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Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’était la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, y’a
quelqu’un qui saisissait pas qu’on était un groupe et qui ne pensait qu’à sa
petite personne qu’il voulait mettre en avant c’était vraiment irritant en plus
ce qu’il voulait présenter, un moonwalk c’était vraiment pas très original, il
a quand même eux sa minute en avant. Aujourd’hui c’est le salon des ressources
en santé mentale, une excellente occasion de savoir vers qui se tourner si on a
des problèmes... Y’en a peut-être d’entre
vous qui se demande ce que le théâtre fait là-dedans, c’est une excellente
occasion d’apprentissage pour le travail en groupe, aujourd’hui pour ma
première répétition depuis mon retour de voyage, je me sentais reposé, je me
sentais prêt on a donc répéter un segment de la pièce… Dans deux semaines c’est les journées annuelles de santé mentale,
on y présente un atelier sur la création théâtrale et la santé mentale, je vais
parler en tant que personne en rétablissement qui veux combattre les stigmates
mortifères liés à la santé mentale dans mon cas la schizophrénie, essayer de
faire mieux de faire bien et d’aider ceux qui en ont besoin… Aujourd’hui je
vous illustre ça avec une photo de l’hôtel de ville de San Francisco, j’étais
dans Tenderloin et j’ai pas eu peur une minute… C’était place du marché, fruits
et légumes frais, en y pensant bien je réalise que c’est un quartier quand même
désert… J’ai vu les efforts qu’on fait pour le revitaliser à partir de la rue
Market… Sur un autre temps je me demande si un jour je vais publier un livre,
tout le monde semble le faire y’a que moi qui y arrive pas, c’est désolant. Je
vais quand même continuer à vous écrire ici… J’aimerais bien l’avoir mon
bouquin… Hier dans le métro un gars m’a abordé pour que je lui échange mon
sac-à-dos contre une paire d’écouteur wi-fi ça m’intéressais pas ça sentais l’arnaque,
le gars semblait connaitre la valeur de mon sac, il a pas trop insisté c’est
tant mieux… Je reviens au quartier Tenderloin à San Francisco, je trouve ça
bien que les autorités essaient d’y développer une activité économique tout
commence par là… Peut-être qu’on va parler de gentrification, mais plusieurs
quartier sont passé par là et ça leurs a donné vie, développant chacun leurs
personnalités. Je me suis pas renseigné sur les programmes qu’on offre aux
défavorisés, j’allais là en touriste et pour me reposer… Hier une collègue m’a
demandé si j’étais un touriste je lui ai répondu que oui, que j’avais fait la
paix avec ça je crois qu’on ne voyage toujours qu’en touriste… Le train de vie
est rapide à San Francisco, j’allais pas là pour m’expatrier… Voilà!!! J’en
suis presque à la chute, j’espère que ça vous plait… Pour le théâtre j’ai encore
beaucoup de travail à faire je vais lire mes notes… Bon! Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai un peu dormis, je suis somnambule je rêve éveillé… Mauvais signe
pour les riverains la pluie a recommencé, on parle de changement climatique d’inondation
qui vont revenir à tous les ans . Aujourd’hui ce sont les répétitions au Théâtre
du Nouveau Monde qui reprennent ce seras pas facile de rattraper le retard. J’ai
toute sorte de mélodie qui me passent dans la tête, parfois mes souvenirs sont
comme des rêves déjà vécu… Je remercie les lecteurs qui ont commenté le dernier
texte, c’est pas encore la nuit plutôt la soirée, Ce soir je vous illustre
ça avec la photo d’une œuvre de Dan Flavin 1933-1996 tiré de sept cent œuvres
avec des fixtures et des ampoules fluorescentes, son utilisation de la
quincaillerie ordinaire le place au côté des Donals Jodd et Carl Andre qui sont
parmis les premiers à être associé au minimaliste. Flavin aimait pas beaucoup
cette qualification, il faut bien regarder son utilisation des couleurs et de
la lumière avec du matériel de tous les jours et le résultat une solide œuvre artistique
qui appartiens a une série de cinquante sculptures dédié au constructiviste
russe Vladimir Tatin, c’est Untitle « in honor of Leo at the 30th
anniversary of his gallery » c’est aussi un hommage a l’inimitable Leo
Castelli le marchand d’art qui a mis de l’avant l’œuvre de Flavin pour au-delà de
trente ans. Quand j’écris des choses pareilles « de mauvaise traduction »
Ça me tiens éloigné de mon senti, le néon ça me fait beaucoup pensés à l’éclairage
des centre-ville populaire dans les années cinquante, pour le jeune homme que j’étais
y’avait quelques choses de fascinant dans ces nuits multicolores, ces enseignes
au message criant, fallait entré dans ces cabarets aux noms parfois exotique,
ces enseignes-là ont tendance à disparaitre, la dernière en date le magasin de
musique Archambault, maintenant ont à affaire à des éclairages plus sobre moins
criard. Je savais pas que j’irais vers ça cette nuit, la lumière la nuit c’est
comme une promesse qu’on va rester vivant malgré la noirceur, un éclairage où
les choses et les gens se métamorphosent, tiens celui-là c’est un homme? Où une
femme? C’est étrange je pense au Midnight Cowboy… J’ai longtemps vécu dans ces
lieux nocturnes… Quand on est privé de lumière on déprime et souvent on se
soigne avec de l’alcool, pour un moment ça nous donne un peu de pep mais bien
vite on en arrive aux nuits tristes et cyniques. Je sais pas ce que disait les
gens en haut de l’affiche comme le chantait
le regretté Aznavour… Malgré tout faut se calmer et toujours se rappeler
qu’il y a beaucoup d’appelé mais peu d’élu. Les amis idolâtrait souvent les
artistes mort d’overdose, d’excès de toute sorte… Une fois que t’a vue les
néons t’a tout vu tu passe au laser… À l’éclairage mural… Voilà c’est la chute
c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je croyais avoir une réunion du conseil d’administration du comité des
usagers mais c’est le vingt-trois Mai pas Avril, j’ai rencontré un jeune homme
qui se demandait comment j’avais fait pour voyager et être présent dans les
médias. J’ai pas pu faire autrement que lui dire que les communications de l’institut
m’aidait et que je m’impliquais dans le groupe Reprendre Pouvoir. Cet
après-midi j’ai peur ça sent les rodeurs… C’était pas facile de raconter au
jeune homme ce que je faisais… Parfois je suis tout près de la psychose, je
crois qu’on me harcèle pour que j’en fasse une religieuse, Dieu et le
psychotique un mélange explosif… J’ai discuté un peu avec l’adjointe à la
direction santé mentale et dépendance dans sa présentation elle a mentionné
deux fois mon prénom à propos des bibliothèques vivantes… Je croyais avoir perdus
tous les écrits qui précèdent, j’ai donné un nom au fichier… Je suis fatigué,
ça va péter, ça va exploser cette écriture, toute ma difficulté à être dehors,
je voudrais pas être en prison, j’illustre ça avec une cellule d’Alcatraz
autant mourir que finir là… Pourquoi chu t’icitte… Je me suis toujours dis que
rendre la société responsable de ce qu’on est c’est pas bon, pourtant le
mépris, le dénigrement c’est l’autre qui le fait, faut passer là-dedans la tête
haute en écoutant pas, n’empêche c’est difficile j’ai pas envie de me ramasser
dans une maison de correction… Demain c’est la répétition de la pièce d’après
les textes de Clémence Desrochers… C’était bien ce midi de se faire lire une
partie de l’œuvre de chaque écrivain, quatre, qui étais là certain m’ont vraiment
étonné par leurs justesse, j’y arrive pas à ça, je reste toujours pris avec mon
senti… Enfin chose plus importante qu’il n’y parait je serai sortis de chez moi…
Je suis quand même à boutte mais à boutte, je vous écris avec cette douleur
nerveuse comme un sursaut de schizophrénie… Je vous donne tout ce que j’ai de
mon senti, malheureusement c’est pas de la poésie j’en suis incapable… Je vous
écris et j’aurai tout raté j’en serai jamais arrivé à l’apogée hypocrite
apocryphe, pourtant c’est moi qui compose qui écris en essayant de ne pas vous
mentir… Ma rencontre avec ce jeune étranger cet après-midi m’a ramené soixante
ans en arrière, l’étranger m’avait fait fumer du hash et ensuite la direction
du collège m’avait mis à la porte, tout ça pour vous dire que je le trust pas
le gars… Je suis presque rendu à la chute, je sens une menace, on m’en veux j’ai
pas suivis le parcours des pairs-aidants moi je suis une personne en
rétablissement. J’attends quand même des nouvelles du Recovery College… Quelques mots encore avant de cesser de vous
dire ma fatigue. Je suis brûlé, veuillez m’excuser les artistes ce sont tous
les autres mais pas moi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! C’est pas terminé les mots sont comptés. À la prochaine j’espère!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je recommence j’ai perdus le document. C’est la nuit de lundi à mardi
mais ça ressemble à celle du dimanche à lundi. J’arrivais pas à dormir, j’avais
que le tournis et malgré tout je me suis préparé un café. Si j’ai bien compris
les snowbirds sont sur le chemin du retour… Je pense que je vais vous illustrer
ça avec l’emblématique Castro de San Francisco juste pour montrer aux sceptiques
que j’y suis bien allé. Le Capitaine Bonhomme disait « les sceptiques
seront confondus », je sais vous vous le diriez pas que vous êtes allé
dans le quartier gay, mais étant gay friendly j’ose souligner ma visite. Dans
le journal hier un gars écrivait que les gays c’était son peuple, je sais pas,
je crois que les gays doivent s’inscrire comme citoyen de la grande communauté
humaine… Je sais pas pourquoi je pense encore à ceux qui couchent dehors à Frisco,
pour en être rendu là on a dù les malmener avec des mots très blessant, quand
on choisis l’itinérance et le retrait de la société c’est pas parce que les
gens ont été bienveillant, la blessure est profonde et on est dans la folie du
mode survie. Aujourd’hui c’était une bonne journée pour moi, j’ai pris une
belle grande marche jusque chez un ami. Je sens que ça reviens la marche avec
un nouveau rythme mais ça reviens… Encore une semaine et on sera au mois de mai
avec l’espoir que la cru des eaux seras terminée. C’est terrible de vivre comme
ça aux mois, c’est de la vrai folie pourtant mes comptes sont tous payé reste
que le loyer le premier… Je me souviens plus qui disait « l’aventure elle
est dehors quand tu ouvres la porte et y met un pied » c’était surement
mieux dis que ça mais l’idée est là… La série d’émission Des Racines et Des Ailes
reviens en onde au mois de Mai avec de nouvelles émissions, j’adore ça je vais
me régaler, c’est toujours l’idée du départ en voyage qui reviens… Je pense au
jeune commis du magasin La Source qui m’a traitée de bôf c’est pas désagréable,
ça pourrait être pire… Mais non! Quand je suis dans le vide comme ça je pense à
m’auto-dénigrer mais je le ferai pas je
vaux autant que n’importe qui. J’essais de me calmer de réfléchir et de vous
dire mon senti ici… Voilà que le sommeil revient, je rédige ça et je retourne
me coucher. Je mange des biscuits soda c’est comme ça qu’on appelait les
biscuits salés dans mon enfance, si j’y pense je vais m’acheter des langues
dans le vinaigre… Et lentement je vais arriver à terminer ça. Quelques mots
encore comme toujours pour la chute… Les langues c’est pas une très bonne idée
ça pourrais me mener à la rechute, chute et rechute on en finis plus de
tomber. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je suis désemparé, je viens d’écouter une émission sur l’anxiété, la
façon de combattre les troubles anxieux… Ça questionne ce dont je souffre, la
schizophrénie, je suis en rétablissement pourtant parfois je doute de cette
maladie mais il semble que c’est un symptôme, je dois accepter le traitement…
Ce matin j’ai pris une longue marche me suis rendus chez un copain, ça m’a fait
du bien… Je lui ai parlé de mon voyage et montré une photo. L’avion me rend pas
anxieux, je suis confortable… Ils sont de retour avec ce qu’ils appellent la
douance, une façon de vivre mon senti… Ai préparé un café, j’ai sommeil j’espère
me tenir éveillé… Dehors il fait un temps superbe, semble que dans certaine
région c’est pas bon la neige fond trop vite… Les vélos, les motos, les
scooters sont tous dehors, ça roule!!! Ces jours ci mon senti tourne autour du
sommeil… Pour ce qui est d’être un artiste, comme on dis « nul n’est
prophète en son pays ». Je regrette de pas avoir acheté le livre de
Bukowsky illustré par Robert Crumb, c’était à la librairie City Lights de
Ferlinghetti … Le café me réveille, je suis content d’être sortis ce matin,
avant d’écrire j’aurais peut-être dù travailler dans une librairie mais je sais
pas si je connais assez la littérature… Ce que je vois, ce que j’entends
partout c’est la controverse et ça me fatigue… On crie à la fin du monde
pendant que malheureusement les policiers français se suicident… Je sais pas
quoi faire ni ce que je fais là-dedans… C’est loin de mon senti tout ça c’est
la télévision, parfois j’ai envie de m’auto-flageller… O.K. d’abord! C’est-ce
que la matriarche dit quand elle veut terminer une conversation, je perçois ça
comme très maritime une façon d’aborder son bateau. Dabord ça peut aussi être
une façon de commencer, comme on dit en anglais first thing first… Tout est clair dehors, j’espère toujours pour
mes lecteurs de Deux-Montagnes… Souvenir encore de ces journées passées à la
brasserie, toutes ces heures auraient été impossible sans boire… Je vois ces
gars abandonné par leurs femmes et qui tournent en rond dans leurs voitures ne
sachant que faire de leur désespoir. Si j’ai bien compris elle a dit être en
compagnonnage, je sais pas ce que ça veut dire pour une personne qui souffre d’une
maladie mentale, tout à coup ça sent le parfum d’eau de toilette masculine…
Voilà la journée qui passe, je prends du vieux, je vais peut-être me rendre à
la librairie anglophone du centre-ville pour voir si ils ont le Bukowsky
illustré Crumb… Demain tout ça, à cette heure-ci le métro commence à être bondé
mais j’ai oublié que lundi de Pâques c’est congé… J’aurais aimé vous écrire
quelque chose de solide mais tout est chambranlant… Je crois que les
installateurs de portes et fenêtres vont se remettre au travail avec le beau
temps. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Viens de dormir une couple d’heure et là je vous rédige quelque
chose, ce soir y’a quelqu’un qui cuisine y’a un parfum de bouffe. J’avais des
démangeaisons aux mains je me suis mis une petite crème cortisone… Ce soir la
vie va être moins difficile pour les sans-logis qui demandent pas d’aide, le
temps est doux. Je vais me préparer un café… Je pense à ces difficiles moments
où je croyais être victime d’un complot je sais pas si c’est parce que j’avais
de mauvaises habitudes sexuelles de ça aussi je me rétablis… Je cherchais dans
mon enquête qui avait mis le feu à l’hôtel, c’était un accident… Tout ça se
sont de vieux souvenirs alcoolique, de vieilles obsessions maladive c’ était y’a
trente-cinq ans ma schizophrénie commençait là… Je crois qu’on aurais bien aimé
que je mette fin à mes jours… C’était Pâques, la matriarche m’a téléphoné elle
est revenues chez elle, moi un monsieur dans la salle de lavage m’a demandé ça
faisait combien de temps que j’habitais là, il a eu l’air impressionné quand je
lui ai répondu plus de vingt ans. Je croyais avoir perdu mon document, mais
non! Je crois que c’est parce que j’aborde un sujet sensible… Soixante-deux
ans! Les années passent faut pas que je manque un voyage, je pensais à
Saint-Jacques-de-Compostelle, le pélérinage… Je crois qu’il y a des groupes
organisés mais moi j’aimerais le faire au complet, je sais pas si mon lecteur
de Deux-Montagnes avec sa douce m’accompagnerais, une idée comme ça? Le seul
désagrément que je peux avoir pour Compostelle c’est que ce sont des pays de
vin… Je vais vous illustrer ça avec une maison en rénovation que j’ai trouvé
pas pire, mon lecteur de Brossard pourrait peut-être me dire si il s’agit d’une
victorienne? La Bretagne m’intéressais aussi et la Normandie… La mer j’ai passé
plusieurs années de ma vie sans la voir et maintenant j’ai vu l’Atlantique, le
Pacifique et l’Adriatique… Les Caraïbes aussi… Ce soir tout le monde dors même
si demain pour plusieurs c’est congé. Parfois j’ai le souvenir de l’époque où
je bossais en atelier, comme l’écrirais le psy un euphémisme pour parler d’une
shop… Enfin j’en suis sortis, je suis presque vieux, on a vu que la secrétaire
à la retraite du collège d’enseignement
général et professionnel de l’Outaouais, s’adonne à la peinture ça lui réussis
j’ai jamais vu quelqu’un avec autant de talents. Je suis presque rendus à la
chute y’a longtemps déjà la maladie me déprimais dans les jours pascals… Dehors
on entends une moto… Au bout des mots c’est pas comme au bout du quai on risque
pas de se noyer… On va laisser passer la glace pour l’ouverture de la pêche, j’en
connais qui sont impatient… Je souhaite que ça s’arrête là cette crue des eaux,
mais mes souhaits ça vaux ce que ça vaux. Voilà c’est terminé comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Le beau temps reviens, je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes
vont s’en tirer… Dimanche de Pâques, c’est tranquille bientôt on aura des
tulipes… Je fais de la lessive, ce matin je pleurais un peu j’avais ces
souvenirs de voyage qui remontais, c’est peu vous dire que j’aime partir, hier
soir aux actualités de TV5 y’avait un excellent reportage sur l’entretien
mécanique des avions. Je vais me calmer un peu et pensés au prochain départ en
avion quelle destination? Je regarde le ciel je vois pas ni n’entends d’appareils…
J’ai plié et rangé les vêtements, je suis encore dans la chronique ménagère… On
s’y attendait pas mais le ciel est superbe… Je pense encore un peu à San
Francisco c’est moins intense mais c’était beau… J’aime beaucoup les photos des
enfants de mes nièces qui cherchent des cocos de Pâques… On parle déjà de climatiseur, je vais
attendre un peu pour l’installer, c’est que la fin avril. Je pense aux concours
littéraire, mon écriture est trop enfantine pour y participer, enfantine dans
la forme pas dans le fond du moins je crois. C’est pas évident de mettre des
mots sur mon senti. J’ai un répit le dimanche de Pâques… Mes snowbirds sont à
Nashville si y’a une ville où je croyais me rendre avant eux c’est bien celle-là…
C’est impressionnant le long bar et les quelques clients, je vais dire comme mon
lecteur ils sont de bonne heure sur la booze… Je croyais voir un avion c’était
une mouette… Faut pas que j’oublie que je suis libre je suis pas sous mandat du
gouverneur, je peux me rendre où je veux… Tout à coup je suis encore triste…
Vous allez surement me dire c’est de l’apitoiement, mais j’ai le droit de vivre
toute la palette des émotions de mon senti… Semble qu’il faut toujours être
reconnaissant, c’est vrai je suis content d’être sobre, je le dis comme ça même
si vous aimez pas ça. Ouais! C’est un beau dimanche de Pâques, ici du moins, j’ai
pas envie de parler des horreurs… Je sais pas pourquoi je pense au groupe de
rock Canadien les Guess Who et leurs hit American Woman… Dire c’est difficile,
on y arrive jamais tout à fait… C’est congé demain aussi, quand j’ai plus rien
je veux juste me dénigrer pourtant ça me rappelle de faire de mon mieux, les
adultes pensent à ça? Je suis heureux pour mon lecteur de Deux-Montagnes qu’il
s’en soit tiré sans trop de misère… Ici on vois déjà des gens en T-Shirt qui
passent sur la rue, je crois que les terrasses attendent les clients j’aime
plus beaucoup ça pour moi c’est synonymes
de consommation… Cette semaine je reprends les répétitions au théâtre, j’ai
hâte… C’est une semaine occupé avec mardi les libraires à domicile, un C.A. du
comité des usagers, mercredi la répétition et jeudi le salon des ressources en
santé mentale… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard