samedi 30 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avant dernière nuit et c’est le départ. Je suis fébrile, j’ai hâte… Partir, je sais qu’il y en a beaucoup qui aimerais ça mais qui ne peuvent pas j’espère que j’aurai pas de problème… Je vous écris de la nuit de samedi à dimanche et dis merci au lecteur de Brossard… L’avion seras là, j’ai qu’à y être et je pars… J’essais de vous écrire le journal de mon senti, de mon monde intérieur, je lui donne la parole pourtant il semble vouloir rester muet… Ça fait longtemps que j’attends ce moment, il me reste une autre nuit… L’équipe de hockey locale a gagné hier, elle a encore des chances pour les éliminatoires, le sport c’est loin du senti c’est pas pour les âmes sensibles. J’ai dormis un peu, je rajoute à mes écris, je pense souvent au cours discours poétique que j’avais pris au collège, ça m’avait beaucoup  aidé à trouver ma voie, ça fait longtemps déjà, j’ai tenu le coup, j’écris toujours… J’essais d’améliorer mon expression en jugeant pas trop la « poésie » des autres… J’aime pas beaucoup les poètes auto-proclamé, ils se couronnent comme l’avais fait Napoléon… Empereur! Pourtant avant eux le roi était nu… J’ai hâte d’être à l’hôtel, vous devez me trouver fatigant je me répète mais c’est une sorte d’exorcisme une façon d’extirper le mal… Je sais pas si un jour ce seras de la littérature, en attendant les gens se réunissent pour les dernières heures avant le dépôt des montants d’aide sociale. Ils ont faim… Je suis toujours étonné de voir comment l’alcool prend de la place, comment la poésie est souvent mauvaise et éthylique , même les grands poètes sont noir et déprimé, ils annoncent souvent la fin d’un monde mais ça n’arrive pas… Où ont-ils laissé l’espoir?  Souvent on se perd dans la mélancolie, les souvenirs d’un temps révolus que laissent on aux enfants, je crois qu’ils feront un monde à leurs mesure grand et amusant.  Je sais il y a beaucoup de problèmes mais en prendre conscience veux pas dire cesser de s’amuser sans les nier il faut se garder du temps pour espérer… Je reviens à mon senti d’avant le voyage… Y’a pas de tourmente, je pense encore à mes bagages que je vais déposer à l’aéroport, tout devrais bien se passer… J’aime ça les moments qui précèdent le voyage, quelques heures encore… C’est toujours la nuit, je trouve plus quoi vous écrire, dans le bas de la ville la neige est pas mal toute fondue… Je sais pas si je vous l’ai écrit je pars avec Air Canada une bonne compagnie… Quelques mots encore, je pense à ce que j’étais à ce que je suis devenue, j’ai pas accumulé beaucoup de matériel, j’ai plutôt opté pour le spirituel c’est la force des choses qui m’a mené là. Nous voilà donc à la chute, j’espère que ça vous plait ce que j’écris, n’hésitez pas à commenter. Merci d’avoir lu jusque-là!!!  À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il pleut, j’entends passé les avions encore deux nuits et c’est un départ… J’ai fait la sieste cet après-midi, y’a un ami qui fête des années de sobriété demain. J’écris lentement en cherchant à mettre des mots sur mon senti. J’ai de la difficulté à me renouveler j’espère qu’en voyage je vais avoir une inspiration nouvelle. Je sais pas combien de temps dure la visite en autobus Hop’n’go… J’espère que je vais avoir le temps de la faire avant Alcatraz. Je suis nerveux j’ai hâte d’être dans l’action du voyage… Je dis merci à ma lectrice snowbird pour les chansons qu’elle a placée sur Facebook. Je vais faire un bon et beau voyage tout le monde me le dis…  Je me sent bien quand même, il reste plus beaucoup de neige… Lundi l’ami devrais passer me chercher pour me mener à l’aéroport, je lui ai dit à midi il est jamais trop tôt… Je pourrai dire que je suis allé en Californie au moins une fois dans ma vie, semble que les idées nouvelles viennent souvent de là mais elles sont pas toutes bonnes… Je pense à Uber à Airb’n’b … Moi J’aime bien les hôtels, ça me dépayse, quand je voyage je veux pas nécessairement me sentir chez moi dans un appartement sous-loué… Je sais pas si les autres villes nord-américaine ont eu un problème avec les taxis et comment ils l’ont réglé… Y’a pas de grosses nouvelles dans l’actualités, ça presse pas de m’asseoir devant la télé, j’entends encore un autre avion qui passe… Je sais plus quelle histoire je pourrais vous raconter, je me gratte l’intérieur pour en sortir le senti, parfois je me sent comme un soundman de cinéma documentaire, tout ce son tous ces bruits qui meublent mon senti, la vie c’est bruyant mais pas au point de collé l’oreille au mur pour entendre les voisins. Je me rétablis l’angoisse qui m’a longtemps gâché la vie est moins présente,  pour moi c’était ça la schizophrénie elle m’empêchait de gagner ma vie… Je me souviens plus si hier je vous ai raconté que j’avais répondus à une entrevue formateur. Je crois pas que ça va aller très loin, je n’ai qu’une connaissance expérientielle difficile à communiquer, je les laisse juger… Y’a un bon parfum chez moi, ça aussi l’odeur ça m’a longtemps fait mal, la peur à l’urgence de l’hôpital de quelqu’un qui pue parce qu’il a fait ses besoins dans son lit… Je crois que j’ai choisis un bon siège dans l’avion, je vais me mettre à date dans le cinéma souvent y’a des films à succès. Parfois certains films j’appelle ça des films d’avions. Je vous aurai raconter encore une fois mon senti avant de partir… Lentement la journée est avancée, un samedi parmi tant d’autre, demain je vais vraiment me préparer. Ne resteras plus qu’une journée. Je cherche à vous dire que pour aujourd’hui c’est terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 29 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à m’endormir donc je reviens à mes bonnes habitudes et j’écris… Je vais signaler à mon lecteur de Deux-Montagnes que pour la visite à Alcatraz tout est beaucoup plus simple, y’a un bureau de la compagnie de transport tout près de l’hôtel on m’a dit de me présenter là à neuf heures. J’en dis pas plus j’ai peur à la badluck… Là-bas je vais avoir à me faire comprendre en anglais… C’est la soirée de vendredi à samedi encore trois nuits a passés avant le départ. J’ai hâte d’être bien assis dans l’avion… Mes bagages sont presque prêt… Dehors y’a un gars qui gueule… Pour ce qui est de mon senti ce soir c’est au beau fixe, je songe aux vêtements que je vais porter, faut quand même pas que je m’en fasse pas trop là-dessus c’est pas une parade nuptiale. Si tout va bien je vais commencer par visiter Frisco en bus, je sais pas pourquoi je pense à ce gars que j’ai connus qui avait traversé l’Amérique en autobus, il en a jamais beaucoup parlé… Le voyage que je vais faire c’est la vision l’état d’esprit, je suis pas le premier québécois à me rendre à San Francisco. J’ai toujours cru que les autres pouvaient voyager mais pas moi faut dire la schizophrénie paranoïde c’est rien pour aider… J’étais entouré de gens qui ne pensaient qu’au négatif. J’entends l’horloge qui fait des tics-tacs, si tout va bien en revenant je donne une conférence sur le rétablissement… J’aurai raté trois répétitions, j’espère que la médiatrice va me garder ma place et me donner des mots et des indices de jeu… J’ai pas du tout sommeil, j’ai les yeux grands ouvert… J’ai épuisé la boîte aux souvenirs… J’aime beaucoup voyager depuis que je me rétablis, c’est bien… Lundi, l’ami viens me reconduire à l’aéroport, tranquillement je dodeline de gauche à droite, d’avant en arrière, parfois j’aimerais bien me faire bercer mais je suis trop vieux et trop gros et j’ai personne, je suis seul. J’essais de situer l’hôtel je crois que j’ai compris… Lentement j’avance dans les écritures, je crois qu’il y a une certaine noblesse dans ça, je vais illustrer ça avec une photo prise de l’Empire State Building, un édifice qui a longtemps été le plus haut au monde… Je mange des biscuits salés, la nuit comme ça j’ai envie de m’empiffrer… Je termine ça et je retourne au lit, c’est à peu près ça mon senti, le départ approche je suis content, l’hiver est finis c’est le printemps… Le vendredi soir c’est la nuit des fêtards, ils travaillent pas le week-end et en profitent pour lâcher leur fou… La musique au fond dans la voiture ils essayent de stopper le babillage infernal dans leurs têtes… Pendant ce temps-là au village on cruise sur la rue principale. Avec ça j’arrive à la chute encore quelques mots pendant que dans les clubs on se dévisage à qui seras le plus beau. À la prochaine j’espère!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de passer une entrevue téléphonique. J’ai essayé d’être authentique c’est difficile… J’ai ouvert la porte pour rafraichir mon appartement… Quand vient le temps de répondre à des questions formelles j’ai beaucoup de difficulté… J’ai fait mes bagages en essayant de ne rien oublier. Encore quelques nuits, j’ai l’ouest en tête, j’ai jamais pris cette direction… La semaine est terminée j’ai fait tout ce que je devais et voulais faire… Le soleil est là mais demain c’est de la pluie. J’ai parlé de ceux qui se disent en rétablissement mais consomment encore de l’alcool. Ça sent le tabac… Je vous illustre ça avec une murale qu’on retrouve coin Ontario et Frontenac elle est très jolie, très réaliste, je suis désolé je trouve pas qui l’a peint, pour moi elle évoque la Pologne… Je sais pas pourquoi tout-à-coup je suis triste, dans l’entrevue j’ai livré une partie de moi-même à des inconnues… À San Francisco je vais essayer de voir les murales là aussi, dans le quartier Mission. Il devrais faire beau temps parait que les cerisiers sont en fleurs… J’ai un peu peur des armes aux États-Unis… Je me branche sur mon senti, y’a pas que mon rétablissement qui est valide pourtant je continue mon parcours dans la sobriété, ça parais que c’est la fin du mois la voisine reçois beaucoup de visite. Je vais essayer d’écrire quelque chose dont je suis fier. Si tu me lis et que tu à des problèmes de santé mentale et de consommation écris moi je pourrai peut-être t’aider, faut prendre ça au sérieux il y va de ta vie… Y’a pas de honte à demander de l’aide où qu’elle soit. Pour les autres je vous souhaite beaucoup de plaisir ce week-end… Tout à coup des mots que je déteste apparaissent, intégré, intégration, j’aime pas ça ce sont des mots pour jouer au fou. Je ne suis plus seul, je ne suis pas seul, ma folie parfois se perd dans le rétablissement. Pourtant la paranoïa est toujours là, tant que je reste chez moi c’est moins virulent, j’ai hâte de voir ce que ce seras en voyage… Y’a ces paroles de chanson « Je l’ai connu à San Francisco c’était un soir d’été… » Je crois que c’est de Luc Plamondon… Je vous ai déjà écrit là-dessus, je radote, je me répète… Tout à coup dehors y’a une belle lumière. C’est difficile d’être original, de m’ouvrir à vous avec de nouveaux sentiments un nouveau senti… La tristesse me quitte pas, quelques nuits encore et c’est le départ en vacance… En voyage j’ai peur de perdre mes bagages, une fois que je les ai enregistré le reste est plus de mon pouvoir il devrait être là à l’arrivée. C’est poche ce que je vous écris cet après-midi… Quand je m’arrête je pense toujours au poète. Bon! Me voilà à la chute, quelques mots encore pour bien terminer et n’oublier pas de commenter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 28 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai dormis et j’ai eu chaud… Mon senti annonce le calme… Il pleut ça va faire fondre ce qui reste de neige, encore trois nuits avant le départ, cet après-midi j’ai une conférence téléphonique pour le projet Recovery College, on va faire connaissance… J’aurais encore une chance par mon expérience d’aider quelqu’un qui souffre en donnant une formation… Lentement je fais mes bagages, je vais recharger mes batteries à San Francisco. Je vais essayer de me déconnecter du monde de la santé mentale… Je vous illustre ça avec un classique, la tour de l’épouvante de l’institut. Je crois que c’est un ancien silo… Cette semaine j’ai rencontré quelqu’un qui va étudier le clavecin au conservatoire… Je pense aux snowbirds, je sais pas si ils restent encore longtemps au même endroit moi je vous le répète j’ai hâte de partir. L’équipe locale a perdue ils ne seront donc pas des éliminatoires encore cette année… Je veux pas retourner en arrière du temps où la souffrance étais ma maitresse, j’avais mal j’avais très mal, j’étais toujours loin de mon senti, c’était que la douleur sourde de la psychose… Je suis pas seul en lice pour être formateur au Recovery College… Parfois je crois qu’ils veulent avoir des formateurs qui viennent d’un milieu plus aisés que le mien… Je sais pas trop à quoi m’attendre pour cette entrevue téléphonique… Viens de voir que ma lectrice privilégiée chemine toujours avec moi… Faites-vous en pas j’écris pour tout le monde… Le bonheur c’est de savoir que vous me lisez… J’ai ces paroles de chanson dans la tête « je tourne en rond oui sur le pont mes amis s’en vont » c’est une comptine… C’est la nuit, je pense à la technologie qui me permet de vous écrire… Je pense au fils de la super-maman qui a une otite, je suis avec lui dans la douleur, j’espère que ça dureras pas longtemps. Ouais! Quand vous me lisez, vous devez vous dire il ne fait que penser mais ça va pas très loin… J’ai hâte d’être à l’aéroport d’enregistrer mon bagage et d’attendre tranquillement d’embarquer… On y est presque, tous ce temps qui a filé, on prend de l’âge… Je vais encore refaire ma valise, je crois que je voyage léger… Faut pas que j’oublie la paperasse, c’est important… Cette semaine j’ai fait un peu de ménage ramassé quelques babioles qui trainaient… Dans le monde des réseaux sociaux on peut se sentir seul, une solitude schizophrénique douloureuse… Les centaines d’amis virtuel et toujours seul… J’ai pris une douche, me suis parfumé avec l’impression que l’eau de toilette Burberry Britt Rythm est devenue commune on l’a mis dans les étalages plus populaire. J’en suis presque à la chute, il est pas trop tard, je termine et je vais dormir, quelques mots encore en pensant aux vrais écrivains… J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce en vous souhaitant à la prochaine je l’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un peu stressé, le départ s’en viens, je deviens beaucoup plus paranoïaque… J’ai repris le carnet je note. Encore quatre nuit avant de partir, j’essaye de revenir au senti, ma peur viscérale… Je constate qu’il se forme d’autre groupes de rétablissement en santé mentale, y’a des gens qui aiment pas le nom de notre groupe Reprendre Pouvoir, des nostalgiques des programmes perspectives… Je remets tout en question, ces implications… Vous pouvez me dire que j’ai le choix que je suis pas obligé de fréquenter l’institut mais y’a toujours l’histoire du stigmate que je veux défaire… La poésie du paranoïaque c’est pas ce qu’il y a de plus beau, ça blesse, ça fait mal ça heurte dirais les anglais… On me dis que je suis blême il est probablement  temps que je prenne une pause. Je sais vraiment pas, vraiment plus la neige a fondue… Les mouettes gueulent, le printemps ça ressemble à ça… J’ai réservé une visite à Alcatraz mais je peux pas annuler, ça va être juste, y’a pas de remboursement possible… Il faut que je ramasse mon billet avant huit heure le matin… Je vais essayer de voir ce que je peux faire… Ça commence mal… J’annulerai pas c’est un défi de le faire. Bon je reviens à mon senti du goulag… Je croyais que les Boeing Max dérangeraient pas mon voyage mais je constate que si… J’ai pas envie d’aller faire la file… Je pouvais pas prévoir… Je commencerai pas à m’auto dénigrer, j’ai fait une erreur, ça arrive je suis surement pas le premier… Lentement la journée passe demain vendredi, faut voir tous ces camions qui passent devant chez moi, à vous écrire comme ça je me brûle mais j’y tiens… Je sais pas si ça peut me rendre malade, c’est du travail. J’ai peur de pas avoir ma chambre à l’hôtel… Ça me fera quelque chose à raconter à mon retour. Non! Non, je dirai pas que je suis un pauvre fou, je reviens à tous ces nouveaux groupes de gens qui ont souffert, je crois que les institutions veulent les garder dans leurs girons. Je m’aperçois que de mettre mon senti en mots ça l’allège, parfois je le répète de vive voix et je suis moins confus, voilà! L’ami dis que tout va être o.k. j’espère… Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo américaine des états… New-York je sais pas trop… Ça seras l’Atlas de Manhattan, j’ai mangé de l’imitation de crabe, ça sent vraiment le poisson… Je sais pas sur quelle note terminer ça, le temps est couvert, il vente mais c’est moins froid. Les gens ont commencé à rentrer à la maison comme d’habitude y’a foule dans le métro… Je pense à toutes ces voitures, les gens fatigués qui prennent le volant après le boulot… Y’en a qui attendent tranquillement en sirotant une bière que la circulation soit moins dense. J’en suis à la chute, à l’épilogue, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard






mercredi 27 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier en revenant de la répétition j’étais très paranoïaque, un gars parlait en anglais de normalité je croyais qu’il parlait de moi et dans l’autobus y’avait deux gars assis au fond je croyais qu’ils me suivaient attendant que je rechute… Semble que c’est le stress du départ, on est dans la nuit de mercredi à jeudi plus que quatre jours et je prends l’avion pour San Francisco… J’y vais avec mon senti… Ça passe par la sculpture Porte de Jour de Jocelyne Alloucherie diplômée en arts de l’université Laval, son travail suscite une expérience sensible de l’éphémère de l’immuable ce sont deux structures d’acier corten. Une installation d’art public  au Square Dalhousie dans l’arrondissement Ville-Marie, soudé d’acier Corten aux dimensions de 298x350x1070 cm. Si vous voulez en savoir plus cliquez ici  https://artpublic.ville.montreal.qc.ca/oeuvre/porte-de-jour/  Je sais pas pourquoi la sculpture m’a toujours fasciné. J’ai hâte d’aller au musée d’art moderne de San Francisco. Je dois raccorder ce que je vous écris ici avec mon senti ma sensibilité c’est difficile, je me sens en déséquilibre… J’ai pas d’anecdote croustillante sur l’artiste et je préfère vous parler de moi, hier j’ai été en répétition tout l’après-midi ça m’a beaucoup demandé, c’est du travail… Pour revenir aux deux gars dans l’autobus je crois qu’il était simplement là pour se réchauffer, c’est encore frisquet pour passer ses journées dehors… Cette nuit j’ai mal à la tête je vais prendre un comprimé… Le compte des communications est payé. Je crois que je vais faire le voyage vers San Francisco dans un Airbus A trois cent vingt.  Aujourd’hui la journée est à moi, je vais essayer de faire mon bagage avec seulement l’essentiel…Le printemps tarde à arriver… Je me rends compte de certaine difficulté que j’ai avec des collègues de la création collective, elles ont des personnalités fortes et sont bien meilleures comédiennes que je peux l’être… Au fond de mon senti je suis un écrivain, parfois je répète, je redis ce que j’ai déjà écrit je m’en excuse. Je pense à mon ami historien de l’art que je veux pas ennuyer… Je sais pas pourquoi y’a cette femme plus vieille que moi avec qui j’ai vécu quatre ans d’enfer, un cauchemar maintenant terminé que je ne revivrai plus… Maintenant ce qui m’occupe c’est mon départ en vacance, je m’en vais me vider la tête, essayer de m’inspirer… Y’en a qui rigolent, ils trouvent que ma destination est pas exotique. Ça me fait mal… Y’a cette jeune fille dans l’autobus et la chanson de Léo Ferré Jolie Môme https://www.youtube.com/watch?v=A842x7fl6sM  Ferré y’a rien d’autre à dire que c’était génial.  Lentement j’arrive à la chute, je sais pas comment terminer, la douleur m’a quitté,  ce seras ça pour cette nuit, je vous rajoute quelques mots comme le maraicher rajoute quelques petites fèves l’été… J’y suis presque c’est comme toujours le même épilogue, une phrase encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Mais on ne finis pas comme ça je vous laisse en suspend. À la prochaine j’espère!!!

Bernard