfum d’Europe, de France que je ne saurais nommer mais j’aime bien cette sensation olfactive… Je suis toujours à mon clavier devant mon écran, je viens de manger un pouding  chômeur, cette nuit les bars sont plein, la pègre empoche, la bière les drinks c’est toujours payer cash on se demande où ça va. Je crois toujours, anxieux, que je vais mourir d’écrire… Voilà! C’est l’épilogue, quelques mots encore… J’espère que ça vous plait ce que j’écris, l’ami dis toujours tu vas être connus à ta mort, c’est guère intéressant quoi que je veux pas être enterré vivant… J’utilise toujours la même formule pour terminer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai été heureux d’apprendre que mes lecteurs de Deux Montagnes étaient épargnés des eaux. San Francisco disparais pas facilement que de beaux souvenirs, j’irais encore me promener là-bas… Si jamais vous avez une destination et que vous cherchez un partenaire n’hésitez pas à me contacter, je suis pas difficile, je pense au printemps prochain… Je prends le temps d’économiser après je verrai… Il fait un monotone temps pluvieux, je me rappelle toujours cette époque de ma vie où tout étais triste… Ces longues batailles contre rien qui en vaillent la peine… Des après-midi passées au bistro où pour se débarrassé de moi on m’envoyait à la salle de billard… J’étais un grand bum souffrant, ça fait des chansons de Plume Latraverse mais dans la réalité c’est pas très drôle… Je me souviens on l’aimait bien l’alcoolique  Plume on se reconnaissait dans ce qu’il chantait et les années ont passées toujours à retarder le rétablissement… Y’a un parfum de pizza aux tomates, longtemps on a été un trio qui passait ses soirées du vendredi à manger et boire du vin italien chez Mama Leone… Je suis pas nostalgique c’était ça et les copains ont chacun pris leurs bord… J’ai tant cherché dans la solitude schizophrénique, je me suis jamais rangé avant de vraiment m’attaquer à mon problème de consommation. Parfois je suis envieux de ceux qui ont réussis à bâtir quelque chose, maintenant je suis plus vieux et ce qui compte c’est ma sobriété… Partir aussi, les aéroports les avions, les villes étrangères c’est bon… Ces maladies mentales je les avait pas demandé, des années j’ai consulté et je suis toujours tombé, j’ai dû avouer et cesser. Parfois je rie quand on me dis que je suis intelligent, l’intelligence c’est une chose mais faut savoir quoi faire avec. Le Tenderloin à San Francisco c’est pas si terrible que ça, du moins pas à ce que j’en ai vu… J’ai beaucoup aimé le Union Square au centre-ville, je pense aux snowbirds qui sont de retour à la maison…Étrangement la solitude me pèse plus, quand je voyage on m’embête pas avec mon statut, je suis simplement retraité et j’essaye d’aider. Je veux pas devenir un vieil homme triste et rancis pour pas dire pourris, quand j’étais jeune on nous disait de pas parler aux gens de plus de vingt-cinq ans, maintenant c’est à mon tour de me faire servir cette médecine. Souvent je le crois pas que j’ai dépassé la soixantaine, j’ai encore les pensées d’un jeune homme… Le corps crie un peu, mais je marche quand même. Bon! Quelques mots encore avant la chute. Je crois que je vais peut-être me rendre à la librairie pour m’acheter de la lecture, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qui me racontais ne pas lire dans ses périodes d’écriture pour pas que ça déteigne sur ce qu’il écris… Comme toujours mon épilogue à la même forme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 25 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour pour d’autre écritures cette nuit. Nuit de jeudi à vendredi à l’époque elle était très populaire pour les sorties épiques, mardi midi un poète a dit un ver de Patrice Desbiens le poète franco-ontarien… Il est ce que je ne suis pas, perdus dans un univers de mots j’arrive pas à capter la poésie. Je dirais que Desbiens à pris la place des Miron, Giguère, Godin si c’est humainement possible  pendant ce temps-là je délire en espérant combattre le stigmate. Cette semaine j’ai eu l’impression de commettre un crime en osant prendre des notes dans mon carnet sur le site d’Hyppolite Lafontaine, l’endroit où ont vécu plusieurs poètes et écrivains mythique, mon combat il commence là arrêter de me détruire et dire deux-milles dix-neuf dans ce parfum de fin du monde, les pâtes et papier c’est plus ce que c’était, adieu les grands journaux… Montréal c’est quand même loin des épinettes ont n’est pas à Thurso et son moulin… Quand je serai décidé je m’éditerai à compte d’auteur, c’est toujours ça le début et la fin d’un poète… Cette nuit mon senti retiens mon âme qui veux s’enfuir, on vois pas le travail dans la mise en place des mots que j’espère poétique. Je suis un goon de la poésie j’attends les tapes sur la gueule avec ma sensiblerie… L’éthyl me tuais, adieu les beaux vers, pour moi cette époque-là est finis je regrette un peu d’avoir utilisé ces vers en ette que j’ai écris y’a plus de vingt-cinq ans, ça valait pas grand-chose, là metteur en scène à pas aimé mon jeu… Mais je les assumes mes vers idiots… On arrive à vendredi, je suis toujours étonné de pas être sourd après avoir passé tout ce temps dans ces bars à la musique tonitruante… Au sein de ma minorité, les poètes schizophrènes si on veut, on m’a disqualifié. Je suis trop fou pour dire l’ordinaire avec panache, je me vois dans la fenêtre de la maison de chambres à regarder les ruines de ce vieil hôtel du dix-neuvième siècle… Je pleure et j’essais de dire en pensant aux contes de la folie ordinaire de Bukowsky, souvent les lecteurs de poésie aime bien que ce sois déjanté que ça donne l’image de monde sordide et glauque… Je me débat trop avec les mots j’y met trop d’espoir quand c’est le désespoir que ça demande, j’ai envie de prendre toute la quincaillerie et de jeter tout ça dehors par-dessus la passerelle. Tout à coup je pense à la mort c’est pas un jeu d’enfant… Les grands poètes vivent pas les émotions verrouillées par la médication, encore cette nuit je vous aurai écris… Les snowbirds sont de retour chez eux on les espère heureux… J’ai presque terminé, en suis presque à la chute pense à cet immense sentiment de solitude qui m’habitais, à ce propriétaire de bistro qui me dénigrait. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive, fatigué, du salon des ressources. J’y ai fait de maudite belles rencontres et j’ai parlé de mon groupe d’entraide. Les gens étaient intéressés. Je leurs ai expliqué notre façon de fonctionner. Je crois qu’il y en avait une qui voulait plus m’entendre elle m’a parlé de programme et de reddition de compte… Un commandant de police est venus me serrer la main, j’ai pleuré en pensant à mes expériences précédentes avec des policiers, j’ai pas de dossier criminel, j’ai jamais été arrêté les policiers m’envoyait plutôt à l’hôpital…Maintenant je me rétablis, c’est un peu grâce à eux… C’était vraiment un beau salon remplis d’humanité, je suis un peu désolé de pas avoir retenu le nom et l’organisme de certaines personnes… À
 tous les ans c’est la même chose j’oublie. Je m’en tire quand même pas mal… J’y vais maintenant avec mon senti, j’ai pas tout dis… Je pense qu’il y avait des travailleuses sociales qui étaient d’accord avec mon idée du dédommagement, je le répète le Québec c’est pas un pays pauvre et je vois pas ce qu’il y a de mal à revendiquer sa part du gâteau, les béesses ont leurs coupe toujours l’herbe sous le pied. Rien d’étonnant à vouloir mourir quand ça fait dix ans que tu mange du macaroni au fromage. Je sais, je sais y’a les banques alimentaires mais c’est très humiliant de dire le montant de ton petit revenus. Moi je dis toujours c’est depuis que je travaille plus que j’ai bien de l’ouvrage… En ce moment je pense à cet ami le philosophe de génie qui a vécu comme il dis dans les cellules de l’institut Pinel. Tout à l’heure je vous écrivais que j’avais pas de dossier, que ça me permettais de voyager ce que je ne me prive pas de faire. J’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont pas inondé, je fais une courte prière… Je veux pas être le problème, je veux faire partie de la solution. Je comprends celui qui dans sa paranoïa abandonne son logement parce qu’ils se sent persécuté, chez lui on déplace de petits objets juste pour lui faire mal, il préfère la rue pour un temps c’est moins dérangeant, il veut surtout pas être un psychiatrisé plutôt mourir que ça… Présentement le temps s’adoucis on peut rester dehors sans geler, je dis ça je l’ai pas essayé… Ce matin j’écoutais l’ancien footballeur qui disais, je suis d’accord avec lui, que c’était impossible de s’en sortir seul… Souvent y’a de ça, on se ferme comme une huitre et on souffre en se disant qu’on va réussir, que ça va passer… Tu marche, tu marche, ça fait des jours que tu parle plus à personne sauf pour l’essentiel encore l’essentiel pour toi c’est souvent illégal, ça tue quand même le mal, et voilà c’est le cercle vicieux. Comment on va te retrouver je le sais pas. Cet après-midi la chute c’est ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

mercredi 24 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, y’a quelqu’un qui saisissait pas qu’on était un groupe et qui ne pensait qu’à sa petite personne qu’il voulait mettre en avant c’était vraiment irritant en plus ce qu’il voulait présenter, un moonwalk c’était vraiment pas très original, il a quand même eux sa minute en avant. Aujourd’hui c’est le salon des ressources en santé mentale, une excellente occasion de savoir vers qui se tourner si on a des problèmes...  Y’en a peut-être d’entre vous qui se demande ce que le théâtre fait là-dedans, c’est une excellente occasion d’apprentissage pour le travail en groupe, aujourd’hui pour ma première répétition depuis mon retour de voyage, je me sentais reposé, je me sentais prêt on a donc répéter un segment de la pièce… Dans deux semaines  c’est les journées annuelles de santé mentale, on y présente un atelier sur la création théâtrale et la santé mentale, je vais parler en tant que personne en rétablissement qui veux combattre les stigmates mortifères liés à la santé mentale dans mon cas la schizophrénie, essayer de faire mieux de faire bien et d’aider ceux qui en ont besoin… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo de l’hôtel de ville de San Francisco, j’étais dans Tenderloin et j’ai pas eu peur une minute… C’était place du marché, fruits et légumes frais, en y pensant bien je réalise que c’est un quartier quand même désert… J’ai vu les efforts qu’on fait pour le revitaliser à partir de la rue Market… Sur un autre temps je me demande si un jour je vais publier un livre, tout le monde semble le faire y’a que moi qui y arrive pas, c’est désolant. Je vais quand même continuer à vous écrire ici… J’aimerais bien l’avoir mon bouquin… Hier dans le métro un gars m’a abordé pour que je lui échange mon sac-à-dos contre une paire d’écouteur wi-fi ça m’intéressais pas ça sentais l’arnaque, le gars semblait connaitre la valeur de mon sac, il a pas trop insisté c’est tant mieux… Je reviens au quartier Tenderloin à San Francisco, je trouve ça bien que les autorités essaient d’y développer une activité économique tout commence par là… Peut-être qu’on va parler de gentrification, mais plusieurs quartier sont passé par là et ça leurs a donné vie, développant chacun leurs personnalités. Je me suis pas renseigné sur les programmes qu’on offre aux défavorisés, j’allais là en touriste et pour me reposer… Hier une collègue m’a demandé si j’étais un touriste je lui ai répondu que oui, que j’avais fait la paix avec ça je crois qu’on ne voyage toujours qu’en touriste… Le train de vie est rapide à San Francisco, j’allais pas là pour m’expatrier… Voilà!!! J’en suis presque à la chute, j’espère que ça vous plait… Pour le théâtre j’ai encore beaucoup de travail à faire je vais lire mes notes… Bon! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard