vendredi 29 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de passer une entrevue téléphonique. J’ai essayé d’être authentique c’est difficile… J’ai ouvert la porte pour rafraichir mon appartement… Quand vient le temps de répondre à des questions formelles j’ai beaucoup de difficulté… J’ai fait mes bagages en essayant de ne rien oublier. Encore quelques nuits, j’ai l’ouest en tête, j’ai jamais pris cette direction… La semaine est terminée j’ai fait tout ce que je devais et voulais faire… Le soleil est là mais demain c’est de la pluie. J’ai parlé de ceux qui se disent en rétablissement mais consomment encore de l’alcool. Ça sent le tabac… Je vous illustre ça avec une murale qu’on retrouve coin Ontario et Frontenac elle est très jolie, très réaliste, je suis désolé je trouve pas qui l’a peint, pour moi elle évoque la Pologne… Je sais pas pourquoi tout-à-coup je suis triste, dans l’entrevue j’ai livré une partie de moi-même à des inconnues… À San Francisco je vais essayer de voir les murales là aussi, dans le quartier Mission. Il devrais faire beau temps parait que les cerisiers sont en fleurs… J’ai un peu peur des armes aux États-Unis… Je me branche sur mon senti, y’a pas que mon rétablissement qui est valide pourtant je continue mon parcours dans la sobriété, ça parais que c’est la fin du mois la voisine reçois beaucoup de visite. Je vais essayer d’écrire quelque chose dont je suis fier. Si tu me lis et que tu à des problèmes de santé mentale et de consommation écris moi je pourrai peut-être t’aider, faut prendre ça au sérieux il y va de ta vie… Y’a pas de honte à demander de l’aide où qu’elle soit. Pour les autres je vous souhaite beaucoup de plaisir ce week-end… Tout à coup des mots que je déteste apparaissent, intégré, intégration, j’aime pas ça ce sont des mots pour jouer au fou. Je ne suis plus seul, je ne suis pas seul, ma folie parfois se perd dans le rétablissement. Pourtant la paranoïa est toujours là, tant que je reste chez moi c’est moins virulent, j’ai hâte de voir ce que ce seras en voyage… Y’a ces paroles de chanson « Je l’ai connu à San Francisco c’était un soir d’été… » Je crois que c’est de Luc Plamondon… Je vous ai déjà écrit là-dessus, je radote, je me répète… Tout à coup dehors y’a une belle lumière. C’est difficile d’être original, de m’ouvrir à vous avec de nouveaux sentiments un nouveau senti… La tristesse me quitte pas, quelques nuits encore et c’est le départ en vacance… En voyage j’ai peur de perdre mes bagages, une fois que je les ai enregistré le reste est plus de mon pouvoir il devrait être là à l’arrivée. C’est poche ce que je vous écris cet après-midi… Quand je m’arrête je pense toujours au poète. Bon! Me voilà à la chute, quelques mots encore pour bien terminer et n’oublier pas de commenter. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 28 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai dormis et j’ai eu chaud… Mon senti annonce le calme… Il pleut ça va faire fondre ce qui reste de neige, encore trois nuits avant le départ, cet après-midi j’ai une conférence téléphonique pour le projet Recovery College, on va faire connaissance… J’aurais encore une chance par mon expérience d’aider quelqu’un qui souffre en donnant une formation… Lentement je fais mes bagages, je vais recharger mes batteries à San Francisco. Je vais essayer de me déconnecter du monde de la santé mentale… Je vous illustre ça avec un classique, la tour de l’épouvante de l’institut. Je crois que c’est un ancien silo… Cette semaine j’ai rencontré quelqu’un qui va étudier le clavecin au conservatoire… Je pense aux snowbirds, je sais pas si ils restent encore longtemps au même endroit moi je vous le répète j’ai hâte de partir. L’équipe locale a perdue ils ne seront donc pas des éliminatoires encore cette année… Je veux pas retourner en arrière du temps où la souffrance étais ma maitresse, j’avais mal j’avais très mal, j’étais toujours loin de mon senti, c’était que la douleur sourde de la psychose… Je suis pas seul en lice pour être formateur au Recovery College… Parfois je crois qu’ils veulent avoir des formateurs qui viennent d’un milieu plus aisés que le mien… Je sais pas trop à quoi m’attendre pour cette entrevue téléphonique… Viens de voir que ma lectrice privilégiée chemine toujours avec moi… Faites-vous en pas j’écris pour tout le monde… Le bonheur c’est de savoir que vous me lisez… J’ai ces paroles de chanson dans la tête « je tourne en rond oui sur le pont mes amis s’en vont » c’est une comptine… C’est la nuit, je pense à la technologie qui me permet de vous écrire… Je pense au fils de la super-maman qui a une otite, je suis avec lui dans la douleur, j’espère que ça dureras pas longtemps. Ouais! Quand vous me lisez, vous devez vous dire il ne fait que penser mais ça va pas très loin… J’ai hâte d’être à l’aéroport d’enregistrer mon bagage et d’attendre tranquillement d’embarquer… On y est presque, tous ce temps qui a filé, on prend de l’âge… Je vais encore refaire ma valise, je crois que je voyage léger… Faut pas que j’oublie la paperasse, c’est important… Cette semaine j’ai fait un peu de ménage ramassé quelques babioles qui trainaient… Dans le monde des réseaux sociaux on peut se sentir seul, une solitude schizophrénique douloureuse… Les centaines d’amis virtuel et toujours seul… J’ai pris une douche, me suis parfumé avec l’impression que l’eau de toilette Burberry Britt Rythm est devenue commune on l’a mis dans les étalages plus populaire. J’en suis presque à la chute, il est pas trop tard, je termine et je vais dormir, quelques mots encore en pensant aux vrais écrivains… J’arrive à la fin, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce en vous souhaitant à la prochaine je l’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un peu stressé, le départ s’en viens, je deviens beaucoup plus paranoïaque… J’ai repris le carnet je note. Encore quatre nuit avant de partir, j’essaye de revenir au senti, ma peur viscérale… Je constate qu’il se forme d’autre groupes de rétablissement en santé mentale, y’a des gens qui aiment pas le nom de notre groupe Reprendre Pouvoir, des nostalgiques des programmes perspectives… Je remets tout en question, ces implications… Vous pouvez me dire que j’ai le choix que je suis pas obligé de fréquenter l’institut mais y’a toujours l’histoire du stigmate que je veux défaire… La poésie du paranoïaque c’est pas ce qu’il y a de plus beau, ça blesse, ça fait mal ça heurte dirais les anglais… On me dis que je suis blême il est probablement  temps que je prenne une pause. Je sais vraiment pas, vraiment plus la neige a fondue… Les mouettes gueulent, le printemps ça ressemble à ça… J’ai réservé une visite à Alcatraz mais je peux pas annuler, ça va être juste, y’a pas de remboursement possible… Il faut que je ramasse mon billet avant huit heure le matin… Je vais essayer de voir ce que je peux faire… Ça commence mal… J’annulerai pas c’est un défi de le faire. Bon je reviens à mon senti du goulag… Je croyais que les Boeing Max dérangeraient pas mon voyage mais je constate que si… J’ai pas envie d’aller faire la file… Je pouvais pas prévoir… Je commencerai pas à m’auto dénigrer, j’ai fait une erreur, ça arrive je suis surement pas le premier… Lentement la journée passe demain vendredi, faut voir tous ces camions qui passent devant chez moi, à vous écrire comme ça je me brûle mais j’y tiens… Je sais pas si ça peut me rendre malade, c’est du travail. J’ai peur de pas avoir ma chambre à l’hôtel… Ça me fera quelque chose à raconter à mon retour. Non! Non, je dirai pas que je suis un pauvre fou, je reviens à tous ces nouveaux groupes de gens qui ont souffert, je crois que les institutions veulent les garder dans leurs girons. Je m’aperçois que de mettre mon senti en mots ça l’allège, parfois je le répète de vive voix et je suis moins confus, voilà! L’ami dis que tout va être o.k. j’espère… Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo américaine des états… New-York je sais pas trop… Ça seras l’Atlas de Manhattan, j’ai mangé de l’imitation de crabe, ça sent vraiment le poisson… Je sais pas sur quelle note terminer ça, le temps est couvert, il vente mais c’est moins froid. Les gens ont commencé à rentrer à la maison comme d’habitude y’a foule dans le métro… Je pense à toutes ces voitures, les gens fatigués qui prennent le volant après le boulot… Y’en a qui attendent tranquillement en sirotant une bière que la circulation soit moins dense. J’en suis à la chute, à l’épilogue, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard






mercredi 27 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier en revenant de la répétition j’étais très paranoïaque, un gars parlait en anglais de normalité je croyais qu’il parlait de moi et dans l’autobus y’avait deux gars assis au fond je croyais qu’ils me suivaient attendant que je rechute… Semble que c’est le stress du départ, on est dans la nuit de mercredi à jeudi plus que quatre jours et je prends l’avion pour San Francisco… J’y vais avec mon senti… Ça passe par la sculpture Porte de Jour de Jocelyne Alloucherie diplômée en arts de l’université Laval, son travail suscite une expérience sensible de l’éphémère de l’immuable ce sont deux structures d’acier corten. Une installation d’art public  au Square Dalhousie dans l’arrondissement Ville-Marie, soudé d’acier Corten aux dimensions de 298x350x1070 cm. Si vous voulez en savoir plus cliquez ici  https://artpublic.ville.montreal.qc.ca/oeuvre/porte-de-jour/  Je sais pas pourquoi la sculpture m’a toujours fasciné. J’ai hâte d’aller au musée d’art moderne de San Francisco. Je dois raccorder ce que je vous écris ici avec mon senti ma sensibilité c’est difficile, je me sens en déséquilibre… J’ai pas d’anecdote croustillante sur l’artiste et je préfère vous parler de moi, hier j’ai été en répétition tout l’après-midi ça m’a beaucoup demandé, c’est du travail… Pour revenir aux deux gars dans l’autobus je crois qu’il était simplement là pour se réchauffer, c’est encore frisquet pour passer ses journées dehors… Cette nuit j’ai mal à la tête je vais prendre un comprimé… Le compte des communications est payé. Je crois que je vais faire le voyage vers San Francisco dans un Airbus A trois cent vingt.  Aujourd’hui la journée est à moi, je vais essayer de faire mon bagage avec seulement l’essentiel…Le printemps tarde à arriver… Je me rends compte de certaine difficulté que j’ai avec des collègues de la création collective, elles ont des personnalités fortes et sont bien meilleures comédiennes que je peux l’être… Au fond de mon senti je suis un écrivain, parfois je répète, je redis ce que j’ai déjà écrit je m’en excuse. Je pense à mon ami historien de l’art que je veux pas ennuyer… Je sais pas pourquoi y’a cette femme plus vieille que moi avec qui j’ai vécu quatre ans d’enfer, un cauchemar maintenant terminé que je ne revivrai plus… Maintenant ce qui m’occupe c’est mon départ en vacance, je m’en vais me vider la tête, essayer de m’inspirer… Y’en a qui rigolent, ils trouvent que ma destination est pas exotique. Ça me fait mal… Y’a cette jeune fille dans l’autobus et la chanson de Léo Ferré Jolie Môme https://www.youtube.com/watch?v=A842x7fl6sM  Ferré y’a rien d’autre à dire que c’était génial.  Lentement j’arrive à la chute, je sais pas comment terminer, la douleur m’a quitté,  ce seras ça pour cette nuit, je vous rajoute quelques mots comme le maraicher rajoute quelques petites fèves l’été… J’y suis presque c’est comme toujours le même épilogue, une phrase encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Mais on ne finis pas comme ça je vous laisse en suspend. À la prochaine j’espère!!!

Bernard




Au présent


Bonsoir! Bonjour! Souper au restaurant hier soir, on a bien discuté c’était intéressant… Reste que quelques jours avant le départ, j’ai fait ma valise… La compagnie de téléphone a pas encore reçu mon paiement… Je me tourne pas vers mes finances personnelles ça fait pas de la bonne littérature, je vais plutôt me concentrer sur mon senti… Je vous illustre ça avec un édifice longiligne de New-York malheureusement je sais pas qui est l’architecte mais il est dans Manhattan, aujourd’hui ce seras une répétition au Théâtre du Nouveau Monde… Le souper d’hier était délicieux une brochette de filet mignon avec des crevettes… Je suis arrivé tôt au restaurant, j’étais seul comme si je répétais pour mes soupers au restaurant à San Francisco, l’horaire de départ à un peu changé ,mais c’est pas grave… Hier on a un peu discuté médicament, j’ai raconté mon horreur quand les gens appellent ça des peanuts, comment il faut être discret quand on se soigne, comment on est stigmatisé. Je dirais que ceux qui le font savent pas la définition du mot, des ignorants. Je disais à l’ami comment la souffrance est nécessaire mais qu’il faut tout de même pas se martyriser … Dans le mois qui viens je donne une conférence sur le rétablissement au comité des usagers de l’institut pour moi le rétablissement c’est un « work in progress » perpétuel, le patriarche quand on lui parlait de son père, mon grand-père, nous racontais qu’il cherchait le mouvement perpétuel… Au mois de mai avec des collègues je vais faire une présentation sur l’intégration par l’expression théâtrale et littéraire… Cette nuit comme toujours je sais pas trop quoi écrire, c’est la nuit de mardi à mercredi… La pauvreté ça cause une stigmatisation,  souvent on ne fréquente qu’un milieu désargenté et malade, la plus basse des classes sociales… Pourtant j’ai essayé « d’intégrer » , un mot que je déteste, les milieux « Normaux » j’ai pas réussis… Les prestataires de la sécurité sociale vivent dans la terreur d’avoir leurs revenus coupé, de se retrouver à la rue, j’ai lu quelques part qu’à Montréal y’avait plus de cinq milles itinérants, mes pairs sont dans la rue on cherche à les logé mais ils ont tout perdus… Ils ont surtout perdus la confiance en ceux qui veulent les aidé, ils font partis du complot de la persécution… Si vous saviez comment parfois j’ai envie d’en finir avec tout ça, ce soir je suis triste n’est-ce pas? Je vous écris pas tout ça me ferais trop mal la souffrance… Je sais bien que je vais finir pas me bercer dans un centre hospitalier de soins de longues durés, en attendant j’essais d’en « profiter » ça aussi c’est un mot que je déteste, j’avais une conjointe intolérable qui chaque fois qu’elle le pouvais me traitais de profiteur…. Voilà pour cette nuit, lentement je digère mon repas. Je sais pas si vous aimez ce que j’écris, en tout cas… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard




lundi 25 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de lire quelque chose qui me rajeunis pas, Willie est mort, Michel Lamothe pour ceux qui ne le connaissent pas, bassiste dans le très grand groupe de rock Offenbach et fondateur du groupe Corbeau. Il avait quelques années de plus vieux que moi, j’étais un fan de la première heure https://www.youtube.com/watch?v=LWzTTJIiywQ  Je vous place une chanson qui est pas très très représentative mais Offenbach c’était d’excellent musiciens avec de belles harmonies vocales… Je cherche comment je vais vous illustrer ça…. Je vais placer une pochette du CD du groupe avec des illustrations de Vittorio si je me trompe pas… Y’a plein de leurs chansons rock qui m’ont accompagné la vie durant… C’est la nuit de lundi à mardi, l’horaire de mon départ a changé c’est un peu plus tard lundi prochain… Je dis merci pour l’invitation à la dernière conférence de l’ami historien de l’art, je ne pourrai être là… Cette nuit je suis fatigué j’ai de la difficulté à écrire. Encore une fois j’ai eu peur de perdre mon texte mauvaise manœuvre avec la souris… Semble que le regretté écrivain Jean Basile à écris la chanson promenade sur Mars, pour les plus érudits on se rappelleras  du passage de Jean Basile à Mainmise… Pendant ce temps-là je perds mon temps à chercher un fichier photos… Je l’ai finalement trouvé, parfois j’ai le sentiment que quelqu’un manipule l’ordinateur de l’extérieur c’est probablement ma paranoïa… J’ai démarré le chauffage… C’est le départ pour les vacances bientôt, je vais rater quelques activités mais je peux pas être à deux endroits à la fois… L’avion ce seras un airbus trois cent vingt et il va être équipé pour l’entertainement plus de cent heures de musique et de film, un écran individuel… Mardi le temps avance, ce matin je vais faire quelques courses… Je vais peut-être rencontrer la fille de mon grand ami, elle habite pas loin de San Francisco… Ce soir je soupe au restaurant avec les amis de la radio… Hier j’ai raconté à l’intervenante que j’allais probablement me payer une couple de gueuleton, c’est une nouvelle elle a de l’expérience les rencontres sont toujours très formelles, elle me garde pas longtemps dans son bureau… Je crois que ça va me faire du bien ce voyage… À partir d’ici faudrait que je développe un argumentaire, mais c’est pas un rapport que je vous écris, c’est pour l’amour de l’art. Je trouve pas comment terminer, y’a quelqu’un qui prend sa douche je suis pas seul à faire ça la nuit… Tout à coup je suis angoissé, je sais pas pourquoi, c’est un état fertile je crois, un état qui permet de créer. Je pense au sculpteur j’irai voir son œuvre à Frisco… Voilà la nuit est bien avancée, encore la semaine a passée et je serai là-bas. Lentement je me dirige vers la chute qui est souvent la même, l’épilogue c’est jamais aussi simple qu’il y parait. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 24 mars 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Encore une fois cette nuit je vous écris. Plus qu’une vraie semaine avant les vacances. Si je me souviens bien j’irai pas boire… Souvenir de ce gars qui rechutait toute les fois qu’il partait en voyage, il s’éloignait croyant boire raisonnablement mais c’était toujours la soif sans fin de l’alcoolique… Longtemps j’ai bu en sachant que j’étais alcoolique mais pour arrêter ça a pris la descente aux enfers… Je vous écris pendant la soirée de dimanche… Au mois d’avril on reçois un chèque de TPS et un autre de TVQ c’est bien… Quand je vous écris ça c’est comme un vrai béesse… J’ai toujours hâte d’être à l’aéroport et de prendre l’avion… La nuit y’a pas d’urgence pour écrire en fait y’en a jamais mais je suis pas certain qu’il y va pas de ma survie… Demain matin j’ai une réunion du groupe d’entraide. En revenant il faut que je passe à la pharmacie pour renouveler une ordonnance, je sais y’a de ces bonnes vieilles madames ignorantes qui aiment pas apprendre qu’on se fait soigner… C’est comme ça que plusieurs font des rechutes sur le jugement des autres. C’est toujours le même propos mon affaire, rien de nouveau dans mon senti j’essaye de trouver quelque chose de nouveau qui s’écrive… Je pense à cet ami un ancien voisin qui jouait le rôle de Ronald McDonald en province, je crois que c’était dans les fêtes d’enfants, je suis certain qu’il y en a qui avaient  peur… J’ai démarré le chauffage c’était un peu frisquet, ma semaine est bien remplie j’ai même un souper au restaurant. Mardi soir! C’est pas mal… Je vais essayer de me booker une entrevue radiophonique à mon retour, y’a longtemps que j’ai fait de la radio… Je pense aux cadets de l’aviation qui disaient ils allaient me montrer les rudiments de la diffusion radiophonique, j’ai rien appris je suis pas resté assez longtemps… Les cadets, une chose comme beaucoup d’autre que j’ai jamais mené à terme… Un vrai sauvage pour tout ce qui était loisir organisé… Je trouve que c’est bien les réseaux sociaux, même si le blog est déjà ancien ça permet d’avoir des lecteurs assez rapidement… J’ai la vieille niaiserie d’un gars dans la tête, il racontait le tour du Québec en stop avec une chèvre, c’était idiot… Je croyais que les chèvres avaient pas de cornes, mais non elles en ont… J’arrête là ce propos c’est trop cave… J’ai très hâte d’être assis dans l’avion… Bientôt! Cet après-midi je vais faire des courses il me manque quelques affaires avant de partir, quand même je m’en vais pas dans la jungle je pourrai magasiner là-bas… J’ai presque terminé encore pour cette nuit, on va essayer d’écrire une chute intelligente c’est le plus difficile j’arrête souvent avant d’y arriver… Ce soir ça sent pas trop la bergerie, je me calme c’était encore une histoire du senti. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en souhaitant vous revoir dans une prochaine!!!

Bernard