vendredi 19 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt-deux heure dix-sept et je vous écris. Toujours une pensée en arrière-plan pour le dernier voyage. Je m’en fait pas je suis certain qu’il y en auras d’autre… Je sais pas si aux États-Unis d’Amérique y’a une ville plus belle que San Francisco, je crois pas, j’ai visité sans crainte… Ici ce soir c’est la grosse pluie… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes j’espère qu’ils vont s’en sauver… Me suis fait un café, je prends mon temps pour vous écrire, au retour du voyage j’ai bien aimé la vitesse à laquelle ça s’est passé pour l’enregistrement et la sécurité, j’étais arrivé avec à peine deux heure d’avance mais ça s’est bien déroulé, très rapidement… Lentement je recommence avec mes pensées aéronautiques. Je crois que je l’avais pas mentionné mais le guide Ulysse offert par mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a été très utile, je l’avais accompagné d’une carte du National Geographic, je faisais très ancien pas de GPS ni de téléphone intelligent, j’étais à l’ancienne mode je crois que c’est mieux comme ça il faut réfléchir et trouver le nord, merci encore, j’aime bien marcher comme ça le nez en l’air… Je vous le raconte et je pense à cette promenade le long de la baie, comment je me suis enregistré sans problème pour la très populaire visite d’Alcatraz… Si vous avez un voyage à me suggérer pour le printemps prochain n’hésitez pas… On pourrais peut-être partir ensemble. Je suis encore tout enchanté du dernier, des images et des gens étonnants sont dans ma tête. N’oubliez pas de lire Schizophrénique à San Francisco ça en dis beaucoup sur une partie de mon état d’esprit… C’est le week-end pascal, y’en a qui vont manger du chocolat, ce soir je suis content d’être debout et de vous écrire. Je pense à l’ami des https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/ quand je dis que j’aime pas l’humour c’est pas de son humour fin qu’il s’agit mais du « dirty talk » de certains et de cette idée que tout le monde peut faire de l’humour. Mais je dis quand même souvent que j’ai pas le sens de l’humour, la maladie m’a fait trop mal m’a blessé, je suis incapable d’en rire… Je me suis perdus dans la solitude et la descente aux enfers y’avait rien de drôle. Ça m’a blessé et rendu difficile de pardonner. Je sais plus trop comment vous débloquer ça… Je vais essayer de revenir avec mon senti et faire abstraction du mauvais rire de certains… Je sais pas comment on fait pour rire de la maladie mentale ça me semble impossible, quand je vois les gars dans la rue je me dis toujours que l’autre à une part de responsabilité pour avoir brisé ces êtres. Y’a eu de l’abus tellement qu’ils se sont retrouvé à la rue sans confiance pour personne. J’en ai vu là-bas des souffrants qui vivent entre les enseignes publicitaires des richissimes. Voilà! C’est terminer pour ce soir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Vendredi saint c’est toujours triste dans mon enfance on allait à la messe et on mangeait du poisson c’était la fin du règne de l’église sur le Québec. Aujourd’hui c’est la laïcité pourtant… Je sais pas si ils vont encore faire un chemin de croix dans les rues de Montréal. J’ai regardé les informations ce n’est qu’inondation… Je réfléchissais pour un prochain départ peut-être à Rome au printemps prochain… Je vais laisser le temps passé… Je sais pas si on va me retenir comme formateur du Recovery College, j’ai hâte de savoir… Aujourd’hui je vous illustre ça avec un monument à San Francisco aux volontaires Californiens, les premiers au front de la guerre d’Espagne et des U.S.A de dix-huit-cent-quatre-vingt-dix-huit. Je reviens avec mon senti, j’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes seront pas inondés, cet après-midi y’a un parfum de frites, je pense à cet énorme hamburger que j’ai mangé en attendant la croisière pour Alcatraz… J’ai quand même encore le désir de partir, début mai je devrais aller parler de mon voyage à la radio. Je sais pas pourquoi on me fait des jokes plates… Souvent ça vient des ignorants. Toute cette façon stupide de tourner les choses en mauvais « humours ». Au Québec si t’est pas drôle t’est rien, c’est de la folie… Faut pas se tromper c’est pas la guerre d’Espagne mais bien la guerre hispano-américaine. La vérité c’est que je trouve pas d’autre information sur ce monument, il est dans un endroit désert de San Francisco. En fait c’est une petite place rue Market… Je trouve plus quoi vous raconter, dehors y’a que la pluie, en voyage y’en avait aussi mais le temps étais doux et de bruine. En face dans le parc Jos Montferrand ça verdis lentement… Je sais pas pourquoi la tristesse monte, je le reprendrai bien un jour l’avion, je m’envolerai pour un pays étranger… J’utilise beaucoup les photos de mon dernier voyage c’est souvent comme ça, ça m’inspire… Il s’agis de nommer mes sentiments c’est difficile, le senti se laisse pas faire… Les vendredis comme celui-ci c’est la crucifixion… Quand j’étais plus jeune les débits d’alcool étaient fermé, on se promenait en voiture avec les copains tout ça un peu déprimé… Je suis désolé c’est toujours les mêmes mots, la même histoire, je repartirais aujourd’hui pour l’inspiration, j’ai gardé la clé de la chambre d’hôtel et la passe de transport en commun de San Francisco… Je doute de mes capacités littéraire, je suis pas encore arriver à publier en format livre exclusivement, j’écris surement très mal… Je continue quand même… Tout est calme, la pluie est plus intense, j’espère que les amis seront protégés. Gris et sombre comme toujours dans ces temps-là… Voilà! Quelques mots encore, je vais y arriver à dire sans trop me mortifier parfois je crois que la religion contribue à la schizophrénie. N’empêche on a besoin parfois de l’esprit et de la prière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je ne sais pourquoi je voulais prendre une photo, je crois que c’est mon somnambulisme …  J’ai cherché les appareils j’ai pas trouvé. J’ai assez de photos dans mon ordi… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes seras pas inondé. Je vais vous illustrer ça avec une photo panoramique du Golden Gates c’est la meilleure que j’ai, il avait cessé de pleuvoir, la brûme s’était levée… Demain c’est vendredi saint je vais essayer de faire comme dans le temps et jeûner… Les voisins sont réveillé je les entends. Je tape sur mon clavier, je crois pas que je les dérange pour eux je suis un « fucké » une façon bien nationale de dénigrer quelqu’un… Je crois qu’ils font du dénie, ils sont pas prêt à admettre qu’ils sont malades. Je me souviens j’étais comme ça tout le monde était malade sauf moi… À San Francisco j’aimais bien ma petite chambre d’hôtel au centre-ville, toute les fois avant de commencer à écrire je regarde les photos. J’espère faire d’autre voyage, me fabriquer d’autre souvenirs, ne plus avoir besoin d’attendre à l’hôpital… J’y ai gâché ma vie dans ces urgences médicales… Maintenant je vie mieux… Dehors la sirène de la police, je crois que ces injections intramusculaires d’anti –psychotique qu’on me donnait à l’hôpital pouvait aussi servir à me laver les artères, le gras corporels. C’est finis tout ça je vais mieux… C’est difficile de mettre des mots sur la psychose, de se sentir victime d’un complot je ne sais pourquoi… Je suis un peureux et quand la peur augmente je deviens paranoïaque, cette semaine à l’entrevue pour le poste de formateur j’ai réalisés que je pouvais mettre les bons mots sur les choses, les sentiments, les idées, le vécu expérientiel… Une fois que j’ai identifié mon malaise faut que je sache le nommer… J’avais sommeil me suis recouché et je me suis rendormis facilement, mon senti veille c’est vendredi saint. Je pense que plusieurs profitent de ce long congé pour ouvrir le chalet si il n’est pas inondé… C’est le milieu de la nuit… Il fut un temps où le patriarche avait une petite maison à Saint-François-du-Lac je me souviens qu’il me l’avait prêté un week-end, c’était vraiment la campagne y’avait vraiment rien à y faire à part tondre le gazon avec le petit tracteur. C’est loin tout ça y’a plus personne que je connais dans ce coin de pays là… Dehors il pleut à siaux c’est pas bon signe… Souvenir de la pluie chaude de San Francisco. La pluie s’est arrêté en attendant le ferry pour Alcatraz… Mon senti est calme, c’est bien d’écrire comme ça en deux sessions. Quelques mots encore et j’arrive à la chute… Je souhaite à tout le monde de faire un voyage comme j’ai fait de pas attendre la noce… Je me souviens plus si le journal parait le vendredi saint. De toute façon moi j’ai terminé. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 18 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’hésite à vous écrire cet après-midi. Je commence à être revenu de mon voyage, hier le ciel était d’un beau bleu et je regardais les avions passer. C’est fascinant de penser que quelques jours avant j’étais passager dans un vol… Je me cherche une autre destination, je vais faire d’autres économies. J’ai pas mal trippé à San Francisco aujourd’hui je vois que je suis très montréalais et que ça me fait du bien de me dépayser… Cet après-midi je vais marcher avec de la compagnie… En attendant je vous écris, il pleut pas, je pense à la pluie et à la bruine chaude de la Californie. Mon senti me demande beaucoup aujourd’hui, j’ai reçu par la poste mon compte de carte de crédit, j’ai tout remboursé, je sais faut pas parler de ça sur les réseaux sociaux. Je suis calme… Je repartirai le printemps prochain je vais essayer de me trouver une autre destination de rêve, je pense à cette émission de Radio sur France Inter si je me souviens bien, ça s’appelait La bas si j’y suis, je crois que maintenant c’est un site internet politique dirigé par Daniel Mermet… Pour moi il est encore temps de voir le monde sans intermédiaire. Je voyage quand même pas comme un routard, j’ai toujours l’avion et l’hôtel qui m’attend. Y’a mes snowbirds qui vivent toute une aventure aux États-Unis d’Amérique, un beau road trip avec leurs roulotte « La Courailleuse »… L’Amérique et la route c’est quelque chose qui marque tout le monde mais je préfère les avions, les aéroports et les villes… Je vais vous illustrer ça avec une photo de je ne sais plus quel quartier à Frisco. Air Canada c’est quand même bien comme compagnie de transport… Je vous écris et je rêve encore, si jamais y’a quelqu’un qui me lis et qui veux partir avec moi qu’il me fasse signe… Cette semaine pour l’entrevue de formateur en santé mentale, j’ai signalé que ça me conviendrais mieux à l’automne, j’ai quand même hâte d’avoir des nouvelles… Aujourd’hui je suis pas trop paranoïaque ça fait du bien… L’herbe dans le parc semble vouloir verdir… Entre le temps où j’ai acheté mon voyage et celui où je l’ai fait ça a passé vite, trop vite… J’ai déjà recommencé à regarder les avions… Y’a longtemps déjà je partais en voiture pour la Côte Nord et j’étais immensément triste et malade. Je suis heureux d’être partis d’avoir vue la baie. Je vais me préparer un café… Les images me flottent dans la tête ce ne sont que de bons souvenirs. Déjà de retour! J’aime beaucoup me souvenir de ce que j’ai vu, les quartiers où j’ai marché, la rue Powell et les cable cars… J’y suis allé sans trop de craintes ça m’a réussis… Je me trompe je suis pas encore complètement revenus, je vais essayer de me mettre en mode prochain. Je termine c’est là chute pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mercredi 17 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai parlé de mon rétablissement au local du comité des usagers ça s’est bien passé y’a juste qu’à la fin j’ai discuté avec des gens qui ont encore une façon de parler malade, ils disent être en rétablissement mais manquent beaucoup de respect pour un ne serait-ce que par sa façon de m’appeler Berny, à peine si on se connais et sa façon de parler avec un mauvais humour qui n’a pas pris le temps de murir. Quand on m’appelle Berny ça s’impose naturellement après un certain temps, pour cette personne je sens ça comme une façon de se valoriser à mes dépends, une manière vraiment béesse… C’est un peu ma faute j’aurais du lui dire, c’est quelqu’un de très scolarisé avec une formation de mentor du rétablissement mais qui n’a pas pris le temps de réfléchir selon moi. Je crois que je vais m’éloigner de cette personne on est pas rendu au même endroit, il sait pas combien ça m’a couté pour parler devant eux aujourd’hui… Ce soir je suis seul chez moi, je pense à cette semaine sainte rythmé par le chemin de croix, encore une fois vous aller rire mais la passion j’y crois. Pâques ça me fait penser à ma marraine de baptême qui est décédée bien jeune. Je sais pas si vous connaissez l’histoire de l’eau de Pâques qu’on allait chercher à la source la plus proche le matin de Pâques, elle était bénie… Si je me souviens bien chose étrange, j’ai été confirmé le jour de Pâques, ce sont là des choses qui se sont perdues avec la laïcité pourtant les pauvres et les malheureux ont encore la foi, le petit monde comme moi à besoin de ça… Il le disait si bien y’a rien comme le calme et la beauté d’une église, ici je pense à l’incendie de Notre-Dame de Paris… Ça m’a tiré des larmes. Je vais essayer d’être à la hauteur de la confiance que m’ont fait tous ces gens aujourd’hui… J’espère que j’en ai aidé quelques un sur le parcours du rétablissement, je remercie la directrice du comité des usagers, y’avait beaucoup de monde… Je peux dire que ça a été un succès. J’avais rien préparé j’ai juste parlé en pensant au patriarche décédé, qui serait bien étonné je crois de me voir faire ça… C’est un peu là que me mène l’écriture, la semaine prochaine je reprends avec le salon des ressources et ensuite les répétitions théâtrales… Ce soir je vous illustre ça encore avec une vue de la baie de San Francisco, j’ai tellement aimé cette ville… Quand j’arrive comme ça à la fin j’ai tendance à m’auto-stigmatisé, y’a un ami qui me dis de pas fouetter le vieux cheval ça sert à rien… Encore une fois aujourd’hui je crois que j’ai fait de mon mieux, je termine avec un peu de peine et quelques sanglots. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard




mardi 16 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain je vais parler de mon rétablissement, hier je suis allé en entrevue pour le poste de formateur. Je crois que ça fonctionneras pas pour le poste ce printemps peut être à l’automne… Hier en fin d’après-midi après l’entrevue j’ai fait une crise de paranoïa dans ces moments-là je veux mourir mais j’en parle et ça s’atténue… Si je vous parlais de la pleine citoyenneté de son importance dans la cité, de comment  il faut faire valoir nos droits et remplir nos devoirs ce qui selon moi aideras à chasser la stigmatisation, de comment ce n’est pas eux et nous, mais un nous inclusif de citoyen responsable je pense que ceux qui ont des soins en santé mentale vivent une sorte d’apartheid, on les tiens à l’écart ils s’organisent donc entre eux mais c’est un faux départ, il faut investir la cité même si cela veut dire donner des coups de coude à son voisin, je vous entends fredonner votre ritournelle assassine mais je ne ferai rien ce serait vous donner raison la sagesse me dit de passer mon chemin, ce seras jamais clair pour moi ce qui tiens de la maladie, de la schizophrénie… Je lisais dans une thèse qu’en santé mentale on tiens rarement l’autre responsable si j’ai bien compris, mais y’a des gens méchants, pathogène oserais-je dire… Je crois que parfois on veut m’abattre, me faire du mal… Là aussi est la difficulté entre la paranoïa et la vérité… Dans ces moments-là je veux en finir… Cette Angoisse omniprésente est peut-être là parce que je fais pas ce que j’ai à faire mais je veux pas m’étourdir… Parfois y’a des voitures qui passent devant l’édifice et klaxonnent une autre manifestation de paranoïa? C’est mon senti et je ne sais pas comment me mettre à l’abri… Comme on dis même les paranoïaque ont des ennemis, souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps, à l’époque oui mais plus maintenant… Ce soir j’ai le trac je me demande ce que je vais pouvoir leurs raconter sur le rétablissement sans donner de leçon, je vais y aller avec le senti de ma vie… Le voyage à Frisco est déjà derrière moi ça passe tellement vite, la semaine prochaine je reprends les répétitions de théâtre, j’espère que ce seras pas trop difficile… Je suis conscient que mon écriture peut déranger mais quoi que je fasse y’a toujours quelqu’un d’irrité… Faute d’un meilleur nom j’appelle ça des défis, y’auras toujours des petits criminels pour déranger… Pour illustrer tout ça j’ai choisi une photo de maisons victoriennes entre les arbres à San Francisco… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir bien que l’envie sois présente, je fais de mon mieux plus je suis pas capable… Voilà! J’ai presque terminer j’arrive à cette partie difficile qu’est la conclusion, la chute… J’espère que les ennemis sont partis dormir qu’ils ne veillent pas tard bien qu’on  puisse lire ce texte à toute heure. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 15 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je vous illustre ça avec une pièce de Robert Therrien, un sculpteur américain une œuvre exposé au Muséum of Modern Art de San Francisco, un relief dont Therrien encourage plusieurs interprétation et qui est sans nom. Therrien est né en mille neuf cent quarante-sept et sur une note plus personnelle j’ai des Therrien dans ma famille je me demandais si c’était parent? Ce qui est difficile avec les œuvres contemporaines c’est de trouver l’émotion qui s’y rattache pour moi c’est le fameux senti, parfois les œuvres sont tellement statiques on en deviens désemparé jusqu’au désarrois… En ce moment j’ai une pièce de Fauré dans la tête ça compense pour mon senti vide, la peinture est un émail laquée à la cire… Bientôt je devrai me remettre à l’intensité du théâtre, j’ai hâte… Je vous écris dans la nuit de lundi à mardi, comme j’ai pas de « vrai » livre publié je me sent comme un usurpateur, ce serait assez simple pour moi de publier à compte d’auteur mais je crois que ma prose vaux plus que ça… Je dois rester collé à mon émotion à mon senti, jusqu’à temps que ça fasse mal que ça m’entre dans la chair, un stigmate physique… Le rouge de l’œuvre que je vous présente me rappelle le sang. Je sais pas si l’écriture peut être une lame de rasoir… La douleur me fait me sentir plus vivant comme si on jouait avec une calotte de mon crâne arraché et qu’on cisaillait le cerveau j’aurais mal partout sauf là où je me blesse… Ce soir c’est pas de la poésie c’est de la charcuterie, le regretté libraire du Chercheur de Trésor publiais une revue du nom de Steak Haché tout ce qu’il y a de plus underground, de la poésie tartare plus que barbare… Je pense encore aux rues de San Francisco lentement mon voyage se décante… Mardi je passe une entrevue pour devenir formateur du Recovery College, une façon de se rétablir inspiré du royaume unis… Encore ce soir, cette nuit je vous aurai écris mon sentis douloureux… Ce soir j’ai mangé du foie qui n’étais plus très frais c’est pas qu’il était pas bon mais il puait… Dans ces moments-là je me rappelle quand j’avais rien à manger, c’était difficile je pense aussi à ceux qui sont dans la famine qui donnerais cher pour un morceau de viande même pas très frais… Quelques mots encore avant la chute, j’ai fermé le sac de déchet, je fait mon Ti-Mé, les vidanges je les gardes en dedans pour pas me les faire voler… Hier j’ai parlé de l’immense solitude de la maladie, je pouvais pas rester comme ça je serais mort. Voilà je suis dans la nuit de mardi, j’essais de terminer avec quelque chose qui a du bon sens faute d’en avoir. Comme toujours c’est le même épilogue, j’ai plus de mot. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et À bientôt!!!

Bernard